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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 26

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 16 mars Rosalinda MERINO

    16 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 15 mars Henry MASSON

    15 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 14 mars Michel YVET

    14 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 13 mars Dany MICHON

    13 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 12 mars Danièle MARECHAL

    12 mars 2022

    Évangile selon Saint Mathieu 5.43-48

    La justice nouvelle

    Pour le samedi 12 mars 2022

    « Aimez vos ennemis »

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc vous serez parfaits comme votre père céleste est parfait

    Faire mieux, aller plus loin en direction de la perfection de Dieu, c’est le message du Christ : il faut aimer son prochain, même ses ennemis

    Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi ».

    Dieu n’a jamais demandé de haïr son ennemi, mais l’interprétation populaire de l’Écriture en était venue à réduire la zone illimitée de la charité au petit cercle de sa famille, de ses amis, de son pays. Dans le livre du Lévitique, il est écrit : Tu ne haïras pas ton frère, mais tu aimeras ton prochain. Le prochain ce n’était pas les païens, impurs, exclus de la promesse. Ils étaient considérés comme ennemis de Dieu, ennemis du peuple élu, de ses tribus et de leurs membres.

    Dans la première alliance, on priait contre les ennemis : Lève-toi, Seigneur, affronte-les, renverse-les ; par ton épée, libère-moi des méchants (Ps 17,13). Traite-les d’après leurs actes et selon leurs méfaits ; traite-les d’après leurs œuvres, rends-leur ce qu’ils méritent (Ps 28,4)

    Jésus invite à une nouvelle lecture de la Loi : Je ne suis pas venu abolir la Loi des prophètes, mais l’accomplir. Il définit le prochain, c’est celui qui est « proche » de toi et « qui a besoin de toi » : c’est ton frère, c’est l’étranger, et même ton ennemi… Mon ennemi, c’est toute personne qui ne me ressemble pas, qui m’agace, qui m’énerve, qui me met hors de moi, au quotidien.

    Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent

    Non seulement nous devons aimer nos proches, qui nous aiment, mais nous devons aussi aimer ceux qui nous sont étrangers et qui, parfois, ne nous aiment pas. « S’il t’arrive de voir le bœuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu le lui ramèneras… S’il est couché sous sa charge, tu l’aideras à le décharger » (Ex 23,4-5).

    Le modèle est Dieu, qui aime le méchant comme le bon. Pour imiter le Père du ciel le chrétien doit aller au-delà des sentiments naturels, au-delà des gens faciles à aimer : il doit agrandir son cœur pour qu’il devienne capable d’un amour universel. Cet amour-là ne se laisse arrêter par aucune frontière, ni celle de l’affection ou de la sympathie, ni celle de la famille, de la race, de la classe sociale, du parti politique, du syndicat… ni même celle de la méchanceté ou de la haine.

    Ce que Jésus demande dépasse les capacités humaines. Il est bon de relire ce passage de St Paul aux Romains : C’est à peine si quelqu’un voudrait mourir pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour un homme de bien. Mais en ceci Dieu prouve son amour envers nous : Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs (Rm 5,7-8). Si Jésus nous demande cette démarche difficile, c’est parce qu’il l’a d’abord vécue et jusqu’au bout : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23,34).

    C’est en effet ce christianisme-là que le monde a besoin de rencontrer à travers nous non pas avec des paroles et des discours, mais avec des actes et en vérité (1 Jn 3,18).

    Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais, et même, il en fera de plus grandes

    Alors, puisque sa grâce nous accompagne, n’hésitons pas à faire toujours mieux !

  • Temps Spirituel

    Evangile du 11 mars Guy MALBRANCKE

    11 mars 2022

    Commentaire de l’évangile de Matthieu ch 5, 20-26

     

    « Tout homme qui se met en colère contre son frère, qui insulte son frère, le traite de fou devra passer en jugement » : Jésus ne viendrait-il pas ici nous interpeler pour dénoncer, à la racine, le mal qui opère en chacun de nous vis-à-vis de notre semblable ? C’est cette racine qu’il nous faut débusquer pour faire l’effort d’aller l’arracher, avant que le mal ne fasse de gros dégâts en nous et autour de nous. Il en va de notre responsabilité.

