Louis et Zélie - page 3

Zélie meurt en 1877. Sa petite dernière, Thérèse, n'a que 5 ans. Cet arrachement marque profondément la future sainte qui quitte définitivement cette première période de sa vie, vécue à Alençon, et marquée par la lumière et l'amour.

Zélie meurt en 1877. Sa petite dernière, Thérèse, n'a que 5 ans. Cet arrachement marque profondément la future sainte qui quitte définitivement cette première période de sa vie, vécue à Alençon, et marquée par la lumière et l'amour.

Ces trois frères viennent renforcer l'équipe d'animation du sanctuaires des saints Louis et Zélie Martin. Ils travailleront à partir de septembre aux côtés des soeurs carmélites messagères de l'Esprit Saint qui on rejoint la Normandie depuis trois ans.

Lorsqu'elle n'avait pas deux ans, Thérèse appelait sa mère à chaque marche de l'escalier qui la conduisait de sa chambre au bureau où Zélie travaillait la dentelle. Sans réponse d'elle, la petite fille "n'avançait, ni ne reculait". De cet épiosde enfantin, et plus tard de la découverte par la future carmélite, des premiers ascenseurs, il est possible de tirer une réflexion sur notre propre rapport à Dieu.

Comme chez certains enfants, Thérèse de l'Enfant-Jésus perçut très tôt, dès l'âge de 3 ans, la présence de Dieu dans son coeur. Plusieurs anecdotes rapportées dans la correspondance de sa mère Zélie en témoignent. L'occasion de revenir sur cette relation de réciprocité qui existe entre enfants et parents quand on aborde la question de l'éveil spirituel, les plus petits recevant beaucoup des adultes, mais offrant aussi à ces derniers un reflet fidèle de ce que peut être l'amour divin.

Comme beaucoup d'enfants de son époque, Sainte Thérèse fut mise en nourrice dès les premiers jours de sa naissance. C'est Rose Taillé, une femme très simple, qui s'occupa de la petite fille au cours des treize premiers mois de sa vie à Semallé. Une histoire qui unit profondément les deux familles au-delà des différences sociales.

Comme beaucoup de ses contemporains, Thérèse de l'Enfant-Jésus faillit mourir dès sa naissance. Sa mère, Zélie, ne pouvant l'allaiter, elle dépérit rapidement, avant qu'on ne trouve une nourrice, Rose Taillé, qui puisse redonner les forces nécessaires à la petite fille. Une histoire vieille de 150 ans qui nous dit beaucoup de la situation sanitaire actuelle dans nombre de pays aujourd'hui. Et qui nous rappelle aussi que la famille est une cellule sociale dont la vocation est de s'ouvrir au monde.

Après avoir perdu quatre enfants en bas-âge, la petite "Thérèse" est pour sa mère Zélie, âgée de 41 ans, la dernière naissance si espérée. Accueillie avec amour par ses parents et par ses quatre grandes soeurs, la future sainte arrive dans une famille où l'amour prime, en dépit des épreuves. Elle en garde d'ailleurs des souvenirs très nettes qu'elle partagera dans sa corespondance.

A l'approche de la Saint Valentin et tout au long du printemps, le sanctuaire d'Alençon propose des temps de ressourcement pour les couples mariés, mais aussi pour les fiancés et les célibtaires. Les parents de la "petite Thérèse" par leur vie, à bien des égards, proche de celle des couples contemporains offrent un exemple inspirant.

Le jubilé des 150 ans de sa naissance est l'occasion de prier Dieu par l'intercession de la petite carmélite afin de recevoir des grâces en abondance. Mais quel rapport à la prière de demande entretenait celle qui aimait à dire à la fin de sa vie "tout est grâce"? Et comment expliquez que cette religieuse française morte si jeune à la fin du XIXème siècle soit autant invoquée, aujourd'hui encore?

Cette année est marquée par un double anniversaire thérésien: les 150 ans de sa naissance en 1873 à Alençon et le centenaire de sa béatification en 1923 à Lisieux. Une année jubilaire débute ce 8 janvier dans les deux sanctuaires normands. Mais la figure de Thérèse Martin ne retient pas l'attention que de l'Eglise catholique. L'UNESCO reconnait l'importance historique de cette figure féminine française.

