Le Tribunal de commerce de Clermont-Ferrand a tranché. L'institution judiciaire confie la reprise de la société ACC à la Thierry Torti Holding (TTH) pour la division maintenance et à Cégélec Défense pour la division ingénierie et système.
Deux choix qui avaient la préférence des salariés. « On est clairement rassurés que le tribunal ait pris compte de la décision des salariés. Je pense qu'on a sauvé les ACC définitivement » assure Anthony Vedeau, délégué syndical CGT des ACC.
C'est le paradoxe des ACC. Le carnet de commande est bien rempli. L'entreprise de maintenance cherchait à s'adosser à un industriel pour reconstituer sa trésorerie et réaliser les investissements nécessaires à son développement.
Le savoir-faire clermontois suscite les convoitises. En effet 5 offres avaient été mises sur la table. "Au-delà du résultat positif obtenu aujourd'hui, cette compétition pour la reprise des ACC montre qu'il y a une activité qui intéresse l'industrie sur Clermont-Ferrand" souligne maître Jean-Louis Borie, avocat des ACC.
Dans un communiqué commun Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Économie, Laurent Wauquiez, président d'Auvergne-Rhône-Alpes, et Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand se sont félicité de cette reprise.
Les pouvoirs publics s'étaient fortement mobilisés pour minimiser l’impact social et sécuriser les niveaux d’investissements pour garantir l’avenir des ACC. La reprise par TTH et Cégélec permet de maintenir 223 emplois à Clermont-Ferrand. 47 postes seront tout de même supprimés sur la partie maintenance ferroviaire.
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