La Bible nomade RCF - page 10

La fille de Pharaon a trouvé au bord du Nil la corbeille de roseau et l'enfant, un fils d'hébreu, qu'elle a appelé Moïse, " tiré des eaux " ! Le P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste, nous emmène ce soir sur les rives du Nil, le grand fleuve de l'Egypte, au pays de Pharaon, le roi implacable, tandis que les Hébreux, en son pays, vivent la servitude...

Les Hébreux sont en Egypte. Ils y sont venus poussés par la faim et s'y sont établis. Pharaon, le roi d'Egypte, les y a accueillis, par égard pour Joseph, le fils de Jacob, que les événements l'ont amené à adopter comme son homme de confiance en des temps devenus rudes. Mais le vent de l'histoire a tourné, et les temps sont encore plus rudes. Le P. Jacques Nieuviarts nous emporte sur ces chemins de sable.

Du temps a passé depuis...la création du monde, mais aussi depuis que Joseph et ses frères, les descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, se sont établis en Egypte, terre riche en blé, tandis que toute la région était frappée par la famine. Le temps a passé, mais la mémoire de ce chemin est immense en chacun. Le P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste, nous raconte ce long temps de la mémoire et des origines du peuple d'Israël, et il poursuit cette histoire étonnante.

Jacob est devenu vieux. Sa vie plusieurs fois tourmentée l'a emmené là-bas au Nord, au pays d'Haran, puis à nouveau dans la terre de Canaan. Mais la famine l'a finalement contraint à s'installer en Egypte, dont son fils Joseph est devenu le maître, auprès de Pharaon. Désormais, près de mourir, il appelle ses enfants, pour des paroles immenses, inouïes, d'une bénédiction qui ouvre l'histoire… Ce sont ces paroles que nous dit ce soir le P. Jacques Nieuviarts.

Jacob est devenu vieux, mais sur l'insistance de ses fils, il a accepté de prendre avec toute sa famille le chemin de l'Egypte où Joseph l'attend, lui, le fils de sa tendresse que depuis longtemps il avait cru disparu. Le P. Jacques Nieuviarts se glisse avec nous dans cette caravane bruyante, avec laquelle nous sommes aujourd'hui aux confins de la terre de Canaan, entre soleil et vent du désert.

En Egypte, Joseph s'est donné à reconnaître à ses frères. Cela pourra-t-il modifier son exigence de garder auprès de lui Benjamin, son dernier frère, la prunelle des yeux de Jacob ? Le P. Jacques Nieuviarts nous raconte la suite de cette histoire tourmentée. Pourrait-elle enfin s'apaiser, et la bénédiction promise reposer sur la famille de Joseph et de Jacob ?

La famine règne en Canaan, et les frères de Joseph doivent repartir en Egypte, chercher auprès de Joseph de quoi vivre. Ils le doivent d'autant plus que leur frère Siméon y est resté, pris en otage, dans les prisons d'Egypte, en attendant que ses frères amènent, auprès de Joseph, Benjamin, le dernier fils de Jacob. Mais Jacob en sa vieillesse ne peut laisser partir Benjamin, la prunelle de ses yeux, ce serait pour lui la mort

Siméon, le frère de Joseph, est en prison… comme le fut Joseph, au pays d'Egypte, et ses frères sont repartis au pays de Canaan chez leur père, leurs ânes chargés de blé, et on leur a même remis leur argent. Mais Joseph a demandé qu'on lui amène Benjamin, le dernier fils de Jacob, alors il libèrera Siméon et les laissera repartir tous. Le Père Jacques Nieuviarts nous raconte aujourd'hui la rencontre bouleversante entre eux et Jacob leur père, et le silence lourd des frères de Joseph, tandis que Ruben prend la parole, face à Jacob brisé de douleur.

Une famine terrible s'est abattue sur l'Egypte. Mais Joseph a fait remplir les greniers durant les années de vaches grasses. Et apparemment le pays tient, mais pour combien de temps ? Et dans les pays alentour, la famine est plus lourde encore, et l'on vient de partout…

Joseph est en prison, lui, l'homme aux songes et qui a la clairvoyance de Dieu. Mais Pharaon a besoin de lui, pour tenter d'expliquer des songes qui le préoccupent, qui l'obsèdent. On fait donc appeler Joseph...

