À la source des livres RCF - page 3

Michel Magon (1845-1857), jeune garçon de la banlieue de Turin, mène une vie familiale difficile et précaire, comme beaucoup d'adolescents de son âge. Sa mère vit seule après le décès de son père.
Avec ses camarades de rue, Michel se révèle un caïd précoce, capable d'organiser bons et mauvais coups, au risque d'attirer l'attention des juges et policiers. Son avenir se dessine loin de l'école, au rythme de ses petits délits… jusqu'à ce soir pas comme les autres, où il fait une rencontre qui va changer sa vie.
Et si la sainteté était promise aussi au petit caïd ?

Alors que la réouverture de Notre-Dame de Paris approche, Bruno de Chasteigner vous propose une sélection d'ouvrages jeunesse pour faire (re)découvrir aux enfants l'histoire et la beauté de cet édifice mondialement connu...

Zahia la musicienne des enfants déshérités, José le pilote sauveteur des migrants en péril, Thierry l’avocat des causes désespérées, Frédéric l’intercesseur sportif des plus modestes, mais aussi Floriane l’enseignante de la sagesse biblique ou encore Blandine-Marie la passeuse du silence…

Qu’ont-ils en commun, ces inconnus qui déplacent des montagnes ? La force de croire que l’impossible est toujours possible. Femmes et hommes d’horizons et d’âges divers, de conditions et de cultures différentes, religieux pour certains, agnostiques pour la plupart, ils incarnent le choix du bien contre les maux ravageurs du siècle.

Avec simplicité et justesse, Anne-Dauphine Julliand raconte les gestes, les paroles et les liens qui sont autant de lumières dans la nuit.

« J’ai de?ja? tout raconte?, tout e?crit. J’aurais du? m’arre?ter la?, garder pour moi ce qu’il nous restait a? vivre. Mais Gaspard est mort. La veille de ses vingt ans. Il n’y a rien a? e?crire. Et pourtant, j’e?cris.

Pour les familles de militaires, une mission à l'étranger est une véritable épreuve. La séparation est longue et chacun en est bouleversé et souvent profondément métamorphosé.

Spécialiste de l'accompagnement des familles de militaires, la psychologue Mathilde Tiberghien témoigne, dans cet ouvrage, de très nombreuses rencontres, de souffrances partagées et de solutions trouvées. Elle livre, au fil des pages, des conseils concrets et très pratiques pour préparer une mission, la vivre et y survivre ensuite. Car même le retour de mission est une épreuve s'il n'est pas bien préparé...

« Jeanne tout court, sans nom de jeune fille, sans nom d’épouse. Jeanne sans état civil ni sac à main. » C’est ainsi que se présente cette frêle jeune femme à sa descente du «train des fous» en septembre 1939. Internée après la mort de son nouveau-né à Ville-Évrard, en région parisienne, elle a été transférée à Saint-Alban avec les autres patients. Dans ce château perché au milieu de la Lozère, une ambitieuse équipe de psychiatres, dont le Catalan Tosquelles, met en place de nouvelles pratiques thérapeutiques. Le maître mot est liberté. Liberté d’œuvrer, d’inventer, de créer, d’échanger.

Qu'est-ce que croire en Dieu ? Comment lui parler dans la prière ? Pourquoi le mal existe-t-il ? C'est quoi, un sacrement ? Que se passe-t-il à la messe ?

Comment être chrétien ? Autant de questions auxquelles ce livre tente de répondre, pour expliquer aux jeunes adultes en quête de sens ce qu'est la foi catholique.

Un parcours de formation complet qui peut aussi être utilisé en parcours catéchuménal.

Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.

Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.

Pour sa dernière de la saison, Bruno de Chasteigner nous présente les deux premiers tomes d'une nouvelle série jeunesse signée Anne-Sophie Chauvet, "Hermance, damoiselle d'Aliénor":
- tome 1, "Le serf disparu"
- tome 2, "Le chevalier empoisonné"

Béatifié en 2020, Carlo Acutis fait partie des figures que l’Église catholique cherche à mettre en valeur pour promouvoir la sainteté ordinaire pour les laïcs comme les clercs. Attiré par la piété depuis sa plus tendre enfance, Carlo a lui-même ramené sa famille à la fréquentation des églises, et s’était fait connaître pour son enthousiasme sans borne dans la propagation de l’Évangile.
Ses parents, Antonia Salzano et Andrea Acutis, montrent ici à quel point la sainteté est un chemin ouvert à tous.

