Le Téléphone du dimanche

Le droit de maintenir des liens avec ses proches s'exerce, pour les personnes détenues, essentiellement à travers les visites au parloir. Dans les parloirs ordinaires, les rencontres se déroulent dans un espace réduit, mal isolé du bruit, pour une durée brève et sous la surveillance "continue et directe" du personnel pénitentiaire. Dans les "unités de vie familiale" dites UVF, les détenus peuvent rencontrer leurs visiteurs pour une durée plus longue et sans surveillance directe. Depuis la loi pénitentiaire de 2009, tous les détenus peuvent accéder en principe à ces différentes formes de visites. En pratique, la majorité des établissements n'étant dotés que de parloirs ordinaires avec surveillance, peu de détenus bénéficient de conditions de visites améliorées garantissant une certaine intimité. Entre deux visites, il y a le téléphone du dimanche !

La première difficulté rencontrée par les familles de détenus est l’obtention du numéro d’écrou de leur proche. Cette donnée indispensable pour lui envoyer de l’argent, réserver un parloir ou encore pour lui envoyer des lettres en prison est particulièrement difficile à recevoir, et ce, même lorsque la personne écrouée est un époux, un enfant ou un parent.
En France, les familles de détenus sont exposées à de trop nombreuses formalités administratives pour pouvoir accéder rapidement à leurs droits et soutenir au mieux un proche en détention. Le téléphone du dimanche est toujours là pour ces familles, pour apporter un peu de réconfort à travers les messages de soutien relayés à l’antenne chaque semaine.

Une émission consacrée à la relation familiale de détenus. En effet, chaque membre de sa famille, ou chacun de ses amis peut déposer un message de soutien dans la boite vocale de l’émission.
Ces messages sont ensuite recueillis par RCF Radio Notre Dame, écoutés avec bienveillance et passés à l’antenne chaque dimanche à 12 h 30 et 22 h 45. Chaque émission peut être réécoutée ensuite via notre site rcf.fr.
Vous l’aurez compris, le téléphone du dimanche, traversant les années, s’honore de cette mission essentielle qu’est le maintien du lien familial avec un proche en détention.

Lorsqu’une personne est privée de liberté, les liens familiaux prennent encore plus d’importance. Constituant non seulement un lien entre les détenus et le monde extérieur, mais aussi leur procurant une sorte de protection, ils deviennent essentiels.
En effet, la famille des détenus suit de près le déroulement de la détention de leur parent. Notamment au niveau du respect de ses droits, de ses intérêts et de son bien-être. Pour maintenir le lien, le téléphone du dimanche passe à l’antenne chaque semaine, leurs messages de soutien.

Lorsque l’un de leur proche, un fils, un frère, un mari ou un père, une femme ou encore une amie, s’est retrouvé, du jour au lendemain, à devoir purger une peine de prison, le quotidien de ces familles a dû obligatoirement se réorganiser et s’adapter du mieux possible autour de cette difficile situation. Entre deux visites au parloir toujours trop courtes, le téléphone du dimanche produite par votre radio RCF Radio Notre Dame reste fidèle à sa mission : transmettre des messages réguliers de soutien à l’antenne et tâcher de garder le lien...

Le maintien des liens familiaux, condition fondamentale de la réinsertion des personnes en détention, est l’une des principales missions de l’administration pénitentiaire, affirme le ministère de la Justice. Pourtant, ce droit fondamental est souvent malmené. Des deux côtés des murs, les obstacles à surmonter pour les familles de détenus sont nombreux. Dehors, c’est porter le poids de l’absence au quotidien comme dans les moments importants, et la responsabilité du maintien de la relation. Dedans, c’est rester dépendant de l’institution pénitentiaire et être tributaire de la bonne volonté des siens à maintenir ce lien.

On ne peut imaginer quelle est la vie des familles de détenus. On ne peut imaginer ce que cela représente d’être un de leurs proches tant qu’on y a pas été confronté.
A travers les messages diffusés par le téléphone du dimanche, on se fait pourtant une petite idée. Une petite idée de leur faculté d'adaptation immédiate, de leur résistance face à une précarisation affective et sociale caractérisée. Le téléphone du dimanche n’invente rien lorsqu’il met en avant la puissance de la famille à prouver cet amour inconditionnel de chacun de ses membres, dans le meilleur des cas.

Pour donner des nouvelles récentes à un proche en prison, lui transmettre des mots de réconfort, lui exprimer tout votre amour, lui montrer plus que jamais votre attachement, lui dire votre soutien… Le téléphone du dimanche, c’est autant de messages déposés dans la boîte vocale de l’émission pour lui faire savoir que vous ne l’oubliez pas. Ça commence par le message de Heidi reçu par mail dans un instant.

Sauriez-vous dire où est la prison la plus proche de chez vous, sauriez vous dire combien de personnes y sont enfermées.
La prison est un endroit que l’on ne connaît pas dès l’instant où l’on n’y a jamais été confronté. Mais lorsque la confrontation se produit, c’est une autre histoire. Le téléphone du dimanche vous propose d’écouter les messages de soutien des familles de détenus qu’ils déposent chaque semaine dans la boîte vocale de l’émission comme autant de petites fenêtres ouvertes sur un monde en difficulté à mieux connaître.