Joseph est en terre d'Egypte. Son père l'affectionnait, il était la prunelle de ses yeux ! Un jour il l'envoya jusqu'aux champs où ses frères faisaient paître les troupeaux. Mais eux étaient jaloux de lui, car il faisait des rêves, ou plutôt des songes, qui curieusement semblaient tracer un chemin et portaient la trace de Dieu. Mais eux voulurent le faire mourir. Il fut sauvé par le courage de Ruben, qui suggéra de le jeter dans une de ces citernes naturelles que connaît le désert. Puis ils le vendirent à une caravane de Madianites, et firent croire à sa mort. Et la caravane l'emmena jusqu'en Egypte. Nouvelle page d'une histoire immense…

Des 12 fils de Jacob, Joseph a sa prédilection. C'est lui qui, dans une histoire toujours contrariée et que n'épargne pas la violence, assure le relais de la promesse. C'est lui qui en est désormais le maillon fort. C'est cette histoire, encore tumultueuse mais fondatrice… et étonnamment belle, que nous raconte aujourd'hui le Père Jacques Nieuviarts, dans ses récits nomades à goût de désert.

Le patriarche Jacob a dû travailler 7 années pour Laban, pour obtenir la main de Rachel. Mais c'est celle de Léa que Laban lui donna. Puis celle de Rachel, pour 7 années supplémentaires à son service. Le clan a donné naissance, dans une histoire compliquée, à ceux qui deviendront les ancêtres des 12 tribus d'Israël. Mais tout le temps promis à Laban est achevé, et Jacob veut rentrer dans son pays, en Canaan. Dieu veille sur son chemin, mais il est encore contrarié et tumultueux, comme nous le raconte le Père Jacques Nieuviarts, dans ses récits nomades aux saveurs de désert.

Jacob est en fuite, après avoir volé à son frère Esaü la bénédiction de son père. Esaü lui en veut à mort ! Alors au pas du nomade, Jacob est parti vers le pays d'Harân, d'où vint un jour Abraham. C'est de là que doit venir celle qui sera sa femme. Mais lui qui fut rusé, rencontre aussi face à lui la ruse. Et que d'épreuves sur son chemin ! Le Père Jacques Nieuviarts nous entraîne dans cette longue traversée où bénédiction et bonheur croisent l'épreuve du temps, celle de la ruse, celle aussi, de la stérilité. Mais écoutez plutôt…

On se souvient, le vieux serviteur d'Abraham était allé au pays d'Harân, d'où vint un jour Abraham, mis en route par un appel de Dieu. C'est, de même, du pays d'Harân, que devait venir celle qui deviendrait la femme de son fils Isaac, Rebecca. Longtemps stérile, celle-ci donna le jour à deux jumeaux turbulents : Esaü et Jacob. Droit d'aînesse, bénédictions et rivalités, tout à la fois les unissent et les séparent. C'est cette histoire parfois compliquée, que nous raconte le Père Jacques Nieuviarts, bibliste, qui savoure avec nous ces récits.

Abraham est monté, avec son fils Isaac, sur la parole de Dieu, jusqu'au mont Moriyya, où il n'a pas sacrifié son fils, mais un bélier. Les chemins de Dieu sont étranges, mais il est clair qu'il ne veut pas la mort, au contraire. Abraham l'a compris et poursuit son chemin, secondé de son vieux serviteur…

Le feu a détruit Sodome et Gomorrhe. Et Abraham poursuit son chemin… Mais Sarah ne veut plus qu'Isaac et Ismaël se côtoient. Le P. Jacques Nieuviarts nous raconte la détresse d'Agar et la tristesse d'Abraham, que Dieu appelle à nouveau de façon surprenante

Ismaël, le fils d'Abraham, grandit. Mais Sarah veille, et avec elle Abraham, car Dieu leur a promis l'enfant du sourire, Isaac. Et leur marche et leur vie au désert changent de signe. Ils y font des rencontres étonnantes, que nous raconte aujourd'hui le P. Jacques Nieuviarts.

Nous retrouvons Abraham sur les chemins du désert. Dieu lui a promis une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel. Mais elle tarde à venir, car Sarah est stérile. Le Père Jacques Nieuviarts nous emmène à la suite d'Abraham, dans le désert, où tous les mots échangés comptent, comme s'ils traçaient le chemin (au coeur du sable et de la rocaille)...

Du temps a passé depuis le jardin d'Eden et la mort d'Abel sous les coups de Caïn. Depuis même le temps du déluge, Noé et son arche… La tour de Babel semble loin. Quand Dieu appelle Abraham, qui sur sa parole se met en chemin. C'est cette histoire étonnante que nous raconte aujourd'hui le Père Jacques Nieuviarts, assomptionniste.