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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 25

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 7 mai Agnès PERSEHAIE

    7 mai 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 6 mai Gilles DE COURREGES

    6 mai 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 5 mai Patrick PUECH

    5 mai 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 4 mai Naomi BUICK

    4 mai 2022

     

    Jean chapitre 6, versets 35 à 40

    Dans l’évangile de Jean, Jésus parle de qui il est et de pourquoi il est venu sur  terre. Au-delà des miracles et guérisons qu’il a accomplis, il dit qu’il est n’est  pas venu pour faire ce que lui avait envie de faire – il est venu, envoyé par son  

    Père, pour faire ce que son Père voulait. Quelle est la volonté de son Père ? Son  Père lui a confié des personnes et sa mission c’est de veiller à ce qu’aucune de  ces personnes ne soient perdue, à ce que ces personnes aient la vie éternelle.  Jésus affirme qu’il va accomplir cette mission en les ressuscitant au dernier  jour.  

    C’est une parole remplie d’espérance : comme Jésus lui-même est ressuscité  d’entre les morts, il annonce la résurrection au dernier jour de tous ceux qui lui  appartiennent – puisqu’il ne va en perdre aucun.  

    C’est dans ce contexte que Jésus s’annonce comme le pain de vie. Il dit : Je suis  le pain de vie. Le pain qui donne la vie c’est moi. Jésus s’adresse aux foules,  aux 5000 personnes qui ont mangé des 5 pains et des 2 poissons que Jésus a  multipliés pour les nourrir tous. Ces gens reviennent auprès de Jésus espérant  manger encore, et même manger du pain venu du ciel. Par sa réponse Jésus  indique qu’il n’est pas venu donner simplement du pain à manger – il est venu  être le pain. Le vrai pain. Le pain qui nourrit, qui rassasie définitivement. Le  pain qui fait vivre. Jésus est lui-même la réponse à notre faim – non pas à la  faim de notre corps, mais à notre faim spirituelle, à ce besoin profond que nous  avons de connaître Dieu. Jésus a nourri les foules pour donner un signe  physique de ce qu’il est venu faire spirituellement.  

    Comment donc manger de ce pain qui fait vivre, de ce pain qui donne la vie  éternelle ? Dans les paroles de Jésus, il y a deux verbes qui répondent à cette  question : il parle de « venir à lui » et de « croire en lui ». L’invitation de Jésus  n’est pas compliquée : il dit tout simplement : « Venez à moi ». A chaque  individu, il dit « Viens à moi ». « Crois en moi », « Fais-moi confiance »… Je  ne te rejetterai pas. Je te donnerai ce dont tu as besoin.

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 3 mai David BUICK

    3 mai 2022

     

    Commentaire d’Evangile de Jn 14, 6-14 

    Nombreux sont ceux qui voudraient saluer l’enseignement moral et philosophique  de Jésus tout en laissant de côté sa divinité. L’Evangile de Jean est celui qui démontre  par excellence qu’il est pourtant impossible de dissocier la personne du Christ, y  compris sa divinité, de son enseignement. Plutôt que de détailler un chemin vers  Dieu ; de faire part d’une vérité ; de livrer un mystérieux secret de la vie, dans ce  passage Jésus se dit être lui-même le chemin, la vérité, et la vie, celui par qui il est  possible d’aller vers le Père, à l’exclusion de tout autre moyen et de toute autre  personne. Connaître Dieu, c’est apprendre à connaître le Christ ; c’est emprunter ce  chemin dans une dynamique de relation. Toujours est-il que cette relation peut nous  réserver des surprises.  

    Comme l’Evangile de Jean en atteste, Philippe a été l’un des tout premiers disciples  de Jésus (Jn 1 :43). Il a largement eu le temps de le fréquenter, de le connaître, de  développer une relation avec lui. Pourtant, sa demande à ce que Jésus lui montre le  Père révèle qu’il n’avait encore rien compris de cette relation indissociable entre  celui qu’il a connu depuis tout ce temps, Dieu le Fils devenu un être humain dans la  personne de Jésus, et Dieu le Père. On entend l’étonnement de Jésus : « Il y a si  longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas ? » Nous-mêmes, nous  pouvons nous étonner de ce que Philippe soit myope à ce point…  

    …Pourtant, les occasions dans les Evangiles où les paroles et actions de Jésus ne  correspondent pas aux attentes de ceux qui l’entourent, même (ou surtout) des plus  pieux d’entre eux, ne manquent pas. Dans une de ses lettres (1 P 2 :6-8), l’apôtre  Pierre reprend le langage de l’Ancien Testament pour comparer le Christ non  seulement à une pierre d’angle, fondement de la foi, mais aussi à une pierre  d’achoppement, susceptible de faire perdre l’équilibre à celui ou celle qui ne  l’appréhende pas comme il le faut.  

