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Yann Porte vous invite

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Emission présentée par Yann Porte

Le regard d'un citoyen concerné sur son territoire, pour une transition intelligente de la société. 

Une invitation à l'engagement, en partenariat avec Motris.

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Episodes

  • Renaud Evrard au micro de Yann Porte

    Renaud Evrard, Expériences de mort imminente et clinique du paranormal

    12 novembre 2022

    Ce qu'en dit la Science.
    Du sens de la mort au sens de la vie... Renaud Evrard est psychologue clinicien, maître de conférences habilité à diriger des recherches en psychologie à l’Université de Lorraine (Nancy). Il est membre du laboratoire Interpsy. Il dirige le Master Psychologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé de l’Université de Lorraine, ainsi que le parcours-type Modèles psychodynamiques, démarches diagnostiques et thérapeutiques. Il a co-fondé en 2009 le Centre d’information, de recherche et de consultation sur les expériences exceptionnelles (CIRCEE). Ses recherches portent principalement sur la clinique différentielle des expériences exceptionnelles et l’anthropologie clinique des dispositifs non-conventionnels en santé mentale. Il s’intéresse également à l’histoire de la psychologie hétérodoxe. Il intervient avec une rigueur scientifique et rationnelle pour expliquer les phénomènes paranormaux. Ces conférences abordent ainsi les thèmes d’expérience de mort imminente, de hantise et de la folie à l’aune des dernières découvertes en psychologie et psychopathologie. Le conférencier Renaud Evrard a suivi une formation en psychopathologie et psychologie clinique au sein des universités de Strasbourg, de Montréal et de Rouen. Après avoir obtenu un Master Professionnel en 2007, il obtient un second Master en Recherche en 2008. A la suite de ces deux Masters, il débuta une thèse en psychologie clinique sous la direction du Pr. Pascal Le Maléfan (Université de Rouen). Dès sa deuxième année de thèse, il travaille à temps plein en tant que psychologue clinicien dans un service psychiatrique pour adultes, en intra et en extra-hospitalier à Thionville. Il s’intéresse tout particulièrement aux personnes qui disent vivre des expériences exceptionnelles ou paranormales. Dans le cadre de sa thèse, Renaud Evrard a co-fondé un service de consultation spécialisé et gratuit en s’inspirant du dispositif dans lequel il a travaillé au sein de l’Institut pour les zones frontières de la psychologie et l’hygiène mentale (IGPP) en Allemagne. Ce service est devenu en 2009 le Centre d’information, de recherche et de consultation sur les expériences exceptionnelles (CIRCEE). En 2015, le psychologue conférencier Renaud Evrard a été recruté par l’Université de Lorraine en tant que maître de conférences. Il est d’ailleurs qualifié comme Professeur depuis 2018 et encadre des recherches sur la psychologie clinique, la psychopathologie et les expériences exceptionnelles. Par ailleurs, il a aussi pris la direction de l’axe « Psychopathologie clinique et projective » du laboratoire InterPsy en 2017. Les projets de recherches du psychologue Renaud Evrard portent sur les dispositifs alternatifs en santé mentale, le diagnostic et l’accompagnement clinique des expériences réputées psychotiques dans la population générale, et l’arrière-plan historique des champs d’intérêt. Il a notamment publié de nombreux articles à ce sujet dont sa thèse sous le titre Folie et paranormal (PUR, 2014). Les conférences de Renaud Evrard s’adressent à tous celles et ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux phénomènes paranormaux. Abordant ces thématiques avec rigueur, elles ont pour but de questionner et d’ouvrir des pistes de réflexion sur des aspects encore méconnus et parfois injustement dénigrés. Enfin, Renaud Evrard est l’auteur de trois ouvrages: “La légende de l’esprit. Enquête sur 150 ans de parapsychologie” aux éditions Trajectoire (2016), “Folie et Paranormal. Vers une clinique des expériences exceptionnelles” (Presses universitaires de Rennes, 2014) et “Pierre Curie et les sciences psychiques” (Blurb, 2014). Renaud Evrard est aussi investi bénévolement dans différentes sociétés scientifiques en lien avec la psychologie et la parapsychologie.

  • Palîna

    Palîna, chanteuse spirituelle de la guérison entre Russie et Ukraine

    6 avril 2024
    Palîna est une artiste biélorusso-ukrainienne originaire de Krasnoiarsk en Sibérie sur le térritoire russe.

    Lors de ses concerts, il lui tient à coeur de réunir des personnes d'horizons variés dans une ambiance chaleureuse et joyeuse. Elle est notamment l'interprète du Chant de l'éternité écrit par Selim Aissel. Par sa voix, elle transmet le message de la sagesse des chants et des mantras d'Orient et la beauté des chansons d'Occident.

    Les chants spirituels qu'elle interprète sont aussi des chants de guérison. Cette fonction thérapeutique est liée à l'élévation du niveau de conscience. À ce titre, elle relève quelques effets psycho-physiologiques du chant comme la stimulation des systèmes nerveux et hormonaux, l'activation des systèmes respiratoires et musculaires, la stimulation du moral, de la joie et la transformation des peurs. Le chant favorise également une réflexion plus claire et permet de se retrouver en soi et avec les autres, de partager des liens plus forts et plus justes avec d'autres humains à un meilleur niveau que celui de la conversation et des échanges ordinaires.

    Elle suit donc ce chemin intérieur où elle aspire à être un agent de paix et de guérison dans le monde. Cette aspiration entre fortement en résonance avec le conflit russo-ukrainien qui déchire ses deux pays d'origine depuis 2022.
  • Gilles Farcet

    Gilles Farcet, Qu'est-ce que la transmission spirituelle? (Suite et fin)

    3 avril 2024
    Gilles Farcet est un écrivain français et enseignant spirituel promoteur d'une spiritualité à la fois inspirée de l'enseignement d'Arnaud Desjardins et de l'énergie de la contre-culture américaine, du Rock et de la Beat Generation. Il a soutenu sa thèse de doctorat sur la Littérature américaine et Thoreau en 1984. De 1984 à 1986, il vit à Montréal où il travaille pour une organisation universitaire internationale et écrit régulièrement des articles de critique littéraire pour la revue Spirale.

    De retour en France, il enseigne brièvement à l'université catholique de l'Ouest avant de s’installer à Paris. Producteur à France Culture, il y réalise des émissions sur des thèmes littéraires ou spirituels, notamment dans le cadre des «Chemins de la Connaissance » sous l’égide de Claude Mettra, ou « Une Vie, une Œuvre » sous la direction de Michel Cazenave. Journaliste, il collabore à diverses revues.

    Avec Marc de Smedt, il dirige les dossiers Question de littérature, chez Albin Michel, pour lesquels il interviewe longuement des écrivains tels que Lawrence Durrell, Jacques Lacarrière, Allen Ginsberg, Philippe Sollers ou Kenneth White. Il participe à la fondation du magazine Nouvelles Clés auquel il collaborera régulièrement pendant des années.

