Juste terre !

En Belgique, la précarité étudiante est une réalité préoccupante, avec une augmentation significative du nombre d'étudiants en situation de précarité ces dernières années. Plusieurs facteurs, tels que l'inflation, le coût élevé du logement et l'insuffisance des aides financières, contribuent à cette situation. Des études montrent que près d'un étudiant sur dix dépend du CPAS (Centre public d'action sociale) pour ses besoins, et de nombreux autres doivent travailler à temps partiel pour financer leurs études.

En Belgique, le système des jobs étudiants est un compromis entre avantages et inconvénients, tant pour les étudiants que pour la société. Les étudiants bénéficient d'une expérience professionnelle, d'un revenu et parfois d'un tremplin vers leur future carrière. Cependant, cela peut entraîner une pression accrue, des difficultés à concilier travail et études, et des inégalités . D'un autre côté, la sécurité sociale et les employeurs peuvent voir dans les jobs étudiants un coût ou un avantage selon les contextes.

L'expression "Bien vieillir, le privilège d'une minorité" suggère que tous ne bénéficient pas des mêmes conditions pour vieillir de manière positive et en bonne santé. Cela soulève des questions d'inégalités sociales et économiques qui affectent l'accès aux ressources et aux services nécessaires pour bien vieillir, faisant de cette expérience un privilège plutôt qu'une réalité universelle.

L’Union européenne s’apprête à modifier sa législation sur les OGM en ouvrant la voie aux « nouvelles techniques génomiques » (NTG), des méthodes de modification génétique plus précises, mais aussi très controversées. Présentées comme une solution aux défis agricoles et climatiques actuels, ces NTG soulèvent des enjeux majeurs en termes de traçabilité, d’étiquetage et liberté des consommateurs et consommatrices, de protection de la biodiversité, de propriété intellectuelle et d’accès aux semences…

Les promesses liées à ce nouveau type d’OGM sont à mettre dans la balance avec les risques de dérives, déjà observées avec les OGM de première génération. Face à cela, Entraide & Fraternité continue de se positionner en faveur d’une agriculture durable fondée sur les semences paysannes et l’agroécologie.

"Semons la solidarité, cultivons l'espérance' : cette année, la campagne de Carême d'Entraide et Fraternité nous emmène à la découverte des partenaires péruviens de l'ONG. Dans un contexte de crises multiples, ces derniers accompagnent des communautés qui, face aux énormes défis qu’elles rencontrent, font preuve d’une grande résilience et sont vecteur d’espoir et de dignité. Une campagne qu'on découvre avec Valérie Martin, responsable communication d'Entraide et Fraternité.

En Belgique, comme un peu partout en Europe, la reconfiguration du paysage politique dans le sens d’une droitisation (voire d’une extrême droitisation) a pour effet la remise en cause des politiques de solidarité. Au premier rang desquelles on trouve évidemment la Coopération au développement. On prête au futur gouvernement belge l’intention de la réduire de moitié alors que ses résultats sont appréciables et que la Belgique est bien loin de ses objectifs chiffrés en la matière.

L’agricultrice est-elle l’avenir de l’agriculteur ? Si l’on sait depuis Aragon et Ferrat que « La femme est l’avenir de l’homme », le monde agricole reste, de son côté,  conservateur. Mais, à son rythme, il avance et il n’est plus rare de voir des femmes (30% actuellement) prendre la tête d’exploitations agricoles… Grâce à l’évolution de la société ou grâce à la création du statut de ‘conjoint aidant’ ?

La propriété privée est l’un des piliers du capitalisme. Au XIX e  siècle, le socialisme a lutté contre l’accaparement des bénéfices de la sueur des travailleurs qu’implique ce droit de propriété. Au XXI e  siècle, c’est le mouvement écologiste qui met en lumière les dégâts, sur notre écosystème, de la propriété privée quasi sacralisée. Des dégâts qui vont jusqu’à hypothéquer l’habitabilité de la terre pour des millions, voire des milliards de personnes, sans compter les vivants autres qu’humains. N’est-il pas temps de mettre fin à l’intouchabilité de ce droit ?

