Le mardi dans M comme Midi, des spécialistes du Planétarium de Vaulx-en-Velin, du CNRS, de l'École Centrale de Lyon et de l’Observatoire de Lyon questionnent et explorent notre univers.
Du 23 au 28 juin, l'histoire de l'art a rendez-vous à Lyon pour le 36e Congrès Mondial du Comité International d’Histoire de l’Art (CIHA). Organisation la plus représentative de l’histoire de l’art dans le monde avec plus de 40 pays membres, ce comité vise au développement de la recherche scientifique sur toutes les périodes de l’histoire de l’art et tous les types de productions artistiques.
Plus de 2 000 spécialistes du monde entier sont attendus, autant des universitaires, chercheurs et doctorants que des conservateurs, restaurateurs et artistes. En 150 ans d’existence, le Congrès n’a été accueilli que deux fois en France, et jamais à Lyon. L’édition 2024 revient aux sources de l’art, avec sa thématique « Matière Matérialité ».
Sophie Raux est directrice du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes et co-organisatrice avec Laurent Baridon du Congrès : elle revient sur le sujet « la lumière et l’éclairage dans les arts visuels au 18e siècle », au micro d’Anaïs Sorce.
Les cancers pédiatriques sont un fléau que les scientifiques peinent à comprendre et donc à traiter spécifiquement. Les tumeurs pédiatriques sont souvent initiées dès le stade embryonnaire et les cellules malignes ressemblent étonnamment à leurs cellules d’origine. Malgré un faible taux de mutations, elles peuvent se révéler hautement agressives et résister aux traitements.
Ces propriétés pourraient-elles être liées au contexte particulier de leur émergence ? Le projet SUNRISE, centré sur le neuroblastome, s’intéresse à cette piste.
Valérie Castellani est l'une des chercheuses CNRS qui planche sur la question.
Philippe Vanhems est professeur d'épidémiologie et de santé publique aux Hospices civils de Lyon et au Centre international de recherche en infectiologie. Il a participé au comité scientifique du numéro 14 du Pop’Sciences Mag « Santé[s], une vision globale » de l’Université de Lyon, à paraître le 4 décembre. Il a notamment été interrogé dans un article portant sur l’épidémiologie et la surveillance des épidémies.
Elle nous accompagne au quotidien sans que nous ne nous en rendions compte alors qu'elle cause du tort à la faune et à la flore environnante : la lumière est polluante ! Philippe Billet, professeur agrégé des Facultés de droit à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et directeur de l’Institut de droit de l’environnement, qui a participé au comité scientifique du numéro 13 du Pop’Sciences Mag « Ville et vivant, une question d’équilibres » de l’Université de Lyon, revient sur cette problématique qui demeure un véritable enjeu.
Ils ne devaient passer que 8 jours à bord ; ils y passeront finalement 8 mois. Sunita Williams et Barry Wilmore, deux astronautes de la NASA, sont bloqués au sein de la station spatiale internationale à cause de problèmes techniques dans leur vaisseau. Camille Boissel, médiatrice scientifique indépendante en astronomie, revient sur cette histoire avec Anaïs Sorce.
Direction la Drôme à la découverte de deux nouveaux « clous d'or », en compagnie de Mathilde Claudin de l’Observatoire de Lyon. Ces points stratotypiques sont des références internationales uniques pour délimiter deux étages géologiques.
Plus d'infos sur la page dédiée du site de l'Observatoire de Lyon : observatoire.univ-lyon1.fr/actualites
La question obsède les humains depuis des générations : sera-t-il un jour possible de vivre éternellement en bonne santé ? Jean-François Lemaître, chercheur CNRS au Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive, co-édite un livre à paraître aux Cambridge University Press sur « la biodémographie du vieillissement et de la longévité ».
Il revient avec Anaïs Sorce sur les mécanismes qui entrent en jeu dans les questions de vieillissement et de longévité.
Amber Goyon est doctorante en géoarchéologie à l’Université Lumière Lyon 2. Elle a remporté l’édition 2024 de Sciences en bulles, un ouvrage de bande dessinée représentant les recherches de doctorants sur la thématique de la Fête de la Science. Ses travaux s’intéressent à la reconstruction du paysage entre terre et mer de la cité étrusque de Populonia en Italie, au premier millénaire avant Jésus-Christ.
Elle explique ses travaux à Anaïs Sorce.
La médiatrice scientifique indépendante en astronomie Camille Boissel, connue sur les réseaux sous le pseudo de @GalactiCamille, revient sur une première mondiale : la sonde JUICE qui survole la Lune et la Terre a réalisé deux premières assistances gravitationnelles d'affilée. Explications des enjeux, au micro d'Anaïs Sorce.
C’est la reprise pour l'Observatoire de Lyon dans notre chronique Dis, pourquoi ?, mais Antoine Rigaud vous propose de replonger dans l’ambiance estivale avec un mystère ensoleillé digne d’un roman policier. La victime : un voilier romain de vingt-et-un mètres de long sur six mètres de large. Le lieu du crime : la petite île croate d'Ilovik, en mer Adriatique. Et enfin l’heure du crime : aux alentours de l’année 150 avant notre ère.