    Les Anglais ont un dicton selon lequel « à force de côtoyer quelqu’un, on finit par le  mépriser ». Philippe aurait-il été tellement à l’aise aux côtés de Jésus qu’il a fini,  malgré les miracles, à penser qu’il l’avait « calculé », comme on dit de nous jours ?  Qu’il « connaît son bonhomme » ? Qu’il ne pouvait lui réserver aucune surprise ?  C’est là où Jésus le reprend. Philippe pensait avoir tout vu, mais en fait il n’avait rien  vu encore. Le Seigneur le met au défi de le connaître de sorte que même lui, Philippe,  avec l’aide de l’Esprit, ferait des œuvres encore plus grandes que celles qu’il avait  vues jusqu’à là.  

    Certains d’entre nous, croyants « depuis si longtemps », pensons peut-être aussi avoir  tout vu. L’exemple de Philippe est là pour nous rappeler qu’il y a encore et toujours  beaucoup plus à voir et à connaître de notre Seigneur, lui qui est lui-même le Chemin,  la Vérité, et la Vie. 

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er mai Isabelle DELTOMBE

    1 mai 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 30 avril Dominique HOUSSAY

    30 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 29 avril Christian DABIN

    29 avril 2022

     

    Commentaire de Christian DABIN de Mt 11, 25-30

     

    Des exégètes proposent de distribuer l’évangile de Mt en 2 grandes parties:la 1ère du chap.3 à 13, où Jésus se présente et la seconde de 14 à 28, où il parcourt le chemin qui le mène par la croix à la résurrection.

    Notre passage se situe donc dans la 1ère partie. On peut y distinguer 3 temps: la prière au Père 11,25 et 26, l’affirmation centrale de sa filiation divine v.27 et un appel à devenir disciple 29 et 30.

    Le passage débute de façon solennelle par l’expression»En ce temps-là».Il s’agit ici moins d’une indication chronologique, comme souvent ailleurs, que d’une insistance sur le temps que Dieu choisit pour intervenir, avec une dimension eschatologique. C’est le temps de l’avènement, du déploiement du Royaume de Dieu.Puis, quand Jésus prend la parole, Lc en 10,21 précise que Jésus «exulta sous l’action de l’Esprit-saint». Il est rare dans les évangiles que Jésus se donne à entendre , en vrai pédagogue, à prier son Père, révélant leur connaissance réciproque dans une relation exceptionnellement intime. Habituellement, Jésus s’isole dans un endroit désert, la nuit le plus souvent.Cette prière est une véritable apocalypse, un dévoilement de ce qui était resté secret. Le Père et le Fils sont deux personnes distinctes,mais qui forment une unité insécable, dans une communication parfaite, un partage total, la communion.Relation unique où le Fils emploie 5 fois le nom du Père .»Tout m’a été remis par mon Père.» au point que «Nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils,» et il ajoute:» et celui à qui le Fils veut bien le révéler.»

    En cachant aux sages, à ceux qui se sont faits les spécialistes de la Parole de Dieu, la sagesse du Père et sa bienveillance dépassent toute sagesse humaine.

     

    Les v.v. 28-30 expriment le don du fils aux hommes. Jésus promet le repos à ceux qui se chargent de son joug. Cela semble paradoxal. Mais Jésus se place lui-même au nombre des anawim, terme hébreu désignant les pauvres de Yahwé, de ces «pauvres en esprit qu’il a déclarés heureux» dans les Béatitudes en Mt5,3-4. Au v. 29 de notre passage, il déclare:»car je suis doux et humble de cœur». C’est Dieu lui-même qui se donne en échangeant notre fardeau contre sa douceur et son humilité.Quel mystérieux échange entre le joug, symbole d’assujettissement, d’oppression épuisante et le repos! Au dernier verset,Jésus insiste:»Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger.» Visiblement le joug de Jésus n’est pas un poids, mais un don fraternel, un lieu de repos, mais à condition  que nous acceptions de prendre la voie de l’humilité, de lâcher prise,de nous mettre à son école, comme il le dit. C’est donc une relation choisie, donc plus facile à porter. Dès lors, l’appel à devenir disciple,devient un appel à suivre ,jusque dans les difficultés, celui qui se présente ici comme le Fils et Messie, doux et humble de cœur.

    Seule la grâce divine peut nous permettre de répondre à cet appel, en nous inspirant de l’émerveillement que le Fils a pour son Père, qu’il loue.

