Dis, pourquoi ? · RCF Lyon

Antoine Rigaud, de l'Observatoire de Lyon, s'est rendu au Congrès des Doctorant·e·s de l'Observatoire de Lyon le 9 novembre dernier. Il y a recueilli des témoignages de doctorants et doctorantes qui soutiennent leurs thèses.

Patricia Rousselle, membre du Laboratoire de Biologie tissulaire et Ingénierie Thérapeutique, a reçu, comme trois de ses confrères, la médaille de l'innovation 2023 du CNRS. La spécialiste dans la cicatrisation et la régénération de la peau est directrice de recherche CNRS au LBTI. Ses travaux ont commencé auprès des grands brûlés et s'intéressent aujourd'hui à cibler de plus en plus la prise en charge en fonction des plaies.

Catherine Larose, chercheuse CNRS au laboratoire Ampère de l'École Centrale de Lyon, nous présente son projet Paleo-MARE autour de l'impact des métaux lourds sur la propagation de la résistance aux antibiotiques dans l'environnement.

Pour s'y retrouver dans la quantité vertigineuse d'étoiles présentes dans l'espace, les scientifiques constituent des catalogues d'étoiles, régulièrement mis à jour. En octobre est sorti le nouveau catalogue Gaia, dont la constitution a commencé en 2013. La médiatrice indépendante en astronomie Camille Boissel en explique le fonctionnement à Anaïs Sorce.

Comment sont apparues les planètes... et la vie ? C'est à cette vaste question qu'un important programme de recherche, coordonné par une chercheuse lyonnaise, Maud Langlois, va tenter de répondre. Antoine Rigaud, de l’Observatoire de Lyon, revient sur l'importance d'un tel programme et son déroulement.

Comme les frères Lumière ont inventé une technique pour filmer le mouvement à notre échelle, les scientifiques ont découvert comment filmer le mouvement à l'échelle d’un électron. Filmer ce mouvement extrêmement rapide à une échelle extrêmement petite ouvre la porte à de nombreuses applications novatrices dans le photovoltaïque, les process chimiques et même la médecine.

Franck Lépine, chercheur CNRS à l'Institut Matière, laboratoire de l'Université Claude Bernard Lyon 1 et du CNRS, revient sur les avancées promises par une telle découverte, au micro d'Anaïs Sorce.

Il est plus habitué à dépister menhirs et sangliers que des satellites : IDEFIX, le tout premier rover spatial construit par la France, est parti en éclaireur pour explorer les lunes de Mars, dont Phobos. Camille Boissel, connue sous le pseudo @GalactiCamille sur Internet, revient avec Anaïs Sorce sur l'importance de cette mission autour des satellites de Mars qui n’ont encore jamais été explorés.

Satin, coton, soie, laine... les textures sont différentes, mais comment, objectivement, mesurer leur douceur respective ? Challengée par le marché de la cosmétologie, une équipe de chercheurs menée par Roberto Vargiolu a mis au point un doigt augmenté et connecté qui permet d'objectiver le sens du toucher.

Roberto Vargiolu, ingénieur de recherche au Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes à l'École Centrale de Lyon, explique le fonctionnement de la technologie à Anaïs Sorce.

Lucie Trocherie, médiatrice scientifique à l'Observatoire de Lyon, revient sur le travail de recherche de plusieurs chercheurs, dont Gilles Dromart, du laboratoire de Géologie de Lyon sur le climat martien.

Les animaux perçoivent-ils nos émotions ? Vous vous posez certainement cette question si vous avez un chat ou un chien comme animal de compagnie. Des scientifiques lyonnais ont récemment étudié la question sur des animaux un peu moins domestiques : des crocodiles.

Nicolas Grimault, chercheur CNRS au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, un laboratoire de l’Université Claude Bernard Lyon 1, de l’Inserm et du CNRS, associé à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, raconte cette expérience.

Le 24 septembre, la mission de la Nasa OSIRIS-REx a ramené sur Terre des échantillons de l'astéroïde Bennu. La médiatrice scientifique Camille Boissel, connue sous le pseudo GalactiCamille sur internet, explique à Anaïs Sorce pourquoi ces échantillons récupérés sont rares et précieux.

Comment passer sous la barre symbolique des deux heures pour courir un marathon ? C'est l'exploit réalisé en mai 2019 à Vienne par le Kenyan Eliud Kipchoge, qui a couru les 42 kilomètres en 1 heure, 59 minutes et 40 secondes. Massimo Marro, ingénieur d’études au Laboratoire de Mécanique des Fluides et d’Acoustique, à l’École Centrale de Lyon, a analysé cet exploit avec ses collègues et décrypte le rôle des lièvres dans cette course à Anaïs Sorce.

Des chercheurs du laboratoire de géologie de Lyon ont travaillé à l'élaboration d'un arbre généalogique de deux familles ayant vécu au Néolithique il y a plus de 6700 ans. Les explications de Lucie Trocherie, médiatrice scientifique à l'Observatoire de Lyon.

Marie Leynaud reçoit Jean-François Gérard, professeur à l'INSA Lyon, membre du laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (IMP) et directeur adjoint scientifique de l'Institut de chimie du CNRS, pour nous parler du travail de recherche de nombreuses équipes en France sur le futur du recyclage.

Antoine Rigaud, de l'Observatoire de Lyon, revient sur le travail de recherche d'une équipe internationale dont le géologue lyonnais Bertrand Lefebvre fait partie. Elle est arrivée à la conclusion que l'explosion cambrienne, qui correspond à l'apparition rapide de nouvelles espèces il y a environ 500 millions d'années, n'a peut-être jamais eu lieu.

Il participe à des recherches sur une molécule qui permet de cibler et d'éliminer les cellules cancéreuses grâce à la lumière : explications avec Cyrille Monnereau, enseignant-chercheur au Laboratoire de Chimie de l'ENS de Lyon et du CNRS, laboratoire associé à l'Université Claude Bernard Lyon 1.

Des chercheurs lyonnais ont étudié des fossiles vieux de 2,1 milliards d'années qui vivaient dans l'eau de mer. Lucie Trocherie, de l'Observatoire de Lyon, nous explique ce que révèlent ces fossiles.

Thierry Defrance, chercheur Inserm au Centre International de Recherche en Infectiologie, nous parle de ses recherches sur le fonctionnement de notre immunité face au SARS-CoV-2, le virus à l'origine du Covid-19.

Science et médecine dans la chronique Dis, pourquoi ? : Théo Le Berre est doctorant en bio-ingénierie au Laboratoire Ampère de l'École Centrale de Lyon. Son travail de thèse consiste à développer une nouvelle technique pour améliorer l'efficacité des traitements contre le cancer.