Nous en émettons rien qu’en respirant, et c’est aussi le responsable principal de l’effet de serre : le dioxyde de carbone. Alessandra Quadrelli est une chercheuse CNRS à l’Institut de Recherches sur la Catalyse et l'Environnement de Lyon, un laboratoire de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et du CNRS. Le CO2 l'a amené à faire évoluer sa manière de penser la façon de faire de la recherche scientifique. Elle l'explique à Anaïs Sorce.
Le conseil est partout : faire 30 minutes d'activité physique par jour contribue à la bonne santé. Mais pourquoi ? Caroline Brun, chercheuse INSERM en biologie à l'Institut NeuroMyogène, explique à Anaïs Sorce cette surprenante capacité qu'ont les cellules souches du tissu musculaire squelettique : elles se régénèrent toutes seules. Les recherches à ce sujet sont prometteuses pour des pathologies comme la myopathie de Duchenne.
Caroline Brun a participé à la résidence croisée chercheur/journaliste de Pop'Sciences. La restitution de cette résidence, notamment en BD, est à retrouver sur le site lysieres.univ-lyon2.fr
On connaissait le génie civil, au service des infrastructures et de la construction : et si le génie végétal s'invitait comme alternative ? Il utilise les végétaux et leurs propriétés pour aménager les paysages, notamment les berges. Explications de Marylise Cottet-Tronchère, chercheuse en géographie sociale de l’environnement à l’ENS de Lyon et au laboratoire Environnement Ville Société, membre du comité scientifique du numéro 13 du Pop'Sciences Mag « Ville et vivant, une question d’équilibres » de l’Université de Lyon, paru en juin 2024.
Alors que l'été se profile, l'envie de prendre le soleil gagne beaucoup d'entre nous. Pourtant, si le soleil permet de goûter à la vitamine D essentielle pour le corps humain, il reste dangereux pour nos cellules. Le cancer de la peau est l'un des plus répandus chez l'homme. Jérôme Lamartine est professeur de l’Université Claude Bernard Lyon 1, membre du Laboratoire de Biologie Tissulaire et d'Ingénierie Thérapeutique. Il nous alerte sur les dangers de l’exposition au soleil.
La médiatrice scientifique indépendante en astronomie Camille Boissel, dite @GalactiCamille, s’intéresse à la mission Chang’e-6 de l’Agence Spatiale Chinoise, la CNSA, qui a décollé pour la Lune, le 3 mai 2024. Elle emporte un instrument français, DORN, qui a pour objectif de détecter et d’étudier le radon à la surface de la Lune.
Danseuse et formatrice pendant des années, Frédérique Seyve a ressenti le besoin de rencontrer la théorie et une certaine réflexion sur l'art chorégraphique. Diplômée en 2015 d'une licence en arts du Spectacle et en 2017 d'un master arts de la scène, elle devient responsable pédagogique de formation pour différents établissements dont dernièrement le Centre Chorégraphique Calabash à Lyon dirigé par Wayne Barbaste. Frédérique coordonne également de nombreux projets en aidant des compagnies à se déployer sur le territoire national et auprès des institutions.
Elle a publié deux articles sur le site Pop'Sciences :
- Des danses jazz aux danses hip-hop, il n’y a qu’un pas (de charleston) : des racines communes pour des inspirations chorégraphiques multiples en mars 2023
- Processus créatifs en danse jazz en novembre 2023
Un 3e article est en préparation : « Être danseur (jazz) aujourd’hui ».
Elle revient avec Anaïs Sorce sur l'intérêt des recherches sur les arts chorégraphiques et particulièrement le jazz.
Les fossiles sont de précieux alliés des paléontologues pour comprendre la naissance et le fonctionnement de l'univers. Mais avant de révéler leurs mystères, comment sont-ils analysés ? Lucie Trocherie, de l’Observatoire de Lyon, revient sur les différentes méthodes d’analyse de ces éléments transformés en pierre.
Les particules fines causent sept millions de morts par an dans le monde. Pourtant, il demeure beaucoup de zones d'ombre concernant ces particules et notamment les ultra-fines, les plus importantes en nombre dans ce que nous respirons. Christian George est chercheur CNRS, directeur adjoint de l'Institut de Recherches sur la catalyse et l'Environnement de Lyon et, avec son équipe, il organise une campagne de mesure de ces polluants à Lyon, dans le cadre d'un projet européen.
Explications au micro d'Anaïs Sorce.
Anaïs Sorce retrouve Camille Boissel, médiatrice scientifique indépendante en astronomie. Cette saison, elles sont revenues sur le fonctionnement des étoiles. Après avoir expliqué où et comment les étoiles naissent, GalactiCamille nous présente l'évolution des amas d’étoiles.
Depuis quelques années, l'intelligence artificielle s'est immiscée dans les pratiques de santé et dans le quotidien des praticiens. Avec quels risques d'un point de vue éthique ? C'est la question soulevée par Mathieu Guillermin, enseignant-chercheur et maître de conférences au sein de l'unité de recherche Confluence à l'Université Catholique de Lyon, après avoir participé au dossier Pop'Sciences « Diagnostic 2.0 : quand l'IA intervient » paru en septembre 2023.
Qu'est-ce que nos repas disent de nous ? Les scientifiques se penchent sur ce que mangeaient les hommes de Néandertal. Grâce aux isotopes contenus dans les os et l'émail de leurs dents, les géochimistes peuvent déduire le type de nourritures qu'ils consommaient et donc sa position dans la chaîne trophique, comme l'explique Lucie Trocherie, de l'Observatoire de Lyon, à Anaïs Sorce.
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