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Bernard Cazeneuve se rend à Calais pour la septième fois

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  - Modifié le 22 octobre 2015
Plusieurs personnalités pressent l’Etat de trouver une solution au bourbier de Calais, qui accueille plus de 6 000 migrants. Le ministre de l’Intérieur s’y rend pour la septième fois.
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Ils sont pour l'instant 800 à avoir signé un manifeste qui remet "la jungle de Calais" sur le devant de l’actualité. Mardi, cinéastes, écrivains, philosophes, chercheurs, intellectuels et musiciens de tous milieux se sont mobilisés à leur manière pour alerter l’opinion publique sur la situation de cette ville du Nord, où survivent désormais plusieurs milliers de migrants.

Dans un bidonville de fortune, dont la taille a doublé en l’espace de trois semaines, les migrants sont toujours plus nombreux. Selon les autorités locales, leur nombre serait passé de 3 000 à près de 6 000. Une situation qui pousse aujourd’hui le ministre de l’Intérieur à faire le déplacement sur place, pour la septième fois.

"La lande de Calais ne peut pas être un espace de vie durable pour les migrants" a rappelé Bernard Cazeneuve, depuis la Place Beauvau, avant de s'envoler pour Calais. Bien que la situation soit préoccupante, le ministre de l’Intérieur s’est cependant voulu rassurant, réaffirmant que l’Etat était en première ligne sur ce dossier.

Le gouvernement aurait ainsi débloqué 13 millions d’euros pour financer un centre d’accueil, capable d’offrir 500 douches et 2 000 repas chaque jour. Mais les capacités d’accueil de cet espace, qui devraient passer de 100 à 200 d’ici la fin de l’année, semblent dérisoires au regard du nombre de personnes sur place. Pour y remédier, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont annoncé la création de 3 700 places d’hébergement d’ici la fin du mois de décembre.

A l’approche des élections régionales, et dans une région où le Front National est donné favori, le gouvernement ne veut pas perdre la face sur la question des migrants de Calais, dont le nombre ne cesse d’augmenter, principalement à cause des difficultés que ces populations rencontrent pour rejoindre l’Angleterre, leur eldorado.

Martin de Roquefeuil, l'un des signataires de l'appel des 800, interrogé par Léna Bouillard

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