Témoin RCF - page 2

Son père se disait athée, sa mère agnostique, ce qui n’a pas empêché les parents de Juliette Latron de la faire baptiser. Elle n'est pas catéchisée, mais elle entend parler de Jésus. Mieux, elle en fait son ami à qui elle parle et confie ses soucis.

Conduite par une amie à une célébration de la Famille Saint-Joseph à Chasselay dans le Rhône, elle entend la prédication du père Verlinde qu’elle ressent comme une invitation à aller plus loin dans son amitié avec Jésus. Elle suit donc le parcours catéchuménal qui la conduit à la communion et surtout à la confirmation. Une démarche qui l’amène à vraiment vivre de l’Esprit.

Un autre événement est fondateur dans la vie de Juliette Latron : accompagner, dans un service de soins palliatifs, ses parents en fin de vie, atteints d’un cancer. Vivre cet accompagnement, vivre des moments de vérité avec son père, puis avec sa mère ont été pour elle une grâce.

C'est de là, peut-être que nait un désir de faire de l'accompagnement. Elle suit des formations et acquiert une réelle compétence dans dans ce domaines et auprès de personnes se trouvant dans des situations très diverses. Sa sensibilité artistique – elle est plasticienne et a participé à des expositions d’art sacré – elle exerce également dans le domaine de l'art-thérapie.

Ayant entendu parler de ce qui se vit dans une aumônerie d’hôpital, elle sent que c’est probablement là que le Seigneur l’appelle. Juliette Latron propose donc ses services au Service de la pastorale de la santé du diocèse de Saint-Étienne. Elle est aujourd’hui responsable de l’équipe d’aumônerie catholique du Centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne.

Isabelle Chartier Siben accompagne des victimes d'abus spirituels, psychiques ou physiques depuis plus de trente ans. Parmi elles, des personnes qui ont été abusées au sein de l'Église. Pour la médecin victimologue, qui est elle-même catholique et croyante, "quand la manipulation vient de l’Église elle est particulière…" Elle raconte les raisons de son engagement dans son livre, "3 jours dans la nuit - Carnet d'une victimologue au cœur des abus" (éd. L’Emmanuel, 2024).

Le Père Komi Hermann YAYA a grandit au Togo. Né dans une famille de tradition animiste, c'est sa mère qui pourtant a insisté pour qu'il aille à l'église. Avec ses camarades, il a suivi le catéchisme. Il pensait devenir enseignant, mais il a été "rattrapé par le Christ"! Après 9 ans de formation et de stage, il a été ordonné en 2017. Après quelques missions dans son diocèse d'Aného, il a été envoyé comme rêtre fidéi donum dnas le diocèse de Belley-Ars, tout en suivant des études de droit à la faculté de Lyon. Il est vicaire dans le groupement paroissial de St Denis Les Bourg-Péronnas Polliat, près de Bourg-en-Bresse.
Passionné de football, il est intégré dans l'équipe du village, il suit les entrainements et les matchs chaque semaine. Il partage aussi sa passion avec les jeunes du lycée St Pierre lors des séances "foot et foi"

Des accidents de la vie, il en a connu, et pourtant Pascal Denis Massé rayonne d'une joie authentique. Rencontre avec un homme de foi qui a reçu cet appel à témoigner pour rejoindre le plus grand nombre de nos contemporains et leur assurer qu'ils ont tous une place dans l'Eglise.

François-Xavier de Boissoudy se présente comme un chrétien qui peint. En réalité son nom est devenu incontournable dans le domaine de l'art sacré contemporain. A travers son oeuvre, il rend témoignage de l'Amour de Dieu qui, un jour, l'a saisi.

Sophie de Ruffray est co-présidente de l’hospitalité Notre Dame de Salut, une mission au service des personnes, malades ou valides qui viennent en pèlerinage à Lourdes au mois d’août.

Clarinettiste professionnelle, Rose Bacot a été touchée il y a 20 ans par la musique Klezmer, qui puise son origine dans le judaïsme. Depuis lors, elle interprète les psaumes, mais aussi des versets de l’évangile. Rose Bacot nous raconte comment le judaïsme nourrit profondément sa foi chrétienne lui faisant découvrir le Dieu de tendresse.

