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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 32

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 20 novembre Naomi BUICK

    20 novembre 2021
    Luc chapitre 20, versets 27 à 40 Jésus reçoit la visite de quelques Sadducéens. Nous avons peut-être plus l’habitude d’entendre parler des Pharisiens, un parti religieux qui s’opposait ouvertement au ministère de Jésus. Les Sadducéens représentaient un autre courant du judaïsme : un courant plus matérialiste. Et une de leurs particularités était qu’ils ne croyaient ni à la résurrection, ni à la vie après la mort. Ils viennent essayer de prouver qu’ils ont raison et que les Pharisiens ont tort. Ils présentent donc à Jésus un cas d’école extrême basé sur la loi de Moïse dans le livre de Deutéronome. Dans la pensée hébraïque il était important d’avoir une descendance, de transmettre la vie à la génération suivante. Il était donc prévu dans la loi que si jamais un homme mourait sans avoir eu d’enfants, son frère devait épouser sa veuve et le premier enfant à naître de cette union serait considéré comme l’enfant de son frère défunt pour que celui-ci ne reste pas sans descendance. Dans le cas d’école présenté à Jésus il s’agit d’une famille de sept frères. L’aîné se marie mais décède sans avoir eu d’enfants. Il en est de même pour les deuxième et troisième frères qui épousent à leur tour sa veuve et ainsi de suite jusqu’au septième frère. Ils se marient tous avec elle à leur tour et meurent tous sans avoir eu d’enfant. Ensuite la pauvre femme qui a été veuve sept fois meurt elle aussi. Et la question des Sadducéens est celle de savoir de qui cette femme sera l’épouse dans la vie de résurrection dans l’au-delà. Du premier ? Du deuxième ? Du troisième ? Du quatrième ? Du cinquième ? Du sixième ou du septième ? En poussant l’hypothèse d’application de cette loi à l’absurde, les Sadducéens pensent avoir piégé Jésus et prouvé que la résurrection ne peut pas exister – qu’il ne peut pas y avoir de vie après la mort. La réponse de Jésus c’est qu’ils sont complètement sur une fausse piste – la vie de résurrection sera totalement différente de la vie présente. Le mariage fait partie de cette vie ; par contre dans la vie de résurrection, la relation avec Dieu sera si forte que le mariage n’aura plus lieu d’être. Jésus dit que contrairement aux croyances des Sadducéens les morts ressusciteront bien. Pour dire cela il s’appuie sur le récit de Moïse devant le buisson en feu mais qui ne qui brûlait pas : Dieu se révèle à Moïse comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob – des personnes vivantes bien qu’elles soient décédées. Dieu est le Dieu des vivants.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 19 novembre David BUICK

