Des itinéraires humains et spirituels, le dimanche à 9h30.
Lætitia de Traversay donne la parole aux hommes et aux femmes qui construisent ce monde discrètement et passionnément : spécialistes du couple et de la famille, mouvements et associations animés par des croyants, personnes inspirées et inspirantes.
Isabelle Le Bourgeois est religieuse auxiliatrice et psychanalyste. Elle a longtemps accompagné des personnes détenues « à l’écoute des âmes brisées », que ce soit en visitant des lieux privatifs de liberté ou dans son cabinet.
Dans son nouvel ouvrage intitulé Vivre avec l'irréparé, publié chez Albin Michel, elle nous fait rencontrer des hommes et des femmes aux parcours de vie marqués par l'irréparable. Une femme que l'on dit folle et qui n'a plus d'identité, un jeune victime d'abus sexuels, une jeune femme victime de harcèlement au travail ou encore une femme rejetée par une mère qui lui dit qu'elle « aurait mieux fait de ne pas naître ».
L'autrice nous propose de cheminer sur ce thème de l'irréparable dans nos vies avec la question : peut-on vivre avec l'irréparé et peut-il être encore ouvert à l’espérance ?
Vous connaissez l'altruisme, l'action, l'anticipation, la sublimation et l'humour. Vous ne savez peut-être pas que l'on peut les compter parmi nos mécanismes de défense. Vous connaissez moins peut-être, le clivage, le déni, la projection ou la régression qui font partis des mécanismes de défense dits "immatures".
Nous évoquons ces mécanismes de défense que nous utilisons tous, mais souvent inconsciemment, avec Inès de Muizon et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. Elles nous donnent des éléments pour mieux les comprendre et donc mieux les utiliser :
« Ils sont indispensables, à notre vie, voire même à notre survie psychique pour lutter contre une souffrance trop grande. Nous faisons face tous les jours et plusieurs fois par jour à différents types de conflits : les conflits extérieurs qui émaillent nos relations sociales ou familiales. Nous nous confrontons aussi à des difficultés liées aux adversités relatives au travail . Et puis nous faisons face aussi à des conflits plus intérieurs comme notre manque de confiance en nous, notre sentiment de culpabilité ou de honte, nos échecs, nos regrets, notre difficulté à prendre une décision. En fonction de nos personnalités, de nos histoires familiales et de notre propre histoire de vie (ma place dans la fratrie…) chacun de nous va utiliser des mécanismes de défense différemment ».
Mieux connaître ces mécanismes nous évite d'être dans la caricature et dans l'excès.
Du 3 au 8 juin, 2 300 pèlerins se sont rendus à Lourdes cette année, pour le pèlerinage diocésain de Lyon : 800 jeunes de seconde ont accompagné, avec les hospitaliers, les 320 pèlerins malades de Lyon et de Roanne.
Une expérience humaine et spirituelle marquante qu'ils nous partagent avec enthousiasme.
L'association Singa accueille et accompagne les migrants pour développer leurs talents et leurs projets, « accélérer l’inclusion et changer les perceptions sur la migration ». On en parle avec des membres de l'association de Lyon : Julie de Bry d’Arcy, animatrice de la communauté des entrepreneurs, Jessia Ombaka, entrepreneuse accompagnée sur son projet “Studio Matondi”, Julie Lambert, coordinatrice des activités socio-culturelles, et Johanna, maker de l’atelier yoga et membre de la communauté.
Elles nous présentent leurs actions au sein de l'association.
Julie de Bry d’Arcy précise : « Ce qui me passionne chez SINGA c'est :
- voir des espaces où tout le monde se retrouve sans condition d’âge, de nationalité, de revenus...
- faire germer les projets en partant des besoins
- propager la richesse de la diversité. Chez SINGA il y a cette phrase que je trouve si juste : “les talents ne s’arrêtent pas aux frontières”
- contribuer à une société plus inclusive en agissant sur la création de liens, l’hébergement, l’accompagnement au projet professionnel par le biais de l’entrepreneuriat
- changer de regard sur les migrations, ne pas les voir seulement comme un enjeu humanitaire mais comme un enrichissement culturel et mutuel »
« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles », disait Oscar Wilde. Nous explorons le thème : « Comment passer du compromis au consentement » avec Françoise Keller, coach certifiée en CNV (Communication Non Violente) et conférencière. Elle introduit le sujet de cette façon :
« Je suis particulièrement surprise d’entendre régulièrement l’appel au compromis : dans la relation de couple, dans la relation éducative, dans la vie citoyenne et au travail.' La définition du compromis étant : un arrangement dans lequel on se fait des concessions mutuelles.
