Commune planète (Isère) RCF - page 5

A l’heure de l’emballement du coût de l’énergie, sûrement beaucoup de nos auditeurs s’interrogent : comment maîtriser nos consommations d’énergie ? Faut-il s’engager dans des travaux d’isolation ? Est-ce pertinent de recourir à des énergies renouvelables ? De quelles aides financières pouvons-nous disposer ? Chacun, nous nous posons bien des questions et nous ne savons pas toujours à qui nous adresser. Or, depuis 2020, l’Agence Locale de l’Energie et du Climat (l’ALEC), s’est implantée dans la grande région grenobloise, qui se définit comme le partenaire public en économie d’énergie, à la disposition aussi bien des particuliers, que des copropriétés, des collectivités et des entreprises. La Présidente de l’ALEC, Dominique Scheiblin, répond aux questions de RCF.

Dans l'agenda de la semaine, Christopher vous propose une conférence « Autorénover, comment faire ? » et une visite de site d’une rénovation globale.

La « livraison du dernier kilomètre » représente environ 20 % du trafic urbain et pas moins de 25 % des émissions de gaz à effet de serre en ville. Mais saviez-vous qu’un des pionniers du genre s’appelle Sicklo. Cela fait maintenant quatre ans, que cette coopérative  de coursiers sillonne l’agglomération grenobloise. 

Dans l'agenda écolo de la semaine, Christopher vous propose un Ciné-débat - Soleil vert (sur l'avenir du capitalisme) et un atelier collectif pour construire des nichoirs pour oiseaux 

Le Tichodrome du Gua, en Isère, est une association qui prend soin des oiseaux et petits mammifères sauvages en détresse avant de les relâcher dans la nature. Nous recevons Mireille Lattier, sa directrice, qui va tout nous expliquer et surtout en ce début de printemps, nous rappeler la marche à suivre si on croise en animal sauvage blessé.

La pollution atmosphérique de la cuvette grenobloise est bien connue. Tous, nous en souffrons. Parmi ses causes, le trafic automobile y contribue beaucoup. Mais rien n’est fatal. Dans un mois, le dispositif « Zone à faibles émissions » destiné à réglementer les déplacements en voiture sur notre métropole va entrer en vigueur. D’où vient cette décision ? De quoi s’agit-il ? Quels types de voitures vont être concernées ? Comment les familles les plus modestes vont-elles pouvoir faire face ? Comment réagissent les 13 communes impliquées dans cette ZFE ?
Les élus de la Métropole grenobloise travaillent depuis un bon moment sur ce dispositif réglementaire et chacun d’entre nous en a sans doute déjà entendu parler. Pour faire le tour de la question, juste avant sa mise en œuvre, Madame Cécile CENATIEMPO, conseillère déléguée métropolitaine chargée de la qualité de l’air, répond à Commune planète.

Dans l'agenda de cette semaine, Christopher vous propose un bain de forêt et la Fresque des Frontières Planétaires 

Aujourd’hui , nous rencontrons Marie-Angèle Tijou. Non contente d’avoir supprimé la voiture de ses préoccupations, elle a quitté sa colocation et emménagé depuis février dans un petit chalet, une mini maison qu’elle s’est fait construire.

- documentaire "La Part des autres" : https://www.ici-grenoble.org/evenement/cine-rencontres-la-part-des-autres-sur-la-securite-sociale-de-lalimentation

- les Espaces Naturels Sensibles de l'Isère fêtent la nature :

 - Les Coteaux de St Roch : https://biodiversite.isere.fr/les-ens-fetent-la-nature

 - le bois de la Bâtie : https://biodiversite.isere.fr/les-ens-fetent-la-nature-0

 - les Ecouges : https://biodiversite.isere.fr/les-ens-fetent-la-nature-1

Cette semaine dans Commune Planète, Philippe Mouy reçoit Nicolas Richard, maire de la ville d'Eybens située au sud de Grenoble, pour évoquer la crise énergétique et les solutions afin d'y faire face.

Le célèbre glaciologue grenoblois Claude Lorius vient de nous quitter. Au cours de ses 22 expéditions, notamment en Antarctique, l’analyse de la composition chimique de carottes de glace lui a permis de déterminer le climat qui régnait sur terre dans les temps reculés. Dès 1965, de cette analyse de l’air contenu dans la glace il conclut que le changement climatique est d’origine humaine : une conclusion que nous avons mis bien trop de temps à nous approprier pour changer nos modes de vie et d’organisation sociale. Conclusion reprise dans son livre : « Voyage dans l’anthropocène : cette nouvelle ère dont nous sommes les héros » (Actes Sud, 2010).

