Commune planète (Isère) - page 5

Depuis quelques mois, Rue Léo Lagrange à Grenoble, des légumes poussent dans des bacs surélevés, le long de l’ancienne voie ferrée, pour le plus grand plaisir des jardiniers et des riverains. Ce projet a été initié par l’Accorderie, une association qui valorise les échanges entre particuliers.
L’Accorderie a été créée en 2014 à Grenoble, c’est un lieu où l’on peut proposer des services et en bénéficier, pour faciliter sa vie quotidienne et celle des autres dans un système d’échange et de collaboration, dans un esprit de gratuité et de fraternité.
Les jardins de Léo sont la dernière création de l'Accorderie. Nous allons découvrir aujourd’hui ces jardins très urbains grâce à Thierry Hubert qui en est le responsable.

Grenoble a été choisie par l’Europe Capitale Verte 2022 de l'Europe des transitions. C'est tout le département, partenaire financier de l'événement, qui est concerné. Mais comment faire ?

Tous les acteurs du territoire sont appelés à faire leur part, c'est là une opportunité unique pour amplifier les transitions nécessaires pour construire un territoire vivable et durable, comme nous en a rappelé l'urgence le sixième rapport du GIEC en août 2021. Mais concrètement, quand on est une petite structure, comment faire ? Pour nous en parler, nous recevons aujourd’hui Capucine Join Lambert, qui pilote pour le compte de l’association la fresque du climat un évènement, labellisé Grenoble capitale verte, qui se déroule ce week end sur tout le département. Cet évènement consiste en déployer sur tout le département plus de 50 animations de la fresque du climat. Capucine nous décrit comment elle s’y est prise.

Une étude à grande échelle réalisée en 2018 par l’ONG Birdlife International avait dressé un constat accablant : la baisse des populations d’oiseaux est un phénomène qui va cent fois à dix mille fois plus vite que la normale. Plus récemment, une étude de l'IPBES (l'équivalent du GIEC pour la biodiversité) parue 2021 a confirmé cette situation et nous alerte également sur la situation des insectes pollinisateurs dont les populations ont diminué de -80% dans certains endroits.
Aucun endroit sur la planète n’est épargné. Certes, certains endroits loin de chez nous ont la particularité de présenter une très forte densité d’espèces menacées comme les forêts brésiliennes, l’Himalaya oriental, Madagascar etc., mais la situation des oiseaux en France est loin d’être favorable non plus. L’inquiétude s’amplifie car même des espèces d’oiseaux très familières sont désormais touchées. D’aucuns avancent que les campagnes françaises seraient délestées d’environ un tiers de leurs populations d’oiseaux.
Les raisons de ce déclin sont diverses mais dans tous les cas les activités humaines sont en cause : pollution, exploitation forestière, agriculture intensive et usage de pesticides, urbanisation, chasse etc.
Qu’en est-il en Isère près de chez nous ? Pour en parler, Commune Planète reçoit aujourd’hui Marie-Paule de Thiersant, présidente de la Ligue de Protection des Oiseaux pour la région Auvergne-Rhône Alpes.

L’association “A rocha” est née au Portugal en 1983. Elle a développé des actions concrètes de conservation de la biodiversité dans plus de 20 pays. Elle mène des actions de sensibilisation, en particulier parmi le public chrétien, pour opérer un changement des comportements humains qui aboutisse au respect de l’environnement; elle se base sur les textes bibliques, propose des séminaires pour que la protection de la nature devienne un fondement des communautés chrétiennes. Elle a deux sites d’actions dans le sud de la France.

Judith de Oliveira qui réside actuellement à St Antoine l’Abbaye dans la communauté de l’Arche nous parle de son engagement dans cette association et de ce que cela lui apporte.

Exemple avec Au Local à Grenoble. Un groupement d’achat pour les habitants, de bons produits locaux de saison d’agriculteurs tout près de Grenoble.

Noël, une fête qui nous dit à quel point Dieu s’est engagé dans notre humanité par la venue de Jésus parmi nous. Mais Dieu s’est déjà engagé par la Création. Alors, quoi de neuf avec Noël et quel lien avec l’écologie ? Comment la venue de Jésus sur terre peut-elle éclairer nos responsabilités par rapport à la nature et aux humains ?

Pour Isabelle Carlier, bibliste au Centre Théologique de Meylan, la création n’est pas un décor, Dieu y est pleinement engagé, suscitant notre gratitude et appelant notre respect de la nature, tandis la naissance de Jésus souligne encore plus cet engagement de Dieu dans la « pâte humaine », non comme « maître et possesseur », mais venant susciter et accompagner notre engagement à prendre soin de la nature et des êtres humains.