Je ne vois pas toujours le coté « mutuel » de ce compromis.
Ce qui me gêne, c'est l’a-priori (et sans doute l’expérience ), qu’il n’est pas possible d’avoir la vie en abondance, qu’il n’est pas possible d’être pleinement moi, de permettre à l’autre d’être pleinement lui ou elle et que nous coopérions ensemble.
Nous allons regarder dans cette émission :
- Comment nous conforter dans la croyance que nous sommes, chacune et chacun, appelés à la Vie en abondance et comment consolider cette façon de voir la vie
- Comment muscler nos ressources pour mettre davantage de « et » (et pas seulement des "ou" ), pour prendre notre responsabilité, faire des choix dans lesquels nous nous sentons pleinement vivants et expérimenter la richesse du consentement. »
Nous partons à la découverte de la philosophe Simone Weil (1909-1943) avec Emmanuel Gabellieri, auteur de l'ouvrage intitulé : Être et grâce, Simone Weil et le christianisme publié aux éditions du Cerf.
« Comment Simone Weil est-elle passée du christianisme « moral » d’Alain à une expérience du Christ « de personne à personne » qui l’a conduite à une réflexion religieuse unique au xxe siècle ? Comment s’est-elle heurtée au malheur et à la barbarie, mais aussi a t'elle fait l'expérience de la condition ouvrière ? Comment a-t-elle développé une réflexion sur la « nouvelle naissance » et sur la « beauté du monde », puis une philosophie du dialogue interculturel et interreligieux dont l’actualité est si frappante aujourd’hui ? »
Emmanuel Gabellieri est agrégé et docteur ès lettres, professeur à la Faculté de philosophie, ancien doyen et vice-recteur de l’Université catholique de Lyon, auteur notamment de Être et Don. Simone Weil et la philosophie (2003).
Frédéric Zack est trésorier de l'association Les Maisons d'Alliance et directeur général de l'entreprise éponyme. Il vient nous présenter une nouvelle forme de béguinage proposée aux séniors qui souhaitent vivre une vie de prière, de fraternité et de service, auprès d'un monastère, d'un sanctuaire ou d'une paroisse.
« Nous recevons des demandes de personnes souhaitant vivre un vrai projet de vie pour leurs vieux jours : rester aux commandes de leur vie, conserver leur liberté, leur indépendance, rester chez eux aussi longtemps que possible, ne pas rester seul, isolé, vivre dans un cadre agréable... D’un autre côté, certains bâtiments du Patrimoine français (Maisons de Maîtres, sites classés, parties de monastères…) sont inoccupés, et menacent ruine à long terme si l’on ne leur trouve pas une destination vivante.
C’est dans ce contexte qu’est née l’idée d’intégrer une Maison d’Alliance au sein de ces bâtiments : une petite fraternité de laïcs, sous la forme d’un béguinage, en recherche d’une vie de qualité, de dignité, vivant dans un esprit d’entraide et d’amitié, motivés pour donner un coup de main à l’entretien du lieu »
L'association du Domaine de l'Aube, fondée en avril 2020 par Aurélie du Besset, infirmière titulaire d'un DU en soins palliatifs, rassemble des bénévoles et des professionnels pour ouvrir une maison de soins palliatifs en 2026 près de Roanne. Aurélie est une jeune mère de famille. Elle explique pourquoi elle a choisit de soutenir ce projet : « pour répondre à l’urgence d’ouvrir de nouveaux lits de soins palliatifs sur le territoire. Aujourd'hui, en France, 70 % des patients ne peuvent bénéficier d'un accueil en unité spécialisée par manque de lits ».
Elle ajoute : « La mort reste un tabou dans nos pays occidentaux. Nous avons à cœur d'aborder ce sujet et de donner les moyens à notre société de mieux accompagner cette étape naturelle de la vie. Chaque patient en soins palliatifs a le droit de pouvoir bénéficier d’un accompagnement adapté à ses besoins en étant entouré de ses proches, dans un lieu calme et apaisant ».
