"Pour une Église synodale : communion, participation et mission." C’est sur ce thème que s’est ouvert en 2021 le synode portant sur l'avenir de l'Église catholique, aussi appelé "synode sur la synodalité". En 2021 et 2022, les diocèses du monde entier ont été consulté afin de formuler leurs souhaits et idées pour réiventer l'Église. En octobre 2023 s'est tenue la première assemblée des évêques à Rome, qui sera suivie en octobre 2024 par une seconde assemblée. Suivez avec RCF le déroulé de cet évènement qui promet d'être historique pour l'Église catholique.
Le synode pour l'avenir de l'Église catholique, assemblée consultative composée d’évêques et de laïcs a vocation à aider le Pape à se prononcer sur le fonctionnement de l’Eglise en abordant de nombreux sujets, pour certains tabous, tels que le statut des prêtres, le rôle des laïcs dans la gouvernance de l’Église catholique , la place des femmes au sein de l’Eglise, l’accueil des personnes divorcées remariées et des LGBT + ou encore les enjeux du prochain pontificat.
La phase diocésaine, première étape du synode, s’est tenue en octobre 2021 durant laquelle les diocèses ont alors collecté les souhaits et remarques de leurs paroissiens.
La seconde étape, phase continentale du synode, a rassemblé en septembre 2022, les assemblées ecclésiales constituées pour chaque continent afin de formuler plus précisément les questions et les idées provenant des Églises locales.
En juin 2023 a été publié l'Instrumentum Laboris, document de travail permettant de préparer les assemblées romaines.
Du 4 au 29 octobre 2023, s’est tenue la première assemblée générale des évêques à Rome, permettant d'aboutir à 81 propositions qui devront être tranchées lors de la session suivante.
Le 15 octobre, en plein synode, le pape François a publié son exhortation apostolique "C'est la confiance". Un texte dans lequel il encourage les fidèles à redécouvrir la spiritualité de sainte Thérèse de Lisieux, et dont il souligne le "grand amour" pour l'institution ecclésiale.
Mercredi 25 octobre, les pères et mères synodaux ont publié leur "Lettre au peuple de Dieu".
Et le 4 octobre 2024 s'ouvrira la deuxième et dernière session de ce synode, qui permettra d'aboutir aux conclusions de l'Église sur son avenir.
Ce mercredi, le Vatican a publié la retranscription en espagnol de propos improvisés du pape François. Le souverain pontife s'exprimait devant les participants au synode sur l'avenir de l'Église. Une prise de parole virulente qui a créé la surprise, voire suscité la polémique. Explications.
Durant les quatre semaines qui viennent de s'écouler, 364 pères et mères synodaux ont échangé comme jamais auparavant dans l'histoire de l'Église catholique. Mais au fond, la question qui était posée à travers les notions de co-responsabilité ou de synodalité, c'est la question du pouvoir. Qui gouverne au sein de l'Église catholique ? Et jusqu'où s'étend la responsabilité des évêques ?
Alors qu'à Rome, la première assemblée synodale se termine, le pape a pris la parole, mercredi 25 octobre, rappelant le rôle déterminant des femmes dans l'Église. Un sujet attendu dans ce synode portant, entre autres, sur la gouvernance et l'avenir de l'Église catholique. Le souverain pontife a également interpellé les participants sur les dangers du cléricalisme.
Alors que la lettre au peuple de Dieu vient tout juste d'être publiée, nous avons interrogé les pèlerins en voyage à Rome sur leurs attentes pendant et après ce synode. 24 millions de chrétiens sur les 2,4 milliards que compte la planète ont participé à la première étape de ce synode, soit 1% des chrétiens dans le monde.
Qu'est-ce qui s'est dit depuis près d'un mois à Rome, dans la salle Paul-VI du Vatican ? Beaucoup aimeraient le savoir mais les échanges se faisaient à huis-clos. De nombreux sujets sensibles étaient à l'ordre du jour du synode sur l'avenir de l'Église catholique. Un synode qui ne fait pas l'unanimité.
La mobilisation des fidèles dans les diocèses français a été une difficulté relevée par plusieurs évêques, certains ont choisi de parler de "coresponsabilité" plutôt que de "synodalité". Qu’est-ce que cela signifie ?
Le synode sur l’avenir de l’Eglise s’est ouvert il y a tout juste une semaine à Rome. Pendant près de quatre semaines, cette assemblée se penche sur l’avenir de l'Eglise catholique. Mais quelle différence y a t'il entre un synode et un concile ?
