Ecclesia Magazine RCF - page 4

Le grand orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale de Luçon est une référence parmi les grands orgues romantiques français. Installé en 1857 dans l’église-mère du diocèse, il participe depuis cette époque à la vie liturgique en prolongeant par la musique la prière et la ferveur des fidèles assemblés. Depuis plus de 20 ans, il n’y avait pas eu de disque consacré à ce roi des instruments. Un programme historique, celui des deux inaugurations successives de l’orgue en 1856 et 1857, retrouvé et interprété par Guillaume Marionneau, vient de paraître au disque, avec le soutien des associations Jeux d’orgue, Orgues en Vendée, de la ville de Luçon et du Conseil départemental de la Vendée.

Les funérailles sont des moments décisifs. Au cœur de nos églises, des cœurs sont là, ouverts, soit par la plaie béante de la souffrance, ou soit par compassion envers le défunt ou sa famille. Les obsèques religieuses, à l’heure où bon nombre de personnes dans l’assistance ne sont pas familières ni de l’Eglise, ni de l’amitié avec le Christ, deviennent ainsi quasiment des canaux d’évangélisation et d’espérance. La Parole de Dieu peut y éclore dans les âmes. A l’heure, où nous visitons nos défunts, nous découvrons dans cette émission le travail irremplaçable du P. Joseph Proux qui propose pour les prêtres, diacres et laïcs qui mènent des funérailles, des idées d’homélies, d’intentions et de prières.

A l’occasion de la Toussaint, la fête de tous les saints, plongeon artistique et spirituel auprès d’un vendéen qui peint sur verre le Christ, la Vierge Marie et les saints. Des icônes sur verre, qui sont issues d’une tradition populaire d’art naïf, très accessible, une ancienne pratique autrefois très répandue dans les familles chrétiennes de Roumanie. Comment à Maché, Patrick Le Roy est-il devenu, depuis dix ans, artiste religieux en étant peintre d’icônes ? Comment cela a changé sa foi et fait évoluer son parcours spirituel, je vous invite à le découvrir en allant à sa rencontre, dans son atelier. Vous découvrirez que peindre les saints est un vrai compagnonnage spirituel au cœur du beau et de la prière.

Suite à l’annonce par Mgr Jacolin de reconnaitre publiquement les faits de violences sexuelles sur des enfants et des jeunes par des membres de l’Eglise, nous libérons une nouvelle fois la parole avec d’anciennes victimes de prêtres ou d'instituteurs pédophiles. Comment vivre avec les conséquences des agressions, comment se construire en tant qu’homme, comment avancer dans la vie ? Ce sera le thème de notre émission. Les répercutions et les conséquences de ces violences, elles sont immenses : souffrances psychiques et santé fragile, suicides et dépressions, interruption de la scolarité et des études, difficultés dans la recherche d’emploi, vies affective et relationnelle compliquées. Peut-son relever ? Peut-on pardonner, quand on a été des victimes invisibles, non entendues, non protégées, non prises en charge, martyres d’un abandon collectif ?

Le mois d’octobre est traditionnellement le mois du rosaire dans l’Eglise Catholique. Notre-Dame du Rosaire est fêtée le 7 octobre, et le 13 octobre 1917 à Fátima, au Portugal, la Vierge Marie s’est aussi présentée sous ce nom. Depuis le XIIe siècle, les chrétiens mettent leur pas dans ceux de Marie à travers les chapelets du Rosaire. Que veulent nous enseigner les vingt mystères du Rosaire ? Comment faire nôtre cette prière, qui semble répétitive et peu attirante, mais qui a marqué tous les saints, tel un élan filial envers la Mère de Dieu, et notamment le saint pape Jean-Paul II ?

Après une grande partie d’année compliquée, une fermeture temporaire due à la situation sanitaire, le centre spirituel diocésain l’Immaculée à Chaillé-les-Marais reprend ses activités en ce moment. Un lieu au cœur du marais poitevin, éloigné du bruit et de la ville, en connexion avec la nature par son parc de deux hectares. Une équipe salariée et bénévole anime le site, aidée par la fraternité missionnaire de la Plaine, des laïcs associés, pour qui l’Immaculée reste un lieu source. Le 6 septembre, la fraternité a laissé en dépôt au centre des reliques des parents de Sainte-Thérèse, Louis et Zélie Martin. Sainte Thérèse, inspiratrice du Père Martin le fondateur des congrégations de la Plaine, veille toujours sur le centre, et reste une des sources spirituelles importantes des différentes propositions du lieu tout au long de l’année.

A l’occasion du 1er octobre, fête de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, je vous propose de nous pencher sur les « veillées Pétales de roses » qui sont proposées par la communauté des Béatitudes aux Sables et à la Roche-sur-Yon depuis plusieurs années. La petite sainte aux roses s’y révèle un puissant intercesseur. Les "veillées Pétales de Roses" sont des temps spirituels autour de Sainte Thérèse où Il s’agit de demander son aide en faveur des intentions qui vous tiennent à cœur en lui écrivant une « lettre de demande ». Des soirées qui sont aussi des belles veillées de louange, de recueillement, de demandes de pardon. À l'occasion de ces veillées, des témoignages d’exaucements qui ont eu lieu dans l’année écoulée, sont rendus publics, au cœur de la louange de l’Eglise.

Depuis le 1er septembre 2015, l’Eglise Catholique célèbre la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création. Elle est désormais la journée-ouverture de la "Saison de la Création", qui prend fin le 4 octobre, fête de la Saint François d’Assise. Depuis 2015, et l’encyclique Laudato Si, les choses bougent au sein des communautés chrétiennes. Le label Eglise Verte propose depuis 2017, aux paroisses, Églises locales et aussi œuvres, mouvements, monastères et établissements chrétiens, une démarche vertueuse pour le souci et le soin de la création. Un label octroyé à plusieurs paroisses de Vendée.

