Le mot de l'archevêque

Il n'est plus archevêque de Bourges, mais de Poitiers. Monseigneur Beau a été nommé le 14 janvier par le pape François. Il reste néanmoins administrateur apostolique pour notre diocèse jusqu'à son départ, début mars.

Il nous livre sa réaction à cette nomination.

Mgr Beau nous livre une chronique qui parle d'espérance et de réconciliation, grâce au Christ, qui nous livre tout son amour.

Des thèmes qui font sens en cette nouvelle année jubilaire, mais qui portent parfois à confusion ou qui créent certains paradoxes.

Son message éclairci notre route et nous rappelle à quel point ses valeurs sont essentielles.

Pour l'archevêque de Bourges, nous sommes des pèlerins d'espérance.

"Soyons de bons pèlerins d'Espérance" : voilà la parole à retenir de ce début d'année 2025.

Une nouvelle année jubilaire pour les catholiques du monde entie, qui repose sur l'essentiel : l'amour entre nous et le Père.

C'est avec ce verset 48 du chapitre 5 de l'évangile selon Saint Matthieu que Mgr Beau nous souhaite, avec quelques heures d'avance, une très bonne année 2025.

Il salue également l'engagement de Sr Claire-Alice qui prononce ses voeux perpétuels chez les Moniales Ermites de la Vierge Marie ce dimanche à Mers-sur-Indre.

Plus que quelques heures avant Noël, synonyme de bonheur et de plaisir.

En ces périodes de célébrations, il est important de se souvenir que nous fêtons avant tout la naissance du Christ, ainsi que l'enfantement de la Vierge Marie.

C'est déjà le troisième dimanche de l'Avent. Noël approche à grand pas et autour de nous, la tourmente persiste à travers les guerres et les fractures de notre société.

Monseigneur Beau nous rappelle à quel point l'amour est la chose primordiale, face à notre sentiment d'impuissance.

"Le désert, c'est un lieu où il faut ouvrir son cœur pour entendre le murmure du silence, le murmure de la parole de Dieu."

Monseigneur Beau revient en ce deuxième week-end de l'Avent sur cet évangile qui nous met en route et fait le lien avec la ré-ouverture de Notre Dame de Paris.

C'est le temps de l'Avent, cela marque le début d'une nouvelle année liturgique.

C'est aussi une période où nous pouvons être confrontés à des textes dévastateurs voire apocalyptiques : "Les Hommes mourront de peur" (Luc 21, 26).

Monseigneur Beau prend soin de développer la signification de ces textes parfois effrayants, et nous dirige davantage vers un appel à l'amour et au salut.

"Transcender l'amour humain pour lui donner sa véritable dimension".

Car il est tout autour de nous : l'amour du Christ rayonne.

Monseigneur Beau nous donne les clés pour observer véritablement les manifestations de l'amour de Dieu et nous faire comprendre la récente encyclique du Pape.

"La liberté ce n'est pas l'indépendance et l'autonomie. La liberté [...] se trouve dans la relation d'amour, et la relation d'amour vraie".

Célébrons ensemble cette unité offerte par le Christ, qui est vérité.

C'est ce que nous propose Monseigneur Beau, alors que nous allons célébrer la fête du Christ, Roi de l'univers.

Réapprendre à dialoguer et à se parler dans nos différences, voici l'invitation que nous fait Monseigneur Jérôme Beau en ce week-end prolongé.

Quel avenir pour les paroisses ? Mgr Beau nous livre quelques réfléxions pour continuer de faire vivre la foi et la vie chrétienne dans notre diocèse.

Dans ce cinquième et dernier épisode dédié à sa lettre pastorale, il nous appelle à l'action et à la continuité de la Parole, à faire perdurer et même améliorer, la vie en Eglise.

"Nous vivons dans un monde malade de l'insensibilité du cœur", nous dévoile Mgr Beau.

La quatrième étape de notre lecture de cette lettre pastorale nous rappelle qu'il est important de garder un regard d'amour sur le monde et d'exercer une réflexion pour rester dans la joie.

L'archevêque de Bourges nous y invite notamment à devenir "disciples missionnaires".

"Ne portons pas de jugement sur les personnes qui choissisent un chemin, une façon d'exprimer leur foi différemment."

Par ces mots, Mgr Beau rappelle dans sa lettre pastorale publiée il y a un mois, l'importance d'accueillir, de se réjouir des signes du Christ autour de nous, même s'ils ne sont pas ceux que l'on espérait.

Mission importante qu'est de respecter la différence pour faire vivre la foi.

Qu'est-ce qu'on a fait et qu'est-ce qu'on va faire ?

La lettre pastorale publiée fin septembre par Mgr Beau, archevêque de Bourges, tente de répondre à ces deux questions, ou plutôt, évoque des pistes à mettre en pratique et adapter à nos paroisses, mouvements et services.

Dans ce premier billet consacré à cette lettre pastorale, Mgr Beau revient sur les six années qu'il vient de passer au service des chrétiens du Berry.

On pense toujours aux autres pour devenir prêtre ou diacre ; et si cet appel s'adressait à nous ?

Le 12 octobre prochain, Emmanuel Valay, homme marié travaillant dans l'agroalimentaire, sera ordonné diacre permanent.

L'occasion pour Mgr Beau d'évoquer ce ministère méconnu qui fête pourtant les 60 ans de sa réhabilitation dans l'Église Catholique.

C'était il y a 148 ans, la Vierge Marie est apparue à Estelle Faguette dans le petit village de Pellevoisin, dans l'Indre.

Fin août, le Pape François a donné son "nihil obstat" sur le sujet.

Et ce dimanche, le sanctuaire est en fête ! L'occasion pour Mgr Beau d'évoquer le message d'Estelle Faguette, et sa relation particulière à la Vierge Marie.

Vie consacrée, sacerdoce, diaconat... 2024 est une bonne année pour les vocations en Berry !

Mgr Beau s'en réjouit et nous invite à oser se poser nous-même la question.

Pour l'archevêque de Bourges, on ne dit pas oui en étant assurés de tout. La famille et les chrétiens proches ne doivent pas être un frein dans ce discernement.

Et plus que tout, la vocation de prêtre diocésain est la plus belle des vocations.

"Osons répondre à l'appel à être prêtre dans le Berry", voilà le message que nous transmet Mgr Beau, alors que le diocèse n'accueillera pas de nouveau prêtre cette année.

Toutefois, le 8 septembre prochain, Benjamin Houessou sera ordonné diacre en vue du presbytérat. Une bonne nouvelle que nous transmet Mgr Beau, qui redit l'importance de ce ministère.

Il salue également en fin d'émission ceux qui vont quitter le Berry en leur souhaitant bonne route sur leur chemin de foi.

C'était il y a 80 ans ! Le 20 juin 1944, le cardinal Joseph-Charles Lefèbvre, alors archevêque de Bourges, se proposait en otage, pour libérer St Amand.

Pour Mgr Beau, son successeur, il est important d'évoquer cette période sombre de l'histoire locale, et d'en faire mémoire. La troisième ville du Cher vient d'ailleurs de lui rendre hommage.

L'occasion aussi d'entendre quelques extraits de cette lettre et de prier pour la paix, un peu partout dans le monde.