La bioéthique en podcast. PMA, GPA, tri embryonnaire mais aussi euthanasie, soins palliatifs... de ses tous débuts à son extrême fin, la vie ne cesse d’être interrogée. Une émission qui décrypte toutes les questions éthiques que posent les avancées de la science et de la loi.
Un podcast en partenariat avec les Facultés Loyola Paris.
La technique des cellules-souches iPS devrait notamment permettre de créer du sperme avec des cellules de femme ou des ovocytes à partir de cellules d’homme. Une manière de donner la vie qui n'est pas encore au point, mais sur laquelle beaucoup travaillent. Si elle pourrait permettre de guérir certaines maladies ou de remédier à un manque de gamètes, c'est aussi un moyen d'accomplir un certain nombre de fantasmes, prévient le jésuite Bruno Saintôt, professeur d'éthique biomédicale au Centre Sèvres. Comme celui de "naître du un"...
Un certain nombre d'adversaires des lois de bioéthiques expliquent qu'on va vers une institutionnalisation de l'absence du père. Ce qui inquiète surtout le jésuite Bruno Saintôt, spécialiste de bioéthique, c'est la façon dont on fait entrer des aspects financiers dans l’engendrement.
Avec les nouvelles techniques de fécondation artificielle, "l’eugénisme est devenu un risque réel", selon le jésuite Bruno Saintôt. On n'en est pas encore à décider de la couleur des yeux ou du sexe de son enfant : la sélection des embryons aujourd'hui en France ne concerne que l'état de santé. Or, qu'est-ce qu'une maladie grave ? Moins notre société semblera prête à prendre soin des personnes malades ou handicapées, plus il y aura de pression sur les futurs parents.
En matière de procréation et de filiation, notre société s'apprête à vivre une véritable révolution. Frédéric Mounier entame avec le père Bruno Saintôt, jésuite, une série de quatre émissions sur "Les nouvelles manières de donner la vie" et les questions bioéthiques qu'elles soulèvent. Une chose est déjà certaine : l'Église ne changera pas sa doctrine. Pour elle, la procréation doit se dérouler à l’intérieur du couple et dans l’acte conjugal lui-même.
Quel rôle peut jouer la famille d'une personne âgée en Ehpad ? Quelles relations peut-elle entretenir avec le personnel soignant ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.
La durée moyenne d'un séjour en Ehpad est de deux à trois ans. Comment se passe l'accompagnement de la fin de vie dans ces établissements ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.
Quand génération du baby boom arrivera à l'âge de la dépendance, les Ehpad notamment feront face à un véritable tsunami démographique. Or, le secteur du grand âge peine à recruter. Comment développer l'attractivité de ces métiers ?
Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.
Après le scandale des Ehpad soulevé par l'enquête "Les Fossoyeurs" (éd. Fayard, 2022) de Victor Castanet, les regards se tournent vers le secteur privé à but non lucratif. Le secteur associatif représente 25 à 30% des établissements dédiés à la prise en charge des personnes âgées.
Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Éloi Pillet, directeur de trois Ehpad à Paris, au sein de l'association Chemins d'espérance et Sr Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin à la maison médicale Jeanne-Garnier (Paris), spécialisée dans les soins palliatifs, docteure en éthique médicale, membre du département d'éthique médicale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.
Alors que l'enquête "Les Fossoyeurs" de Victor Castanet a créé la suspicion sur l’ensemble du secteur de la prise en charge des personnes âgées, Eloi Pillet, directeur de l'Ehpad "Grenelle-Chemins d'Espérance" (Paris) et Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, docteure en éthique médicale et formatrice en soins palliatifs, rappellent que les difficultés profondes ne datent pas d’aujourd’hui. L’argent public n’est pas suffisant pour faire face aux besoins croissants des résidents, de plus en plus âgés et dépendants.