    Pour vivre la relation à l’autre, au frère, il y a plusieurs façons de se situer :

    1) la première attitude est celle-ci : « ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi est à moi » : je m’impose à toi, tu n’as pas de valeur à mes yeux, je prends tout ce qui est à toi et tu disparais ; c’est aussi l’attitude du non respect de l’intimité de l’autre, de l’envahissement de l’autre, de l’attitude fusionnelle ; cette volonté de puissance, de prestige, de conquête, cette attitude de négation de l’autre va me conduire à la guerre verbale, puis, si je vois en toi un gêneur, pourrait déboucher sur ta suppression de mon paysage…

    2) la deuxième attitude s’exprime ainsi : « ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi est à toi », donc laisse-moi tranquille et restons chacun chez nous, ainsi il n’y aura pas de conflit. Cette attitude conduit au mutisme dans la communauté de couple, de famille, de groupe : tes histoires, peu m’importe, je pense ce que je veux, je fais comme ça me plaît ; les autres ? Je les laisse tranquille ! C’est une certaine attitude d’indifférence ; elle ne construit rien, car l’homme qui reste enfermé sur lui-même n’aura jamais de frères...

    3) la troisième attitude démarre par cette invitation de Jésus qui est l’envers de celle qui nous est naturelle ; ce n’est pas « Si tu as quelque chose contre ton frère, va te réconcilier », mais c’est : « si ton frère a quelque chose contre toi, si ton frère t’en veut, quitte le lieu de célébration où tu te trouves et va d’abord te réconcilier avec ton frère : rétablis l’alliance, rétablis la fraternité ; entre dans l’attitude de compassion et de communion de Jésus qui consiste à dire : « ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à toi » : c’est l’excès de l’amour ; celui qui aime perd apparemment tout, mais c’est le seul chemin que Jésus nous ait laissé : mourir à nous-même… C’est la difficile attitude de l’amour…

    D’où cette invitation : « Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui sur cette terre », car quand tu te retrouveras de l’autre côté, à la porte du Royaume, tu seras à nu, sans artifices, pour répondre à Dieu qui te demandera avec douceur : « Est-ce que tu m’aimes ? Est-ce que tu as aimé ton semblable en vérité ? »

  • Temps Spirituel

    Evangile du 10 mars Isabelle LAURENT

    10 mars 2022

     

    Commentaire de Mt 7, 7-12

     

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
    « Demandez, on vous donnera ;
    cherchez, vous trouverez ;
    frappez, on vous ouvrira.
    En effet, quiconque demande reçoit ;
    qui cherche trouve ;
    à qui frappe, on ouvrira.
    Ou encore :
    lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils
    quand il lui demande du pain ?
    ou bien lui donnera un serpent,
    quand il lui demande un poisson ?
    Si donc vous, qui êtes mauvais,
    vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
    combien plus votre Père qui est aux cieux
    donnera-t-il de bonnes choses
    à ceux qui les lui demandent !
    Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
    faites-le pour eux, vous aussi :
    voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »

     

     

     

    Le passage se situe dans le cadre d’un des discours de Jésus sur la montagne, le premier de cinq qui rassemblent l’essentiel de ses enseignements. Peu avant, Matthieu relate celui du Notre Père, qui dit comment prier le Père.

     

    Ici, le texte se focalise sur la question de la demande et l’articule à celle du don.

     

    Dans la première partie du passage, Jésus nous exhorte à demander, à chercher et à frapper aux portes.

    Demander, c’est exprimer un désir, c’est faire savoir que l’on souhaite quelque chose ou que quelque chose soit fait. C’est donc une forme relationnelle qui passe par la parole, par chercher, et parfois par frapper aux portes !

    Puis Jésus inverse la proposition « Ou encore », dit-il, si votre fils demande du pain ou un poisson, allez-vous lui donner une pierre ou un serpent ? Ici, c’est nous qui sommes le sujet à qui on demande. Et Jésus constate le bon sens parental humain qui est de répondre à une juste demande.

    Si « donc », poursuit Jésus, les parents tout humains - et « mauvais » - qu’ils sont, savent donner, à combien plus forte raison, votre Père céleste saura le faire… ! Jésus compare le don des hommes et celui de Dieu. Et le peu que savent faire les hommes en la matière dit déjà le Père.

     

    Mais Jésus nous engage, en retour, à ressembler davantage au Père : en faisant pour les autres ce que l’on souhaiterait qu’ils fassent pour nous. Voilà la Loi. Ce qui requiert de demander et d’agir.

     

    Toutefois, le Père donne-t-il toujours ce que nous lui demandons ? Combien de prières semblent inexaucées… Ce passage a un seul parallèle dans les autres Evangiles, c’est chez Luc : les « bonnes choses » que donnent le Père, chez Matthieu, sont résumées en un seul don, chez Luc : le Père céleste donnera l’Esprit Saint à ceux qui le lui demande.

    Ainsi, le don divin par excellence, c’est l’Esprit, car c’est lui qui transformera notre cœur, afin de pouvoir demander et donner, et ainsi être davantage à l’image du Père qui demande et qui donne.

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 9 mars Luc BOUGE

    9 mars 2022

     

    Luc 11, 29-32

    Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas.

    Un signe dans la Bible, c'est une parole qui montre quelque chose. Mais ce n'est pas cette chose en soi qui est importante, c'est la nouvelle qu'elle annonce, c'est ce qu'elle signifie. Et dans la Bible, cette nouvelle est toujours une bonne nouvelle, une nouvelle de salut.

    Écoutons par exemple l'ange qui annonce de la naissance de Jésus aux bergers : Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. (Lc 2, 10)

    Ce n'est pas qu'il y ait un petit bébé couché dans une mangeoire qui est important ici, mais la révélation que ce petit bébé est le sauveur du peuple, le Messie, le Seigneur tant attendu. Cette révélation est vraiment une bonne nouvelle, une nouvelle de salut.

    Dans le langage courant, on confond souvent les signes et les miracles. D'ailleurs, dans le texte de l'évangile de Luc, c'est le même mot qui est employé. Un miracle, un prodige, c'est quelque chose qui est donné à voir, mais qui a son sens en soi. Nous aimons beaucoup les miracles, puisqu'ils font à notre place ce que nous ne pouvons pas faire. D'ailleurs, Hérode aimait beaucoup les miracles. Luc nous dit : À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. (Luc 23 8)

    Un signe est au contraire quelque chose qui annonce autre chose, autre chose de beaucoup plus important. Un jour, par exemple, Jésus annonce à un homme paralysé qu'on lui a présenté : Tes péchés te sont pardonnés. (Lc 5, 20) Des scribes et des pharisiens le critiquent. Jésus leur répond : Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés, – Jésus s’adressa à celui qui était paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta maison. La guérison du paralytique est donc ici un signe, le signe du pardon de ses péchés. (Lc 5, 24)

    Bien sûr, notre monde est plein de problèmes insurmontables et nous aimerions tellement que Dieu fasse un petit miracle pour nous aider de temps en temps. D'ailleurs, nous le mettons même parfois à l'épreuve : S'il y avait un bon Dieu, il n'y aurait plus de guerre absurde, il n'y aurait plus d'épidémie, il n'y aurait plus de divorce, tout irait bien...

    Mais notre Seigneur n'est pas un magicien. Il n'est pas là pour nous éviter de vivre ce que nous avons à vivre. Il sait bien que c'est difficile pour nous. Dans son évangile, Marc nous montre d'ailleurs Jésus plein de compassion pour nous : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. (Mc 4, 17)

    Mais notre Seigneur nous a donné un signe, et ce signe est une très bonne nouvelle pour chacun de nous et pour tout le peuple : Jésus Messie est Seigneur et Sauveur. C'est l'unique signe qui nous est donné, mais ce signe est vraiment tout ce dont nous avons besoin pour vivre.

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 8 mars Abbé Nicolas ESNAULT

    8 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 7 mars Agnès PERSEHAIE

    7 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 6 mars Julien BISCHOFF

    6 mars 2022

     

    Commentaire de l'Evangile de Luc 4, 1-13

     

    Cet évangile du 1er dimanche de Carême est un texte vraiment important, pour nous chrétiens, et pas seulement pour le temps du Carême.

    Pourquoi est-il si important, quel en est l’enjeu ?


