Fréquence Nature est l'émission qui informe sur la biologie de la faune et de la flore qui peuplent notre région grâce aux regards de naturalistes passionnés et passionnants. Nous tenterons de comprendre le monde naturel si fascinant mais tellement fragile.
Destruction de leur habitat, incendies, sécheresses à répétition, braconnage… Les animaux sauvages sont en recul un peu partout sur la planète, et notamment dans notre belle région méditerranéenne. Les menaces sont dues majoritairement aux activités humaines. Essentielle pour nous, cette biodiversité est pourtant en péril. C’est aujourd’hui une espèce sur trois qui est menacée de disparition, sur environ deux millions d’espèces connues. Un chiffre certainement sous-évalué compte tenu de la vaste proportion d’espèces que nous ne connaissons pas encore.
Malgré tout, les pressions se poursuivent et les mesures de protection ne se mettent en place que très progressivement sous l’impulsion d’associations et d’organismes indépendants, souvent bien avant celle des gouvernements. Pourtant, pourtant, la dernière COP sur la biodiversité ayant eu lieu en décembre 2022 a vu des résultats très positifs dont le fameux 30 % de la surface de la planète en aires protégés d’ici 2030. Heureusement, comme pour les changements climatiques, la biodiversité possède son GIEC, son groupe d’experts, permettant de mieux connaître cette biodiversité et de mieux la protéger, c’est l’IPBES. En quoi consiste cette plateforme ? Quels objectifs ? Pourquoi est-ce important ? Quels résultats du dernier rapport ? Nous allons parler de ces questions et bien d’autres avec Jean-Marc Fromentin, chercheur en écologie marine de l’IFREMER au sein de l’UMR MARBEC et codirecteur du dernier rapport de l’IPBES.
Plus d’informations : IPBES - Fondation pour la recherche sur la biodiversité (fondationbiodiversite.fr)
Nous allons parler d’un animal qui a un rôle très fort dans l’aération des sols. On ne fait pas trop attention à lui alors que pourtant c’est un maillon extrêmement important de la biodiversité du sol, ce sont les vers de terre. Connaissez-vous vraiment tout de ces êtres vivants ? Comment les favoriser dans son jardin ? Quelles sont les principales espèces ? Nous allons en discuter avec Sarah Guillocheau, ingénieure spécialiste dans l’écologie des vers de terre.
Saviez-vous qu’il existe dans le monde plus de 20000 espèces d’abeilles ? Nous connaissons très bien notre fameuse abeille domestique ou abeille mellifère. Cependant, il existe de très nombreux autres insectes pollinisateurs. Papillons, coléoptères, et autres mouches jouent un rôle primordial dans la pollinisation de nos plantes à fleurs. Pourtant, il existe de nombreuses menaces. Qui sont-ils ? Comment les protéger ? Nous répondons à ces questions et bien d’autres durant cette émission.
Pour en savoir plus : Papillons, libellules et autres insectes de Corse | Facebook
Dans le cadre du projet LIFE Natur’Adapt, Tela Botanica et Réserves Naturelles de France (RNF) développent une formation en ligne gratuite, le MOOC Natur'Adapt pour “Agir en faveur de la nature face au changement climatique” !
Il s'agit d'une formation accessible à tous sans prérequis, gratuite et diffusée en ligne. Elle est constituée de 6 séquences de cours qui transmettront des connaissances sur le changement climatique, sur son impact sur la nature et sur le rôle des aires protégées. Ce cours vise à faciliter le passage à l’action en mettant en avant des actions concrètes pour agir en faveur de la nature face au changement climatique.
Lien d'inscription au MOOC Natur'Adapt.
Lien d'invitation à l'événement d'inauguration du MOOC à Montpellier.
La France s’est fixée l’objectif de porter à 40 % la part d’énergie renouvelable dans la production d’électricité à l’horizon 2030 (20 % en 2019). Chez nous, le projet est porté par le ministère de la Transition Écologique et Réseau de Transport d’Electricité (RTE) pour le volet raccordement. Chacune des régions concernées, Occitanie et région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, est associée à ce projet. Celui-ci consiste en la réalisation, pour une durée de 25 à 30 ans, de deux parcs éoliens flottants commerciaux de 250 MW chacun et de leurs extensions, de 500 MW chacune. Les premiers parcs comporteraient chacun une vingtaine d’éoliennes flottantes, leurs systèmes d’ancrage, un poste électrique en mer et le raccordement au réseau. Avec l’évolution de la technologie, leur extension représenterait une trentaine d’éoliennes supplémentaires, soit une cinquantaine au total par parc. Or, ces parcs éoliens pourraient engendrer des impacts irréversibles sur la faune. Quels sont ces impacts ? Nous répondons à ces questions avec Olivier Duriez, chercheur en écologie au CEFE.
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