Il est peu de dire que parmi les catholiques, le genre suscite des débats animés. Mais que dit l'Église catholique ? Si elle insiste sur la non-dissociation du sexe et du genre, et interroge l’engendrement, elle plaide aussi pour un diagnostic de notre société.
Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit le Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Il est l'auteur du blog Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?.
Qui accompagne les personnes qui demandent à changer de genre ou de sexe ? Et les parents des adolescents qui ont fait cette demande ? Dans notre société, comment est pris en compte ce type de demandes ? Est-il question de discernement ? Parfois, la moindre tentative pour inciter la personne à réfléchir peut être pris pour une attaque... Pourquoi la question de l'identité est devenue à ce point centrale ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit le Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Il est l'auteur du blog Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?.
Changer de sexe ou de genre : qui demande quoi aujourd'hui dans notre société ? Il y a des adultes qui, au terme d'un accompagnement parfois extrêmement long, en viennent à changer d'identité de genre voire à changer de sexe. Mais il y a aussi des adolescents et des enfants qui demandent à changer d'identité... Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit le Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Il est l'auteur du blog Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?.
À l'école, au collège, au lycée, dans les familles, apparaît depuis quelques années une demande croissante : des jeunes veulent changer leur identité sexuelle, leur identité de genre. Des demandes qui travaillent les structures familiales et sociales dans leurs profondeurs. Elles bousculent des discours, des habitudes, des traditions, qui ont façonné les vies collectives et familiales pendant des siècles. Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit le Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris). Il est l'auteur du blog Avec soin : la bioéthique, pour quelle humanité ?.
La loi Claeys-Léonetti prévoit la possibilité pour tout un chacun de rédiger des directives anticipées. Une manière de donner toute sa place à la liberté des individus et de rendre présente la volonté du patient au moment où celui-ci n'est plus en état de la formuler. Depuis 2016, ces directives s'imposent au médecin. Mais très peu sont les personnes en France qui les ont rédigées.
Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Sœur Agata Zielinski, religieuse Xavière, enseignante en philosophie au département Éthique biomédicale du Centre Sèvres et bénévole en soins palliatifs.
En matière de suicide assisté, certains disent qu'en France on pourrait adopter le modèle de l'Oregon, un État des États-Unis. Là bas, si une personne demande le suicide assisté, un médecin peut, sous certaines conditions, lui délivrer une ordonnance. Ce système est vanté par les militants de l'euthanasie et du suicide assisté car il respecte selon eux la liberté et l'autodétermination de l'individu.
Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Agata Zielinski, religieuse Xavière, enseignante en philosophie au département Éthique biomédicale du Centre Sèvres.
Récemment, l'Académie pontificale pour la vie s'est récemment montrée favorable à ce que l'Église italienne ne s'oppose plus à la législation sur le suicide assisté. S'agit-il d'un tournant dans la stratégie adoptée par Rome sur les questions de bioéthique ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Agata Zielinski, religieuse Xavière, enseignante en philosophie au département Éthique biomédicale du Centre Sèvres, et Loup Besmond de Senneville, correspondant à Rome pour le quotidien La Croix.
La pandémie l'a montré, ce sont les relations qui nous font vivre. Dès lors, la question du vieillissement, fortement mise en lumière avec le scandale des Ehpad Orpéa, pourrait être un projet rassembleur pour les candidats à l'élection présidentielle. Il se murmure d'ailleurs que le candidat Emmanuel Macron pourrait en faire l’un des points importants de sa campagne. Frédéric Mounier reçoit Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres.
Le début de la vie est aujourd'hui un véritable enjeu social et politique. C'est même un enjeu assez conflictuel, où les débats sont marqués par l'émotion et l'idéologie. D'ailleurs, on réduit souvent les catholiques à ces questions. On peut aussi parler du début de la vie sous l'angle, plus apaisé, de la bioéthique. Et se demander en premier lieu pourquoi cela ne relève-t-il pas que du choix personnel ? Pourquoi est-ce une question sociale et politique ? Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !