
Prière du matin RCF - page 16
Tous les matins à 6h50 et 8h50, un temps de prière ou de méditation préparé par l'équipe de bénévoles de RCF Lorraine Nancy.
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4 février 2025Prière du mardi 4 février 2025
En cette semaine de prière pour les malades, prions ce matin avec Thierry Alliotte, bénévole au service diocésain de la Pastorale de la Santé.Droits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
4 février 2025Prière du mardi 4 février 2025
En cette semaine de prière pour les malades, prions ce matin avec Thierry Alliotte, bénévole au service diocésain de la Pastorale de la Santé.Droits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
3 février 2025Prière du lundi 3 février 2025
En cette semaine de prière pour les malades, prions ce matin avec Xavier Loppinet, frère dominicain et aumônier des sourds et malentendants.Droits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
26 janvier 2025Prière du dimanche 26 janvier 2025
En cette semaine de l'unité des chrétiens, prions ce matin avec Marie Colnot, responsable du groupe prière de RCF Lorraine Nancy.Droits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
25 janvier 2025Prière du samedi 25 janvier 2025
Nous voilà arrivés au dernier jour de cette semaine dédiée à la prière pour l’unité des chrétiens et centrée sur la commémoration du concile de Nicée. En ce huitième jour, nous méditons sur la dernière phrase du Symbole de Foi : « J'attends la résurrection des morts et la vie du siècle à venir. » Nous attendons le Royaume et la vie à venir, ce Royaume de Dieu qui est déjà là et pas encore là. Le chant liturgique orthodoxe que nous entendons - « Recevez le Corps du Christ, buvez à la Source immortelle » - est chanté au moment de la communion des fidèles pendant la Divine Liturgie qui est, en quelque sorte, l’équivalent de la messe des catholiques romains, ou d’un culte avec la célébration de la Cène dans les communautés chrétiennes issues de la Réforme. Pour les chrétiens orthodoxes, la Divine Liturgie est anticipation du banquet céleste. Or, le nombre huit est symbolique, le huitième jour est à la fois premier et dernier jour, quand tout recommence et tout s’accomplit. En effet, la Divine Liturgie nous donne de goûter la Résurrection et l’éternité. Et ce chant mélismatique, c’est-à-dire lent et très orné, ouvre comme une suspension du temps pour offrir à tous de goûter la vie à venir, c’est-à-dire d’être un seul corps en Christ. Le chrétien orthodoxe roumain Nicolas Steinhardt, qui, après avoir passé plusieurs années dans les geôles communistes et y avoir été baptisé par des codétenus, devint moine quand il en est sorti, insiste sur la centralité du thème du festin dans tout l’enseignement du Christ, et n’hésite pas à citer des auteurs chrétiens dits non orthodoxes dans un esprit de communion qui convient en ce jour. Écoutons ses réflexions, tirées de son Journal de la Félicité.
« Le Seigneur trouve tout un tas de bonnes occasions de festins et de réjouissances. On fait un repas après une guérison ; après avoir gagné un nouvel adepte ou conquis une âme ; dans le cas du fils prodigue ou du douanier Zachée, c’est un grand repentir qui justifie la splendeur de la fête. Le Seigneur change l’eau en vin et le bénit aux noces de Cana ; Marie offre des huiles, elle aussi, au cours d’un repas ; à Béthanie, cela a dû être un bien grand repas pour que Marthe soit si soucieuse et si accablée de travail. Non content d’accepter l’invitation des pécheurs, le Seigneur ne refuse pas non plus celle des pharisiens. Le Ciel est souvent comparé à un festin, et qu’est-il promis à celui qui ouvre son cœur à Jésus ? Celui qui jusque-là se tenait à la porte et frappait affirme à présent : « J’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi ». Cet inépuisable entrain et cette volonté du Seigneur de fêter les joies par des festins se retrouvent tout au long des années d’enseignement. Les textes en témoignent clairement : « Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent : “Il a un démon”. Le Fils de l’Homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent : “C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des pécheurs” ». Paul, suivant l’exemple de son maître, fêta aussi la victoire du bien, le baptême du geôlier de Philippes, « …dressa la table et il se réjouit avec tous les siens… » A. Schmemann s’approprie la formule matérialiste de Feuerbach : « L’homme est ce qu’il mange » et dit que c’est une formule strictement biblique et chrétienne. Celui qui ne mange pas mon corps et ne boit pas mon sang. Et Schmemann (qui est orthodoxe) d’affirmer : pour un chrétien, le monde est un festin, l’image du festin apparaît constamment tout au long des Écritures, il en est le final et le couronnement : « Vous mangerez et boirez à ma table, en mon Royaume ».
