Halte spirituelle, l'intégrale RCF - page 4

Peut-on peindre le Christ ? La réponse est OUI car il Dieu venu parmi les hommes. Mais quand on regarde des tableaux qui représentent le Christ, la sainte famille ou même Dieu comme un vieux patriarche, il est difficile d’imaginer que ces tableaux ou ces icônes répondent à des règles bien précises…Des règles avec lesquelles les orthodoxes et les catholiques ont fini par ne plus être d’accord après 1000 ans d’harmonie. Retour sur ce qui donne toute légitimité à représenter le Christ, mais aussi les tiraillements entre Oreint et Occident sur cette question.

La Liturgie, c'est-à-dire la façon de célébrer, soulève de nombreuses questions, mais pas toujours les bonnes. Dans un texte intitulé "un ardent désir", le Pape revient sur ce qui est premier : le Christ. Il vient ensuite redire comment ce profond Mystère s'adresse à une communauté, et pour lequel le prêtre n'est pas seul responsable.

Au moment de la Pentecôte, l'Esprit saint est donné aux disciples de Jésus. Dix jours après l'Ascension ils recoivent ce qui va leur permettre d'être des témoins et des missionnaires pour annoncer ce qu'ils ont vu.

Marie Skobtsov, orthodoxe, est née dans la Russie impériale, puis elle a fui la révolution rouge et s'exila en France. Devenue moniale, elle n'a eu de cesse d'accueillir les plus pauvres. A sa mort au camps d'extermination de Ravensbrück, les témoignages affluent pour dire combien sa vie était donnée. Elle sera canonisée, et déclarée Juste pour avoir sauvé de nombreux juifs. Toute sa vie, jusqu'à ses derniers instants parmi les détenus, fût un combat pour le salut de tous.

Après des siècles de luttes sanglantes, catholiques et protestants se reconnaissent mutuellement comme fils et filles d’un même Père, ce qui fait d’eux des frères. Si des différences existent toujours, elles sont désormais considérées comme des richesses dont chaque Eglise peut s’inspirer sans se renier.

Quand on parle de la vie éternelle on pense à quelque chose qui concerne l'au-delà, à une donnée mystérieuse dont seuls les morts savent si elle existe. Les chrétiens l'affirment dans leur Credo, c'est-à-dire le texte par lequel ils professent leur foi : la vie éternelle existe. Dans la pensée chrétienne, on peut même la vivre dès maintenant. Pour comprendre de quoi il s'agit, Marina Copsidas, théologienne orthodoxe, a été puiser dans les écrits des mystiques et des docteurs de l'Église.

La semaine sainte et la fête de Pâques à laquelle elle aboutit, sont les moments les plus importants de l’année pour les chrétiens. Au cours de ces jours, on fait mémoire de la passion, de la mort et de la Résurrection du Christ. Des journées décisives à la fois d’un point de vue historique et d’un point de vue spirituel.

RCF vous fait vivre le carême avec le Deutéronome, et son invitation à "choisir la vie !", cette semaine c'est avec le père Guillaume le floch, qui nous propose de "choisir la vie en oeuvrant pour la paix". Il nous dit aujourd'hui en quoi la liturgie nous conduit à la paix.

Pendant le carême, l'Eglise nous invite à consacrer plus de temps à la prière. Car si elle est une source, une respiration, elle est indispensable pour vivre. C'est le souffle même de Dieu qui se donne dans la prière et sa vie qui irrigue celle du priant.

Avec la prière et le jeûne, le partage est l’un des piliers du Carême. On parle aussi d’aumône ou de charité : de quoi s’agit-il ? Est-il question, durant le Carême, de distribuer des biens matériels à plus pauvre que soi ? Ou bien y a-t-il d’autres formes de partage ? Pour en parler, Madeleine Vatel reçoit Thierry Deslauriers, directeur général de l'association Aux captifs, la libération et auteur du livre "Charité à mains nues" (éd. Artège, 2023).

Cette année, pour vous accompagner durant le Carême, RCF vous propose un parcours spirituel sur le thème : "Choisir la vie", d'après un verset du Livre du Deutéronome (Dt 30, 19). "La clé" pour comprendre ce verset, "c’est le Christ, c’est Jésus", selon le Père Lionel Dewavrin. Prêtre du diocèse de Lille, curé de paroisse, bibliste et enseignant à la faculté de théologie de Lille, il est l'invité de Madeleine Vatel pour la première série Halte spirituelle du Carême 2024. 

