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L'Église dont je rêve · RCF Alsace
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L'Église dont je rêve · RCF Alsace - page 2

Emission présentée par Marie-Jo Thiel

La grande théologienne et philosophe Marie-Jo Thiel nous invite à réfléchir à l'Église d'après et se met à l'écoute d'acteurs engagés aux parcours divers qui bâtissent dès aujourd'hui l'Église de demain. Le vendredi à 11h15 et le dimanche à 9h.

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Episodes

  • L'Eglise dont je rêve

    Une Église de communautés vivant dans la joie de l’Évangile

    17 février 2023
    nvité : Luc Humbert, 63 ans, coopérateur de la pastorale pendant 40 ans.

    L’auteur rêve d’une Église rassemblant de petites communautés où il fait bon être ensemble, où l’on vit dans la joie de l’Évangile, des communautés où chaque membre porte une part de la mission d’annonce et de témoignage.

    Souvent la paroisse est réduite à sa fonction liturgique, avec des pasteurs administrateurs qui n’ont plus le temps (ou ne se prennent plus le temps) de la rencontre gratuite autour de la vie des personnes. La seule célébration de l’Eucharistie, telle qu’elle est vécue aujourd’hui, ne suffit plus pour faire communauté. Il faut promouvoir de petites équipes qui se retrouvent autour de l’Évangile et qui essayent de voir comment faire le lien entre la Parole de Dieu et la vie. Concrètement, cela signifie donc de ne pas craindre d’appeler à des rôles paroissiaux (lecture, chorale, enfants de chœur, etc.), caritatifs et festifs…

    L’expérience de ce coopérateur de la pastorale pendant 40 ans montre que cela est non seulement possible, mais aussi stimulant pour tous.
  • L'Eglise dont je rêve

    Une Église mettant les plus pauvres dans son cœur

    10 février 2023
    Invité : Laurent Braun Coordinateur Jeunesse & Solidarité Internationale – Caritas-alsace.org

    L’Église dont rêve l’auteur est une Église accueillante pour les plus pauvres, une Église qui met les personnes en difficultés, les précaires, les exclus dans son cœur et au centre de son cheminement, une Église où les plus fragiles découvrent que nous avons besoin d’eux.

    Un rêve qui répond au manque de reconnaissance et de considération des plus pauvres dans les communautés chrétiennes voire leur absence, mais aussi à une tendance courante à déléguer le service de la charité à des associations et services spécialisés alors qu’elle est de la responsabilité de tous dans les communautés chrétiennes.

    En pratique, ne s’agit pas d’abord de « faire pour » les plus précaires, mais de « faire AVEC » eux pour transformer et la société et l’Église. Et la Caritas a ici un savoir-faire pour favoriser la parole des plus pauvres et les intégrer davantage dans les communautés. Sollicitons-la !

    https://www.caritas-alsace.org/

    https://www.facebook.com/CaritasAlsaceReseauSecoursCatholique
  • L'Eglise dont je rêve

    Une Église toutes portes ouvertes !

    3 février 2023
    Invitée : Laetitia Forgeot d’Arc, journaliste

    L’invitée rêve d’une Église qui formule et met en action les mots mêmes du Christ, énoncés à longueur d’Évangile : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

    Beaucoup ne poussent plus aujourd’hui la porte des églises. Les uns parce qu’ils l’ont quittée, qu’ils ont parfois été blessés par elle…, les autres parce qu’ils en sont « empêchés » d’une manière ou d’autre : en raison de leur handicap, ou de leur situation sociale ou économique précaire, d’un passé carcéral, d’un vécu de rupture avec l'Église après un divorce, un abus, une condamnation moralisante quant à leur mode de vie.

    Or le Christ vient rendre leur dignité à toutes ces personnes. Nul n’est exclu, et les chrétiens doivent se faire créatifs à leur égard pour mieux les accueillir, les accompagner. L’exhortation apostolique du pape François, Querida Amazonia, articule ainsi trois rêves – culturel, écologique et ecclésial –fondés sur une observation très fine de la réalité. Concrètement, ce regard attentif pourrait aussi être le nôtre : mieux observer, analyser pour mieux comprendre et finalement mieux agir ! Avec plus de transparence, de collégialité et de solidarité.
  • L'Eglise dont je rêve

    Une Église accueillante et fraternelle recherchant le dialogue

    27 janvier 2023
    Invité : Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg

    Comment, quand on occupe une fonction épiscopale, ne pas rêver d’une Église qui accueille, qui écoute, qui favorise la rencontre personnelle et communautaire avec Jésus-Christ ? D’une Église fraternelle où chacun est invité à prendre sa place, à partager ses talents, à donner et à recevoir ? D’une Église en projet qui recherche un dialogue fécond avec ce monde que Dieu aime et sauve, une Église qui incarne quelque chose de la tendresse de Dieu offerte à chacun ?