    19 novembre 2021
    Luc 19, 45-48 Ces quelques versets à eux seuls distillent toute la confrontation entre le Royaume de Dieu tel que Jésus l’exprime et le système de pouvoir en place, caractérisé ici par les vendeurs du Temple, les hauts responsables religieux, et les notables du peuple. Le Seigneur commence en rappelant la vocation du Temple selon le prophète Esaïe (Es 56 :7) : il doit être avant tout « une maison ». Ensuite, pour décrire le détournement de ce lieu, il puise dans les mots d’un autre prophète, Jérémie, qui de son temps reprochait déjà au peuple d’en avoir fait « une caverne de bandits » (Jér 7 :11) Le Temple, c’est donc censé être une maison, un lieu de vie où l’on se trouve en sécurité, voulu non seulement comme la demeure de Dieu mais aussi comme celle des êtres humains. Le psalmiste disait autrefois qu’un jour dans les parvis de Dieu valait mieux que mille ailleurs (Ps 84 :10). Cette vision d’un lieu sûr, lieu de rencontre et de transcendance, est diamétralement opposée à l’exploitation matérialiste dont les différents évangiles témoignent du temps de Jésus : certains avait alors développé tout un système pour monétiser les besoins du culte de l’époque afin de s’en enrichir ; ceux qui auraient pu les en empêcher ont fermé l’œil. Cette « maison » du Temple devait aussi être une « maison de prière » : un lieu où l’on adresse des demandes à Dieu. La pratique de la prière nous tourne déjà vers autrui dans la personne de Dieu ; de plus, elle nous ouvre le regard sur ceux qui nous entourent : on prie sans doute pour son propre compte, mais aussi pour d’autres. Le prophète Esaïe précise d’ailleurs, comme le font les évangiles de Marc et de Matthieu (Mt 21 :17, Mc 11 :13), que cette prière est « pour tous les peuples » : la maison de Dieu se veut donc un lieu d’intercession et de bénédiction résolument tourné vers l’autre : une source de richesses spirituelles partagées. C’est tout à l’inverse du but des commerces du temple, qui cherchaient non pas à disséminer des richesses mais à les centraliser au profit de quelques-uns. À choisir entre ces deux visions de richesse les « grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables » se rangent sans hésitation du côté des vendeurs et du statu quo qui sous-tend leur propre pouvoir. Ils sont prêts à tout pour s’y accrocher, même à faire mourir le Christ. Cependant ils sont réduits à l’impuissance – du moins dans l’immédiat – du fait de l’accueil favorable de l’enseignement de Jésus par le peuple. Les systèmes de pouvoir peuvent opprimer, mais la parole du Christ et le Royaume qu’il annonce finira par en avoir raison. Sommes-nous prêts, nous aussi, à l’écouter... ou bien cherchons-nous plutôt à le faire taire ?
  • Temps Spirituel

    Evangile du 18 novembre Anne FREVILLE

    18 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 15 novembre Christian DABIN

    15 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 14 novembre Antoine PELLETIER

    14 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Commentaire du 12 novembre Françoise RAVARY DALIBARD

    12 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 11 novembre Maryvone NIVOIT

    11 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 9 novembre Père André Davenel lu par Bertrand Jardin

    9 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 8 novembre Pierre GIAUME

    8 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 8 novembre Pierre GIAUME

    8 novembre 2021
    Mes amis, ce qui m’interpelle d’abord dans notre page d’évangile du jour, c’est qu’elle semble se découper en trois parties distinctes, qui ne paraissent pas avoir de lien les unes avec les autres. Ainsi dans la première partie, le texte entre cruellement en résonance avec l’actualité douloureuse du moment, à savoir la diffusion de son rapport par la CIASE, qui a travaillé pendant près de trois années au recensement des abus sexuels perpétrés au sein de l’Église depuis les années cinquante. Et coïncidence, hasard ou providence c’est aujourd’hui même que sont votées les décisions prises par la Conférence des Évêques de France, visant à ce que de tels faits et actes ne se reproduisent plus, et ce, après une semaine d’échange et un geste pénitentiel fort qui a eu lieu samedi dernier. Jésus nous prévient dès le début de ce 17ième chapitre : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ». Oui, l’Homme est imparfait, blessé par le péché originel, subissant les soubresauts de son propre égo. Et comme si cela ne suffisait pas, le malin quant à lui, rôde et ne cesse de tisser sa toile, de tendre des pièges aux femmes et aux hommes blessés que nous sommes. Dans un deuxième temps, Jésus nous propose de mutuellement nous entraider pour lutter contre le pêché, au moyen d’une forme de correction fraternelle doublée d’un pardon infini. Pour l’une comme pour l’autre, la mission n’est pas si facile à remplir ! Commençons par la correction fraternelle, qui consiste donc à montrer, à dire à son frère s’il se trouve dans le péché. Cette injonction vient pourtant contredire les propos tenus par ce même Jésus lors du sermon sur la montagne et rapportés à la fois par St-Matthieu et St-Luc. Je cite : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère ». Il y a en effet une dimension subjective dans la définition de ce qu’est un péché, d’autant plus que nous restons tous humains, et qu’à ce titre notre propre vision du monde – et donc des péchés d’autrui – reste partiale, parcellaire et vraisemblablement fausse. Jésus étoffe alors sa proposition et celle-ci me semble à la fois plus juste et… plus dure à appliquer, lorsqu’il évoque les 7 péchés commis par un frère contre nous-mêmes. On commence certes, à toucher du doigt la miséricorde infinie de Dieu, mais avec en son cœur un élément qui me paraît essentiel : la repentance. Et cette merveilleuse idée sous-jacente : le Seigneur nous rejoint, nous pardonne, nous aime, mais charge à nous de faire un pas vers lui. De vouloir le rejoindre. D’aller à sa rencontre en direction de sa main tendue. Sans nous le Seigneur ne peut rien. Et bien évidemment sans lui, nous ne pouvons rien non plus. Contrairement aux noces de Cana, on ne peut pas dire que le Christ a gardé le meilleur pour la fin dans cet évangile, tant ses paroles envers les apôtres sont dures et incisives. Eux qui souhaitaient naïvement que le Christ augmente leur Foi, se font rhabiller pour l’hiver et renvoyer dans leurs 22 manu militari. Sympa le Christ ! Du moins exigeant. Souhaitons que cette même exigence, guidée par l’Esprit Saint vienne habiter nos évêques en ce moment réunis à Lourdes. Prions pour nos frères et sœurs dont l’Église a bien malheureusement détruit et abîmés les vies. Prions pour nos diacres, nos prêtres et nos évêques. Prenez soin de vous et de vos proches mes amis.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 5 novembre Jean-Pierre GUOIN