Ce père de famille de six enfants, marié à Lucie depuis vingt ans, sera ordonné diacre permanent pour le diocèse de Luçon le samedi 19 septembre en l’église de Pouzauges. Enfants du bocage vendéen, ils témoignent dans cette émission. Pour Nicolas, le diaconat se vivra d'abord à la maison, puis au travail par le témoignage. "Ce que j’aime dans le diaconat c'est ce ministère du seuil, être diacre c'est être prêt à aider les autres à rentrer dans l'Eglise."

Vous désirez témoigner de l’Amour du Christ ? Venez découvrir pourquoi et comment élaborer votre témoignage missionnaire pour rendre compte des œuvres du Christ dans votre vie. Une journée de formation est proposée le 19 septembre à la Roche-sur-Yon. "Nous sommes tous appelés à offrir aux autres le témoignage explicite de l’amour salvifique du Seigneur, qui, bien au-delà de nos imperfections, nous donne sa proximité, sa Parole, sa force, et donne sens à notre « vie »." (Pape François)

Le pôle théologie de l'ICES fait sa rentrée le 24 septembre. Il accueille environ 150 étudiants repartis sur 7 parcours pour une initiation à la théologiue, mais aussi des auditeurs libres depuis plusieurs années. Une présentation de ces sept parcours, qui vont de la Patristique à la bioéthique, en passant par la Bible, la dogmatique ou la philosophie, sera proposée le 17 septembre à l'ICES. Découverte de l'année avec son responsable dans cette émission.

Au mois de juin, la commission Sauvé qui travaille actuellement sur les abus sexuels dans l’Eglise Catholique faisait un bilan d’étape. Au moins 1500 auteurs et pas moins de 3000 victimes. Et ce n’est peut-être que le début... Le travail de la commission continue, elle rendra son rapport fin octobre 2021. Comme dans d’autres diocèses, elle a travaillé dans les archives du diocèse Depuis l’automne 2018, le diocèse de Luçon prend à bras le corps cette question, et souhaite briser le silence en écoutant les victimes. Ces victimes elles sont avec nous aujourd’hui car elles ont droit à la parole. Deux d’entre elles ont été invitées à témoigner de leur histoire, de leur souffrance sur cette antenne.

Le diocèse de Luçon aura bientôt la grande joie de voir l’ordination d’un nouveau prêtre. Alexandre Guillaud, 32 ans, diacre depuis un an, partage son temps entre les paroisses de Montaigu et de la Bruffière et le séminaire de Nantes. Nous évoquons avec cette lui cette année diaconale. Nous revenons sur la vocation de cet enfant de la Vendée, originaire de Sigournais. Pourquoi devenir prêtre au XXIe siècle ? Comment voit-il la nouvelle génération de séminaristes, les futurs prêtres de demain ? Quels sont pour lui les défis actuels du clergé diocésain ?

Cet été, la Vierge Marie vient à la rencontre des français et à la rencontre des Vendéens. Un pèlerinage hors-norme de 2000 kilomètres, où deux statues de la Vierge à l’enfant vont sillonner les routes de nos provinces et les cinq grands lieux reconnus d’apparition mariale. Un trajet qui forme sur la carte de France, comme un M. « M de Marie » c’est le nom de cette initiative inédite, qui a débuté le 2 juin. 107 jours de procession en calèche, à pied, par étapes d’une quinzaine de kilomètres, avec chaque jour l’accueil de différents pèlerins, groupes, paroisses ou mouvements.

Nous fêtons ce dimanche la Fête-Dieu, la solennité du saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ. Pourquoi une telle fête ? Pourquoi l’eucharistie est-elle la source et le sommet de la vie chrétienne ? Quel legs le Christ a voulu nous confier par la sainte Cène, par son injonction à faire « cela » en mémoire de lui ? Comment rentrer dans ce mystère de la présence réelle du Christ dans le pain et le Vin ?

Ils sont 28 adultes cette année à recevoir le baptême dans les différentes paroisses du diocèse. Coup de projecteur cette semaine sur ces catéchumènes : leurs attentes, leurs parcours, leur faim du Christ, et ce quelque chose de touchant que tous partagent : cette certitude, cette évidence intérieure, cette foi chevillée au corps et au cœur qui est là en eux, souvent difficile à expliquer pour beaucoup. Nous verrons également dans les témoignages proposés dans cette émission comment le confinement qui a entrainé les reports des baptêmes a pu être aussi pesant.

La fête de Pentecôte fait mémoire de la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres, orphelins du Christ parti rejoindre son Père, et quelque part de la naissance de l’Eglise. Mais n’oublions pas que l’Esprit de Dieu est pour chacun de nous. La plupart d’entre nous l’ont reçu au baptême et à la confirmation. Le recevoir c’est bien, l’accueillir tous les jours c’est mieux, et encore plus au jour de Pentecôte. Comment se manifeste en nous le Saint-Esprit ? Comment l’accueillir ?

Durant le confinement, la Diaconie diocésaine, le service du service du frère, s’est mobilisée auprès des paroisses pour faire vivre cette diaconie par téléphone, mail, contacts internet. Le service diocésain a mis en place une écoute téléphonique quotidienne avec des bénévoles. La fraternité s’est-elle renforcée en cette période de confinement ? Ou au contraire de nouvelles fragilités sont-elles apparues, tel de nouveaux champs d’apostolat pour l’Eglise et ses baptisés ? Avec l’après-confinement, nous tirons un premier bilan autour du service du frère.