Paris, 1924. Le village olympique foisonne d'athlètes rêvant de médailles, de journalistes à l'affût, mais aussi de postiers, coiffeurs, cuisiniers, et bien d'autres hommes et femmes qui œuvrent dans l'ombre pendant les Jeux olympiques d'été.

Comme l'Antigone de Sophocle, elles se sont opposées aux puissants et ont défendu le caractère sacré de la vie contre la mort. En Amazonie, au Liban, en Afrique, en Chine, dans l'ex-empire soviétique ou dans l'Allemagne nazie, ces femmes ont souvent connu l'épreuve du martyre, avec un destin à la fois tragique et glorieux. Face aux idolâtries totalitaires, face aux puissants et au pouvoir de l'argent, elles ont donné la preuve d'une fidélité héroïque à l'idéal incarné par le sacrifice de Jésus.

Pour la famille Dubosq, le « Jour le plus long » a commencé plus tôt que pour les autres habitants de la Basse-Normandie. Le 5 juin 1944, vers 22 heures, elle vit tomber du ciel les premiers parachutistes américains chargés de s'emparer de Sainte-Mère-Église, déportés par le mauvais temps dans la zone inondée par les Allemands. Devant le désastre qui s'annonçait, les Dubosq volèrent au secours de ces hommes qui allaient se noyer.

Quinze récits d'amitiés liant des figures de l'Eglise : Jésus et ses amis, saint Augustin et sainte Monique, saintes Gertrude et Mechtilde, sainte Hildegarde de Bingen et saint Bernard de Clairvaux, saint Jean de la Croix et sainte Thérèse d'Avila, Charles et Zita d'Autriche. A travers ces exemples, les auteurs proposent une réflexion et des pistes d'action pour bâtir des relations solides.

Lieu d’enfermement depuis sa fondation au XVIIe siècle, le couvent de la Visitation a connu plusieurs vies...
Au cœur du centre de la ville, cet ensemble monumental n’en était pas moins devenu invisible par les Mancelles et les Manceaux qui avaient fini, tout en passant chaque jour à ses pieds, par l’oublier et ne plus le voir.

Née en Algérie dans une famille musulmane pratiquante, Djamila Djelloul quitte très jeune son pays pour la France. À 14 ans, avec sa famille, elle déménage en Haute-Marne puis en Bretagne et gagne Paris pour travailler. Fuyant un père violent, rejetée par un mari fondamentaliste, elle s'interroge sur sa foi musulmane, le Coran, Dieu et finit par ouvrir une Bible et rencontrer le Christ.

Un matin de printemps, Aliénor enfile ses chaussures de randonnée, attrape son sac à dos et ferme la porte de son appartement parisien. Frustrée par une vie qui ne répond pas à ses attentes, elle décide de tout quitter pour vivre une grande aventure: celle dont elle rêve depuis qu'elle est enfant. À cette soif d'aventure fait écho une petite voix intérieure : comment laisser une plus grande place au silence, à la beauté, à la fraternité de la rencontre ? En mettant ses pas dans ceux des pèlerins qui, depuis plusieurs siècles, ont marché vers la Terre sainte, Aliénor part seule et demande l'hospitalité tout au long du chemin.

À la veille de la seconde guerre sino-japonaise (vers 1930), Takashi Nagaï est un étudiant brillant et insouciant, fréquentant la prestigieuse université de médecine de Nagasaki. À la mort soudaine de sa mère, ses convictions athées et matérialistes chancellent : à l'ombre de la cathédrale d'Urakami et soutenu discrètement par Midori, la fille de ses hôtes, Takashi chemine dans la foi et se convertit résolument au christianisme.

Aujourd'hui, Paul-Joseph Bouladoux, journaliste RCF et habitué de la librairie Siloë du Mans, nous parle de la bande dessinnée "La fantaisie des dieux, Rwanda 1994" qui revient sur ses reportages sur place.