Et si on parlait des relations du couple avec la belle famille ? C'est ce que nous proposent Inès de Muizon et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
« Ce sujet se trouve parmi les motifs de discorde les plus récurrents dans une relation de couple. Alors, la belle famille, cadeau empoisonné ou richesse à partager ? Quelle place lui donner ? Ce qui est sûr, c’est que l’on choisit son conjoint mais pas sa belle famille.
Ce sujet revient souvent, notamment au début de la vie à deux, où chacun doit s’adapter à l’autre avec ses différences. C’est vrai que le jour où l’on démarre la vie de couple, chacun va apprendre à se détacher de sa propre famille pour fonder une nouvelle famille.
Cela demande plus ou moins de temps, et génère des incompréhensions et des souffrances de part et d’autre et souvent des conflits.
Il est important pour chacun de quitter, à la fois sa famille d’origine et d’intégrer et d'adopter une nouvelle famille, celle de son conjoint, avec des personnes que l’on n’a pas choisies.
C’est un exercice d’équilibriste qui demande à la fois de se détacher progressivement de sa famille d’origine et de s’adapter à celle de son conjoint. Cela demande de la souplesse.
L’enjeu, c’est de construire à deux sa propre identité de couple en prenant le meilleur de ce que chacun a reçu.
Voici des pistes pour avancer sur ce sujet crucial pour la vie du couple ».
« Nous disons que nous n’avons pas le temps et pourtant nous passons combien d’heures par jour à lire des informations sur nos écrans qui ne nous nourrissent pas ? », c'est ainsi que Françoise Keller introduit le sujet "gérer ou habiter son temps".
Conférencière et auteure, coach certifiée en CNV (Communication Non Violente), Françoise Keller nous donne des jalons pour penser notre rapport au temps :
"On croit qu’il faut mieux gérer notre temps, comme si en le gérant mieux on en aurait davantage…
En réalité le temps n’est pas dans notre pouvoir d’influence. J’aime beaucoup cette citation "Ne dites pas que vous n'avez pas le temps. Vous avez exactement le même nombre d'heures par jour qu'ont eu Pasteur, Michel-Ange, Léonard de Vinci ou Albert Einstein. (H. Jackson Brown) »
En réalité, notre relation au temps c’est notre relation à nous-même, à notre vie."
Allons-nous nous donner le temps de vivre ce qui compte vraiment pour nous ?
À l'occasion de la Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens, nous vous proposons un dialogue œcuménique entre Mgr Jean-Paul Vesco, dominicain et évêque d'Alger, et le pasteur Samuel Amedro, président du Conseil régional de la région parisienne pour l'Église protestante Unie de France.
Dans l'ouvrage Le pasteur et l'évêque : lettres pour faire tomber les murs publié chez Labor et Fides, ces deux hommes de foi montrent qu'ils partagent un souci commun : que l’Évangile ne soit pas retenu prisonnier des institutions qui le portent.
« Sans se complaire dans l’inquiétude et dans la plainte, l’évêque et le pasteur esquissent une véritable communion qui les porte à une parole concrète, à la fois critique et constructive pour une Église au service du monde, une Église ancrée qui se laisse dérouter par les rencontres et l’actualité.
Jean-Paul Vesco précise avec humour: "Nous sommes des responsables d’Église qui ne pensons qu’à leur Église en rêvant qu’elle se mette enfin à penser à autre chose qu’à elle-même !" »
Quel est le rôle d'un aumônier d'hôpital ? C'est la question que nous posons à deux femmes aumôniers d'hôpitaux : Aude Corvaisier-Riche et Karine Rouvière.
Aude est responsable de la pastorale de la santé du diocèse de Lyon et membre de l'aumônerie du Centre Léon Bérard.
Karine est aumônier protestant des Hospices Civils de Lyon sur une dizaine d'établissements et membre de la commission d'éthique de la Fédération Protestante de France.
Aude décrit ainsi sa mission : « Aucune visite ne ressemble à une autre. Quand je rentre dans une chambre, je ne peux jamais savoir à quoi m'attendre. Souvent quand je m'arrête, j'écoute, je peux entendre la vie jaillir de la vie des personnes : et cela peut prendre des formes tellement différentes ». Et Karine ajoute : « Je reçois la confiance que me font les malades comme un cadeau. On est extrêmement vulnérable lorsqu’on est à l’hôpital, et ce n’est pas rien d’accueillir à notre chevet une personne qui nous est inconnue. Cette confiance qui m’est accordée m’oblige à faire preuve de beaucoup d’humilité ».
