Après avoir organisé des courses écomobiles, l'association AutosBus propose un prix de l'écomobilité, pour récompenser les démarches de déplacement autres que la voiture individuelle. Ecoutez les témoignages des participants au micro de Jacques Toulemonde. Inscription sur le site de l'association AutosBus
Julie Ducloux a récemment emménagé à Journans. Elle a cherché une façon d’aller au travail à Bourg sans sa voiture. Ça fait treize kilomètres. Elle a trouvé sa solution : le vélo électrique, même la nuit.
"J’ai des contraintes horaires qui me font finir vraiment tard. À vélo, j’aime bien rentrer avant onze heures parce que j’ai l’éclairage public. Les lumières de la nuit sous les étoiles, c’est vraiment un plaisir.
Est-ce que quelqu’un m’a incité à changer ? Non. Est-ce que j’aide d’autres à changer ? Oui. J’ai plusieurs amies qui ont envie de venir faire du vélo avec moi. On fait des dix kilomètres et on se rend compte qu’on peut le faire. Donc peut-être qu’un jour on pourra aller ensemble jusqu’au travail."
Au mini marché de Journans, les clients achètent en ligne le lundi et viennent chercher leurs produits le mercredi, le plus souvent à pied. Les producteurs ont inventé de belles solutions pour amener les paniers en parcourant un minimum de kilomètres.
Yves Bardet habite et travaille à Bourg. Il recherche toutes les formes possibles de covoiturage pour ses sorties de loisirs. Par exemple, il profite des propositions faites par l’association ABCDE de Montrevel en Bresse pour aller à ses conférences avec des voitures pleines.
"On partage les kilomètres. On se retrouve à plusieurs. C’est de la fatigue en moins. A mon avis, c’est gagnant-gagnant pour tous : pour ceux qui partagent la voiture et aussi pour l’association.
Effectivement, il y a maintenant très régulièrement des voitures remplies avec trois-quatre personnes. Les gens qui covoiturent remercient, disent que c’est chouette. On a vraiment l’impression qu’ils sont contents de venir ensemble."
Irène Taton habite Saint Jean sur Reyssouze et profite des sorties culturelles organisées par une association locale. En moyenne, une douzaine de personnes remplissent les voitures pour aller voir des spectacles ou des expos à Bourg, Macon ou Tournus.
"Sur le retour, on parle de ce qu’on a aimé et de ce qu’on n’a pas aimé. C’est un grand moment de partage. J’aime beaucoup aussi le mélange des générations. Si ce système n’existait pas, je ne sortirais pas autant. Je le fais à cause du petit budget et de la convivialité. Le prix de l’essence et l’écologie comptent aussi. Je suis native de cette campagne et je trouve que ces sorties sont vraiment un cadeau. Ça fait une grande ouverture et j’ai envie de dire : allez-y quoi, profitez !"
Carole Josserand travaille à Bourg et habite Confrançon. Elle faisait ses 16 kilomètres en voiture matin et soir. Un changement familial vient de lui permettre de changer. Une semaine sur deux, elle prend les transports publics.
"La voiture, c’est de plus en plus compliqué avec les ralentissements et l’encombrement des routes. Je pensais changer depuis longtemps mais avec les enfants et leurs activités, c’était un peu compliqué. Maintenant, je prends le car et le train une semaine sur deux. C’est beaucoup plus cool. Éviter les encombrements, ça me fait plaisir. On n’est pas derrière un autre véhicule et on n’a pas besoin de sortir de la ville en voiture"
Denis Certain-Bresson habite Bourg et va au travail à Lyon en combinant le train et le vélo. Il a toujours pu monter son vélo dans le train. Circuler à vélo à Lyon ne lui fait pas peur. Il profite des nouvelles pistes cyclables.
Jérôme Malameneide habite Coligny et utilise le transport à la demande de façon quasi quotidienne pour se rendre à son travail à Bourg-en-Bresse. Il économise ainsi 46 kilomètres de voiture par jour et ne paie que 150 euros par an.
Pamela Balloux covoiture entre Saint Cyr sur Menthon où elle réside et Bourg-en-Bresse où elle travaille. Avec Céline, sa coéquipière, elle parcourt vingt-trois kilomètres aller-retour par jour. En ville, elle profite des places de parking offertes aux covoitureurs.
Antoine Bozonnet habite à Bourg-en-Bresse et travaille à Jayat, à vingt kilomètres de distance. Il commence souvent son trajet à vélo, puis il met son vélo dans le bus. À l’arrivée, il lui reste encore un kilomètre qu’il fait facilement à vélo
Marie-Line Lachassagne covoiture entre son village de Journans et son travail à Bourg-en-Bresse. Elle s’organise avec quelques collègues et voisins. Elle a reçu des encouragements et de l’aide, aussi bien au boulot qu’au village, et cela a été décisif
Cyril Pascal habite Malafretaz et travaille à Beynost, à 90 kilomètres de distance. Depuis la crise sanitaire, il télétravaille trois jours par semaine chez lui. Quand il a envie de voir du monde, il va à l’Écrin, un espace de télétravail tout proche.
Damien Garçon habite Saint-Denis-les-Bourg. Il se déplace presque exclusivement à vélo électrique, y compris pour aller travailler à Servas, un trajet de douze kilomètres. Beaucoup de ses collègues de travail se sont mis à faire comme lui.
Anita et Jean Marc Subtil habitent Montagnat et depuis quelques années ils partent en vacances en combinant le train et le vélo électrique. Dans tous les TER, on peut monter avec son vélo sans réservation et sans supplément.
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