Parlons éco : 26 minutes éco

Après avoir travaillé dans de grands groupes et déjà créé une première startup qu'ils ont revendue, Martin Jacqmin et Alexis Aubreton, ingénieurs et amis de 20 ans, viennent de reprendre, fin janvier, l'entreprise Techfive à Angoulême, spécialisée dans les terminaux d'encaissement et de paiement. Un nouveau départ pour cette entreprise créée il y a déjà de nombreuses années et bien implantée en France en Suisse et en Belgique mais dont ils veulent faire un leader dans leur domaine en commençant par  une implantation prochaine en Espagne. Tous deux racontent leur passion d'entreprendre et expliquent ce qui les pousse à se lancer dans cette belle aventure.

La leçon tirée par un patron chrétien six mois après l'incendie de son entreprise
Thierry Burin des Roziers, patron de l'entreprise Binaud Thermique Electricité, a vu son entreprise ravagée par un incendie en plein mois d'août. Nous l'avions rencontré à la rentrée de septembre, et il avait déjà fait preuve d'une véritable approche positive de ce sinistre, soulignant les soutiens qui l'ont touché et les belles rencontres que cet événement avait permis. Six mois plus tard, il revient aujourd'hui sur cette expérience en soulignant d'une part qu'il est important de savoir "accueillir" (il insiste sur le verbe "accueillir") l'imprévu et d'autre part, de témoigner pour aider tous ceux qui rencontrent ces imprévus, professionnels mais aussi personnels, de santé, etc. Hélène, sa fille de 23 ans témoigne à ses côtés.

26 minutes eco poursuit ses rencontres avec les présidents des chambres consulaires de la Charente; Aujourd’hui avec Daniel Braud, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Charente. Il évoque son parcours personnel, les actions de la CCI. Il insiste surtout le rôle central de la formation, qui représente les 3/4 du budget de la CCI, au service du développement économique.
Il souligne aussi l’importance de s'unir pour peser dans l’environnement économique. Une de ses grandes satisfactions est ainsi d’avoir réussi la fusion des anciennes CCI d’Angoulême et de Cognac, qui a permis de faire de la CCI Charente la deuxième en poids économique au sein de la région Nouvelle Aquitaine. Sans compter que cette Union n’a pas oublié les parties plus éloignées comme le Confolentais et le Nord Charen te, permettant à ceux-ci d’accrocher le wagon d’un poids lourd économique régional.

A côté des collectivités locales, les chambres dites consulaires (Chambres de Commerce, de Métiers, et d’agriculture) jouent un rôle essentiel dans le développement économique local et dans l’accompagnement des entreprises.
Elles sont dites « consulaires », car, si l’on en croit Wikipedia, la première de ces chambres, créée en 1599 à Marseille, associait quatre « consuls » nommés par la municipalité de l’époque, pour défendre les intérêts du commerce.
Reste qu’aujourd’hui, dans tous les départements, les Chambres consulaires, établissements publics gérés par des professionnels élus, gardent une place centrale dans l’accompagnement des entreprises notamment dans le domaine de la formation.
Pour en savoir plus, 26 minutes eco vous propose une série de trois émissions au cours des semaines qui viennent pendant lesquelles nous recevrons successivement les présidents de la Chambre des Métiers, de Commerce et d’Agriculture de la Charente.
Et nous commençons dès aujourd’hui avec la présidente de la Chambre des Métiers et de l’artisanat de la Charente, Mme Geneviève Brangé, qui raconte son engagement, appelle les artisans à ne pas rester seuls, et  décrit les missions et les services de la Chambre de Métiers Nouvelle Aquitaine Charente.

La direction régionale de l'Insee Nouvelle Aquitaine produit chaque année 35 publications sur les sujets les plus divers et mène aussi de nombreuses études statistiques pour éclairer les choix des élus locaux. Elle a publié en fin d'année sa livraison annuelle sur le recensement dans la région. Une étude qui confirme les grandes tendances: attractivité du littoral et des grandes métropoles mais qui nous apprend aussi qu'à l'exception notable de Bordeaux, tous les départements et les villes de la région affichent un solde naturel négatif, c'est-à-dire qu'il y a plus de décès que de naissances. Heureusement la région est attractive et l'installation dans la région de nouveaux arrivants inverse la tendance et permet à la région d'afficher un solde finalement positif de + 29.000 habitants soit l'équivalent d'une ville moyenne. Delphine Artaud, directrice régionale adjointe de l'Insee Nouvelle Aquitaine en charge du service études commente ces chiffres du recensement et évoque  aussi deux autres études produites par l'Insee dans la région  sur le tourisme d'une part, sur les bas-salaires de l'autre.

