
Le Saint du Jour2 min

La liste est longue de ceux que l'Église a distingués pour leur foi ! Ils nous accompagnent chaque jour de l'année grâce au calendrier des saints. Et chaque jour, on nous apprend qui sont ces hommes et ces femmes dont la vie est citée en exemple.
Les chroniques Le Saint du jour ont été écrites par Bénédicte Draillard.

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Contemporaine de sainte Thérèse de Lisieux et carmélite comme elle, Élisabeth de la Trinité (1880-1906) mourut elle aussi très jeune, à l'âge de 26 ans. Elle a été proclamée sainte en 2016 par le pape François. Avant d'entrer au carmel de Dijon, Élisabeth Catez était une pianiste virtuose, très à l'aise dans la société. Religieuse, elle eut une profonde vie de prière. On lui doit notamment cette célèbre prière : "Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité... Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos..."


Saint Léonard de Noblat était un filleul du roi Clovis. Il est célèbre pour avoir demandé la libération de nombreux prisonniers. Refusant de devenir évêque, il se fit ermite dans le Limousin. D'après les hagiographes du Moyen Âge, ses prières permirent de sauver la reine dont l'accouchement s'annonçait difficile. Le roi des Francs reconnaissant lui offrit la terre de Noblat, dans le Limousin, où il fit bâtir une abbaye. C'est aujourd'hui une étape importante sur la route vers Compostelle.

On fête aujourd'hui les parents de saint Jean-Baptiste : Élisabeth, la cousine de la Vierge Marie, et son époux Zacharie. Dans l'évangile de Luc, au chapitre 1, il est dit qu'ils "étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge". Un jour l'ange est apparu à Zacharie. "À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance... »"

Saint Charles Borromée (1538-1584) était le saint patron de Karol Wojtyla, saint Jean-Paul II. Il fut un grand archevêque de Milan et un acteur majeur du renouveau du catholicisme après la Réforme. Quand, en 1576, la peste décima la ville, il ordonna à a tous les prêtres et tous les religieux de devenir infirmiers. Lui-même soigna les pestiférés. "Humilité" était sa devise.

Noble mérovingien du VIIIe siècle, saint Hubert de Liège est le patron des chasseurs. Selon la légende, alors qu'il chassait un Vendredi saint - au lieu d'être en prière - un splendide cerf parvenait toujours à le distancer sans se fatiguer. Puis, lorsque l'animal s'arrêta, une voix tonna dans le ciel : "Hubert, jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans la forêt ? À genoux, convertis-toi !" Alors, Hubert renonça à tous ses biens et à tous ses titres. Il se convertit, devint évêque de Liège et mourut en 727 en odeur de sainteté.

En ce jour de prière pour les défunts, nous prions spécialement pour ceux que nous avons aimés et qui nous ont quittés mais aussi pour les défunts avec qui nous avons eu des différends. On prie également pour ceux qui sont morts dans l'année. Depuis toujours, les vivants prient pour les morts. Le culte des ancêtres existe dans toutes les religions. Dans le christianisme, cette prière est illuminée par la foi en la résurrection et la vie éternelle. "Je suis la résurrection et la vie, dit Jésus dans l'évangile de Jean. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra" (Jn 11, 25) Cette espérance dans la résurrection transfigure la peine du deuil. Prier pour un défunt, c'est demander à Dieu qu'il puisse vivre en plénitude de la joie du Ciel. N'oublions pas que l'on peut aussi demander à nos défunts de prier pour nous !

On fête aujourd'hui les 40.000 personnes que les Églises romaines et orientales ont déclarées saintes. Et il y en a de nouveaux chaque année... Nous n'oublions pas tous ceux qui n'ont pas été canonisés mais qui sont ou on été un reflet de la présence de Dieu.

Wolfgang est un moine bénédictin de l'an mille, devenu évêque de Ratisbonne, en Bavière. C'était un homme austère, qui imposa une certaine rigueur au clergé de son diocèse. Il donna beaucoup aux pauvres.

Aujourd'hui, nous fêtons de très nombreux martyrs. Parmi eux, le bienheureux Alexis (ou Oleska) Zaryckyi, martyr d'Ukraine. Jeune prêtre, il a été arrêté et persécuté, considéré comme dangereux par le régime communiste. Il est mort en 1963 dans un goulag et a été béatifié par Jean-Paul II en 2001, avec d'autres martyrs d'Ukraine.