    Si, sur le terrain, les obstacles ne manquent pas : individualisme ambiant, mentalité consumériste, difficulté à sortir des habitudes bien ancrées, cléricalisme, soif de pouvoir…, il y a aussi des ressources à mobiliser : croire que l’Esprit continue d’œuvrer en nous, revenir aux fondamentaux de la foi, s’engager dans le processus synodal, croire en l’importance des petites choses au niveau local, former et promouvoir la charité concrète.
  • l'église dont je rêve

    Une Église ouverte, respectueuse des jeunes

    20 janvier 2023
    Invité : Jean-Luc Hiebel, professeur retraité de droit canonique à la Faculté de théologie catholique de l'Université de Strasbourg, longtemps directeur du FEC (Foyer de l'étudiant catholique), toujours aumônier dans la Jeunesse indépendante chrétienne.

    Les jeunes sont le présent de l’Église et ont un besoin fort d’être écoutés, de sortir de pratiques ecclésiastiques qui sont autistes (sans lien avec leur vraie vie), d’être reconnus dans leurs dynamismes et leur action.

    Certaines structures aident à cela : des mouvements d'Action catholique (apostolat des jeunes par les jeunes, misant sur le célèbre « croire, juger, agir), le scoutisme et d’autres encore, privilégiant les petits groupes et la créativité. Par ailleurs, des permanents de pastorale laïcs sont souvent disponibles à un accompagnement gratuit ne cherchant pas à instrumentaliser les jeunes. Enfin, Jean-Luc Hiebel accorde une grande place à la démarche de la révision de vie où la parole libère et réalise l'évangile.
  • l'église dont je rêve

    Une Église simplement fraternelle

    13 janvier 2023
    Invitée : Fabienne Daull, ancienne aumônière d’hôpital et bioéthicienne à Lyon.

    L’autrice rêve d’une « Église simplement fraternelle » c'est-à-dire moins hiérarchique, débarrassée des restes de la théologie de Vatican I écrivant qu’il y a dans l’Église des inférieurs et des supérieurs, des laïcs et le clergé… Cela contredit l’égalité baptismale. Or des possibilités existent mais trop peu développées. Fabienne Daull a pu exercer de réelles responsabilités dans l’Église : responsable d’un service diocésain, membre du conseil épiscopal, transmettre et commenter la Parole de Dieu lors d’ADAP (assemblée dominicale en attente de prêtres) ou de funérailles, enseigner la bioéthique, représenter l’Église dans des comités d’éthique et aujourd’hui en EAP et à la Société de St Vincent de Paul. Des femmes et des hommes formés, appelés, peuvent exercer de véritables ministères (ministère de la Parole, charge de gouvernance). Pourquoi si peu en paroisses ? Peut-on aller plus loin dans l’ouverture des différents ministères aux femmes en particulier ? Dieu appelle des femmes au sacerdoce : pourquoi l’Église refuse-t-elle d’évoquer cette réalité ?
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    Une Église démocratique qui reconnaisse l’égale dignité des hommes et des femme

    6 janvier 2023
    Invitée : Marie-Hélène Gillig, juriste, personne engagée dans la vie publique et politique (élue), ancienne Présidente de la Fondation Vincent de Paul.

    L’autrice rêve d’une Église, communauté de croyants, accueillante à toutes et à tous, quels qu’ils soient, dans laquelle la notion de service remplace la posture de pouvoir ; dans laquelle intelligence, respect, accompagnement remplacent les interdits de toute sorte. Elle rêve d’une Église de son temps, qui ne soit pas « imperméable aux changements qui affectent au plus vif, l’expérience vécue de ses propres fidèles ; enfin et peut être surtout d’une Église qui sorte de son machisme et de sa misogynie, et qui donne toute leur place aux femmes.