Nous explorons ce sujet étonnant, le cadeau de dire ou de recevoir un non, avec Françoise Keller, coach certifiée en Communication Non Violente, conférencière et auteure.
« Dire non est un sujet problématique pour beaucoup de personnes. En effet, il n’est pas si facile de dire « non » d’une façon qui prenne soin de soi ET de l’autre, des autres. Comment puis-je être une « bonne personne », appartenir à un collectif qui me tient à cœur – famille, communauté, projet – et avoir la liberté de dire « non »? Pourtant, si je veux être une personne libre, c’est important que j’aie la liberté de dire « oui » et de dire « non ». Et ce n’est pas si simple.
Il n’est pas non plus facile de recevoir le « non » d’autrui. Nous
confondons souvent « être entendu » et « être approuvé ».
Si nous voulons développer une culture qui prévient les abus de toutes sortes, qui respecte et prend soin de la vie des humains et des autres formes de vie, qui favorise la coopération, nous avons besoin de développer une culture où le « non » a la même valeur que le « oui ». Je crois même que c’est une question d’écologie intégrale. Si je ne sais pas dire « non », si je ne sais pas accueillir un « non » alors je m’épuise, j’épuise les autres et j’épuise la planète.
La Communication NonViolente apporte un éclairage intéressant sur cette question. »
Et si en cette période de l'Avent, nous allions puiser un peu plus à la source de l'émerveillement ? C'est l'invitation de Blanche Streb, docteure en pharmacie, mère de famille engagée dans le monde associatif, essayiste et chroniqueuse, et auteur de l'ouvrage Grâce à l'émerveillement, publié chez Salvator.
« L'émerveillement nous attendait, là, en guet-apens, dans ce chant, le rire de cet enfant, le murmure du vent. Et cette expérience compte parmi les plus belles de nos existences." Blanche Streb nous conduit à mieux comprendre et surtout à vivre pleinement, ancrés dans l'ici et maintenant, le don de l'émerveillement. Nourrie de ses réflexions et de son expérience personnelle, portée par le souffle de la Parole de Dieu, elle nous accompagne pas à pas dans une véritable exploration spirituelle. L'émerveillement donne d'entrevoir le mystère d'une Beauté qui nous sauve. Pour aimer et habiter le monde et notre vie avec espérance et Grâce. »
Nous partons vivre des aventures avec Gaël Meunier, un jeune ingénieur qui est passé par l'épreuve du cancer à l'âge de 15 ans et qui se lance aujourd'hui des défis sportifs. Il va ensuite partager ses expériences dans des entreprises, des écoles, en prison ou dans des EPHAD... Voici comment il évoque sa démarche :
« Depuis trois ans, je parcours l’Europe et le monde à vélo, à ski, à moto, à cheval, à pied et en parapente. Trois ans à partir vers l’inconnu, mêlés de prises de risque et de dépassement de soi.
En 2021, j’ai décidé de partir faire la traversée du Haut-Atlas Marocain à cheval en solitaire. Entre rencontres avec les Berbères, ascensions de tous les sommets au-dessus de 4 000 mètres du Maroc, et parapente, j’ai vécu une expérience formidable.
Enfin, récemment rentré d’une traversée des Alpes en parapente, j’ai traversé 1500km de la Slovénie à Nice. Sur ces kilomètres de rencontres, de vols et de découvertes, j’ai découvert un parcours où l’homme devient tout petit face à l’immensité du monde qui l’entoure.
Trois films ont été réalisés sur ces expéditions.
Je pars à l’aventure dans le but d’aller à la rencontre des autres, mais aussi de moi-même, pour comprendre comment je fonctionne et comment l’être humain fonctionne en général. J’aime apprendre sur le monde qui m’entoure et découvrir une culture en son cœur. »
Dans cet épisode d'Inspiration, nous donnons la parole à des membres de l'AMICR, l'Accueil Migrants Croix-Rousse. Trois accompagnateurs et trois migrants viennent témoigner de ce qu'ils découvrent dans cette action, au contact les uns des autres. Stéphane Guiguitant et Augustin N'guettia, Véronique Lefèbvre et Iryna Radtchenko, et Marie-Thérèse Michel et Varfee Abu Bility relisent leur parcours, et comment la foi a porté leurs pas et leur a donné envie d'entrer en fraternité.