Une émission rare où les familles de détenus ont la parole à travers des messages remplis d’espoir. Des messages derrière lesquels, on entend certes leurs inquiétudes, leurs préoccupations à ne pas délaisser leur proche en prison. Ces familles qui appellent en effet chaque semaine font preuve d’une grande abnégation, mais il arrive fréquemment que d’autres n’appellent qu’une fois et ne rappellent pas.

Plus de quatre personnes détenues sur dix sont des pères de famille. Si la maternité est envisagée comme un levier de réinsertion, les hommes incarcérés sont d’abord pensés par les professionnels comme des détenus et non comme des pères, observent les sociologues Marine Quennehen et Anne Unterreiner après enquête. Quand la paternité est assumée, la place des hommes auprès de leurs enfants est fréquemment regardée avec suspicion, rarement considérée comme essentielle. N’hésitez pas à faire participer vos enfants aux messages de soutien du téléphone du dimanche.

Leur vie a basculé lorsque l’un de leur proche, fils ou fille, père ou mère, ou encore ami s’est retrouvé en prison. Leur quotidien s'est réorganisé autour de cette incarcération au rythme des visites au parloir quand elles sont possibles tant sur le plan géographique que financier. Depuis des années, Le téléphone du dimanche contribue à sa façon au maintien de ces liens familiaux à travers des messages d’amour et de soutien retransmis à l’antenne.. Soyez à l’écoute, ils sont très nombreux cette semaine…

L’annonce de l’incarcération d’un proche est une épreuve difficile. Les parents, les conjoints, les enfants ou les amis se sentent rapidement démunis face à son absence. Depuis plusieurs années, Le téléphone du dimanche a pour vocation d’aider ces familles à maintenir le lien grâce à la diffusion de leurs messages déposés dans la boîte vocale de l’émission durant la semaine et diffusés chaque dimanche à l’antenne. C’est la rentrée, on est très heureux de vous retrouver.

Être considéré comme l’épouse, la fille ou les parents d’une personne sous main de justice, pose une étiquette associée par ricochet. C’est en tout cas ce que Caroline Touraut met en avant dans son livre La famille à l’épreuve de la prison. Au bout du compte, ces considérations sur l’enfermement semblent favoriser une reconstruction de soi. L’expérience de la prison s’avère profitable pour le détenu, mais également pour sa famille. Certaines d’entre elles invoquant un quotidien moins anxiogène qui se normalise. Écoutons les messages de soutien reçus cette semaine.

L’annonce de l’incarcération d’un proche est une épreuve difficile pour toute sa famille. Les parents, les conjoints, les enfants, les frères et sœurs ainsi que les amis se sentent rapidement démunis face à l’absence soudaine d’un être cher du foyer et de tout ce que la vie en marge de l’univers carcéral peut annoncer.
Le téléphone du dimanche a pour vocation d’aider au maintien de ces liens familiaux. Chaque message déposé par un membre de la famille ou un ami de détenu est pris en compte et entendu à l’antenne de RCF ET RADIO NOTRE DAME. Accueillons ceux qui nous sont arrivés dans la boîte vocale cette semaine

Un proche est en prison et tout de suite, le regard des autres accusent la famille, accusent les amis ou quiconque a des relations avec lui. L’emploi du temps des familles vole en éclat. Il faut tenir, coûte que coûte, pour soi, pour les enfants, pour celui qui est enfermé entre quatre murs. Alors les messages de ces familles pour leur proche en détention, ces messages que nous allons entendre dans le téléphone du dimanche, parlent de la force de l’amour, parlent de la force de l’amitié, parlent de la ténacité dans l’adversité.

Qu’en est il des familles face à l’incarcération d’un proche. Que signifie être proche d’une personne incarcérée. Comment imaginer l’inévitable processus d'adaptation de ces familles et leur résistance face à une précarisation affective et sociale inéluctable.
Le téléphone du dimanche ne prétend pas répondre à toutes ces questions, mais cette émission permet du moins un vrai temps d’écoute mis à la disposition de ces familles et aux personnes solidaires qui veulent aussi s’exprimer. Une parenthèse ouverte à des messages qui font du bien.

Lorsqu’une personne se retrouve à devoir purger une peine de prison, ses proches doivent se confronter plus que jamais au regard des autres.
Malgré cela, la richesse des soutiens apportés aux détenus et l’aptitude des acteurs à créer de la proximité malgré l’éloignement éclairent la force de résistance des liens familiaux. Et si le téléphone du dimanche participait, même un petit peu, à l’évolution de ce regard…

L' Ascension ouvre l'espace d'une espérance. Une symbolique chère au christianisme qui n’est pas sans évoquer les difficultés de l'existence dans ce qu’elle contient d’incertitude au quotidien. Une incertitude que les familles de détenus connaissent bien.
Le téléphone du dimanche se veut être une émission solidaire de ces familles en portant leurs messages d’espérance à l’antenne chaque semaine, comme une attention particulière à la vie de chacun.

Pour le Secours Catholique, être privé de liens avec ses proches est un facteur d’aggravation de l’incarcération. La peine c’est être privé de liberté, pas de sa famille. Le lien familial est de toute façon important pour tout le monde, rappelle Jean Caël. Une certitude partagée par le téléphone du dimanche.