Les périodes de Noël et du jour de l'an sont traditionnellement aussi celles des "étrennes". Pendant longtemps et encore maintenant de nombreux parents et grands-parents donnent un petit (ou grand...) billet à leurs enfants et petits enfants pour qu'ils les mettent à "la Caisse d'Epargne". Même si maintenant le livret A est disponible dans toutes les banques, la Caisse d'épargne reste encore très marquée par ces anciennes traditions. Et c'est donc logiquement que 26 minutes eco reçoit en ce début d'année M. Sébastien Tessier membre du directoire de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes. Il explique qu'aujourd'hui la Caisse d'épargne est devenue une banque universelle  proposant toute la gamme de services d'une banque ordinaire mais aussi qu'elle a gardé ce côté familial et épargne en proposant notamment des services originaux et très concrets d'aide aux familles pour mieux gérer les budgets. Et l'on apprend au passage qu'un des deux fondateurs de la première Caisse d'épargne à Paris au début du XIXème siècle était un Charentais: François de La Rochefoucauld !

A l’approche d’une fin d’année marquée par plus d’incertitudes que jamais, nous vous proposons de faire aujourd’hui un bilan de notre économie charentaise avec  madame Catherine Galvez, directrice générale du Crédit agricole Charente-Périgord,  la banque la plus importante du département. Elle dispose, à ce titre, d’un point d’observation unique sur l’économie de la Charente. Mme Galvez dresse donc un bilan de la situation de l'agriculture mais aussi de l'économie départementale en général. 
A la veille de son départ pour le Crédit Agricole Provence Côte d'Azur, elle propose aussi, après deux ans et demi de direction bancaire en Charente, un diagnostic plutôt positif sur les atouts de notre département, malgré les difficultés du moment.

Certaines professions ont été longtemps fermées aux femmes. Fort heureusement c’est de moins en moins le cas. Ainsi, la métallurgie, réputée être un métier d’hommes, s’ouvre de plus en plus aux femmes. Déjà près du quart -23 % exactement- des salariés du secteur sont des femmes Et le secteur prévoit d’atteindre les 33 % dans 10 ans.
Pour encourager les femmes à entrer dans ces métiers, l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) qui est une des fédération au sein de l’Union patronale Medef de la Charente, organise un Prix de la vocation féminine. Ce prix a été remporté cette année par Mme Sabrina Mongillon, responsable Qualité Sécurité Environnement, de la Fonderie Nidec Leroy-Somer d'Angoulême Rabion. Pour 26 minutes eco  elle raconte aujourd'hui son parcours. Elle est accompagnée par la chargée de mission Métallurgie à l'Union patronale qui est. elle-même une femme, Maëva Brethonnet!. Interview en partenariat avec l'Union patronale par Quentin Raud

L’AS AFAC, entreprise d’expertise comptable à statut associatif, qui exerce essentiellement dans le domaine agricole, place cette année son assemblée générale mardi 19 novembre sur le thème « Entreprise en crise : l’accompagnement des adhérents en situation difficile », avec la participation de dirigeants des trois chambres consulaires du département et d’associations d’écoute et de soutien d’entrepreneurs en difficulté.
Pour 26 minutes eco, Pierre Brisson, président de l'AS AFAC et Thierry Prouteau son directeur qui, parce qu'ils suivent les comptes des entreprises disposent d'un point d'observation incomparable sur l'économie locale, décrivent ce qu'ils voient de la crise et tentent d'en expliquer les ressorts.

L’industrie du papier-carton concentre 43 % de la consommation totale d’énergie de l’industrie en Nouvelle Aquitaine, devant l’industrie chimique (13%), selon une étude que vient de réaliser la direction régionale de l’INSEE qui vient de paraitre. Les combustibles utilisés sont essentiellement le gaz et l’électricité mais aussi, en particulier dans le papier carton, la « liqueur noire » un sous-produit de l’industrie à base de déchets de bois. Une pratique évidemment vertueuse, puisqu’utilisant les déchets en circuit court, mais qui ne règlent pas la question des émissions de CO2. Même si l’industrie ne représente que 10 % de la consommation totale d’énergie, ce secteur industrie constitue bien sûr un enjeu majeur pour ces objectifs en matière de CO2. Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Monsieur Levasseur, responsable de la division développement économique et emploi au sein du service Etudes et diffusion de la direction régionale de Nouvelle-Aquitaine.

La crise que traverse actuellement l’économie du Cognac ne doit pas faire oublier l’extraordinaire concentration de savoir-faire dans le domaine des spiritueux dans la région délimitée. « Une concentration unique au monde » selon Jean-Michel Delavaud, patron de l’agence de communication Jade, elle-même implantée à Cognac. Autour de ces savoir-faire, s’est construit un eco-système unique qui a permis l’émergence d’une multitude d’entreprises qui, se sont appuyées sur les compétences disponibles dans la région pour faire autre chose que du cognac. Si le cognac reste évidemment dominant avec 70.000 emplois générés, ces secteurs nouveaux pèsent déjà 12.000 emplois supplémentaires ! Avec son agence Jade, Jean-Michel Delavaud dispose d’un point d’observation unique sur ce phénomène. Il nous parle de la façon dont il s’est constitué, de ses acteurs, mais aussi de la crise que traverse actuellement le coeur et l’âme de cette « Spirit Valley » : le cognac lui-même.