    Il tient aujourd'hui la chronique Ecologie intérieure pour le magazine Kaizen, dans la mouvance de Cyril Dion et Pierre Rabbhi. Éditeur, il fonde à La Table Ronde la collection « Les Chemins de la Sagesse » où il publie notamment Christian Charrière, Eric Edelmann et les premiers livres de Daniel Roumanoff sur Swami Prajnanpad. Il est également pour une période de transition directeur littéraire des Éditions Dervy où il publie notamment Bernard Montaud (La vie et la mort de Gitta Mallasz), Jodorowsky, Denise Desjardins…

    Son premier livre, une biographie de l’écrivain et philosophe américain Thoreau paraît en 1986, avec une préface d’Arnaud Desjardins et une postface de Kenneth White. Ce livre sera suivi d’une quinzaine d’ouvrages, publiés chez Albin Michel, Dervy Livres, la Table Ronde, L’originel, le Relié. Il a cosigné deux ouvrages avec Arnaud Desjardins et deux avec Alexandro Jodorowsky. L’homme se lève à l’Ouest, paru en 1992 chez Albin Michel, fera notamment découvrir au public français l’existence de Lee Lozowick dont il traduira par ailleurs plusieurs ouvrages. L’Irrévérence de l’Éveil, publié la même année, révélera Stephen Jourdain.

    Au début des années 1990, parallèlement à ses activités d'écrivain, journaliste et traducteur, il commence à s’investir dans l’animation de stages (notamment dans le cadre de Terre du Ciel, ainsi qu’en coanimation avec Marie de Hennezel) et fonde des groupes parisiens inspirés de l’enseignement d’Arnaud Desjardins, groupes qui fonctionnent encore aujourd’hui. En 1996, Arnaud Desjardins lui propose de rejoindre l’équipe de Hauteville, le lieu qu’il a fondé en Ardèche où séjournent chaque semaine pour une retraite une cinquantaine de personnes. Il y consacre l’essentiel de son temps pendant près de onze ans, tout en poursuivant l’animation de groupes parisiens, ainsi que son travail d’écrivain et de traducteur. En 2002 parait Le Manuel de l’Anti-Sagesse, puis en 2004, Allen Ginsberg, poète et Bodhisattva Beat, où l'auteur relate ses rencontres et entretiens avec le grand écrivain américain puis La joie qui avance chancelante le long de la rue en 2017, récit d'entretiens avec un Diogène sauvage passé de l'autre côté du désespoir, Hank alias Henry Warshowsky.

    Ces deux livres serviront de base au superbe roman graphique spirituel d'Etienne Appert, Au crépuscule de la Beat Generation, paru en 2023. Deux En septembre 2007, il s'installe à nouveau à Paris où il donne un enseignement sous une forme originale dans la lignée d’Arnaud Desjardins et Swami Prajanpad tout en continuant à écrire.
  • Gilles Farcet

    Gilles Farcet, Qu'est-ce que la transmission spirituelle? (1)

    30 mars 2024

    Gilles Farcet est un écrivain français et enseignant spirituel promoteur d'une spiritualité à la fois inspirée de l'enseignement d'Arnaud Desjardins et de l'énergie de la contre-culture américaine, du Rock et de la Beat Generation. Il a soutenu sa thèse de doctorat sur la Littérature américaine et Thoreau en 1984. De 1984 à 1986, il vit à Montréal où il travaille pour une organisation universitaire internationale et écrit régulièrement des articles de critique littéraire pour la revue Spirale.

    De retour en France, il enseigne brièvement à l'université catholique de l'Ouest avant de s’installer à Paris. Producteur à France Culture, il y réalise des émissions sur des thèmes littéraires ou spirituels, notamment dans le cadre des «Chemins de la Connaissance » sous l’égide de Claude Mettra, ou « Une Vie, une Œuvre » sous la direction de Michel Cazenave. Journaliste, il collabore à diverses revues.

    Avec Marc de Smedt, il dirige les dossiers Question de littérature, chez Albin Michel, pour lesquels il interviewe longuement des écrivains tels que Lawrence Durrell, Jacques Lacarrière, Allen Ginsberg, Philippe Sollers ou Kenneth White. Il participe à la fondation du magazine Nouvelles Clés auquel il collaborera régulièrement pendant des années.

    Il tient aujourd'hui la chronique Ecologie intérieure pour le magazine Kaizen, dans la mouvance de Cyril Dion et Pierre Rabbhi. Éditeur, il fonde à La Table Ronde la collection « Les Chemins de la Sagesse » où il publie notamment Christian Charrière, Eric Edelmann et les premiers livres de Daniel Roumanoff sur Swami Prajnanpad. Il est également pour une période de transition directeur littéraire des Éditions Dervy où il publie notamment Bernard Montaud (La vie et la mort de Gitta Mallasz), Jodorowsky, Denise Desjardins…

    Son premier livre, une biographie de l’écrivain et philosophe américain Thoreau paraît en 1986, avec une préface d’Arnaud Desjardins et une postface de Kenneth White. Ce livre sera suivi d’une quinzaine d’ouvrages, publiés chez Albin Michel, Dervy Livres, la Table Ronde, L’originel, le Relié. Il a cosigné deux ouvrages avec Arnaud Desjardins et deux avec Alexandro Jodorowsky. L’homme se lève à l’Ouest, paru en 1992 chez Albin Michel, fera notamment découvrir au public français l’existence de Lee Lozowick dont il traduira par ailleurs plusieurs ouvrages. L’Irrévérence de l’Éveil, publié la même année, révélera Stephen Jourdain.

    Au début des années 1990, parallèlement à ses activités d'écrivain, journaliste et traducteur, il commence à s’investir dans l’animation de stages (notamment dans le cadre de Terre du Ciel, ainsi qu’en coanimation avec Marie de Hennezel) et fonde des groupes parisiens inspirés de l’enseignement d’Arnaud Desjardins, groupes qui fonctionnent encore aujourd’hui. En 1996, Arnaud Desjardins lui propose de rejoindre l’équipe de Hauteville, le lieu qu’il a fondé en Ardèche où séjournent chaque semaine pour une retraite une cinquantaine de personnes. Il y consacre l’essentiel de son temps pendant près de onze ans, tout en poursuivant l’animation de groupes parisiens, ainsi que son travail d’écrivain et de traducteur. En 2002 parait Le Manuel de l’Anti-Sagesse, puis en 2004, Allen Ginsberg, poète et Bodhisattva Beat, où l'auteur relate ses rencontres et entretiens avec le grand écrivain américain puis La joie qui avance chancelante le long de la rue en 2017, récit d'entretiens avec un Diogène sauvage passé de l'autre côté du désespoir, Hank alias Henry Warshowsky.

    Ces deux livres serviront de base au superbe roman graphique spirituel d'Etienne Appert, Au crépuscule de la Beat Generation, paru en 2023. Deux En septembre 2007, il s'installe à nouveau à Paris où il donne un enseignement sous une forme originale dans la lignée d’Arnaud Desjardins et Swami Prajanpad tout en continuant à écrire. Il continue à intervenir à Hauteville. En 2011, parallèlement aux activités régulières organisées à Paris et à la suite d'une impulsion donnée par Arnaud Desjardins, il anime régulièrement avec son épouse Valérie des séminaires dans le beau village d'Angles sur l'Anglin dans la Vienne, où sa famille possède une maison depuis cinq générations. En 2015, il cesse de résider principalement à Paris pour s'établir en Poitou et y développer son école de transmission spirituelle tout en composant du Rock à vocation spirituelle dans des groupes comme Gestion des restes ou Survie, groupe qui interprète des chansons de Lee Lozowick, enseignant spirituel transgressif et subversif qui a marqué son parcours.