     

    C’est cette grâce que nous sollicitons auprès de Toi, Seigneur Jésus, qui nous lance cette bouée de sauvetage.

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 28 avril Antoine PELLETIER

    28 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 26 avril Françoise RAVARY DALIBARD

    26 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 25 avril Maryvone NIVOIT

    25 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 24 avril Père Nicolas GUILLOU

    24 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 23 avril Père Nicolas GUILLOU

    23 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 22 avril Père Nicolas GUILLOU

    22 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 21 avril Père Nicolas GUILLOU

    21 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 20 avril Père Nicolas GUILLOU

    20 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 19 avril Père Nicolas GUILLOU

    19 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 18 avril Père Nicolas GUILLOU

    18 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 8 avril Père André Davenel lu par Bertrand Jardin

    8 avril 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 7 avril Pierre GIAUME

    7 avril 2022

    Commentaire de Jean 8, 51-59

    Mes amis, vous souvenez-vous de l’élément liturgique important qui s’est déroulé le dimanche 28 novembre dernier ? Je vous donne un indice : nous rentrions dans l’avent. Cela vous revient-il ? Le dimanche 28 novembre était le jour « J » où la nouvelle traduction du Missel romain a fait son apparition dans nos églises. Quelques changements permettaient ainsi de faire en sorte que les réponses des fidèles soient plus exactes dans la proclamation de la foi et la conformité à la langue française. Attardons-nous quelques instants sur Profession de Foi et plus particulièrement sur le Symbole de Nicée où une seule expression a été changée. Notre page d’évangile du jour y est, en quelque sorte, résumée dans le passage qui suit : « Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles. Il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, consubstantiel au Père, et par lui tout a été fait ».

    Consubstantiel. C’est donc LA nouveauté du Credo. D’après la définition du dictionnaire, consubstantiel veut dire : « Qui n'a qu'une seule et même substance (en parlant de Dieu) ». Je ne la trouve pas si simple à appréhender comme notion, pour nous simples humains. Le Père est (du verbe être) le Fils, et le Fils est le Père. Mais alors, s’il est consubstantiel à son Père, pourquoi Jésus appelle Dieu « Abba » une fois sur la croix ? Pourquoi Dieu dit « Celui-ci est mon Fils » lors du baptême de Jésus par Jean Le Baptiste ? Peut-on être consubstantiel et pour autant distinct l’un de l’autre ? Lorsque nous communions à la messe, devenons-nous consubstantiels au Christ pendant quelques minutes alors que le Christ agît en nous ?

    Il est facile a posteriori de critiquer les juifs de notre évangile du jour, mais qu’aurions-nous fait à leur place ? J’imagine à quel point le discours de Jésus était disruptif et déroutant pour l’époque. Deux mille ans plus tard, nous, nous savons que le Christ est ressuscité. Qu’il a vaincu la mort. Qu’il est revenu voir ses disciples après être sorti du tombeau. Mais pas eux.

    Ceci étant, l’attitude des juifs cités par Jean me rappelle ce proverbe chinois : « Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt ». Jésus évoque la vie éternelle et les juifs, eux, prennent une fois de plus la parole du Christ au sens humain, littéral, premier : ainsi celui qui garderait la parole de Dieu avec lui vivrait alors éternellement mais… sur terre. Il existe d’ailleurs un autre proverbe chinois qui me paraît lui aussi faire écho à la situation vécue par Jésus : « Le sage s'interroge lui-même, le sot interroge les autres ». Les juifs qui incriminent Jésus sont déboussolés par ses paroles, mais ils préfèrent essayer de le tourner en ridicule et songent même à le lapider, plutôt que de méditer sur le message fort proposé par le Christ. Comme si la violence allait leur permettre de clarifier la situation de manière constructive.

    Allez, soyons honnêtes, le langage de Jésus nous bouscule nous aussi. Nous avons trop souvent une lecture au premier degré de l’Écriture. Et lorsque l’Esprit Saint vient nous murmurer qu’il faut aller plus loin, nous fermons vite nos yeux et nos oreilles tant cela nous perturbe et nous dérange. C’est pourtant grâce à cette parole que nous cheminerons en direction de la vie éternelle offerte par Jésus. N’oublions pas que notre « vie éternelle » ne commence pas à notre mort, mais qu’elle a déjà commencée lors de notre passage sur terre.

    Bientôt la fin du temps de carême. Puissions-nous préparer nos cœurs dans la paix, pour aller vers le Père, toujours guidés par le Fils.

    Belle journée à vous mes amis.

     

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