On fête aujourd'hui une bienheureuse du XXe siècle, Chiara Badano, dite Chiara Luce. Membre du mouvement des Focolari, elle mourut à 18 ans, en 1990, d'un cancer des os en s'abandonnant totalement dans les bras du Père. Sa foi lumineuse interpellait : comment cette jeune femme qui aimait tant la vie pouvait-elle accepter si profondément la maladie ? Ses dernières paroles furent pour sa mère, elles sont édifiantes : "Maman, je pars, sois heureuse, parce que moi, je le suis !"

Simon et Jude (surnommé Thaddée) font partie des douze apôtres. On sait peu de choses sur eux, si ce n'est que Jude est un parent de Jésus, c'est le frère de Jacques le Mineur. Quant à Simon, on le surnomme "le Zélote", pour le distinguer de Simon Pierre, le chef des apôtres. Si l'on fête ensemble Simon et Jude, c'est parce que, selon la tradition, les deux apôtres auraient évangélisé la Perse, et qu'ils seraient morts martyrs entre l'Euphrate et le Tigre.

Fils d'une riche famille de Tyr, au IVe siècle, saint Frumence a été vendu comme esclave à la cour d'Éthiopie. Devenu précepteur de l'éducation du jeune prince, il fut affranchi. Puis, à Alexandrie, il fut nommé évêque du royaume d'Aksoum. Il est le fondateur de l'Église d'Éthiopie.

Née au château de Carlat dans une illustre famille du XVe siècle, Bonne fut destinée à devenir clarisse. Décrite comme brave, gentiment moqueuse, magnanime et toujours joyeuse, elle finit par entrer chez les clarisses dans l'Aude. Elle mourut trois ans plus tard, elle n'avait même pas 30 ans.

Proche de Charlemagne, Enguerrand fut nommé archevêque de Metz. C'est lui qui contribua à remplacer le chant gallican par le chant messin, c'est-à-dire né à Metz. Le chant messin fut à l'origine du grégorien qui permit d'unifier l'empire carolingien.

Nous fêtons aujourd'hui un intrépide évangélisateur catalan du XIXe siècle, Antoine-Marie Claret, le fondateur des clarétins. Envoyé à Cuba, il devint évêque de Santiago et prit parti pour les esclaves au péril de sa vie. Il fut ensuite rappelé en Espagne par la reine Isabelle II pour être son confesseur. Quand elle fut forcée de s'exiler, il la suivit en France où il mourut à l'abbaye cistercienne de Fonfroide.

Prédicateur franciscain du XVe siècle, Jean de Capistran est celui qui, en 1456, appela à la croisade et permit de stopper l'avancée des Turcs vers l'Europe. Né à Capistran, dans les Abruzzes d'une famille allemande installée en Italie, il devint gouverneur à Pérouse. Veuf à 29 ans, il entra chez les franciscains où il écrivit "Le miroir des clercs", qui connut un grand succès. Il mourut de la peste noire aux bords du Danube.

La fête du bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine correspond à la date de son mariage, le 21 octobre 1911, avec Zita de Bourbon-Parme, dont le procès en béatification est en cours. Charles Ier a été couronné en 1916 alors que l'Europe était à feu et à sang. Par respect pour les soldats au front, il annula la réception qui aurait dû suivre. Le dernier empereur d'Autriche, un homme bon, franc, simple et pieux, soutint en vain le plan de paix proposé par Benoît XV. Il fut forcé après la guerre de quitter son pays pour l'île de Madère, où il fut logé dans une maison insalubre et froide, et où il mourut de pneumonie à l'âge de 35 ans. Il a été béatifié par Jean-Paul II en 2004.

Assassiné à 37 ans par la police polonaise, Jerzy Popieluszko (1947-1984) était prêtre et aumônier du syndicat Solidarnosc, à Varsovie. Son procès en béatification a été ouvert par le pape Jean-Paul II en 1997. Reconnu martyr, il a été béatifié en 2010. "La vérité qui ne coûte rien est mensonge, a-t-il écrit, la condition essentielle de la libération de l'homme pour lui permettre de vivre en vérité, c'est le courage. Le courage est une victoire sur la peur. Si le citoyen renonce au courage, il devient esclave. La seule chose dont il faut avoir peur c'est de trahir Jésus Christ."