    Car, continue-t-elle, ce rêve est l’exact contraire de ce qu’elle voit à l’œuvre aujourd’hui. L’Église institutionnelle exclut et interdit (éthique sexuelle, familiale…) ; elle cultive une disparité insoutenable entre les principes démocratiques de l’État de droit et les modes d’exercice du pouvoir dans l’Église ; plus grave : la place et la conception des femmes reléguées dans une minorité et une invisibilité institutionnelle. Or, comme disait Vincent de Paul, « les évènements sont nos maîtres ».
  • l'église dont je rêve

    Une Église aimante et accueillante

    16 décembre 2022
    Invité : Xavier Gillig, chargé de développement dans le tourisme rural, président-fondateur d’Habitat & Humanisme Alsace, chrétien engagé

    La logique de l’institution-Église n’est pas celle de l’Évangile : elle se protège avant d’aimer, note l’auteur. Ses enfants et ceux de beaucoup de ses amis, se sont éloignés de l’Église : pourquoi ? Xavier Gillig explique : les signes d’une Église qui se recroqueville, se mure dans sa forteresse, se multiplient ; la discrimination hommes/femmes au sein de l’Église se renforce en certains endroits ; l’Église devient excluante: femmes, divorcés, divorcés-remariés, homosexuels, familles recomposées, vie sexuelle, procréation, mariage pour tous, victimes de la pédocriminalité…

    D’où ce rêve d’une Église aimante, qui transpire le message de la Bonne-Nouvelle de Jésus, qui n’est qu’Amour. Ce rêve d’une Église dépouillée de sa pompe, de ses rites obscurs et du pouvoir sacralisé de ses clercs. Ce rêve d’une Église accueillante au sein de laquelle il n’y a plus ni homme ni femme, ni purs ni impurs, ni prêtres ni laïcs, car tous baptisés, nous sommes tous responsables.
  • L'Eglise dont je rêve

    L’Église, une communauté qui met au cœur de sa vie la charité !

    9 décembre 2022
    Invité : Frédéric Trautmann, 43 ans, prêtre du diocèse de Strasbourg, Maître de conférences contractuel en éthique théologique à la faculté de théologie catholique de Strasbourg, titulaire de la chaire Jean Rodhain

    Face à la tentation de l’esprit clérical, de l’auto-référencement, face à un fonctionnement de type « institution à faire tourner » ou « choses à faire », ou encore face au « poids des habitudes », du « on a toujours fait comme cela », comment ne pas rêver d’une communauté chrétienne qui met au cœur de sa vie la charité ? C'est-à-dire une communauté où l’on se rencontre et où l’on s’écoute, où chacun a sa place, où l’on est ouvert aux suggestions et aux initiatives nouvelles émanant notamment des jeunes. Et pour le titulaire de la chaire Rodhain, cela passe par l’accueil de la parole des personnes les plus pauvres (cf. Diaconia 2013, Caritas Secours catholique et le réseau Saint Laurent) : « faire parvis » dans tous les lieux d’Église ! « La patience est une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aide à aimer le monde avant de prétendre le transformer » Mais c’est en aimant les personnes, en les considérant pleinement comme elles sont, qu’on commence à transformer le monde dès aujourd’hui et très concrètement.
  • L'Eglise dont je rêve

    Une Église fraternelle et missionnaire

    2 décembre 2022
    Invité : Maxime Grossard, 21 ans, séminariste, en licence de théologie catholique à la faculté de théologie de Strasbourg

    L’Église n’existe qu’à travers les communautés qui la constituent et invite à vivre sa foi en relation avec les autres, quand bien même la sécularisation attriste, que beaucoup de jeunes manquent à l’appel, que le dimanche est un jour où je peux simplement avoir envie de me « reposer » du stress de la semaine plutôt que d’aller à la messe… Pourtant « un chrétien seul est un chrétien en danger ». La prière commune, la liturgie, les associations telles le MEJ qu’a fréquenté l’invité peuvent permettre de faire un pas de plus pour trouver sa place dans l’Église. Des rencontres informelles, des projets communs (confection de couronnes de l’Avent, Rameaux…), des participations liturgiques… peuvent offrir une dynamique paroissiale plus large.
  • L'Eglise dont je rêve

    Une Église de présence, à l’écoute des sans-voix

    25 novembre 2022
    Invité : Talitha Cooreman-Guittin, enseignante-chercheure en théologie pratique et en éthique à la Faculté de théologie catholique à l’Université catholique de Lille, 51ans, mariée et mère de trois grands enfants.