  • Etienne Appert et Gilles Farcet

    Farcet, Appert, Ginsberg et Jodorowsky ou Le karma de la rencontre (3)

    23 mars 2024
    Il y a des rencontres qui nous transforment si profondément qu'elles réorientent toute la suite de notre vie et en fait un destin inattendu.
    Gilles Farcet ne dira pas le contraire. Sa rencontre en septembre 1987 à Québec avec Allen Ginsberg et dont il tira deux ouvrages très marquants, le premier un récit biographique intitulé judicieusement "Allen Ginsberg, Poète et Bodhisattva Beat"(Ed. Le Relié, 2004), et un roman initiatique en miroir car une rencontre essentielle en entraîne une autre "La joie qui avance chancelante le long de la rue"(Ed. Maelström).

    Le destin de ces deux ouvrages de rencontres fondamentales étaient d'en engendrer une troisième sous la forme d'un roman graphique habité où l'auteur Etienne Appert entre en résonance avec l'histoire de Gilles Farcet rencontrant Ginsberg et les derniers représntants de la Beat Generation, par la qualité de ses dessins qui ne sont rien d'autres que les supports d'une quête spirituelle, les écrins d'une nécessité intérieure qui ont guidét cette époside d'une vie riche en rencontres primordiales. Appert s'est approprié à un haut degré l'expérience de Farcet, plus qu'une appropriation, c'est une transfiguration graphique au coeur de l'essentiel d'une expérience si singulière. Rencontrer quelqu'un, faire une vraie rencontre humaine d'âme à âme n'est pas déjà quelque chose de courant en soi, mais engendrer cette compréhension seconde, cette compréhension augmentée qu'est inspirer un livre d'une telle qualité est une chose encore plus rare et précieuse. Un théâtre de la cruauté pour faire face à la vie en apprenant à se connaître vraiment, c'est-à-dire par ses ombres et par ses gouffres au miroir de la confrontation à l'autre, qui est un révélateur. Ce qu'est un maître de vie.

    Au crépuscule de la Beat Generation le montre sans cesse affairé, entouré de sa cohorte d’artistes, de secrétaires et d’amis, capable de porter un regard vif et vierge sur toutes choses et en toutes circonstances.

    Étienne Appert ne tait rien des aspects plus erratiques et tumultueux des figures emblématiques du mouvement Beat. Hank occupe une place prépondérante. Ses propos, rapportés à différents moments du récit, fascinent Gilles Farcet et tendent à pénétrer au tréfonds de son psychisme. Le journaliste se questionne sur l’identité de cet homme, sur ce qu’il a produit et sur les raisons pour lesquelles il exerce une telle emprise sur lui.

    Le « clochard céleste » incarne en quelque sorte l’essence même de la Beat Generation, avec sa verve poétique, ses fulgurances et son acuité pour percer la réalité d’un monde qui cherche à se dérober.
    Au crépuscule de la Beat Generation est une œuvre immersive, un véritable pèlerinage au sein d’un mouvement littéraire et artistique qui a marqué l’histoire et dont l’héritage est encore palpable aujourd’hui. Étienne Appert, bien documenté par Gilles Farcet, dépeint avec justesse les liens entre les auteurs Beat, le mouvement hippie et des penseurs qui les précèdent tels que Henry David Thoreau ou Ralph Waldo Emerson, dressant ainsi un panorama de la contre-culture américaine. Il évoque les drogues, les combats sociaux, le non-conformisme, la quête de liberté, y compris sexuelle, puissamment liés au mouvement Beat. Et finalement, le voyage initiatique auquel entendait se livrer Gilles Farcet donne lieu à une relecture, subjective, passionnée et passionnante, d’un contre-courant culturel dont la vigueur n’a eu d’égale que la richesse.
  • Etienne Appert et Gilles Farcet

    Gilles Farcet, Le karma de la rencontre au crépuscule de la Beat generation (2)

    16 mars 2024
    Il y a des rencontres qui nous transforment si profondément qu'elles réorientent toute la suite de notre vie et en fait un destin inattendu.
    Gilles Farcet ne dira pas le contraire. Sa rencontre en septembre 1987 à Québec avec Allen Ginsberg et dont il tira deux ouvrages très marquants, le premier un récit biographique intitulé judicieusement "Allen Ginsberg, Poète et Bodhisattva Beat"(Ed. Le Relié, 2004), et un roman initiatique en miroir car une rencontre essentielle en entraîne une autre "La joie qui avance chancelante le long de la rue"(Ed. Maelström).

    Le destin de ces deux ouvrages de rencontres fondamentales étaient d'en engendrer une troisième sous la forme d'un roman graphique habité où l'auteur Etienne Appert entre en résonance avec l'histoire de Gilles Farcet rencontrant Ginsberg et les derniers représntants de la Beat Generation, par la qualité de ses dessins qui ne sont rien d'autres que les supports d'une quête spirituelle, les écrins d'une nécessité intérieure qui ont guidét cette époside d'une vie riche en rencontres primordiales. Appert s'est approprié à un haut degré l'expérience de Farcet, plus qu'une appropriation, c'est une transfiguration graphique au coeur de l'essentiel d'une expérience si singulière. Rencontrer quelqu'un, faire une vraie rencontre humaine d'âme à âme n'est pas déjà quelque chose de courant en soi, mais engendrer cette compréhension seconde, cette compréhension augmentée qu'est inspirer un livre d'une telle qualité est une chose encore plus rare et précieuse. Un théâtre de la cruauté pour faire face à la vie en apprenant à se connaître vraiment, c'est-à-dire par ses ombres et par ses gouffres au miroir de la confrontation à l'autre, qui est un révélateur. Ce qu'est un maître de vie.

    Au crépuscule de la Beat Generation le montre sans cesse affairé, entouré de sa cohorte d’artistes, de secrétaires et d’amis, capable de porter un regard vif et vierge sur toutes choses et en toutes circonstances.

    Étienne Appert ne tait rien des aspects plus erratiques et tumultueux des figures emblématiques du mouvement Beat. Hank occupe une place prépondérante. Ses propos, rapportés à différents moments du récit, fascinent Gilles Farcet et tendent à pénétrer au tréfonds de son psychisme. Le journaliste se questionne sur l’identité de cet homme, sur ce qu’il a produit et sur les raisons pour lesquelles il exerce une telle emprise sur lui.