Contemporaine de sainte Thérèse de Lisieux et carmélite comme elle, Élisabeth de la Trinité (1880-1906) mourut elle aussi très jeune, à l'âge de 26 ans. Elle a été proclamée sainte en 2016 par le pape François. Avant d'entrer au carmel de Dijon, Élisabeth Catez était une pianiste virtuose, très à l'aise dans la société. Religieuse, elle eut une profonde vie de prière. On lui doit notamment cette célèbre prière : "Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité... Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos..."


Saint Léonard de Noblat était un filleul du roi Clovis. Il est célèbre pour avoir demandé la libération de nombreux prisonniers. Refusant de devenir évêque, il se fit ermite dans le Limousin. D'après les hagiographes du Moyen Âge, ses prières permirent de sauver la reine dont l'accouchement s'annonçait difficile. Le roi des Francs reconnaissant lui offrit la terre de Noblat, dans le Limousin, où il fit bâtir une abbaye. C'est aujourd'hui une étape importante sur la route vers Compostelle.

On fête aujourd'hui les parents de saint Jean-Baptiste : Élisabeth, la cousine de la Vierge Marie, et son époux Zacharie. Dans l'évangile de Luc, au chapitre 1, il est dit qu'ils "étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge". Un jour l'ange est apparu à Zacharie. "À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance... »"

Saint Charles Borromée (1538-1584) était le saint patron de Karol Wojtyla, saint Jean-Paul II. Il fut un grand archevêque de Milan et un acteur majeur du renouveau du catholicisme après la Réforme. Quand, en 1576, la peste décima la ville, il ordonna à a tous les prêtres et tous les religieux de devenir infirmiers. Lui-même soigna les pestiférés. "Humilité" était sa devise.

Noble mérovingien du VIIIe siècle, saint Hubert de Liège est le patron des chasseurs. Selon la légende, alors qu'il chassait un Vendredi saint - au lieu d'être en prière - un splendide cerf parvenait toujours à le distancer sans se fatiguer. Puis, lorsque l'animal s'arrêta, une voix tonna dans le ciel : "Hubert, jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans la forêt ? À genoux, convertis-toi !" Alors, Hubert renonça à tous ses biens et à tous ses titres. Il se convertit, devint évêque de Liège et mourut en 727 en odeur de sainteté.

En ce jour de prière pour les défunts, nous prions spécialement pour ceux que nous avons aimés et qui nous ont quittés mais aussi pour les défunts avec qui nous avons eu des différends. On prie également pour ceux qui sont morts dans l'année. Depuis toujours, les vivants prient pour les morts. Le culte des ancêtres existe dans toutes les religions. Dans le christianisme, cette prière est illuminée par la foi en la résurrection et la vie éternelle. "Je suis la résurrection et la vie, dit Jésus dans l'évangile de Jean. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra" (Jn 11, 25) Cette espérance dans la résurrection transfigure la peine du deuil. Prier pour un défunt, c'est demander à Dieu qu'il puisse vivre en plénitude de la joie du Ciel. N'oublions pas que l'on peut aussi demander à nos défunts de prier pour nous !

On fête aujourd'hui les 40.000 personnes que les Églises romaines et orientales ont déclarées saintes. Et il y en a de nouveaux chaque année... Nous n'oublions pas tous ceux qui n'ont pas été canonisés mais qui sont ou on été un reflet de la présence de Dieu.

Wolfgang est un moine bénédictin de l'an mille, devenu évêque de Ratisbonne, en Bavière. C'était un homme austère, qui imposa une certaine rigueur au clergé de son diocèse. Il donna beaucoup aux pauvres.

Aujourd'hui, nous fêtons de très nombreux martyrs. Parmi eux, le bienheureux Alexis (ou Oleska) Zaryckyi, martyr d'Ukraine. Jeune prêtre, il a été arrêté et persécuté, considéré comme dangereux par le régime communiste. Il est mort en 1963 dans un goulag et a été béatifié par Jean-Paul II en 2001, avec d'autres martyrs d'Ukraine.