Le célèbre glaciologue grenoblois Claude Lorius vient de nous quitter. Au cours de ses 22 expéditions, notamment en Antarctique, l’analyse de la composition chimique de carottes de glace lui a permis de déterminer le climat qui régnait sur terre dans les temps reculés. Dès 1965, de cette analyse de l’air contenu dans la glace il conclut que le changement climatique est d’origine humaine : une conclusion que nous avons mis bien trop de temps à nous approprier pour changer nos modes de vie et d’organisation sociale. Conclusion reprise dans son livre : « Voyage dans l’anthropocène : cette nouvelle ère dont nous sommes les héros » (Actes Sud, 2010).

Pas toujours facile tous les jours d’être parent. Tohu-Bohu est une jeune association grenobloise qui veut aider les familles à vivre cette grande aventure tout en facilitant la transition écologique et sociale. Pas d’injonction, d’obligation ni de culpabilisation, les maitres mots de Tohu-Bohu sont : partage, bienveillance et convivialité. Loin de vouloir  surcharger les journées des jeunes parents déjà bien remplies, Tohu-Bohu se propose par exemple de les aider à passer aux couches lavables via des formations ou des services de lavage.
Laurie Blandin, l’une de ses deux fondatrices  nous dit tout.
Dans l'agenda de la semaine, Christopher vous propose : 
- La conférence « Rénover en sobriété, c’est pas sorcier ! » , réservée aux habitants et habitantes de Coll’in Communauté 
- Le repair Café de Grenoble Centre

En France, le départ à la retraite des agriculteur est souvent synonyme de
concentration des terres. Mais un mouvement de rachat des terres par de jeunes agriculteurs et agricultrices est lancé. La ferme la clé des sables en est un bon exemple, rencontre avec Rémi Vatillieux, l’un des associés de ce projet collectif.

Un mouvement de rachat des terres agricoles par de jeunes agriculteurs et agricultrices est lancé, avec presque toujours la volonté de ne pas s’agrandir, de garder un mode d’agriculture raisonnable, voire de passer en bio. La tendance est aussi à la gestion collective, des regroupements peuvent ainsi permettre de racheter des fermes trop chères pour un seul reprenant. C’est le cas de notre invité du jour, Rémi Vatillieux, qui s’installe dans une ferme du sud Grésivaudan. Avec plusieurs associés, ils reprennent une ferme et la transforment progressivement dans le but, non seulement de nourrir les habitants du secteur, mais aussi de faire vivre 8 personnes sur les revenus de la ferme. Une aventure collective et agricole très enthousiasmante.

Cette semaine dans Commune Planète, Christine Graven reçoit Michel Férot et Corrine Mandier, deux initiateurs d'un élan local, La Dynamo, trois villages qui ce sont regroupés pour créer ensemble un espace de vie sociale autour de St Antoine l'Abbaye

Cette semaine dans Commune Planète, Christine Eymard Duvernay reçoit Michel Férot et Corrine Mandier, deux initiateurs d'un élan local, La Dynamo, trois villages qui ce sont regroupés pour créer ensemble un espace de vie sociale autour de St Antoine l'Abbaye

Avec la crise climatique, chacun, nous savons qu’il faut changer nos modes de vie, mais nous avons du mal à passer aux actes. Nous pensons que c’est à l’Etat d’agir ou bien nous ne voyons pas ce que nous devons changer.
Marie-Paule et Christophe, eux, se sont engagés. Ils nous disent comment ils ont décidé de se passer de la voiture et ils évoquent les changements impliqués dans la réalité de leur vie quotidienne. Il y a des contraintes, il faut du courage, mais ils goûtent aussi une grande libération sans faire de l’angélisme.

Le Tichodrome du Gua, en Isère, est une association qui prend soin des oiseaux et petits mammifères sauvages en détresse avant de les relâcher dans la nature. Nous recevons Mireille Lattier, sa directrice, qui va tout nous expliquer et surtout en ce début de printemps, nous rappeler la marche à suivre si on croise en animal sauvage blessé. Cette semaine dans l'agenda ecolo Christopher vous propose une table ronde sur la préservation des peuples amérindiens en Amérique 
et la visite d'une maison en cours de rénovation.