    À la suite du Christ, l’Église doit suivre l’exemple du Maître et aller jusqu’aux périphéries, être une Église de présence, à l’écoute des sans-voix. Non une Église d’effets d’annonce (au sens de dispensatrice de grands discours et de beaux enseignements), mais une Église qui se laisse bousculer par les expériences de vie des personnes dont on ne tient pas toujours compte. L’invitée investit précisément dans sa recherche (universitaire et de terrain) les lieux de grande vulnérabilité : le handicap et la déficience intellectuelle ou encore les maladies neuro-évolutives, telle la maladie d’Alzheimer. Dans la rencontre des personnes dites « vulnérables », elle découvre toujours plus qu’à travers ces personnes, Dieu s’adresse à chacun(e) d'entre nous.
  • L'Eglise dont je rêve

    Une Église communion d’amitié avec Dieu et entre les humains

    18 novembre 2022
    Invité : Philippe Vallin (66 ans) est prêtre du diocèse de Nancy, professeur de théologie systématique à la faculté de théologie catholique de Strasbourg.

    Le problème du paternalisme dévie en profondeur le fonctionnement ecclésial dans la psychologie collective. La libido dominandi (S. Augustin) revêt des formes multiples pour organiser la domination des puissants sur les faibles. Dans l’histoire de l’Église, la confusion du pouvoir civil et du pouvoir religieux a souvent abouti à la mise sous tutelle des baptisés, tenus pour des mineurs sous la main dite paternelle des rois ou des papes, des seigneurs ou des prêtres. La synodalité promue par le pape François devrait contribuer à une communion d’amitié avec Dieu et entre les humains, à la bonne distance, à la fois respectueuse et joyeuse.
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    Une Église solidaire et ouverte à la solidarité internationale

    11 novembre 2022

    Un rêve porté depuis sa jeunesse marquée notamment par le scoutisme (Guides de France) et par une famille chrétienne catholique qui l’ont sensibilisée à la solidarité internationale. Un rêve qui se concrétise par des engagements impliquant le tout autre et tous les autres, d’ici et d’ailleurs : la commission « accueil du partenaire » pendant le carême (et qui en 2021 a accueilli une association du RDC) ; la commission communication ou encore la participation au « Mois de l’autre » dans les lycées pour sensibiliser aux inégalités du monde.

    Invitée : Marie-Anne Jehl, bénévole au CCFD-Terre solidaire depuis 2013.


    https://ccfd-terresolidaire.org/
    https://www.jeunest.fr/le-mois-de-lautre/

  • DR

    Une Église qui chante et célèbre la beauté

    4 novembre 2022
    Invité : Robert Pfrimmer, organiste, Maître de Chapelle à la Cathédrale de Strasbourg pendant 30 ans

    Un beau morceau d’orgue a le pouvoir de faire communier toute une assemblée, de réunir les cœurs et les âmes ! La musique, les chants tiennent une place éminente dans la liturgie. L’enterrement d’Elisabeth II l’a rappelé à sa manière. Et pourtant le nombre de chorales diminue tragiquement, la culture musicale s’estompe au profit d’un répertoire parfois bien pauvre. Et pourtant il y a des personnes compétentes et des structures spécialisées à l’instar de la revue Caecilia par exemple, qui peuvent conseiller et aider à aller de l’avant. Le défi est de faire chanter et vibrer les assemblées de fidèles en louange à Dieu.

    http://www.union-sainte-cecile.org
  • DR

    Une Église cohérente sur le mariage chrétien

    28 octobre 2022
    Invité : Bertrand Dumas, maître de conférences à la faculté de théologie catholique de l’Université de Strasbourg, conseiller conjugal et familial.