    5 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 4 novembre Jean-Pierre POMMIER

    4 novembre 2021
    Commentaire de Lc, ch 15 v 1 à 10 Bonjour à tous, Dans le chapitre 15 de l'Évangile selon saint Luc, il y a trois paraboles, les deux que nous venons d'entendre, la brebis perdue et la pièce d'argent perdue qui sont suivies par celle couramment appelée la parabole de l'enfant prodigue que l'on pourrait aussi nommée celle de l'enfant perdu et retrouvé. À l'issue de ma première lecture de ce chapitre, je me suis demandé s'il fallait approfondir les chiffres cités dans le texte en les reliant à d'autres passages de l'Évangile. Ainsi, 99 et 1 brebis pourrait faire penser à la parabole du semeur où, dans la bonne terre, la graine rapporte cent pour un. Ensuite 9 et 1 pièce d'argent pourrait renvoyer à la dîme versée au Temple, soit le dixième de ses revenus consacré à Dieu. Enfin, père et fils, le un pour un évoque immédiatement notre relation personnelle à Dieu. J'ai bien sûr relu le texte plusieurs fois et au final, j'ai retenu deux autres idées pour aujourd'hui : "Ce qui était perdu est retrouvé" et "la Joie qui en résulte". "Ce qui était perdu est retrouvé" : voilà bien quelque chose qui vient soutenir notre Espérance. Les pécheurs sont accueillis par Jésus, il mange avec eux et en plus, si Marie n'est pas loin, ils ne risquent même pas de manquer de vin J ! Bon, plus sérieusement, l'accueil ultime du pécheur par Jésus est celui du larron sur la croix. On pourrait presque dire que rien de ce qui est perdu aux yeux des hommes ne l'est aux yeux de Dieu sauf par choix personnel libre. Considérons maintenant la Joie qui résulte de ces situations : la Joie terrestre avec les amis et la Joie dans le ciel et chez les anges de Dieu pour le pécheur qui se convertit. Jésus s'appuie sur deux personnes plus ou moins exclues de la société : un berger et une pauvre ménagère (une pièce d'argent lui permet de vivre une journée). Et Il ironise sur les 99 scribes et pharisiens qui s'imaginent de pas avoir besoin de conversion. Ce que je retiens c'est que berger et ménagère mettent beaucoup d'énergie à retrouver ce qui était perdu, dans le désert ou dans la maison, mais qu'au final la joie qu'ils partagent avec leur entourage rejoint le cœur de Dieu : ça veut dire que nous pouvons réjouir le cœur de Dieu, c'est absolument génial ! Concrètement, laissons-nous convertir par la Parole de Jésus et allons la porter aux 99 qui ont besoin de l'entendre, par exemple en leur faisant découvrir RCF. Alors on pourra accueillir 1, 10 ou 100 nouveaux auditeurs pour un auditeur actuel qui leur aura parlé de RCF. Imaginez la Joie que vous aurez mise dans le cœur de Dieu. Et puisque "La Joie se partage" venez ensuite nous raconter comment ça s'est passé. Merci.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 3 novembre Marie-Anne FOURNEL