    Le « clochard céleste » incarne en quelque sorte l’essence même de la Beat Generation, avec sa verve poétique, ses fulgurances et son acuité pour percer la réalité d’un monde qui cherche à se dérober.
    Au crépuscule de la Beat Generation est une œuvre immersive, un véritable pèlerinage au sein d’un mouvement littéraire et artistique qui a marqué l’histoire et dont l’héritage est encore palpable aujourd’hui. Étienne Appert, bien documenté par Gilles Farcet, dépeint avec justesse les liens entre les auteurs Beat, le mouvement hippie et des penseurs qui les précèdent tels que Henry David Thoreau ou Ralph Waldo Emerson, dressant ainsi un panorama de la contre-culture américaine. Il évoque les drogues, les combats sociaux, le non-conformisme, la quête de liberté, y compris sexuelle, puissamment liés au mouvement Beat. Et finalement, le voyage initiatique auquel entendait se livrer Gilles Farcet donne lieu à une relecture, subjective, passionnée et passionnante, d’un contre-courant culturel dont la vigueur n’a eu d’égale que la richesse.
  • Luc Delmas

    Luc Delmas, l'âme des mutations de la ruralité

    24 février 2024
    Luc Delmas, agrégé d’histoire, coordonne dans un petit village de Lorraine, Ville-sur-Yron, Caméras des champs, un festival international de documentaires sur les mutations de la ruralité qui lui permet de transmettre sa foi dans les actions collectives.

    Plus de 2 000 films reçus en vingt-quatre ans, des mois, de septembre à février, passés à enchaîner les visionnages avec le comité de sélection. Et jamais le sentiment de déjà-vu. Fondateur et directeur du festival Caméras des champs, à Ville-sur-Yron en Meurthe-et-Moselle qui se déroule au mois de mai, Luc Delmas, 74 ans, habitant du village, est sans doute l’un des meilleurs connaisseurs de ce genre à la fois précis et extrêmement varié : le film documentaire sur la ruralité. "Pas le monde agricole seulement mais la ruralité dans sa diversité", insiste-t-il. La programmation de l’édition 2023, l'a montré : parmi les films en compétition, l’un explore l’arrivée de familles néorurales en Haute-Loire, l’autre, la financiarisation de la terre, un autre encore, la désertification vétérinaire.
  • Judith Perrignon

    Judith Perrignon, Louise Michel, Notre guerre civile

    17 février 2024
    Judith Perrignon, née en 1967, est une journaliste, écrivaine et essayiste française.

    Entrée en 1991 au journal Libération comme journaliste politique, Judith Perrignon fera un détour par la page « portrait » du journal, avant de le quitter en avril 2007.

    Aujourd’hui journaliste indépendante, elle a notamment écrit pour Marianne, M le magazine du Monde, ou encore France Culture. Elle est l’auteure de plusieurs textes inclassables, entre la biographie, l’essai et le roman, tels que C’était mon frère : Théo et Vincent van Gogh (L’Iconoclaste, 2006), Les Faibles et les Forts (Stock 2013), Victor Hugo vient de mourir, (L’Iconoclaste, 2015), ou L’Insoumis (sur Mohamed Ali, Grasset, 2019).

    En 2021, la romancière nous plonge dans Detroit dans Là où nous dansions, un roman choral qui traverse 80 ans d’histoire de cette ville déclarée « banqueroute » en 2013 et conte les espoirs et désillusions de ses habitants ; une ville de paradoxes, dont l’auteure fait ici un personnage à part entière, sujet de fascinations. « Dix ans que je suis liée à Detroit, que j’interroge son paysage de vieil eldorado industriel en ruines, mais surtout les gens qui ne l’ont pas quitté. Ils racontent une toute autre histoire que les dogmes économiques qui nous gouvernent. » Plusieurs de ses ouvrages sont issus de reportages qu'elle a réalisé pour France Culture. C'est le cas pour Le jour où le monde a tourné , qui parle des années Thatcher et pour Notre guerre civile, sur le personnage de Louise Michel.
  • Miguel Benassayag

    Résister aux aliénations c'est s'émanciper du désir de dominer

    10 février 2024
    Miguel Benassayag est passé par l'expérience de la torture durant son incarcération sous la dictature militaire argentine à la fin des années 1970. Franco-argentin, il a été extradé vers la France suite à un accord économique conclue entre Maurice Papon, alors ministre et la junte militaire. Cette expérience l'a poussé à expérimenter que créer c'est résister au capitalisme qui est souvent l'autre visage du fascisme. Il nous dit que créer c'est être happé par la vie et cherche à régénérer nos raisons de nous engager et de nous émanciper au sein d'un monde aliéné à la consommation de manière mortifère.
  • Alain Porte

    Alain Porte, Fragments transgénérationnels à Rombas du 6 au 22 février 2024

    3 février 2024
    Alain Porte est un sculpteur originaire de Marange-Silvange en Moselle. Son travail est en prise avec le tragique de la condition humaine depuis ses premières oeuvres en taille directe des années 1980 où il utilisait la pierre de Soleil, la pierre de Jaumont pour tenter de sublimer sa négativité et celle de son monde intérieur.

    Son exposition intitulée Fragments a pour thème le conflit ukrainien, suite à l'invasion russe de février 2022. Son travail présente des sculptures en acier et des peintures sur inox à travers la technique spécifique de l'irisation. Après les attentats du 11 septembre 2001, il consacre une série de sculptures dans une exposition intitulée la Millième fenêtre.

    Il exposa également à Carrefour des arts à Metz comme au musée de l'Oeuvre de Jaumont à Malancourt-la-Montagne dans la Carrière d'où est extraite cette pierre locale qui a également servi à édifier la cathédrale de Metz et les plus grands bâtiments de la ville comme la gare ou la Porte des Allemands. En tant que tailleur de pierre, il a restauré les pinacles de cette même lanterne du Bon Dieu qu'est la cathédrale Saint-Etienne. Pour son exposition sur la guerre en Ukraine, il mêle traumatisme transgénérationnel - la disparition de son oncle Malgré-nous près de Kiev le 30 janvier 1944 et sa réactivation du fait de l'actualité. Cette inspiration surgie de la collision entre deux guerres génère des effets fantômatiques à propos de la répétition traumatique d'un passé qui ne passe pas et est voué à s'empirer sans prise en compte et sans travail thérapeutique de résolution. L'une de ses sources d'inspiration est le Retable d'Issenheim du peintre Grunewald exposé au musée Unterlinden de Colmar qui présente un Christ pourrissant lors de son calvaire puis rayonnant et cosmique dans le halo de sa résurrection. Le murmure des ombres errantes cherche à nous créer un destin plus lumineux si nous l'affrontons avec créativité et dans une intelligence réelle des lois de la vie qui cherche à s'élever.

    Son exposition "Fragments transgénérationnels" est à retrouver à l'Espace Culturel de Rombas du 6 au 22 février 2024.
  • Olivier Mannoni

    Olivier Mannoni, pourquoi traduire encore Hitler ?

    27 janvier 2024
    Olivier Mannoni, l'homme qui traduisait Hitler se pose la question suivante dans son livre Traduire Hitler:

    " Pourquoi un homme politique extrémiste consacre-t-il sept cents pages à développer des théories perverses et fumeuses dans une langue à peu près inaccessible au commun des mortels ? Pourquoi ce style confus, cette accumulation d'adverbes, de conjonctions douteuses, ces glissements sémantiques, ces syllogismes, ces dérapages du cheminement déductif ? Est-ce de l'incapacité ? Ou bien une méthode ? "

    Si certains se demandent à quoi bon sortir de l'oubli ce brûlot de haine, Olivier Mannoni, qui a consacré dix ans à la retraduction de Mein Kampf, leur répond. Outre les tempêtes suscitées par la parution d'Historiciser le mal, il raconte ici la lutte au corps à corps avec une prose lourde et pernicieuse et les incidences plus personnelles de ce compagnonnage forcé. Face à une actualité où les démons semblent renaître, Olivier Mannoni nous alerte sur le pouvoir du discours tronqué, trompeur et d'autant plus efficace qu'il est simpliste.
  • René Bickel

    René Bickel : Elan vital, humour spirituel et subversion

    20 janvier 2024
    L’illustrateur et auteur René Bickel est un autodidacte écologiste dans l’âme qui a choisi une arme redoutable pour faire passer ses messages : l’humour. Il dépeint une société dont le « progrès » réside avant tout dans la mise en place d’un ordre mondial dont il s’attache à démontrer les buts premiers et inavoués de la domination et de l’exploitation des individus.

