Ronds de serviette RCF - page 2

Le 4 octobre s'est ouvert à Rome le synode sur la synodalité. L'Eglise est en marche et en réflexion sur son avenir. Réflexion dans laquelle sont engagés les laïcs. Pour Mgr Jordy, Archevêque de Tours,  "Le synode est aussi une expérience spirituelle, dans laquelle la prière est primordiale pour être à l'écoute de l'Esprit Saint, pour mieux se convertir et être dans une situation de discernement pour savoir comment l'Eglise doit continuer sa route." 

La phrase du Pape François pour bien signifier qu'il était invité à clore ces troisièmes rencontres méditerranéennes, qui avaient pour thème « Mosaïque d'espérance », qui ont réuni 60 évêques et autant de jeunes de 29 pays de la Méditerranée, pour partager en s'écoutant, sur les défis et les ressources humaines et spirituelles de ce bassin méditerranéen.

Le point sur le diaconat permanent. Le dimanche 2 juillet, quatre hommes seront ordonnés diacres permanents. Qu’est-ce qu’un diacre ? Que faut-il faire pour être diacre ? On parle aussi de diaconie dans l’Eglise, est-ce la même chose ?

Ce dimanche l’Eglise fête la Pentecôte. Cinquante jours après Pâques, l’Esprit vient sur les disciples et chacun sort de sa peur et témoigne de l’Evangile. Alors chacun entend les merveilles de Dieu dans sa propre Langue. On ne peut que se réjouir devant cette vitalité qui valorise la diversité. Au long de son histoire, l’Eglise a souhaité rejoindre chacun dans sa spécificité et en même temps elle a tenu à signifier son unité.

Aujourd’hui autour de la table de « ronds de serviette », notre évêque, Martin et Anne Hélène habitués de l’émission et Zoé, jeune journaliste de la radio.
Notre thème de réflexion et de partage porte sur l’engagement. Nous vivons une forme de contradiction : notre époque ne favorise pas l’engagement et dans toutes les associations, les services et mouvements nous avons du mal à voir des bénévoles s’engager et dans le même temps nous voyons des personnes entrer en militance de manière forte et parfois violente.

Comment vivons-nous le Carême ? Quel sens donner au Carême ? En cette période de crise, que signifie vivre le Carême pour les chrétiens ? Voilà quelques interrogations qui vont servir de trame à notre échange de ce jour.

Les ronds de serviette du jour : Monseigneur Vincent Jordy archevêque de Tours, Gilles médecin du travail, Sylvie, assistante sociale et Pascale mère de famille et graphiste de profession.
Nous sommes tous concernés par les débats autour de la loi que le gouvernement propose sur la retraite à 64 ans. Nous nous souvenons tous de la mesure symbolique du président Mitterand, avec la retraite à 60 ans alors qu’elle était à 65 auparavant. Nous n’allons pas parler ensemble du nécessaire équilibre budgétaire, mais de la manière dont notre rapport au travail a évolué au cours de ces dernières années. Le travail réalise l’homme ou il l’opprime.

Elle fait suite à l’invitation que le pape François, en 2019, a faite à l’Eglise universelle de consacrer le troisième dimanche du temps ordinaire à la Parole de Dieu. Le concile œcuménique Vatican II avait déjà donné une impulsion forte à l’importance de la redécouverte de la Parole de Dieu par la constitution dogmatique Dei Verbum (1965). Ainsi il est écrit?: «?toute écriture inspirée de Dieu est utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice, afin que l’homme de Dieu se trouve accompli, équipé pour toute œuvre bonne?». Ce dimanche était au cœur de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens... car c’est bien la Parole de Dieu qui nous rassemble et nous fait vivre.

Chers auditeurs, notre émission nous réunit au cœur de la fête de Noël. Alors, nous allons parler de cette fête avec notre évêque et mes invités de ce jour : Anne Hélène, Sylvie et Pascale. Nous n’allons pas vous donner des recettes de bûches ou des idées de cadeaux... mais réfléchir ensemble à ce qui se joue autour de cette fête familiale qui est d’abord une fête chrétienne. Noël, nous invite à prendre la mesure du mystère de l’incarnation. L’enfant Jésus de la crèche, le Verbe qui se fait chair.

Un regard d'espérance sur ce monde que Dieu aime. Vivons de l'espérance comme Saint Martin et soyons confiants dans l'action de l'Esprit qui nous précède.
Saint Martin nous enseigne à être disciple missionnaire en nous laissant enseigner. Etre disciple missionnaire en vivant de l'amitié avec Jésus dans la prière, en étant témoin de la charité et de la miséricorde.

A un moment où les statistiques nous disent que les églises se vident, des hommes et des femmes souvent assez jeunes souhaitent devenir chrétiens, souhaitent avancer vers le baptême. Pour réfléchir cette question nous sommes cinq autour de la table. Deux accompagnatrices Francine et Marie Pierre et deux néophytes (nouveaux baptisés) Pascaline et Michael avec moi. Le catéchuménat est un service diocésain, une réalité diocésaine. Lorsqu’il s’agit d’adultes, c’est l’évêque qui appelle au baptême. Mais au point de départ, il y a un désir ressenti par quelqu’un. Que peuvent en dire nos catéchumènes ?

