COVID : des capteurs de CO2 dans les établissements scolaires de Meurthe-et-Moselle

Des capteurs de CO2 pour intégrer les bons réflexes

 

Pour lutter contre le Covid-19 dans les écoles, collèges et lycées, le gouvernement incite à la mise en place de capteurs de CO2. Ce système permet de mesurer le taux de CO2 dans les salles de classe afin d'adapter la fréquence d'aération des locaux. C'une des principales mesures collectives de réduction du risque de transmission du COVID. Lundi 24 janvier, au collège de la Craffe à Nancy, Chaynesse Khirouni, présidente du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, et Jacky Zanardo, vice-président à l’éducation et la jeunesse, ont présenté ce dispositif.

L'objectif est d'abord pédagogique. Alain Haar, principal du collège, explique que « le fait de pouvoir mesurer ce taux de CO2 pendant l'heure de cours nous permet de nous rendre compte qu'il faut aérer bien plus souvent que toutes les heures ». Chaynesse Khirouni, présidente du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, appuie sur ce point : « il est important, dans le cadre de la crise sanitaire, d'aérer régulièrement les pièces, et on n'a pas souvent ce réflexe. Donc il est important pour nous d’accompagner les collèges, les enseignants et les élèves dans de bonnes conditions. Avec le capteur, on a tout de suite les indications. On se rend compte que c'est vraiment nécessaire puisque la saturation de l'air arrive assez vite ».

 

"Toutes les classes ne seront pas équipées"

 

Cinquante collèges de Meurthe-et-Moselle sont déjà dotés de cet outil. L’objectif annoncé est que quarante collèges soient dotés de trois capteurs de CO2. Toutes les classes ne seront pourtant pas équipées. Dans les établissements les plus modernes du département, le système de ventilation permet de préserver la qualité de l'air. « Je ne pense pas qu'il y ait besoin d'un capteur dans chaque classe de chaque collège, confie Chaynesse Khirouni. Ça serait, par rapport au coût et à la prise en charge, impossible ». Un capteur coûte 132€ dont 50€ sont pris en charge par l’État, tandis que la différence est à la charge du Conseil départemental.