Le 11 septembre, à Bruxelles, sera diffusé en primeur le documentaire « Landgrabbed » : il détaille le cas d’accaparement de terres dans trois pays d’Afrique, dont s’est rendu coupable la société belge SIAT, spécialisée dans la
production de caoutchouc et de d’huile de palme. De nombres actions ont été menées ou vont encore l’être. Jean-François Lauwens reçoit Francesca Monteverdi pour nous en parler.


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A Madagascar, les partenaires d’Entraide et Fraternité soutiennent principalement des projets (barrages, ponts, routes,
puits) permettant aux petits paysans d’accéder à l’eau, devenue un or bleu en raison du réchauffement climatique et de la
famine.

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A la veille des élections fédérales, Entraide et Fraternité adresse 5 revendications à ceux et celles qui composeront le
gouvernement et la Chambre lors de la prochaine législature.

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Entraide et Fraternité et le CNCD-11.11.11 viennent de mener une mission conjointe en Argentine et au Brésil dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne et la perspective, toujours pas éloignée, d’un accord de commerce
entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Grâce aux ONG, les autorités belges et européennes ont pu entendre la réalité des petits paysans brésiliens.

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Et si tout n’allait pas si mal ? C’est la conclusion, a priori provocatrice de l’étude publiée récemment par Action Vivre Ensemble sur base d’une recherche participative menée en 2023. Elle est intitulée « Garder espoir, cultiver des germes d’espérance ».

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Ce weekend, s’est clôturée la campagne de Carême d’Entraide et Fraternité. Nous vous remercions de l’extraordinaire générosité dont vous avez une nouvelle fois fait preuve pour soutenir les projets d’Entraide et Fraternité en RD Congo. Des projets qui visent à développer la souveraineté alimentaire de populations locales en proie à la violence, à l’exploitation et à la destruction de leur environnement en raison de l’extractivisme minier. Des enjeux détaillés par Laure Didier, de Justice & Paix, et Renaud Vivien, d’Entraide et Fraternité.

La campagne de Carême d’Entraide et Fraternité bat son plein. Elle met en miroir les dégâts de l’extractivisme dans le Sud-Kivu (RDCongo) et l’alternative que représente l’agriculture familiale. Sœur Espérance accompagne les femmes qui souhaitent quitter les carrés miniers pour se lancer dans l’agriculture ainsi que celles qui veulent continuer à travailler dans ces mines pour l’argent qu’elles rapportent. Elles ont alors besoin d’être protégées des violences sexuelles dont elles sont victimes en nombre dans ces endroits dangereux.

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annulerladette.be

Nombre de pays du Sud sont plus endettés que jamais. Aujourd’hui, leurs créanciers sont de moins en moins souvent des pays comme le nôtre et de plus en plus souvent des pays comme la Chine ou des intérêts privés (banques, fonds de pension…). Or ceux-ci sont réticents à participer aux efforts de restructuration de ces dettes qui, actuellement, empêchent ces pays de répondre aux besoins de leur population. C’est pourquoi, à l’initiative d’Entraide et Fraternité, une proposition de loi est actuellement en discussion au Parlement.

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La RD Congo souffre de la malédiction des ressources : son sous-sol est richissime est surexploité mais sa population est une des plus pauvres du monde. Ce paradoxe sera au centre de la campagne de Carême 2024 d’Entraide et Fraternité. Ses partenaires au Sud-Kivu encouragent le recours à la petite agriculture paysanne pour garantir la sécurité alimentaire des Congolais et des Congolaises plutôt que les soumettre aux dangers de la mine et aux groupes armés qui les encadrent.

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La mobilisation agricole actuelle : un tournant historique ?
La société civile rejette depuis longtemps l’idée d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur (Brésil et Argentine entre autres). Depuis quelques jours, la mobilisation des agriculteurs européens met en lumière les conditions de vie des agriculteurs mais aussi leurs divergences, entre tenants de l’agroécologie et aux mains de l’agroindustrie. Dans leur ligne de mire :
la
Politique agricole commune (PAC) européenne, le Green Deal et le fameux… Mercosur. Et si on était dans un moment historique ?