Rompre pour réinventer l'avenir. C'est la question de départ des 22e Controverses européennes de Marciac. Ce petit village du Gers, rendu célèbre pour son festival de Jazz qui se déroule en même temps, devient aujourd'hui (29 juillet) et demain un lieu privilégié pour débattre sur l'agriculture, loin des "postures" en rigueur à la Capitale.
Chercheurs, responsables politiques français et européens ainsi que simples citoyens se côtoient pour trouver des solutions à la crise alimentaire, écologique et agricole.
Au programme: conférences, présentations de projets et "disputes" avec des règles de débat public, afin de se forger une opinion. Ce lieu de débat a déjà abouti à des résultats concrets, comme la création d'un groupement d'agro-écologie au sein du Ministère de l'Agriculture.
Valérie Péan, chargée de mission de la Mission Agrobiosciences-INRA, explique la démarche de ces deux jours consacrés aux débats autour des initiatives agricoles et alimentaires , qui s'inscrit en rupture avec ce qu'elle appelle "la politique de rustine" de l'Etat. "On a le sentiment que le discours officiel veut réparer, pour nous il faut changer de cap" détaille-t-elle.
Pour elle, le changement de l'agriculture française se passe à plusieurs échelles, notamment sur un plan local et individuel. D'autant plus que, souligne-t-elle, "en France, on a un attachement très puissant à l'agriculture, avec un lien presque patrimonial".
Valérie Péan, chargée de mission de la Mission Agrobiosciences-INRA:
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