Les yeux sont rivés vers Rome, où s’est ouvert mercredi 4 octobre le synode sur l’avenir de l’Église catholique. Un moment jugé historique selon certains. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à des décisions fracassantes à l'issue de la première session. Pour le moment, on s'interroge sur le ton des échanges, vu l'aspect clivant de certains sujets à l'ordre du jour - comme l'ordination d'hommes mariés, l'ouverture du diaconat aux femmes ou la bénédiction des couples de même sexe... François parviendra-t-il à "désamorcer" une "guerre des clans" et à instaurer un véritable "temps d'enracinement spirituel" ?
Ce mercredi 4 octobre s'ouvre la première session du synode sur l'avenir de l'Église catholique, aussi appelé synode sur la synodalité. Il réunit à Rome durant près d'un mois des évêques, des cardinaux, des religieux et des laïcs du monde entier. Parce qu'il concerne l'institution ecclésiale et sa gouvernance, on est tenté de croire à un rendez-vous politique. Or, pour le pape, la démarche est avant tout spirituelle.
Le pape François l’avait annoncé en janvier dernier : une veillée œcuménique aura lieu le 30 septembre 2023, place Saint-Pierre. Très symboliquement, elle se tiendra en préambule de la première session du synode des évêques sur la gouvernance de l'Église.
L'Église catholique traverse une grave crise, et les récents scandales et révélations ne font qu'aggraver une situation tendue dans un contexte de déchristianisation. Justement, tous les fidèles ont deux ans pour construire l'Église de demain en participant au synode sur la synodalité. L'expression peut paraître obscure mais elle dit bien l'Église que souhaite le pape François.
Du 5 au 12 février, la ville de Prague accueillait l'assemblée continentale du Synode des évêques sur la synodalité. Environ 200 délégués synodaux se sont retrouvés dans la capitale de la République Tchèque. 270 autres y ont participé par visioconférence. Sur la table, la question sensible de la gouvernance de l’Église, la liturgie ou encore la place des femmes.
Le Vatican a publié mardi 20 juin le "document de travail" du prochain synode, dit Instrumentum laboris, dont la première session doit se tenir en octobre. Celui-ci pose la question de la place des femmes, des migrants et des personnes homosexuelles dans l’Église, ainsi que des différentes traditions culturelles, des bouleversements climatiques ou encore de la formation des prêtres. Il est issu d’un processus d’écoute à travers le monde et se débattu à l’automne.
Le Press Club, avec Stéphane Vernay, directeur délégué de Ouest-France à Paris, et Gauthier Vaillant, chef du service politique de La Croix.
L'Instrumentum laboris, le document de travail du prochain synode, a été dévoilé ce mardi. Il recense les sujets de préoccupation des fidèles catholiques. Sujets qui seront à l'ordre du jour de la prochaine session de travail, en octobre 2023. Parmi eux l'accueil des personnes divorcées-remariées dans l'Église mais aussi des personnes "polygames" ou "LGBTQ+"... Selon les observateurs, c'est la première fois qu'un document officiel du Vatican aborde autant de thèmes de façon aussi ouverte.
Du 13 au 18 février, les représentant des sept Églises catholiques d'Orient se sont retrouvés au Liban, pour la phase continentale du synode sur la synodalité. Ils sont venus d'Égypte, de Syrie, de Jordanie, de Terre sainte, d'Irak, du Liban et des États du Golfe évoquer l'avenir de l'Église. Pour ces représentants de communautés chrétiennes éprouvées, l'avenir de l'Église au Moyen-Orient se joue dans le dialogue et l'unité entre chrétiens.
Les catholiques espèrent beaucoup de leur Église. 150.000 fidèles sont exprimés depuis le lancement du synode sur la synodalité en octobre dernier. Les évêques de France sont justement réunis à Lyon en assemblée extraordinaire, ce mardi 14 juin, pour produire la synthèse de leurs demandes. Parmi elles, une attente forte : que l'Église donne des signes de l'égale dignité des baptisés.
"Être pape ne signifie pas que l’on perd son humanité", déclare le pape François dans son intention de prière de novembre. Un message dans lequel il demande aux fidèles de "juger avec bienveillance". Il a été publié trois jours après la fin de la première session du synode sur l'avenir de l'Église.