    • Dernière étape de sa préparation à la vie publique, tout juste baptisé, Jésus passe 40 jours au désert. Il y est tourmenté par le démon, qui est notre principal adversaire, nous chrétiens, sur cette terre. « Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes. » nous dit Saint Paul dans Ep6,12. Nous avons parfois tendance à oublier 2 choses : 1. que nous sommes engagés dans une lutte, et 2. que celle-ci est contre les anges déchus, et pas contre nos frères et sœurs comme nous le croyons parfois
    • Le démon le soumet aux 3 grands tentations humaines : la sensualité, le pouvoir et l’argent. Je ne développe pas, mais vous pourrez observer que nous sommes toujours tentés sur un de ces 3 points.
    • Donc l’enjeu de ce texte, c’est que Jésus est attaqué par notre adversaire principal sur nos 3 sujets de tentations
       

    Que peut-on en tirer ?

    A travers ce texte, Jésus nous montre 2 choses à ne pas faire face à la tentation, et 2 choses que nous devons faire, au contraire

    Ce qu’il ne faut pas faire :


    • D’abord croire les mensonges du démon ; Jésus n’hésite pas, il n’écoute pas le démon, il ne réfléchit pas à ce qu’il lui dit, il ne le croit pas
    • Ensuite, pour répondre, Jésus, qui est pourtant fils de Dieu, ne discute pas avec le démon, il n’argumente pas ; nous, qui sommes de simples mortels, nous pouvons nous en inspirer (et c’est le 2e point) pour ne pas essayer de discuter avec le démon quand il nous tente, qui est bien plus malin que nous
       

    Ce qu’il faut faire :


    • Citer la Parole de Dieu à voix haute : 3 fois, Jésus récite une phrase de la Bible. 3 fois, il le fait à voix haute : Jésus ne pense pas les 3 paroles de Dieu, il ne les prie pas dans son cœur, il les prononce pour que le démon les entende, confiant dans leur puissance
       

    Donc Citer la Parole de Dieu à voix haute. Mais pour ce faire, vous remarquerez que Jésus ne feuillette pas sa Bible, à la recherche du bon passage.


    • Et donc la 2e (en fait la 1ère !) chose à faire : Apprendre la Parole de Dieu adaptée à telle ou telle de nos tentations, il nous faut connaître ces petites phrases par cœur. Par ex, pour lutter contre l’envie, je récite à voix haute : « des riches ont tout perdu, ils ont faim. Qui met sa confiance dans le Seigneur ne sera privé d’aucun bien ». A raison d’une phrase par semaine, je connaîtrai dans un an 52 phrases de la Bible !
       

    Alors, bon apprentissage et beau Carême !

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 5 mars Aymeric FORTIN

    5 mars 2022

    Evangile selon St Luc, chapitre 5, verset 27 à 32

     

    Je ne sais pas si vous avez vu « The CHOSEN », mais dans cette merveilleuse série (que je vous invite d’ailleurs à voir et revoir), on suit particulièrement sur les premiers épisodes un certain Matthieu. Matthieu, c’est le collecteur d’impôts, c’est l’agent du fisc. Matthieu, c’est Levi, dans l’évangile d’aujourd’hui. Matthieu, et cela est très bien retranscrit dans « the CHOSEN », c’est celui que tous détestent : les juifs le détestent car c’est un traître qui collecte un impôt assommant pour l’occupant romain ; les romains le détestent car c’est un juif qui s’enrichit sur la misère de son peuple que eux même orchestrent pour les soumettre à l’empereur. Levi est très intelligent, il est même dépeint dans la série comme supérieurement intelligent à tel point que son rapport à ses contemporains serait « anormal », comme peut l’être celui d’un autiste asperger, rencontrant des difficultés à entrer en contact avec les gens qui l’entoure. Matthieu a entendu parler de Jésus, il y a même fort à parier qu’il l’a déjà vu ou qu’il a déjà cherché à le voir. Oui, il est probable que Matthieu ne se satisfait pas de cette vie dévouée à la cause de l’envahisseur occupant. Il cherche autre chose, une autre vie ; malgré le fait encore une fois que cela devait être bien agréable matériellement de jouir des largesses des romains. Jésus, lui, nous dit l’évangile, le « remarqua ». C’est donc bien qu’il avait quelque chose de spécial. Ce qu’il avait de spécial, Matthieu, c’est son péché et son repentir. Après, c’est l’appel à la conversion le plus bref et direct qui soit : il pose son regard sur lui et lui dit « suis-moi ». Matthieu était prêt dans son cœur à faire le « grand saut ». Abandonnant tout, il se leva, il le suivit. Sa vie vient de basculer. En une phrase, dans l’Evangile, Jésus propose à un des plus gros pécheurs publics de Capharnaüm de devenir un de ses apôtres, un des 12 élus ! Incroyable… Et incroyable aussi la réaction de Matthieu, qui laisse tout en plan, et qui change de vie en une seconde. Oui c’est possible ! On peut changer de vie en une seconde, en répondant à Jésus qui nous dit à tous « suis-moi » à notre niveau. On a commencé ce carême 2022 depuis 4 jours, on a à peine fait 1/10eme des efforts qu’on a promis à Jésus de lui offrir, et Lui, il vient dîner déjà chez nous, qui ne le méritons vraiment pas. Il est venu pour les pécheurs, dont font partie tous les Matthieu de l’Histoire et dont je fais partie, moi aussi qui malgré mes traîtrises et infirmité de cœur, ait choisit Jésus. Lui, il vient pour nous, pour que l’on se convertisse. Juste avant, dans l’évangile, il vient d’enchaîner les premiers miracles, la pêche miraculeuse, le lépreux et le paralytique. Les gens commencent à récriminer contre lui. Lui, il va dîner et festoyer avec les publicains et les pêcheurs. Pour l’instant, l’heure est à la noce et à la Joie de la conversion de Levi. Il sera temps de jeûner plus tard.