En 2019, le pape François a institué la Saison de la Création du 1er septembre au 4 octobre. En 2021, la paroisse Saint Michel du Drac a vécu de manière très concrète ce mois de la création; deux dimanches de suites, les célébrations ont pris la couleur verte.
Les jeunes de l’aumônerie ont préparé cette journée avec l’équipe. La liturgie a été guidée par le thème : notre maison commune. Une grande tente a été montée devant l’église pour accueillir des animations. L’équipe Eglise verte a préparé un texte sur la conversion écologique et il a été dit enplace de l’homélie. Cela donne un élan nouveau à la paroisse. Dans la foulée, la journée mondiale des pauvres a été l’occasion de valoriser les personnes aidées régulièrement par la paroisse lors d’un repas international. A Saint Michel du Drac, la clameur des pauvres et la clameur de la terre ont été entendues.

A l'occasion de la journée internationale des sols qui aura lieu le 5 décembre, Christine Graven reçoit Jean-Jacques Brun, écologue, directeur de recherche émérite à l’Inrae, Université Grenoble Alpes, pour évoquer l'importance des vers de terre sur les équilibres des écosystèmes, en tant qu'agent de destruction et de recyclage des déchets. Il nous explique les mécanismes d’utilisation des matières organiques, leur digestion par les vers de terre qui ainsi, « fabriquent » notre sol et le rende apte à être le terreau sur lequel pousse la végétation et notre alimentation.

Après une première émission sur les systèmes alimentaires et la nécessité de modifier profondément ces derniers pour que ces derniers deviennent résilients , Miki de Dompsure reçoit de nouveau Philippine de Lattre, membre de l’association les greniers d’abondance, pour évoquer des pistes concrètes à proposer à nos politiciens afin d’améliorer notre résilience alimentaire. Si vous n’avez pas entendu la première émission, n’hésitez pas à consulter cette dernière !

Le mot résilience a de plus en plus d’écho mais que signifie-t-il quand il a adossé au thème de l’alimentation ? Pour nous aider à répondre à cette question, Miki de Dompsure reçoit Philippine de Lattre, membre de l’association les greniers d’abondance.

En ce moment, du 1er au 12 novembre, se tient la COP26 à GLasgow. On se souvient de la COP21 de Paris, ou les chefs de gouvernement ont signé l’accord sur le climat. Mais comment ca se passe, une COP? Qui donc y va ? Pour quoi faire exactement?

Le réensauvagement, ou rewilding en anglais, est une pratique qui vient à l’origine des Etats-Unis, avec notamment la rétroduction des loups dans le parc national de Yellowstone qui est devenue un véritable cas d’école, et qui se développe également en Europe depuis plusieurs années. Le réensauvagement peut être considéré comme une approche de conservation des écosystèmes qui consiste à laisser la nature (re)prendre soin d’elle-même en bannissant toute activité humaine et en réintroduisant, si besoin, des espèces animales ou végétales pour rééquilibrer les chaînes alimentaires. On peut citer par exemple la réintroduction des castors au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, qui construisent des barrages régulant les système d’eau au niveau local et préviennent les inondations. Plus proche de nous, l’association ASPAS vient de faire l’acquisition d’une zone de 500 hectares dans le Vercors pour un projet de réensauvagement d’ampleur en France. Cette semaine, Commune Planète reçoit Madline Rubin, la directrice de l’ASPAS pour évoquer ce projet de réensauvagement.

Commune Planète s’intéresse cette semaine au « vélotaf », le fait de se rendre sur son lieu de travail à vélo plutôt qu’en voiture. Pour en parler, Florent Pénet reçoit Guillaume SCHMUCK, un vélotafeur Grenoblois qui nous témoigne que venir au travail à vélo est possible même quand on habite loin.

Deux participants à l’Université d’été sur les défis écologiques organisée par le journal La Vie à Assise rendent compte de leurs découvertes. Ils en reviennent enthousiastes mais bien lucides des dangers qui nous menacent.

Voyager en respectant la planète, et faire dès le plus jeune âge de l’éducation aux mécanismes climatiques, c’est ce que quatre jeunes Grenoblois ont fait. L'un d'entre eux, Mandy Rundstadler, membre de l'association "Talents for future" témoigne au micro d'Olivier Bouillez.

On voit de plus en plus de voitures électriques dans nos rues, les ventes explosent, les constructeurs automobiles investissent massivement le créneau du véhicule électrique. On pourrait presque croire qu'on a trouvé LA solution à tous nos problèmes de déplacements. Mais des voix discordantes s'élèvent aussi : coût environnemental élevé, problème du recyclage, bilan carbone désastreux... Finalement, la voiture électrique, est-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Pour y voir plus clair, Philippe Mouy reçoit Florent Pénet, ancien cadre commercial dans l'industrie des matériaux de batteries.

Faire soi même ses produits cosmétiques, c’est une envie que beaucoup peuvent avoir. Comment faire, pour quel résultat ?

L’Éléfàn est une épicerie participative à Grenoble qui allie recherche de qualité des produits, proximité des approvisionnements, engagement des utilisateurs et souci du lien social.

Le changement climatique n’est plus un risque lointain, c’est désormais une réalité avec laquelle il va falloir composer au quotidien.

Renforcer le lien de proximité entre les SDF et leur quartier, c’est l’ambition du projet “le carillon” mené par Vianney Masson et quelques autres...