    L’enseignement de l’Église a une haute idée du mariage, mais celui-ci ne reste-t-il pas toujours encore en « seconde » position par rapport à la vocation consacrée ? Optatam Totius N°10 écrit : « Les séminaristes doivent connaître comme il se doit les devoirs et la dignité du mariage chrétien, qui représente l'amour mutuel du Christ et de l'Eglise (cf. Ephés., 5, 22-33). Mais ils doivent avoir conscience de la prééminence de la virginité consacrée au Christ… » Or la tradition ecclésiale est bien moins monolithique qu’on ne le dit… L’enjeu est donc de déployer une authentique et respectueuse spiritualité conjugale qui écoute les couples !

    https://theocatho.unistra.fr/
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    Une Église plus démocratique

    21 octobre 2022
    Invité: Etienne Troestler, directeur du FEC (Foyer de l’étudiant catholique à Strasbourg)

    La démocratie reste un idéal. Et s’il ne s’agit pas de faire de l’Église une démocratie, ne conviendrait-il pas d’intégrer un « esprit » et un fonctionnement plus démocratique ? L’institution-Église a toutes les ressources en interne pour ce faire : en s’appuyant sur la subsidiarité et plus généralement sur son enseignement social, avec séparation des pouvoirs et plus grande implication des laïcs, y compris dans le choix de leurs pasteurs.

    https://www.fec-strasbourg.org/
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    Une Église chantante et dynamique

    14 octobre 2022
    Invitée : Charlotte Fritz, 25 ans, passionnée de chant liturgique

    Un rassemblement national du chant liturgique comme Ecclesia Cantic est à la fois très stimulant et porteur de nostalgie : pourquoi dans les paroisses de campagne et de petites villes n’est-ce pas ainsi tous les dimanches ? Peu de jeunes à la messe, souvent les mêmes chants… En même temps, ce rêve stimule pour proposer aux jeunes de s’investir, d’oser leur faire confiance grâce à l’accompagnement des aînés qui consentent à partager leur savoir et leur rôle. Et même il se concrétise quand le chant aide toute l’assemblée à prier.
    https://ecclesia-cantic.fr/
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    Une Église sachant parler aux plus vulnérables

    7 octobre 2022
    Invité : André Clavert, médecin retraité créateur du CECOS-Alsace, ancien délégué régional de Médecins du Monde.

    Qu’ils soient SDF, qu’ils soient en recherche de procréation et viennent au CECOS (Centres d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains), la vulnérabilité acquise se cache et il faut savoir la rechercher pour l’écouter et la comprendre… progressivement car sa logique est singulière, pas facile à déchiffrer.
    Pour que le rêve se concrétise, l’Église doit apprendre à parler un langage audible, compréhensible par tous, surtout les plus défavorisés qui sont souvent illettrés, et ne pas mettre de barrières, reliquats de conflits théologiques d’un autre temps.
    https://www.cecos.org/
    https://www.medecinsdumonde.org/
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    Une Église fraternelle où les enfants des uns sont les enfants de tous.

    30 septembre 2022
    Invité : Mic Erohubie, 40 ans, prêtre originaire du Nigéria, en paroisse à Mulhouse et fondateur de l’association humanitaire GERCA.
    Un rêve qui répond aux immenses besoins d’un pays très jeune mais où le système éducatif est totalement délabré et où l’Église catholique qui tient des écoles n’a pas fait le nécessaire pour l’éducation accessible : le coût est prohibitif.
    Un rêve qui prend forme avec la création de l’association GERCA visant l’éducation des enfants et jeunes défavorisés au Nigéria, associée à un travail de fond pour plus de justice sociale.
    Sur les réseaux sociaux : https://m.facebook.com/thegercainitiative/?locale2=en_GB
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    Une Église attentive aux plus vulnérables

    23 septembre 2022
    Invité: Guy Bindel, médecin généraliste et diacre permanent

    Un rêve qui rejoint la mission diaconale et l’horizon éthique d’une plus grande justice sociale. Car le médecin généraliste accueille bien des pauvres. Mais en Afrique où le Dr Bindel a pu exercer ponctuellement, l’accès au logement, à l’eau, à la nourriture, au travail… s’avère encore plus précaire qu’en France. Or l’Église dispose de bien des ressources, en particulier celle d’être présente partout dans le monde et de garder une certaine aura, malgré la crise. Elle doit jouer un rôle de lanceur d’alerte quand la dignité humaine est en jeu. Interface entre prêtres et laïcs, le diacre – qui pourrait aussi être une femme, une diaconesse – peut jouer un rôle de mise en relation.

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