    Depuis le début des années 70, René a pris conscience de l’aberration du système dans lequel nous vivons. Dans ses recherches, il a pu constater l’énormité des mensonges dans lesquels nous sommes enfermés. Cette imposture dépasse ce que que la plupart des individus est capable d’imaginer. Nous subissons la loi de puissants intérêts financiers, particulièrement dans le domaine médical.

    L’exorbitante consommation de médicaments psychotropes, d’anxiolytiques et autres drogues, la violence, les conflits, les hôpitaux qui ne désemplissent pas révèlent un profond mal être dans notre société. Il a constaté que tout est planifié pour empêcher l’individu de se construire et de chercher sa réalité propre.

    N’ayant pas confiance en la médecine de Big Pharma, il a suivi des formations de Conseiller Hygiéniste Diététicien. Depuis cette période, ses expériences dans le domaine des méthodes naturelles de santé lui ont appris à avoir une grande confiance au corps et à comprendre le sens de la maladie. Comment faire, à son petit niveau, pour éveiller cette masse endormie, prisonnière dans de fausses croyances, était la question qui me tourmentait. Comme il aime dessiner, il a estimé que le dessin humoristique est le meilleur moyen pour inciter le lecteur à s’ouvrir à d’autres informations en l’incitant à la réflexion et à la vigilance. Il est donc devenu auteur-illustrateur de livres en autoédition. Ses albums, très engagés, portent essentiellement sur la santé et le bien-être, tout en dénonçant les abus de l’industrie pharmaceutique.

    Les pouvoirs ont toujours pour bur de terroriser la majeur partie de la population afin qu'elle devienne extrêmement obéissante et soumise à des évidences qui n'ont pas à être examinées et à discréditer toute possibilité de remise en question. Beaucoup se rendent compte qu’ils se sont égarés en se laissant entraîner par des «manipulateurs» qui nous font construire un univers concentrationnaire déshumanisant tout en nous robotisant. Nos croyances et nos comportements contribuent à la force de nos adversaires.

    Se libérer du monde des fausses croyances et une nouvelle façon de voir la vie est nécessaire pour permettre au monde d’évoluer dans le bon sens. Nous détenons l’immense pouvoir de choisir de ne pas consommer les produits provenant d’une industrie néfaste pour la santé et l’environnement.

    Les lois du vivant et particulièrement cette magnifique intelligence qui fait fonctionner l’être humain, sont ignorées. Les répercussions dues à ces méconnaissances ont des conséquences énormes sur la santé et le bien-être de l’humanité. Pour progresser, nous ne devons plus rester ignorants de notre véritable nature. Et si nous nous arrêtions un peu pour nous demander ce que nous sommes venus faire sur cette terre et sur le sens à donner à la vie ?

    La recherche du bonheur à travers la réussite professionnelle, le confort matériel, etc. suffisent-ils pour nous combler ? N’y a t-il pas d’autres domaines à explorer ?

    Apprenons à sonder, à accueillir et laisser s’épanouir notre monde intérieur, notre propre nature. Percevoir et sentir la joie et l’ Amour au fond de nous pour découvrir la quintessence de l’existence. Cela changera notre état d’être, notre façon de penser et nous mènera à la paix intérieure. Nos pensées et nos émotions ont un impact profond sur les autres et sur notre vie. La clé pour la transformation du monde se trouve en chacun de nous.
  • Abd al Malik

    Abd al Malik, Qu'Allah bénisse la France et Juliette Gréco

    13 janvier 2024
    D’origine congolaise, Abd Al Malik est né Régis Fayette-Mikano le 14 mars 1975 à Paris et part vivre à Brazzaville à l'âge de deux ans. Son père est diplomate et le changement est radical pour Régis quand ses parents se séparent.

    Il revient alors en France en 1981 et se trouve dans une situation de déclassement social au sein du quartier sensible du Neuhof à Strasbourg. Sa mère élève seule ses sept enfants dans un environnement propice à la délinquance. Et Régis n'y échappe pas. Selon son propre témoignage dans son récit autobiographique Qu’Allah bénisse la France, il deale, vole, joue les voyous avec pour modèle les caïds du grand banditisme, sans jamais se faire prendre.

    Paradoxalement, il suit en parallèle de brillantes études au collège Saint-Anne à Strasbourg puis au lycée Notre-Dame des Mineurs et enfin à l'Université Marc-Bloch en Philosophie et Lettres classiques jusqu'en licence. Il mène ainsi une double vie à laquelle il n'arrive pas à trouver de sens et est sans cesse partagé entre l'idée de s'éloigner de plus en plus de son quartier et l'envie de se brûler les ailes. Il trouve alors la réponse dans la spiritualité. Né dans une famille de confession catholique, c'est à travers l'islam que Régis Fayette-Mikano développe sa foi.

    À Quinze ans, il se convertit à la religion musulmane et se fait désormais appeler Abd al Malik, qui signifie « serviteur de Dieu ». Comme tout Néophyte avide de connaissances, il ressent le besoin d'intégrer un groupe religieux. Mais celui qu'il rejoint, s'inscrit dans la mouvance radicale du Tabligh, laquelle fait l'objet de vives critiques y compris au sein de l'islam. Passant d'un extrême à un autre, Abd al Malik se met à prêcher la bonne parole dans les cités. Son discours manichéen le plonge dans un islam obscurantiste.

    En cachette, accompagné de son frère et d'amis du quartier, il se met à rapper pour témoigner de la situation des quartiers et dénoncer les injustices et fonde d'ailleurs le groupe New African Poets (NAP). Il se détourne finalement du Tabligh, lorsqu'en son nom on le somme d'arrêter la musique. NAP sort en 1994 un maxi autoproduit, Trop Beau Pour Être Vrai et se fait une notoriété nationale avec l'album La Racaille Sort un Disque en 1996, La Fin du Monde en 1998 avec de prestigieuses collaborations : Shurik'N (IAM), Rocking Squat (Assassin), Faf Larage et, enfin, l'opus A l'Intérieur de Nous, deux ans plus tard.