    3 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er novembre Alain GARRIC

    1 novembre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 28 octobre Joseph BLANCHARD

    28 octobre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 27 octobre Philippe NOURRIT

    27 octobre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 26 octobre Bruno PIALOUX

    26 octobre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 25 octobre Rémy SENANT

    25 octobre 2021
    LUC 13-10.17 « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Jésus vient pour nous délier, pour nous délivrer de tout ce qui ralentit notre marche vers la sainteté, il vient pour nous délivrer du péché qui nous entrave si bien. Tout au long des Évangiles, Jésus nous est montré guérissant de toutes sortes de maladies ceux qui venaient à sa rencontre, et comme pour le paralytique, c’est d’abord des maladies de l’âme que Jésus se faisait le médecin : « Tes péchés sont pardonnés. » commence-t-il par dire au paralytique. Jésus est venu pour nous guérir, il est le Tout Puissant, sa parole est infailliblement efficace, car il est le Fils de Dieu, et rien n’est impossible à Dieu. Mais tous n’accueillent pas sa parole de la même façon. Tandis que l’humble femme qui vient d’être délivrée de l’esprit qui la rendait infirme depuis si longtemps rend gloire à Dieu pour sa délivrance, le chef de la synagogue, de son côté, s’indigne de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Mais Jésus dénonce aussitôt l’hypocrisie de son interlocuteur. Il ne reproche pas de détacher son âne ou son bœuf, y compris le jour du sabbat, pour le mener boire, il demande simplement une cohérence entre les paroles et les actes, et surtout il remet en évidence la dignité intangible de l’homme et de la femme. Il est bon d’avoir soin des animaux, mais il est encore plus nécessaire de prendre soin de l’être humain, quel qu’il soit, depuis sa conception, jusqu’à sa mort naturelle, dans le respect absolu de la Loi Divine. Dans cet Évangile Jésus dénonce clairement Satan comme responsable de l’état de la femme. Le même Satan continue aujourd’hui encore son œuvre de division, de mensonge, il sait qu’il a perdu la partie, mais son orgueil fait qu’il ne renonce pas à semer le désordre dans notre monde. Ne lui laissons pas les mains libres, invoquons tous les jours Saint Michel, le grand Archange chargé de repousser le Démon en enfer, supplions la Très Sainte Vierge Marie, tout particulièrement par la prière du Rosaire, c’est elle qui doit écraser définitivement la tête du Serpent. Et à l’image de la foule, soyons dans la joie, malgré tout ce qui nous inquiète. Aujourd’hui nous savons que Jésus est le plus fort, il est vainqueur, et si notre confiance et notre espérance sont malmenées, demandons à Jésus de restaurer en nous ces deux vertus, de la même façon qu’il a redressé cette pauvre femme qui était toute courbée depuis tant d’années. Amen.  
  • Temps Spirituel

    Evangile du 24 octobre Suzanne THOMAS

    24 octobre 2021
  • Temps Spirituel

    Evangile du 23 octobre Anne-Marie DURAND

    23 octobre 2021

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