     

  • Temps Spirituel

    L’ouverture du Carême (version longue)

    4 mars 2022
    Alors que le carême s'est ouvert mercredi, le service de la catéchèse du diocèse de Rennes propose aux familles un livret pédagogique pour vivre ce temps de préparation à Pâques en allant sur le site du diocèse.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 4 mars Gilles DE COURREGES

    4 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 3 mars Patrick PUECH

    3 mars 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 2 mars Naomi BUICK

    2 mars 2022

    Commentaire de Matthieu chapitre 6, versets 1-6, 16-18 


    Dans son Sermon sur la Montagne, Jésus enseigne comment avoir une vie qui 
    plaît à Dieu. Il donne aussi quelques mises en garde sur ce qu’il ne faut pas faire. 
    Il dit : « Gardez-vous de pratiquer votre religion devant les autres », alors qu’il 
    vient de dire : « Votre lumière doit briller aux yeux de tous, afin que chacun 
    voie le bien que vous faites. » Nous pouvons donc comprendre que ce que Jésus 
    vise n’est que notre vie avec Dieu soit complètement cachée et invisible. Le plus 
    important c’est l’état de notre cœur et nos motivations. 
    Après cette mise en garde générale, Jésus donne trois exemples concrets pour 
    illustrer le sens et la portée de ce qu’il dit. Il parle de trois pratiques religieuses 
    pour montrer comment l’enjeu pour chacune d’entre elles est ce qui se passe 
    entre l’individu et Dieu et non pas la façon dont ces choses sont perçues par les 
    autres : 
    Tout d’abord, il parle de l’aumône, de l’argent qu’on donne aux pauvres, puis de 
    la prière et finalement du jeûne. Pour chacune de ces pratiques, il donne un 
    contre-exemple – un comportement à éviter qu’il qualifie d’hypocrite – et 
    ensuite la bonne façon de faire. 
    Jésus dit qu’il y a une façon d’aider les pauvres qui cherche plus l’avantage et le 
    prestige que je peux en retirer moi-même que le bien que je peux faire pour celui 
    qui est en souffrance. Si je n’agis que quand les autres pourront le voir, pour 
    qu’ils pensent que je suis quelqu’un de bien, je suis sûrement sur une fausse 
    piste. Jésus utilise une image surprenante en disant que même notre main gauche 
    ne doit pas être au courant de ce que donne notre main droite pour surligner que 
    ce qui est important c’est l’état et l’attitude de notre cœur. 
    La deuxième pratique dont Jésus parle est la prière. Si mes seules prières sont 
    celles que je fais publiquement pour que les autresme voient ou m’entendent, je 
    suis sûrement sur une fausse piste. Jésus dit qu’ilvaut mieux s’enfermer en privé 
    dans sa chambre pour s’adresser à Dieu personnellement comme à son père. 
    Personne d’autre n’a besoin d’être au courant. 
    La dernière pratique évoquée par Jésus concerne le jeûne – le fait de s’abstenir 
    de manger – et par extension d’autres plaisirs – pour des raisons spirituelles. Si 
    mon but quand je jeûne est que les autres le remarquent et en conséquence 
    croient que je suis quelqu’un de bien, je suis sur une fausse piste. Selon Jésus, 
    seul Dieu, notre Père, a besoin d’être au courant. 
    Ceux qui pratiquent la religion pour attirer la considération des autres ont selon 
    Jésus déjà reçu leur récompense – ils ont atteint leur objectif premier, un objectif 
    dans lequel il n’y a plus de place pour Dieu. Dieu voit au-delà de ce les hommes 
    voient – il voit ce qui se passe dans nos cœurs et nous promet une récompense 
    tout autre. 