Le 13 septembre, le président de la république a ouvert la voie à une législation sur l’euthanasie. Dès octobre 2022, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) organisera une convention citoyenne sur la fin de vie dont les conclusions seront rendues en mars 2023. Le président Macron qui souhaite que les citoyens entrent en débats sur la question a déjà exprimé la sienne lors de la remise du ruban de Grand croix de la Légion d'honneur à Line Renaud, le 9 septembre, en déclarant : : "Votre combat pour le droit de mourir dans la dignité vous ressemble et nous oblige. Dicté par la bonté, l'exigence et cette intuition unique que c'est le moment de faire, alors nous ferons."
J’ai souhaité que dans le cadre de notre émission mensuelle « rond de serviette » nous puissions partager nos réflexions sur cette question et plus largement sur la fin de vie, car derrière la question simpliste souvent posée : Êtes vous pour ou contre l’euthanasie ? (63% de réponses positives), la vraie réflexion porte sur la fin de vie aujourd’hui en France.

Les vocations.

Défendre la vie n’est pas seulement une réaction ecclésiale à la suite du vote de la loi Weil sur l’avortement en 1975. La tradition biblique fait de la vie et tout particulièrement de la vie humaine un don de Dieu. C’est le combat des prophètes et Jésus n’hésitera pas à affirmer « Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance » (Jn 10, 10). Comment penser cette centralité de la question de la vie humaine dans la Bonne Nouvelle

Dans l'Eglsie comme dans la société, nous mesurons les divisions qui traversent le coprs social. Un socilogue a pu parler de "larchipel français. En Eglsie, nous portons le souci du "Bien commun". Au-delà des clivages politiques, nous sommes invités à valoriser un "marcher ensemble". A quoi devons-nous être spécialement attentifs pour travailler à la cohésion sociale ? Elements de réponse dans cette édition.

Comme le dit le texte conciliaire Gaudium et Spes : « Au sens large, le mot « culture » désigne tout ce par quoi l’homme affine et développe les multiples capacités de son esprit et de son corps ; s’efforce de soumettre l’univers par la connaissance et le travail ; humanise la vie sociale, aussi bien la vie familiale que l’ensemble de la vie civile, grâce au progrès des mœurs et des institutions ; traduit, communique et conserve enfin dans ses œuvres, au cours des temps, les grandes expériences spirituelles et les aspirations majeures de l’homme, afin qu’elles servent au progrès d’un grand nombre et même de tout le genre humain. »
Nos ronds de serviette : Florence Zulian, Pascale Marquet, Alain Montoya et Vincent Jordy.

Nous avons vécu en janvier la semaine de prière pour l'unité des chrétiens. Cet œcuménisme n'est déjà pas toujours facile à vivre, alors que nous confessons le même credo ! Dans notre émission de ce jour, nous voudrions aborder le dialogue interreligieux avec juifs et musulmans. Ce dialogue semble plus difficile et souvent, il est marqué par des considérations politiques : notre relation à l'Etat d'Israël et notre relation aux musulmans vivants en France, voire notre crainte du grand remplacement et de l'islamisme. Nous en parlons aujourd'hui dans Ronds de serviette avec :
-Anne Hélène, comme coresponsable du dialogue interreligieux dans le diocèse de Tours,
-Youssef Jaraf, de la mosquée de Bouzignac,
-Françoise de l'équipe du dialogue avec les juifs,
- Et Monseigneur Vincent Jordy, archevêque de Tours.

Alternant question d’Eglise et question de société, nous allons aujourd’hui
aborder ensemble la question de la politique. Non pas, comme trop souvent,
aborder les choses de manière polémique. ce n’est pas le style de notre émission.
Nous allons réfléchir au regard que posent les chrétiens sur cette réalité
essentielle à la vie en société qu’est la politique.
Nous avons autour de notre table, Yves, diacre qui suit plus particulièrement les
questions sociales. Véronique, qui a exercé des responsabilités en entreprise et
qui est mère de famille. Valérie, responsable de service et mère de famille et
Martin, père de famille qui participe régulièrement à nos émissions.

Nous sommes entrés dans une démarche synodale, nous invitant à prendre conscience de notre manière de vivre l'Eglise, de faire Eglise. Des équipes se réunissent pour prier et partager et il nous est apparu important de réfléchir dans le cadre de notre émission mensuelle à cette question de la coresponsabilité dans l'Eglise. En effet, la 5ème question qui est proposée dans le feuillet synodal est : Comment relire nos pratiques de travail en équipe et en coresponsabilité ? Comment mettons-nous en place des processus de discernement en distinguant réflexion et décision ? Avec Anne-Hélène, Martine, Martin, et Monseigneur Jordy

Depuis plusieurs années nous avions connaissance de faits de pédocriminalité et de la difficulté des institutions pour réagir et pour la justice de poursuivre. On parlait avec euphémismes "d'abus" sexuels et d'abus de conscience. Après la douloureuse affaire Preynat devenue l'affaire Barbarin, l'Eglise (CEF et CORREF) a souhaité mettre en place une commission indépendante, la CIASE. Celle -ci vient de rendre public son rapport et nous avons tous été bousculés, indignés, honteux. Auditionné par la commission des lois de l'Assemblée Nationale, Jean Marc Sauvé affirme que chaque jour 450 nouveaux mineurs sont agressés dans notre société, ce qui est un désastre social et sanitaire. Les invités : Marie-Françoise GRANGER-BIAIS magistrat honoraire, Anne PERROT pédopsychiatre et toutes les deux membres de la cellule d'écoute du diocèse de Tours, Martin GUIMARD père de famille et responsable scout, Monseigneur Vincent JORDY archevêque.