On fête aujourd'hui une bienheureuse du XXe siècle, Chiara Badano, dite Chiara Luce. Membre du mouvement des Focolari, elle mourut à 18 ans, en 1990, d'un cancer des os en s'abandonnant totalement dans les bras du Père. Sa foi lumineuse interpellait : comment cette jeune femme qui aimait tant la vie pouvait-elle accepter si profondément la maladie ? Ses dernières paroles furent pour sa mère, elles sont édifiantes : "Maman, je pars, sois heureuse, parce que moi, je le suis !"

Simon et Jude (surnommé Thaddée) font partie des douze apôtres. On sait peu de choses sur eux, si ce n'est que Jude est un parent de Jésus, c'est le frère de Jacques le Mineur. Quant à Simon, on le surnomme "le Zélote", pour le distinguer de Simon Pierre, le chef des apôtres. Si l'on fête ensemble Simon et Jude, c'est parce que, selon la tradition, les deux apôtres auraient évangélisé la Perse, et qu'ils seraient morts martyrs entre l'Euphrate et le Tigre.

Fils d'une riche famille de Tyr, au IVe siècle, saint Frumence a été vendu comme esclave à la cour d'Éthiopie. Devenu précepteur de l'éducation du jeune prince, il fut affranchi. Puis, à Alexandrie, il fut nommé évêque du royaume d'Aksoum. Il est le fondateur de l'Église d'Éthiopie.

Née au château de Carlat dans une illustre famille du XVe siècle, Bonne fut destinée à devenir clarisse. Décrite comme brave, gentiment moqueuse, magnanime et toujours joyeuse, elle finit par entrer chez les clarisses dans l'Aude. Elle mourut trois ans plus tard, elle n'avait même pas 30 ans.

Proche de Charlemagne, Enguerrand fut nommé archevêque de Metz. C'est lui qui contribua à remplacer le chant gallican par le chant messin, c'est-à-dire né à Metz. Le chant messin fut à l'origine du grégorien qui permit d'unifier l'empire carolingien.

Nous fêtons aujourd'hui un intrépide évangélisateur catalan du XIXe siècle, Antoine-Marie Claret, le fondateur des clarétins. Envoyé à Cuba, il devint évêque de Santiago et prit parti pour les esclaves au péril de sa vie. Il fut ensuite rappelé en Espagne par la reine Isabelle II pour être son confesseur. Quand elle fut forcée de s'exiler, il la suivit en France où il mourut à l'abbaye cistercienne de Fonfroide.

Prédicateur franciscain du XVe siècle, Jean de Capistran est celui qui, en 1456, appela à la croisade et permit de stopper l'avancée des Turcs vers l'Europe. Né à Capistran, dans les Abruzzes d'une famille allemande installée en Italie, il devint gouverneur à Pérouse. Veuf à 29 ans, il entra chez les franciscains où il écrivit "Le miroir des clercs", qui connut un grand succès. Il mourut de la peste noire aux bords du Danube.

La fête du bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine correspond à la date de son mariage, le 21 octobre 1911, avec Zita de Bourbon-Parme, dont le procès en béatification est en cours. Charles Ier a été couronné en 1916 alors que l'Europe était à feu et à sang. Par respect pour les soldats au front, il annula la réception qui aurait dû suivre. Le dernier empereur d'Autriche, un homme bon, franc, simple et pieux, soutint en vain le plan de paix proposé par Benoît XV. Il fut forcé après la guerre de quitter son pays pour l'île de Madère, où il fut logé dans une maison insalubre et froide, et où il mourut de pneumonie à l'âge de 35 ans. Il a été béatifié par Jean-Paul II en 2004.

Assassiné à 37 ans par la police polonaise, Jerzy Popieluszko (1947-1984) était prêtre et aumônier du syndicat Solidarnosc, à Varsovie. Son procès en béatification a été ouvert par le pape Jean-Paul II en 1997. Reconnu martyr, il a été béatifié en 2010. "La vérité qui ne coûte rien est mensonge, a-t-il écrit, la condition essentielle de la libération de l'homme pour lui permettre de vivre en vérité, c'est le courage. Le courage est une victoire sur la peur. Si le citoyen renonce au courage, il devient esclave. La seule chose dont il faut avoir peur c'est de trahir Jésus Christ."
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