  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er mars David BUICK

    1 mars 2022

    Commentaire de Marc 10 : 28-31 


    « En ce temps-là, Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » 
    Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, 
    des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps 
    déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le 
    monde à venir, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les 
    premiers. » 
    Comme si souvent, c’est Pierre qui tend la perche à Jésus par une déclaration un peu intempestive. 
    Réagissant aux paroles du Christ sur la difficulté pour les riches d’entrer dans le Royaume de Dieu à 
    cause de leur amour pour les biens, Pierre, cherchant peut-être à se justifier, voire à se rassurer, fait 
    valoir au Seigneur que lui et les autres disciples ont tout quitté pour le suivre. 
    En réponse, Jésus affirme que chacun qui, comme Pierre et ses compagnons, a délaissé telle ou telle 
    personne ou tel ou tel bien à cause de lui et de l’Evangile en recevra autant, le centuple même, en 
    plus de la vie éternelle. Et pour qu’il n’y ait pas de confusion possible avec une recette simpliste de la 
    prospérité, l’énumération par Jésus de tout ce qui sera reçu en retour – maisons, frères, sœurs, 
    mères, enfants, et terres – est assortie d’une promesse de recevoir aussi des persécutions. 
    En effet, la logique de la déclaration de Jésus commence non pas par l’enrichissement mais par le 
    renoncement, et pas n’importe lequel : un renoncement « à cause de lui et de l’Evangile ». Il ne 
    s’agit pas d’un geste fort conçu comme une sorte de symbole de piété personnelle, mais plutôt 
    d’une suite naturelle de l’advenue du Seigneur et de sa Bonne Nouvelle dans la vie d’une personne, 
    conduisant inéluctablement à l’abandon d’autre chose. D’ailleurs, c’est bien l’expérience de Pierre 
    lui-même. Lorsque le Seigneur l’a interpellé, Pierre a délaissé son activité de pêche sur le coup, alors 
    même qu’il jetait un filet, pour le suivre, tellement il était saisi par sa personne ; ce choix s’est fait 
    presque tout seul. 
    La petite phrase si chère à Jésus selon laquelle les premiers seront des derniers et vice versa rappelle 
    elle aussi que les mathématiques du Royaume de Dieu ne sont pas celles dont nous avons 
    l’habitude. Nous aurions certainement tort de nous attendre à recevoir, mathématiquement, cent 
    mères en lieu et place de celle, irremplaçable, qui un jour nous a mis au monde. Décidemment, ce 
    que Jésus promet à la suite de nos divers renoncements n’est pas une simple multiplication de tout 
    ce que nous avons quitté. Non, la perspective ouverte par ces renoncements à cause de l’Evangile, 
    c’est plutôt celle d’un tout autre rapport aux personnes et aux biens, accompagné parfois de 
    difficultés ou même des persécutions alors que notre vie de disciple nous fait changer de voie. 
    Sans qu’il y ait forcément des moments décisifs aussi radicaux que celui de Pierre, les paroles de 
    Jésus laissent donc entendre que toute réponse authentique à l’Evangile impliquera des choix : des 
    choix en faveur d’une marche avec le Christ qui constituent, par la même occasion, des 
    renoncements à d’autres chemins et à d’autres options, avec plus ou moins de défis à la clé. Les 
    protestations de Pierre peuvent faire sourire, mais en même temps elles peuvent servir à chacun 
    comme un moyen d’interroger son propre parcours de foi : qu’est-ce que j’ai quitté, moi, à cause de 
    Jésus et de son Evangile ? Quelle trace laisse-t-il sur mon cheminement ? Et qu’est-ce que j’ai reçu 
    en contrepartie ? 

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