L'objectif de l'association est d’accompagner les familles réfugiées, déplacées, ou dans des situations de fragilité sociale dans les problématiques de logement, d’hébergement, d’éducation, de langue, de soutien administratif, d’emploi. Mais cette démarche caritative est aussi l'occasion unique de découvrir que nous avons besoin les uns des autres pour grandir humainement et spirituellement.
En ces temps incertains, nous cherchons des raisons d'espérer. Dominicain, docteur en littérature et en théologie, Sylvain Detoc enseigne les Pères de l’Église à l’Institut catholique de Toulouse. Dans son nouvel ouvrage intitulé Déjà brillent les lumières de la fête, publié aux éditions du Cerf, il évoque le thème de la fête céleste ici-bas.
« Dieu nous invite sans cesse à nous réjouir. La foi chrétienne n’est-elle pas fondée sur le témoignage de femmes endeuillées et rendues tout à coup folles de joie ? Le Christ n’a-t-il pas enseigné que sa résurrection inaugurerait des noces sans fin ?
Alors, qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ? Dieu, lui, ne nous a pas attendus pour être heureux ! La Trinité est béatitude même, de toute éternité. Mais à travers la fête de la Création, à travers l’histoire du salut, à travers la danse du Ressuscité et l’effervescence de son Esprit Saint, Dieu nous dit, comme au fils prodigue : « Toi, mon enfant, c’est toi que j’attendais pour faire la fête »
La question du pardon est une question fondamentale dont on ignore parfois les bienfaits. Frédérique Veyron la Croix et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël, nous permettent de creuser cette problématique.
« Lacordaire disait : “Si vous voulez être heureux un jour vengez vous,
si vous voulez être heureux toujours, pardonnez ! Oser la relation humaine, c’est oser prendre le risque que cette relation soit abîmée parce que j’ai pu blesser l'autre par une parole, un acte ou que j'ai moi même été blessé.
Qui ne ressent pas en ce moment une colère contre une personne qui lui a fait du mal ? Qui peut dire qu’il est dans une paix complète?
Le chemin du pardon est une démarche qui prend du temps. C’est très profond une blessure. C’est une démarche personnelle et c’est une question de désir, de décision, de volonté et aussi de personnalité. Notre orgueil, notre histoire de famille et.beaucoup de paramètres sont en jeux. Nous verrons aussi que le pardon n'est pas l'oubli de la blessure, mais la résolution de ne plus témoigner son ressentiment, un peu comme une cicatrice qui reste sensible mais qui n’est plus infectée
Nous nous poserons aussi la question : Peut-on tout pardonner ? »
Le film Sacerdoce actuellement sur les écrans nous fait découvrir cinq parcours de prêtres aux profils très différents. L'un de ces prêtres est le père Matthieu Dauchez, missionnaire aux Philippines avec la Fondation ANAK-Tnk qui fête ses 25 ans d'existence. 60 000 enfants des rues sont passés par ce centre qui a pour vocation de leur proposer une autre vie, pour se reconstruire loin de l'enfer de la violence.
De passage à Lyon, le père Matthieu, directeur de la Fondation à Manille, nous invite à découvrir les leçons de vie incroyables des enfants des rues, en approfondissant les thèmes de la résilience et de l’espérance.
Les enfants de la Fondation ne sont-ils pas des héros de la résilience et des messagers d’espérance ?
Nous évoquons la souffrance au travail avec deux membres du dispositif innovant de prévention "Convergence", de la plateforme Nokanhui : Anne-Laure Nouaille-Degorce et Hélène Brau-Lapie, consultantes spécialisées toutes les deux dans les risques psycho-sociaux.
Dans la souffrance au travail, l’état émotionnel ne revient pas à la normale, au contraire, il empire de jour en jour et prend des formes différentes selon chacun : troubles du sommeil, perte d’appétit, énervement permanent, sentiment d’être nul, isolement et difficultés à communiquer, pleurs, effondrement etc...
Elles nous donnent des pistes pour prévenir ou accompagner la personne en souffrance.
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