Le père Paul Couturier est un pionnier de l'œcuménisme. On lui doit la Semaine de Prière pour l’Unité des chrétiens initiée dans les années 30, ainsi que le centre œcuménique Unité chrétienne de Lyon.
Dans cette archive Véronique Alzieu s’entretien avec le père Pierre Michalon décédé en 2004. Très fin connaisseur du père Couturier, il fut lui-même un fervent partisan de l’œcuménisme qu’il pratiqua pendant près de 40 ans comme membre du groupe des Dombes.

A quoi ressemble l’espérance dans la vie d’un chrétien ? Est-ce que c'est un élan pour vivre l’instant présent, une dynamique dans laquelle nous place la foi ? Eclairage avec le père Jean-Marc Bot qui compare l'espérance à un exercice de funambule.

Les fêtes de Noel se terminent progressivement. Mais qu’est ce que la naissance du Christ est venu déplacer dans nos vies ? La rencontre avec l’Académicien Michael Edwards va peut-être vous éclairer. Le poète invite à rester émerveillé devant cet inouï, ce jamais-vu, cet incroyable : un Dieu est venu habiter et vivre avec nous.

Pour la dernière série Halte spirituelle de l’Avent, et dans le cadre de notre programmation spéciale Noël, Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque du diocèse de Grenoble-Vienne, a tenu, dans une démarche synodale, à ce que les membres de son conseil épiscopal puissent eux aussi nous enseigner sur le sens spirituel de Noël.

Ainsi, après Mgr Jean-Marc Eychenne (épisode 1), Véronique Alzieu reçoit le Père Emmanuel Decaux, vicaire général (épisode 2) ; Sœur Véronique-Marie Hervé, vierge consacrée (épisode 3) ; Michel Peillon, diacre permanent (épisode 4), et Odile Grébille, laïque, déléguée diocésaine (épisode 5).

L'Avent est un temps pour attendre Jésus avec confiance, convaincu qu'il vient pour nous. Au micro de Madeleine Vatel, Soeur Anne-Flore Magnan nous propose de de nous préparer à Noël en découvrant cette spiritualité de la relation et de la rencontre inspirée par Don Bosco.

L'Avent est le temps liturgique de préparation à Noël. Il dure en moyenne un mois chaque année et, comme le carême, il nous incite à préparer nos cœurs pour accueillir le Sauveur. Les moniales dominicaines du monastère de Chalais, en Isère, nous offrent leur réflexion sur le thème de l'attente et de la patience que suppose un temps de préparation.

Qui ne connaît pas "le fruit défendu" qu’Ève donne à Adam dans le Livre de la Genèse ? Les fruits sont nombreux dans la Bible. Ils sont chargés d'une forte puissance symbolique, que l'on est invités à interpréter sans cesse. Au fond, ils nous parlent de notre relation à Dieu, de notre capacité à accueillir ses dons et à donner à notre tour. 

Après la symbolique du parfum et son ouvrage "Tu m'as consacré d'un parfum de joie" (éd. Cerf, 2019), Sœur Anne Lécu s’intéresse aux fruits dans la Bible. Son livre "Afin que vous donniez du fruit" (2022) lui a notamment été inspiré par les révélations d’abus spirituels et d’agressions sexuelles commis par des fondateurs de communautés religieuses. Peut-on juger l’arbre à ses fruits ? Que penser des communautés de ces fondateurs abuseurs qui ont attiré tant de jeunes gens ? Dans son livre, la religieuse dominicaine, médecin en milieu pénitentiaire, ne livre pas une réflexion sur la crise que traverse l’Église – celle-ci est "en filigrane". À travers une lecture renouvelée de la Bible, elle propose une réflexion sur le juste rapport à l’autre ou la parole vraie.

Comment parlait-on du Christ aux premiers siècles ? Madeleine Vatel donne la parole au Frère Jean-Michel Poffet qui s'est penché sur les premières traces de l’évangélisation. Les relations de Paul avec ses communautés sont étonnantes d'attentions et d'enhtousiasme. Une piste d'inspiration pour aujourd'hui peut-être...

Dans les psaumes, les paraboles ou les divers récits de l’Ancien et du Nouveau Testament, les Écritures ne cessent d'appeler à festoyer et à crier de joie. Mais faire la fête, s’agit-il de danser sur fond de catastrophes en attendant le naufrage? Non, la fête selon l'évangile, c'est un avant goût d'éternité.