Toute la semaine du 2 au 8 janvier, le Sanctuaire d’Alençon vous invite à plusieurs propositions spirituelles pour fêter les 150 ans de la naissance de sainte Thérèse.



C’est une grande grâce pour le Sanctuaire d’Alençon, en lien avec celui de Lisieux, de fêter le 150e anniversaire de la naissance et du baptême de Thérèse. L’année 2023 sera d’ailleurs riche en évènements puisque pour cette occasion, l’UNESCO a inscrit Thérèse dans son biennium mondial des anniversaires de personnalités à honorer. Également les diocèses de Bayeux-Lisieux et de Séez vont vivre une Année jubilaire commune pour les 100 ans de la Béatification de la carmélite. Pourquoi ne pas profiter de cette année exceptionnelle, qui verra aussi les 200 ans de la naissance de saint Louis Martin à Bordeaux, pour péleriner, en famille, en paroisse, en groupe, en diocèse, vers Alençon ?

Durant la première semaine de janvier et à partir du 2 janvier (jour-anniversaire de la naissance), plusieurs propositions spirituelles seront à vivre entre la chapelle Sainte-Thérèse ouverte sur la chambre natale de Thérèse, et la basilique Notre-Dame, lieu du baptême de la sainte patronne secondaire de la France. Le dimanche 8 janvier sera la journée d’action de grâce pour cet anniversaire, et nous fera entrer dans l’Année jubilaire. La messe de l’Epiphanie sera présidée par le nonce apostolique en France, Mgr Migliore. L’après-midi permettra de réaliser le parcours jubilaire dans Alençon, depuis la Porte sainte de la Basilique jusqu’à la Maison Martin. Une magnifique exposition sur « Thérèse, ou la brûlure d’amour » sera aussi visible à partir du 2 janvier dans la basilique durant toute l’année 2023.

L’année se poursuivra avec de multiples rendez-vous comme un colloque autour des valeurs incarnées par Thérèse, critères retenus par l’UNESCO : la paix, la culture, l’éducation, la figure de la femme dans les Religions.

Tout le programme sur www.louisetzelie.com

Le sanctuaire des familles a encore besoin de donateurs qui s’engagent avec conviction sur un ou plusieurs de 6 grands projets, afin de les faire aboutir en 2023 :

1 - Un sanctuaire pour tous ! (pour accueillir les familles et les personnes les plus modestes) ;
2 - L’aide au financement d’une nouvelle boutique pour le sanctuaire, un lieu incontournable ;
3 - Faire prier les familles chez elles (la réalisation d’un groupe de statues inédites sur la famille Martin) ;
4 - « Parcourir la Terre » (afin de soutenir le sanctuaire dans ses missions en France et à l’étranger et la création d’un nouveau reliquaire) ;
5 - Mission Jeunes (afin de toucher de manière plus importante les collégiens qui se préparent aux sacrements) ;
6 - Soutenir notre ligne nationale d’écoute téléphonique : le 02 33 29 50 43.

Si vous souhaitez réaliser un don pour aider un ou plusieurs de ces projets, il n’est pas trop tard !

Vous pouvez le faire jusqu’au 31 décembre en allant sur le site https://lesfamillesaucoeur.fr

De retour du Bénin, le P. Thierry Henault-Morel partage ses rencontres avec l'Eglise locale. Un recteur heureux de pouvoir mieux faire connaitre les figures de Louis et Zélie Martin à une jeunesse en attente.

Au Brésil, Thérèse est dans le coeur de nombreux fidèles qui, s'ils ne connaissent pas toujours très bien l'histoire ou la spiritualité de la carmélites normandes, sont attachés à la petite sainte aux bras chargés de roses. Soeur Katiane est Carmélites messagères de l'Esprit-Saint, une communauté nouvelle qui anime le sanctuaire d'Alençon. Elle nous partage son téoignage de retour du Brésil.

En visite à Alençon auprès de leurs soeurs en charge de l'animation du sanctuaire Louis et Zélie, fr. Diego et fr. Cesar nous présentent la spiritualité propre de leur communauté thérèsienne et charismatique.