Vie quotidienne, philosophie, foi… Chaque jour, un prêtre répond aux questions que chacune et chacun se pose pour donner sens à nos actes. Oxygène vous est proposé par la Fondation Nationale pour le clergé.
Pourquoi parle-t-on d'itinéraire spirituel ? Parce qu'elle est un cheminement, la vie spirituelle n'est pas statique, elle est appelée à grandir. Alors, la première chose qu'il faut avoir en tête, c'est qu'il y a bien une croissance spirituelle. Explications avec le père Sébastien Coudroy, prêtre du diocèse de Paris, chapelain au Sacré-Cœur de Montmartre et professeur au Collège des Bernardins.
La sagesse, la foi, la glossolalie, la question des charismes se fait de plus en plus présente. Souvent associés à des phénomènes extraordinaires ou mystiques, ils peuvent aussi demeurer discrets, profondément ancrés dans la vie quotidienne de nos communautés chrétiennes. Pourtant, leur nature, leur origine et leur rôle restent parfois mal compris. Pour nous éclairer sur ce sujet essentiel à la vie chrétienne, nous recevons aujourd’hui le Père Sébastien Coudroy, prêtre du diocèse de Paris, chapelain au Sacré-Cœur de Montmartre et professeur au Collège des Bernardins.
« Être prêtre, est-ce un métier ou une vocation ? » Alors que chaque année, autour de la Saint-Jean-Baptiste et de la solennité des apôtres Pierre et Paul, l’Église célèbre de nouvelles ordinations, il est bon de revenir à la racine de ce qu’est vraiment la vocation sacerdotale. Pas seulement une fonction, pas un simple rôle, mais une configuration au Christ, un don total de soi pour sanctifier, enseigner, et gouverner au nom de Jésus. C'est l’abbé Thierry Laurent, curé de Saint Roch à Paris, qui nous guide aujourd'hui pour redécouvrir la vocation du prêtre. À travers les textes du Concile Vatican II, l’exemple de saint Jean-Baptiste, et le lien profond entre célibat et offrande de soi, il nous aide à comprendre pourquoi le prêtre est, comme le disait le saint Curé d’Ars, « le cœur battant de l’Église ».
Nous vivons tous de traditions, qu’elles soient familiales ou culturelles. Mais la tradition chrétienne, que le père Thierry de Lesquen nous présente plus spécifiquement, concerne ce qui a été divinement révélé aux hommes de manière surnaturelle. Cette révélation a d’abord été transmise par le peuple juif pendant environ deux mille ans, puis, depuis deux mille autres années, par l’Église. C’est pourquoi cette tradition constitue un trésor inestimable, qui doit être connu et préservé à tout prix.
Un bon chrétien doit-il nécessairement être joyeux ? Cette question, en apparence simple, touche à quelque chose de profondément humain : nos émotions, nos fragilités, nos combats intérieurs. Peut-on être chrétien et triste ? Ou, au contraire, la joie est-elle un devoir spirituel ? Aujourd’hui, nous vous proposons d’explorer la place de la joie dans la vie chrétienne, non pas comme un simple état d’âme ou une posture morale, mais comme une disposition intérieure enracinée dans le mystère de Dieu. Réponses avec le père Stéphane Mayor.
On parle souvent de la vie religieuse, des moines, des consacrées, des prêtres... Mais qu’en est-il des laïcs ? Quel est le chemin de sainteté de ceux qui vivent pleinement dans le monde, en famille, au travail, dans la cité ? Plongeons aujourd'hui dans la spiritualité des laïcs avec le père Cédric de la Serre, curé de Chaville (92)
Savez-vous ce qu'est une théophanie ? Le mot vient du grec theos (dieu) et phainesthai (apparaître), signifiant littéralement "manifestation de Dieu". L'épisode du buisson ardent en est une ! Symbolisé par ce feu qui ne se consume pas, Dieu se manifeste en révélant son nom à Moïse. Exploration avec le père Stéphane Mayor, curé de Notre-Dame-des-Otages à Paris. Avant de commencer à écouter cet épisode, un conseil, relisez le chapitre 3 du livre de l'Exode.
Il fascine, il inquiète, il divise : aujourd’hui, il est question du progrès. Est-il une ascension, une illusion, une fuite ? « Vanité des vanités, tout est vanité. Quel profit l’homme retire-t-il de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? », nous dit le Livre de l’Ecclésiaste. À l’heure où la technique repousse sans cesse ses limites, que nous dit la foi sur ce que signifie vraiment progresser ? Que faire des avancées de la science, du confort matériel, de la croissance démographique, et de la tentation d’une autonomie radicale ? Réponses avec vous, père Thierry de Lesquen.
Sujet brûlant, puisqu’elle est omniprésente dans notre société : la colère. « La terre titube et tremble, les assises des montagnes frémissent, secouées par l’explosion de sa colère. Une fumée sort de ses narines, de sa bouche, un feu qui dévore, une gerbe de charbons embrasés. » À croire que le vilain Hadès du Disney Hercule a emprunté ses traits colériques au Psaume 18 ! Une image saisissante qui évoque un Dieu vivant, dont la sainteté réagit face au mal, comme l’amour réagit à l’injustice. Que devons-nous comprendre de cette colère divine ? Réponse avec le père Thierry de Lesquen, curé de Saint-Albert-le-Grand.
En ce jour de la fête de la Pentecôte, je vous propose de méditer sur ce don bouleversant qu’est l’Esprit Saint. Qui est-il vraiment ? Quelle place tient-il dans notre vie ? Pour y répondre, le père Thierry de Lesquen, curé de Saint-Albert-le-Grand à Paris, sera notre guide. Pour comprendre ce que sont les dons de l’Esprit, il faut peut-être commencer par relire le chapitre 4 de l’Évangile selon saint Jean, "ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés."
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