    Dans le milieu du rap, Abd al Malik fait des rencontres qui vont changer le cours de sa vie. Par le biais du producteur Sulee B Wax (ex-Little MC, groupe de rap des premières heures), le jeune artiste rencontre une certaine Nawell, qui n'est autre que la chanteuse R&B Wallen. Ils tombent amoureux l'un de l'autre et, non sans mal face aux préjugés racistes (il est noir, elle est d'origine marocaine), se marient en 1999. De cette union naît, en 2001, leur fils Muhammad. Toujours en quête de spiritualité, malgré une première mauvaise expérience, Abd al Malik découvre au travers de lectures le soufisme. Il entre alors dans la confrérie Al-Qadiria al-Butchichia et apprend l'amour au sens large et l'acceptation de l'autre auprès de son maître spirituel Sidi Hamza al Qâdiri Boutchichi. Abd al Malik trouve enfin sa voie et se métamorphose en véritable disciple de l'amour universel franchissant les barrières séparant les races, les religions, les hommes et les femmes.

    En 2008, entouré par l'équipe de Gibraltar, soit Gérard Jouannest, son frère Bilal et le batteur Régis Ceccarelli, ainsi que du légendaire arrangeur Alain Goraguer, Abd al Malik conçoit l'album panoramique Dante. Celui-ci comprend notamment le single « Roméo et Juliette » avec la complicité de Juliette Gréco, une relecture du classique de Claude Nougaro « Paris mais... » et de Serge Reggiani (« Le Marseillais ») et un hommage au poète Aimé Césaire. Abd al Malik est devenu, au fil du temps, la seule personne à avoir le droit de lire à Juliette Gréco des extraits des livres d’Albert Camus.
  • Adeline Beck

    Adeline Beck, la grande prêtresse du musée Vodou

    23 décembre 2023
    Administratrice et commissaire d’expositions du musée Vodou de Strasbourg et passionnée par la musique et la danse d’Afrique de l’Ouest depuis son adolescence, Adeline Beck est également diplômée de Sciences Po Strasbourg en Politique et Gestion de la Culture. Après s’être engagée plusieurs mois auprès d’une association solidaire dans les bidonvilles de Lima, au Pérou, elle a travaillé en tant qu’animatrice au Festival d’Avignon, assistante du service des relations internationales de Charleville Mézières pour le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes et chargée de communication pour plusieurs Festivals alsaciens.

    À 24 ans, elle se voit confier la direction du Château Vodou par Marc et Marie Luce Arbogast, fondateurs du musée. Depuis, elle met ses compétences au service des divinités vodou.

    Démarrée en 1963 par Marie-Luce et Marc ARBOGAST, la collection réunit aujourd’hui plus de 1200 pièces liées aux cultes des divinités Vodou d’Afrique de l’Ouest. Ce qui en fait la plus grande collection du monde. Sans la persévérance de Marie-Luce, le Château Vodou n’aurait pas pu voir le jour. Membre bénévole de l’association médecins du monde, elle était également très présente au Château Vodou. Elle souhaitait faire découvrir cette culture africaine méconnue au plus grand nombre et mettait ses compétences et son temps libre à disposition du musée.
    Ancien PDG des brasseries Fischer et Adelshoffen, Marc ARBOGAST a acquis puis rénové l’ancien château d’eau à l’abandon, dont les cuves servaient autrefois de réservoir pour alimenter les locomotives à vapeur de la gare de Strasbourg.

    Il collectionne des objets vodous depuis l’âge de 20 ans… En effet, c’est en 1960 qu’il a pris un billet d’avion et s’est envolé pour la première fois en Afrique avec sa femme Marie Luce…. Ce voyage sera le premier d’une longue série pour le couple et les prémisses d’une passion dévorante pour le Vodou.

    Aujourd’hui Marc est propriétaire non seulement du Château, mais aussi de la collection unique et exceptionnelle qu’il abrite.
  • Coline d'Aubret

    Coline d'Aubret, la psychogénéalogie pour nous libérer des chaînes du passé

    16 décembre 2023
    Coline d'Aubret a été la première à transmettre les Constellations Familiales dans le monde sous la guidance d’Idris Lahore. Il lui a également demandé de parfaire la méthode EME basée sur la Psychologie Essentielle et sur la Communication Non Violente. Elle a publié plusieurs ouvrages dont le « manuel de relation d’aide ». Elle a été pendant 17 ans directrice des édition SEM et de la revue trimestrielle Science de la Conscience. Pourquoi dans notre vie, rencontrons-nous des schémas répétitifs et douloureux ? Ceux qui nous ont précédés et sans qui, nous ne serions pas là, forment des ensembles de systèmes dont nous sommes un maillon de la chaine humaine.

    L’individu, l’équipe, la famille, le couple, l’entreprise, l’institution, la nation, la planète sont des systèmes qui ont leurs rôles, des priorités, des besoins, une histoire et même, des états d’âmes. Méconnaître ces phénomènes, c'est ne rien comprendre ce qui fait de nous des esclaves du malheur ou des êtres conditionnés donc ni réalisés ni éveillés au meilleur d'eux-mêmes qui semble les attendre en vain.
  • Pacôme Thiellement, un éxégète gnostique

    Pacôme Thiellement, un éxégète gnostique

    9 décembre 2023
    Un exégète gnostique nous dit que le réel est toujours ailleurs et qu'il ne se réduit pas à ce que nous en savons. Pacôme Thiellement est né en 1975 à Paris de père français et de mère égyptienne. Il s’est d’abord illustré dans le milieu de la bande dessinée à partir de l’âge de 13 ans en dirigeant le fanzine Réciproquement, auquel participèrent, entre autres, J.C. Menu, Killoffer, Got, Captain Cavern, Olivia Clavel, Pyon, Placid, Muzo et Mattt Konture. Alph’art Fanzine à Angoulême en 1990, le journal est notamment salué par Actuel, Fluide Glacial et Les Cahiers de la BD. Il arrête Réciproquement à 17 ans mais gardera de très fortes attaches avec l’univers de la bande dessinée.

    En 1998, il crée la revue Spectre avec Scott Batty, Thomas Bertay, Luc Fafournoux, Grégory Gutierez, Fabrice Petitjean, Cypora Petitjean-Cerf, Patrica Rousseau, Adrian Smith et Sophie Spaggiari. La revue s'arrête en 2002, année de la publication de son premier livre Poppermost.

    Il s’est occupé de la coordination d’un recueil de travaux écrits et dessinés autour du président Schreber, Schreber Président, publié par les éditions Fage en 2006.

    Il est l’auteur de onze essais d’inspiration exégétique et burlesque : Poppermost – Considérations sur la mort de Paul McCartney (MF, 2002), Economie Eskimo – Le Rêve de Zappa (MF, 2005), Mattt Konture (L’Associaton, 2006), L’Homme électrique – Nerval et la vie (MF, 2008), Cabala – Led Zeppelin occulte (Hoëbeke, 2009), La Main gauche de David Lynch (P.U.F., 2010, réédition augmentée sous le titre Trois essais sur Twin Peaks en 2019), Les Mêmes yeux que Lost (Léo Scheer, 2011), Tous Les Chevaliers Sauvages – un tombeau de l’Humour et de la Guerre (Philippe Rey, 2011), Pop Yoga (Sonatine, 2013), Cinema Hermetica (Super 8, 2015), La Victoire des Sans Roi (P.U.F., 2017), Serpent (Derrière la salle de bains, 2018), Sycomore Sickamour (P.U.F., 2018), Apocalypse Bertrand Mandico (Derrière la salle de bains, 2020), Amandine Urruty je veux dire le fantôme (Editions de l’Eclisse, 2021), Prince des fêtes brûlantes et des aubes froides (Derrière la salle de bains, 2021) et L’enquête infinie (P.U.F., 2021). Il a également coécrit avec Sarah Hatchuel un livre consacré à la série The Leftovers : Le troisième côté du miroir, publié par Playlist Society en 2019.