Le réseau Entreprendre qui accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprise organisait il y a quelques jours au Domaine du Cruzeau à Lezignac-Durand sa soirée annuelle des lauréats, renommée « soirée des entrepreneurs ». Outre la mise à l’honneur des 28 nouveaux lauréats du Réseau dans les quatre départements de l’ex-Poitou-Charentes, la soirée proposait une conférence de l’entraineur du SA XV Charente Rugby Pro Alexandre Ruiz, 1er arbitre à devenir entraineur de rugby de haut niveau. Alexandre Ruiz a abordé les thèmes de la cohésion, du management, de la formation et de l'intégration des jeunes, du financement, du respect des valeurs.
A l’occasion de cette soirée, RCF Charente reçoit le trésorier du réseau, Jacques Prioux, patron de l’entreprise « Mon Jardin en Charente » et ex-lauréat et le directeur régional Michel Desanti. Tous les deux détaillent l’action du réseau, son fonctionnement et ses valeurs, en faveur de la création d’emplois, qui passe, affirment-ils, par la création d’employeurs.

Tous deux salariés de l'entreprise, Sylvain Brandy, le nouveau patron et Romain Pontallier, son associé,  ont repris à l'automne dernier la société Climefroid à Claix, spécialisée dans le froid  professionnel (cuisines de collectivités ou de restaurants, froid industriel etc.). Dans le cadre de son partenariat avec le Réseau Entreprendre, 26 minutes Eco reçoit aujourd'hui ces deux nouveaux entrepreneurs pragmatiques dont les objectifs, modestes mais réalistes, ont été validés par les banques et sont déjà dépassés. Avec des références prestigieuses comme les cuisines du restaurant étoilé "Les Sources de Fontbelle" ou, plus récemment, l'hôtel Mercure d'Angoulême.

Dans la conduite de son bureau d'études et d'ingénierie pour l'industrie et les PME, Jean-François a un fil rouge : la sécurité et la santé au travail. En d'autres termes, prendre soin des salariés. Il a créé son entreprise il y a maintenant 10 ans sur un concept de définition de postes de travail de manière à les adapter à la prévention des risques musculo-squelettiques. Depuis la crise du Covid, et dans la même logique, il a développé une activité de robots collaboratifs aussi appelés « CoBo ». Ces cobos sont des bras articulés adaptables à toutes sortes de situations, qui aident les salariés et les soulages des taches répétitives ou pénibles, sans -et ceci est essentiel dans la démarche- supprimer leur emploi. Pour l'entreprise c'est pourtant un gain tant en termes de qualité des produits que de réduction de l'absentéisme pour causes de maladies professionnelles. Déjà bien implanté dans les grandes industries, Jean-François Dumontet vise maintenant le marché des PME et de l'artisanat via une approche originale : la location des robots !
jf.dumontet@jfdeveloppement.fr

Après son master dans le domaine entrepreunarial à La Rochelle, Constantin Dussauze a rejoint l'entreprise créée par sa maman Béatrice il y a 5 ans, le Centre Koel, un centre de soins esthétiques alternatif à la chirurgie qui gère déjà trois établissements à Soyaux, Cognac et Niort. Après avoir participé au « Booster Camp » du Réseau Entreprendre en décembre dernier, Centre Koel a clarifié son identité, son concept et sa marque et affiné son projet de développement via des ouvertures de centres, en propre ou via une licence de marque. Déjà trois nouvelles ouvertures, en propre, sont planifiées pour 2024.
constantin.dussauze@centrekoel.fr

Avec plusieurs amis, Benoît Trouvé a créé, il y a déjà 3 ans, l'entreprise Midi Pile, une startup angoumosine dans le domaine des mobilités douces qui, non seulement conçoit un véhicule électrique très original pour les livraisons en centre-vile, mais propose aussi un concept plus global via le véhicule partagé et l'économie circulaire. Rencontre avec un entrepreneur disruptif et aventurier qui met du sens dans tout ce qu'il entreprend et agit en conformité avec ses convictions. Un témoignage sain et joyeux de confiance en la nature humaine.
benoit.trouve@midipile.eu

Lauréat du prix du réseau entreprendre en Charente il y a trois ans, Pierre-Emmanuel Bataille, patron de trois entreprises dans le domaine de la maintenance et du dépannage en milieu industriel, revient faire le point, 3 ans après la reprise d'AMP Industrie, de Prod Optima et de Barthel Electricité. En décembre dernier il a également participé en décembre au « Booster Camp » du Réseau Entreprendre, une occasion de réfléchir à sa stratégie pour les prochaines années, une stratégie qui repose sur ce qui est déjà la force de ses entreprises, l'expertise et l'engagement de ses salariés au service de ses clients.