Son immense retable de la Trinité a été inauguré à Lyon le 12 juin. Une œuvre monumentale d'art sacré sur laquelle Bruno Desroche travaille depuis trois ans. Il y reprend les grandes scènes du Nouveau Testament, maintes fois représentées en peinture. Mais il y intègre des éléments contemporains : des apôtres en jean et baskets, un ordinateur dans la chambre de Marie, le Christ baptisé dans la Saône... L'artiste se confie sur le sens de sa mission, "provoquer une rencontre entre le Bon Dieu et peut-être le spectateur".

À 83 ans, ce ne sont pas 60 ans de prêtrise qu'évoque le père Bernard Robin dans cette émission, mais les 8 mois vécus pendant la guerre d'Algérie. Après de longues années de silence, la parole sur cette guerre lui est devenue essentielle.

Le 93ème évêque du diocèse de Valence a été nommé par le pape François le 05 janvier 2024. Ordonné le 10 mars à Valence, à 50 ans il est l'un des plus jeunes évêques de France, il nous raconte son parcours.

Cédric Picaud, 48 ans, a été ordonné diacre le 29 octobre 2023, après six ans de discernement et de formation. Marié et père de famille - trois jeunes adultes - ce dirigeant d'entreprise installé dans l'Ain a été appelé au diaconat permanent par le curé de sa paroisse. Il était engagé au sein de la communauté de l'Emmanuel depuis 1990 où il a reçu la mission de coordonner le service Écoute et prière (anciennement SOS Prière) destiné entre autres aux personnes vulnérables ou en détresse. Sa mission en tant que diacre est de promouvoir concrètement les principes de la Doctrine sociale de l’Église et de témoigner auprès des dirigeants et des milieux professionnels qu’il fréquente.

Frère Michel Fontaine entré dans l'Ordre des dominicains à l’âge de 49 ans, après plus de 25 ans d'expériences professionnelles dans les domaines de la santé, du social et du développement. Alors, vocation tardive, ou accomplissement d'un désir de jeunesse ? Il nous partage son itinéraire de vie et de foi.

Ils ont fêté leur noces d'or et sont aujourd'hui les heureux grands-parents de 10 petits-enfants. Pourtant leur vie familiale a été bien chahutée... Sophie et François Delestre témoignent de cette belle fidélité qui se transforme jour après jour en un vrai consentement à la vie simple et confiante en Lui !

Beaucoup le nomment le mal du siècle, le burn-out au travail, il pourrait concerner jusqu'à 50 000 personnes par an en France. Syndrome d’épuisement professionnel, fatigue d’être soi, épuisement intérieur, il n’est pas toujours facile à identifier et concerne également la vie personnelle et familiale.
Ce qui se voit en premier dans cette maladie est d’abord physique et émotionnel avant d’être spirituel. Pour autant faut-il écarter la dimension spirituelle dans la survenue d’un burn-out? Peut-on puiser des éléments de sens, dans la foi chrétienne, afin de lutter contre cet épuisement?

Autant de questions que nous posons à notre invité aujourd’hui, le Père François Buet, prêtre et médecin à Marseille.

Anne et Daniel Crémer se sont rencontrés en 2016, lors d'une rencontre européenne de la Communauté de Taizé. Anne est professeur de français langue étrangère, Daniel est chargé de mission de projet jeunesse pour l'Eglise Protestante Unie de France, chargé de l’organisation d’un rassemblement national le grand kif en 2025.
Elle est catholique, il est protestant, ils se sont mariés en 2021.
Ils partagent leur chemin de Foi.
Installés à Bourg-en-Bresse depuis quelques mois, ils ont initiés un temps mensuel de prière œcuménique chrétienne avec les chants de la communauté de Taizé.

Fouad est médecin au service psychiatrique à l'hôpital de Beyrouth. Son quotidien est fait de rencontres avec les familles, d'échanges avec la congrégation, d'émerveillements devant les progrès, mais d'inquiétudes face au manque de médicaments.

De ses origines brésiliennes, Emmanuel Albuquerque a gardé une confiance profonde dans la vie. La vocation sacerdotale a fait irruption dans sa vie quand il était encore ado. Aujourd’hui, il est curé de paroisse dans un quartier populaire de Grenoble où il a été ordonné prêtre. Il n’oublie pas la pauvreté qu’il a connue au Brésil dans sa jeunesse et il en a retiré une force, celle d’accepter la vie telle qu’elle est et non comme il la rêve.