Le Seigneur – cela apparaît partout – bénit, transforme, multiplie : le pain, le vin, les poissons. Il ne donne pas l’image d’un Dieu du désert, de la pouszta, de la toundra, de la stérilité, de la sécheresse et de l’ariditéDroits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
24 janvier 2025Prière du vendredi 24 janvier 2025
En ce septième jour de la semaine pour l'unité des chrétiens, nous prions ce matin avec Odile Wagner, bénévole au sein du groupe "prière" de RCF Lorraine Nancy.Droits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
21 janvier 2025Prière du mardi 21 janvier 2025
En cette semaine de l'unité des chrétiens, prions ce matin avec Marie Colnot, responsable du groupe prière de RCF Lorraine Nancy.Droits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
20 janvier 2025Prière du lundi 20 janvier 2025
Cette année 2025 marque le 1700e anniversaire du concile de Nicée, premier des sept conciles œcuméniques. La foi commune des chrétiens y a été formulée dans un texte, appelé Symbole de Foi. Au cours de cette Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, nous puisons dans cet héritage commun pour pénétrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens. Pour faire signe d’unité, des voix de différentes communautés chrétiennes alternent les temps de prière durant cette semaine, et ce lundi, c’est une voix de la communauté chrétienne orthodoxe. En ce troisième jour de la semaine, nous entrons dans le mystère par excellence de la foi chrétienne, l’Incarnation : « Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non créé, consubstantiel au Père et par qui tout a été fait. Qui pour nous, hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s'est incarné du Saint-Esprit et de la Vierge Marie et s'est fait homme. » Dans la tradition chrétienne orthodoxe, les saintes Écritures sont interprétées au sein d’une tradition qui va des premiers siècles à aujourd’hui. Le saint apôtre et évangéliste Jean le Théologien écrit dans sa première épître : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous soyez en communion avec nous. Et notre communion est communion avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ ». Le mystère de l’Incarnation - Dieu devenu homme - est inséparable du mystère de notre vocation humaine - devenir Dieu en Lui -, dans une communion d’amour personnelle et en Église. Écoutons, le cœur ouvert et brisé dans la prière, le Sermon sur notre Seigneur de saint Ephrem le Syriaque, qui a vécu au 4e siècle, et y évoque toute la hauteur, la largeur et la profondeur du mystère du Dieu fait homme pour nous. Que la grâce de l’Esprit qui a inspiré saint Ephrem coule dans notre cœur pour que le mystère de l’Incarnation nous transforme intérieurement, ici et maintenant !
La force divine que l’homme ne peut pas toucher est descendue, elle s’est enveloppée dans un corps palpable, afin que les pauvres la touchent, et qu’en touchant l’humanité du Christ, ils perçoivent sa divinité. À travers des doigts de chair, le sourd-muet a senti qu’on touchait ses oreilles et sa langue. À travers des doigts palpables, il a perçu la divinité intouchable quand le lien de sa langue a été rompu et quand les portes closes de ses oreilles ont été ouvertes. Car l’architecte et l’artisan du corps est venu jusqu’à lui, et d’une parole douce, Il a créé sans douleur des ouvertures dans des oreilles sourdes ; alors aussi, cette bouche fermée, jusqu’alors incapable de donner le jour à la parole, a mis au monde la louange de Celui qui faisait ainsi porter du fruit à sa stérilité. De même, le Seigneur a formé de la boue avec Sa salive et l’a étendue sur les yeux de l’aveugle-né pour nous faire comprendre que quelque chose lui manquait, comme au sourd-muet. Une imperfection innée de notre pâte humaine a été supprimée grâce au levain qui vient de Son corps parfait. Pour combler ce qui manquait à ces corps humains, Il a donné quelque chose de Lui-même, tout comme Il se donne à manger. C’est par ce moyen qu’Il fait disparaître les défauts et ressuscite les morts, pour que nous puissions reconnaître que, grâce à Son corps où habite la plénitude de la divinité, les défauts de notre humanité sont comblés et que la vraie vie est donnée aux mortels par ce corps où habite la vraie vie.Droits image: Prière locale RCF Lorraine Nancy (6h50 et 8h50)
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