    Il a écrit un récit, Alice au Soudan, publié par L’Hippopotame de Thèbes en 2000, un roman, Soap Apocryphe, publié par les éditions Inculte en 2012, un feuilleton, illustré par Jonathan Bougard, Les Cinq Livres du King, publié aux éditions Le Feu Sacré en 2014 et enfin un récit autobiographique, Tu m’as donné de la crasse et j’en ai fait de l’or, chez Florent Massot en 2020.

    Ces dix dernières années, il a écrit beaucoup de préfaces ou de postfaces, notamment pour des rééditions de livres de Gébé (Tout s’allume, Wombat, 2012), Topor (Joko fête son anniversaire et La vérité sur Max Lampin, Wombat, 2016 et 2020), Frank Zappa (Them or Us, Philarmonique, 2018), Antonin Artaud (Le théâtre et son double, Payot, 2019), Chloé Delaume (La nuit je suis Buffy Summers, ère, 2020), Colette Thomas (Le Testament de la Fille Morte, Prairial, 2021). Depuis 2018, il apparaît aussi sur les bonus des DVD édités par Potemkine de David Lynch (Eraserhead, Fire Walk with me, David Lynch-The Art Life), Jacques Rivette (Céline et Julie vont en bateau, Haut Bas Fragile, Secret Défense, Jeanne la Pucelle) et Lars Von Trier (The House that Jack built).

    Il a également traduit les sonnets de William Shakespeare consacrés à la Dark Lady - traductions publiées en coffret par Littérature Mineure en 2019.

    Il est le co-auteur avec Thomas Bertay de la collection de films expérimentaux regroupés sous le nom de Le Dispositif : 52 vidéos expérimentales
  • Hintermann

    Mémona Hintermann, foi, métissage culturel et méritocratie

    2 décembre 2023
    Memona Hintermann (née Afféjee le 19 janvier 1952 au Tampon, île de La Réunion) est une journaliste et grand reporter pour la chaîne de télévision française France 3.

    Fille d’un musulman réunionnais d’origine indienne, Memona Hintermann a choisi la religion catholique de sa mère bretonne, tandis que ses frères sont musulmans ; le témoignage de cette journaliste issue d’une famille multiculturelle très pauvre, est donc exemplaire. Elle parle de sa foi chrétienne avec une grande vigueur. Elle dit sa tranquille absence de complexe vis-à-vis de ses confrères journalistes, qui lui disent qu’être chrétien « n’est pas sérieux » quand ils la voient sortir d’une église et « je leur réponds : mais si, c’est très sérieux ! ».

    Dans son livre autobiographique Tête haute, elle écrit avoir été obligée dès l'âge de 4 ans de chaparder pour pouvoir manger. Cette même année, son frère Hamza meurt de fièvre. En 1971, elle gagne le concours de l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) à Saint-Denis-de-la-Réunion.

    En 1973, elle obtient une maîtrise de droit.
    Arrivée en France métropolitaine, en 1976, Memona Hintermann commence par présenter le journal télévisé régional à France 3-Orléans avant de présenter le journal télévisé national.

    En 1984, elle devient grand reporter au service Étranger et part couvrir la plupart des grands conflits dans le monde, elle a ainsi couvert la chute du mur de Berlin et les guerres de Yougoslavie. Elle est spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afghanistan. Elle est actuellement l'une des journalistes vedettes de la chaîne.

    Elle publie en 2007 un ouvrage autobiographique Tête haute qui relate son enfance à La Réunion dans une famille multiculturelle très pauvre.
    En décembre de cette même année, elle prend fortement position contre les honneurs accordés au colonel Kadhafi lors de sa visite officielle en France et affirme qu'en 1984, en Libye, ce dernier a tenté de la violer après lui avoir laissé entendre qu'il lui accorderait un entretien.

    Elle publie en janvier 2009 un ouvrage à quatre mains avec son mari, le journaliste allemand Lutz Krusche : Quand nous étions innocents : un amour franco-allemand.

    Elle critique la « lâcheté » de beaucoup de chrétiens français dans divers domaines (parce qu’ils se laissent intimider par l’époque et ses accusations envers le christianisme) ; Et s'indigne devant le fait que des Tunisiennes ne portant pas le voile à Tunis « se voilent à leur arrivée en France » ; Elle affirme l’existence d’un Islam raisonnable (« celui de mes frères ») compatible avec la société française, à condition que celle-ci fasse respecter ses valeurs collectives. Elle affirme enfin que courage et cohérence sont partout possibles.
  • Sonia Mabrouk

    Sonia Mabrouk, Reconquérir le sacré

    18 novembre 2023
    “On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.” Cette citation de Bernanos dans La France contre les robots pourrait servir d'exergue au livre de Sonia Mabrouk. Entre témoignage intime et pamphlet sur nos sociétés désenchantées, le nouveau livre de Sonia Mabrouk invite le lecteur à s’ouvrir pleinement au monde, et à ne plus refuser ce qu’il ne comprend pas.

    « Ma conversion au sacré s’est faite en plusieurs étapes. Ce ne fut pas une révélation brutale et soudaine ; plutôt une succession de moments à la fois intimes et universels, un cheminement dans le temps vers des fragments de sacré, une compréhension de quelque chose qui nous précède et qui nous suit, qui en tout cas nous dépasse.

    Je dirais aussi que, dans mon cas, j’ai reçu le sacré comme on reçoit la foi. À un moment précis, le sacré a fini par s’imposer dans mon existence. Était-ce le fruit du hasard, ou était-ce un événement déjà inscrit en moi ? Impossible à dire. Une chose est sûre : la vie s’en est mêlée, et depuis, tout a changé. »
  • Erik Bonnet

    Erik Bonnet, pop artiste en quête de sens !

    11 novembre 2023
    Erik Bonnet est un street artiste de la région de Metz qui a choisi le collage comme moyen d'expression. Ces oeuvres sont réalisées avec des vieux magazines récupérés chez des personnes décédées lors de vide-greniers. C'est avec un profond respect pour ces magazines souvent en lien avec l'activité professionnelle ou les passions des personnes chez qui il a récuéré ces périodiques, qu'il crée, comme un hommage rendu à ces inconnus qui lui fournissent sa matière première.
  • Franck Flanquart

    Franck Flanquart, un cinéaste au cœur du Chemin spirituel (2/2)

    4 novembre 2023
    Franck Flanquart est réalisateur et scénariste. Il a longtemps travaillé en tant que caméraman réalisateur pour la télévision (Arte, France TV, TF1, LCI, Canal+, Sky news, BBC…) et a réalisé de nombreux documentaires, magazines et programmes musicaux, ainsi que des films pour le compte d’entreprises privées et d’institutions (Parlement européen…).

    Il a réalisé les films Instants d'éternité, Le Premier souffles et Thanatosophie, le pacte des âmes sous la supervision d'un maître spirituel, Idris Lahore. De cette expérience unique il retire une façon nouvelle de vivre sa vocation de cinéaste et d'être humain car la plupart d’entre nous, à des moments forts de leur vie, se demandent quel est le sens de leur existence.