Avec le confinement, le télétravail s’est imposé à beaucoup de salariés : dans les entreprises, à l’école, dans les administrations… Depuis, la pandémie s’est éloignée, mais l’expérience se poursuit et même s’étend. En décembre 2022, près d’un quart des salariés ont été au moins un jour en télétravail. Et on estime qu’un tiers des emplois en France pourraient être effectués en télétravail. Si cela se réalise, il s’agirait d’un vrai tournant dans l’organisation du travail, d’une révolution.
Jean-Baptiste, salarié d’une entreprise d’informatique embarqué dans le télétravail depuis le confinement, nous explique ce que cela change-t-il dans sa vie de travail et quelles peuvent être les conséquences pour l’environnement ?

Il y a quelques jours, l’école d’ingénieurs grenobloise INP Pagora a accueilli des étudiants et des enseignants-chercheurs de toute l’Europe pour sa première école d’hiver. Le sujet : la valorisation de la biomasse végétale et la production de matériaux biosourcés. L’idée, c’est de remplacer le pétrole et ses dérivés pour produire de l'énergie et pour offrir une alternative à des produits comme les plastiques. Et au final être plus respectueux de l’environnement. On en parle avec Julien Bras, professeur à l’INP Pagora et co-organisateur de l'événement

Rencontre avec Jean-Pierre Rose, agriculteur dans le sud Grésivaudan, qui essaie de concilier une activité traditionnelle avec ses préoccupation écologique et chrétiennes. Il nous décrit les évolutions lentes pour préserver la terre et comment il tente de rester libre des mouvements d’accélération et d’agrandissement permanent dans son domaine son activité agricole.

Tous les agriculteurs ne sont pas passés en « bio » et tous les agriculteurs ne sont pas de méchants ravageurs de la planète. La plupart se posent des questions, réfléchissent, discutent, évoluent, la plupart observent leur sol et leurs cultures et tentent d’agir pour fournir une bonne alimentation à leurs clients. Car ne l’oublions pas, sans agriculteurs, que mangerions -nous ?
Nous rencontrons aujourd’hui Jean-Pierre Rose qui travaille dans le bas Dauphiné à st Bonnet de Chavagne. Il a derrière lui de belles années de travail et reconnaît qu’il n’agit plus aujourd’hui comme il le faisait il y a 30 ans.
Nous le rencontrons chez lui, dans sa ferme où poussent des noyers et d’autres cultures. Nous allons comprendre comment un agriculteur, qui travaille seul, peut aujourd’hui allier préoccupation écologique , continuité dans ses méthodes et comment il relie tout cela à sa foi chrétienne.

Avec la crise climatique, chacun, nous savons qu’il faut changer nos modes de vie, mais nous avons du mal à passer aux actes. Nous pensons que c’est à l’Etat d’agir ou bien nous ne voyons pas ce que nous devons changer.
Marie-Paule et Christophe, eux, se sont engagés. Ils nous disent comment ils ont décidé de se passer de la voiture et ils évoquent les changements impliqués dans la réalité de leur vie quotidienne. Il y a des contraintes, il faut du courage, mais ils goûtent aussi une grande libération sans faire de l’angélisme.

La low-tech est constituée d’un ensemble de technologies utiles, durables et accessibles à tous. Elle souhaite revenir aux fondamentaux et à l'essentiel, en opposition à une high-tech complexe et couteuse, qui répond souvent à des besoins secondaires de consommation. Le vélo est exemple de low-tech.
Nous recevons Catherine Santi, proviseur du collège les Saules d’Eybens, dont les élèves planchent sur le sujet en lien avec une expédition océanique menée par des étudiants.

Des personnes étrangères arrivent en France à la suite de parcours parfois terribles au risque de leur vie. Elles ont fui des conditions matérielles et sociales le plus souvent devenues inhumaines. D’autres personnes séjournant chez nous ne parviennent pas à « s’en sortir ». Quelle que soit leur origine, toutes sont à la recherche de situations où elles pourraient enfin élaborer un projet de vie, ou au moins de survie.
Porteuses de tels espoirs, quel accueil trouvent-elles chez nous ? Dans la commune de Notre Dame de l’Osier, en Isère, depuis plusieurs années, l’association Tero Loko tente de sortir ces personnes de l’urgence sociale et de leur offrir la possibilité d’entrer « une dynamique de projection » en associant les habitants de ce village.
Alicia Gomis nous parle de cette association.

L’association Tero Loko offre un lieu d’accueil en milieu rural pour des personnes réfugiées ou du territoire avec pour objectif à la fois de participer à la dynamique du territoire et de faciliter l’insertion de personnes en situation de précarité. Le chantier d’insertion consiste en du maraîchage et de la production de pain. En mettant l’humain et l’éthique au cœur de ses actions, l’association favorise la création de liens sociaux de proximité avec les habitants du village et une gouvernance participative.