    D’où venons-nous réellement ? Qu’allonsnous devenir en fin de compte ? Certains se posent la question en regardant simplement un ciel étoilé, d’autres se sentent plus « habités » par le sentiment curieux d’une frustration de questions restées sans réponses… Ces questions sont apparues très tôt dans sa vie, à tel point qu'il s'est senti « différent » de ses proches, y compris de sa famille.

    Voici ce qu'il en dit: "C’est une première rencontre avec Idris Lahore qui a tout déclenché : une conviction, un sentiment profond que mes questions allaient pouvoir trouver des pistes de réponses à travers le discours clair et objectif d’un homme remarquable.

    Cette rencontre décisive et les moments d’échange qui ont suivi ont été et restent encore le moteur de mon inspiration d’homme d’images, une formidable énergie qui me pousse au-delà des limites. Il est essentiel pour moi d’être curieux, de ne pas hésiter à remettre en question tout ou partie d’un enseignement, d’une culture, d’une religion, d’une conviction afin d’ouvrir mon esprit à l’inconnu ; de pouvoir dire d’un concept ou d’une idée : « Pourquoi pas ? » tant que son contraire n’est pas démontré.

    L’homme croit tout savoir. Or, il est bien des exemples qui nous démontrent le contraire. Et il est évident aujourd’hui que le thème de « l’après-vie » déroute la plupart de nos contemporains, partagés entre la peur de leur devenir et le déni issu de leur conviction matérialiste d’hommes « modernes ».

    C’est là que ma curiosité entre en jeu. En effet, il existe finalement peu de tentatives de montrer au travers d’un film un aspect de l’autre monde, « l’autre côté », sans tomber dans la caricature du Paradis et de l’Enfer. C’est cette curiosité qui m’a poussé à soumettre à Idris Lahore l’idée d’un film sur la mort et l’après-vie. Un film qui deviendra vite, au vu des nombreux ouvrages dont il est l’auteur, un film sur l’accompagnement des mourants et des défunts.

    Il ne s’agit pas là de théories dogmatiques destinées à convaincre qui que ce soit sur les notions de l’après-vie ; il s’agit principalement d’ouvrir notre esprit et de laisser libre cours à notre curiosité et notre intelligence afin d’appréhender une situation que nous allons tous vivre et qui reste pour la plupart un mystère absolu. J’ai plaisir à dire que ce film est pour moi un conte poétique qui me permet d’entrevoir des mondes de l’au-delà avec la curiosité d’un explorateur enthousiasmé par les découvertes qui l’attendent…

    Idris Lahore a écrit : « Celui qui comprend le sens de la mort perçoit en lui-même un sentiment de liberté, cette liberté qui permet de choisir en toutes circonstances le type de pensées, de paroles et d’actes qu’il veut cultiver parce qu’il sait que ses actes conditionnent son futur. C’est là que se situe la véritable liberté pour l’être humain : choisir son avenir en devenant le créateur de son destin ».

    J’aime cette idée. Ce film n’est pas un film sur la mort, mais bel et bien sur la Vie !" https://spiritualmag.fr/interview-de-lauteur-du-film-thanatosophia/
  • Franck Flanquart

    Franck Flanquart, un cinéaste au cœur du Chemin spirituel (1/2)

    28 octobre 2023
    Franck Flanquart est réalisateur et scénariste. Il a longtemps travaillé en tant que caméraman réalisateur pour la télévision (Arte, France TV, TF1, LCI, Canal+, Sky news, BBC…) et a réalisé de nombreux documentaires, magazines et programmes musicaux, ainsi que des films pour le compte d’entreprises privées et d’institutions (Parlement européen…).

    Il a réalisé les films Instants d'éternité, Le Premier souffles et Thanatosophie, le pacte des âmes sous la supervision d'un maître spirituel, Idris Lahore. De cette expérience unique il retire une façon nouvelle de vivre sa vocation de cinéaste et d'être humain car la plupart d’entre nous, à des moments forts de leur vie, se demandent quel est le sens de leur existence.

    D’où venons-nous réellement ? Qu’allonsnous devenir en fin de compte ? Certains se posent la question en regardant simplement un ciel étoilé, d’autres se sentent plus « habités » par le sentiment curieux d’une frustration de questions restées sans réponses… Ces questions sont apparues très tôt dans sa vie, à tel point qu'il s'est senti « différent » de ses proches, y compris de sa famille.

    Voici ce qu'il en dit: "C’est une première rencontre avec Idris Lahore qui a tout déclenché : une conviction, un sentiment profond que mes questions allaient pouvoir trouver des pistes de réponses à travers le discours clair et objectif d’un homme remarquable.

    Cette rencontre décisive et les moments d’échange qui ont suivi ont été et restent encore le moteur de mon inspiration d’homme d’images, une formidable énergie qui me pousse au-delà des limites. Il est essentiel pour moi d’être curieux, de ne pas hésiter à remettre en question tout ou partie d’un enseignement, d’une culture, d’une religion, d’une conviction afin d’ouvrir mon esprit à l’inconnu ; de pouvoir dire d’un concept ou d’une idée : « Pourquoi pas ? » tant que son contraire n’est pas démontré.

    L’homme croit tout savoir. Or, il est bien des exemples qui nous démontrent le contraire. Et il est évident aujourd’hui que le thème de « l’après-vie » déroute la plupart de nos contemporains, partagés entre la peur de leur devenir et le déni issu de leur conviction matérialiste d’hommes « modernes ».

    C’est là que ma curiosité entre en jeu. En effet, il existe finalement peu de tentatives de montrer au travers d’un film un aspect de l’autre monde, « l’autre côté », sans tomber dans la caricature du Paradis et de l’Enfer. C’est cette curiosité qui m’a poussé à soumettre à Idris Lahore l’idée d’un film sur la mort et l’après-vie. Un film qui deviendra vite, au vu des nombreux ouvrages dont il est l’auteur, un film sur l’accompagnement des mourants et des défunts.

    Il ne s’agit pas là de théories dogmatiques destinées à convaincre qui que ce soit sur les notions de l’après-vie ; il s’agit principalement d’ouvrir notre esprit et de laisser libre cours à notre curiosité et notre intelligence afin d’appréhender une situation que nous allons tous vivre et qui reste pour la plupart un mystère absolu. J’ai plaisir à dire que ce film est pour moi un conte poétique qui me permet d’entrevoir des mondes de l’au-delà avec la curiosité d’un explorateur enthousiasmé par les découvertes qui l’attendent…

    Idris Lahore a écrit : « Celui qui comprend le sens de la mort perçoit en lui-même un sentiment de liberté, cette liberté qui permet de choisir en toutes circonstances le type de pensées, de paroles et d’actes qu’il veut cultiver parce qu’il sait que ses actes conditionnent son futur. C’est là que se situe la véritable liberté pour l’être humain : choisir son avenir en devenant le créateur de son destin ».

    J’aime cette idée. Ce film n’est pas un film sur la mort, mais bel et bien sur la Vie !" https://spiritualmag.fr/interview-de-lauteur-du-film-thanatosophia/

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