L’assemblée générale du synode sur la synodalité s’est achevée ce week-end à Rome. Après un mois de travaux, les pères et mères synodaux ont publié leur rapport de synthèse. Un document de 42 pages qui formule 81 propositions qui devront être tranchées lors de la prochaine session du synode en octobre 2024. Coresponsabilité des laïcs, place des femmes, célibat des prêtres, bénédiction des couples homosexuels. Quelles sont les conclusions du synode ?
Le synode sur l'avenir de l'Église a d'abord provoqué de profonds désaccords chez les catholiques français notamment, avant de désintéresser, dans une certains mesure, les fidèles... Toutefois, à l'issue de ces quatre semaines d'échanges, on comprend qu'il aura sans doute permis d'aller au-delà des débats propres aux pays occidentaux. "C’est bien de réfléchir, dit un prêtre libanais, nous sommes dans un autre jeu, dans un autre moment..."
La première session du synode sur l’avenir de l’Église catholique s'achève ce dimanche 29 octobre. Les 265 pères et mères synodaux adressent ce mercredi 25 octobre une "Lettre au Peuple de Dieu". Découvrez ici le texte intégral, à télécharger gratuitement.
Au Vatican, on le surnomme "le synode du silence". 364 pères et mères synodaux échangent depuis quatre semaines sur l'avenir de l'Église catholique et pourtant rien ne filtre de ce qui se dit. Ce silence explique sans doute le très vague intérêt des fidèles catholiques pour ce qui passe en ce moment à Rome. Pourtant, le pape François y préparerait... le prochain pontificat.
Kerygma, c'est le nom du rassemblement autour de l'annonce de la foi. Une rencontre nationale qui a lieu du 20 au 23 octobre à Lourdes. Il rassemble 8 personnes du diocèse de Bayeux et Lisieux. Karine Simon est responsable du service de formation permanente du diocèse de Bayeux et Lisieux, elle revient avec nous sur ce groupe de réflexion.
En plein synode sur l’avenir de l’Église, le pape François publie une exhortation apostolique intitulée "C'est la confiance". Un texte qui encourage les fidèles à redécouvrir la spiritualité de sainte Thérèse de Lisieux, dont on célèbre le jubilé. Le pape salue "le génie" de la carmélite et sa capacité à synthétiser la foi chrétienne. Il souligne aussi le "grand amour" de la sainte pour l'institution ecclésiale.
L'Église catholique n'est-elle qu'une institution ou désigne-t-elle l'ensemble des baptisés ? Cette question traverse en quelque sorte le synode sur l'avenir de l'Église. En se penchant sur le rôle et la place des laïcs, les pères et les mères synodaux interrogent ce qu'est l'Église de Rome et quels sont ses liens avec le monde. Ce que, finalement, au cours de son histoire, elle a toujours fait...
Suivez en direct de Rome la veillée œcuménique présidée par la pape François en présence de responsables de diverses confessions. Ils sont entourés de jeunes européens de 18 à 35 ans dans le cadre du week-end “Together” afin de lancer le synode sur la synodalité ou synode sur l’avenir de l’Eglise. La veillée a lieu de 16h30 à 18h.
"Désinformation", "calomnie", "diffamation" et "amour du scandale". Ce sont, selon le pape François les "quatre péchés" du journalisme. Et pour le chef de l’Église catholique, la "désinformation" est le premier de tous.
Des JMJ de Lisbonne, un mot restera dans les mémoires : "todos". Le pape François, qui l'a fait répéter plusieurs fois aux jeunes, voulait faire passer un message : "Il y a de la place pour tous dans l'Église." Était-ce une façon de préparer le synode sur l'avenir de l'Église ? Et si c'était là une "stratégie" du chef de l'Église catholique pour faire passer un message aux évêques ?
Le chemin synodal allemand entame ce jeudi sa cinquième et dernière étape. Ce processus, entamé par l'Église d'Allemagne à la suite des révélations d'agressions sexuelles par des prêtres, propose plusieurs des réformes dans l'Église. Changements dans la répartition des pouvoirs avec les laïcs, remise en question du mariage des prêtres et de l'ordination des femmes... Des idées qui ne sont pas toujours très appréciées à Rome. Le bras de fer entre le Vatican et l’Église d’Allemagne peut-il mener vers un schisme ?
"Synode", un mot désormais familier pour les catholiques depuis que le pape François a lancé le synode sur la synodalité. Au sein de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF), c'est une habitude. Elle organise son 10e synode national du 26 au 29 mai 2022, dans le Tarn. Pourquoi ce synode ? Quels sont les enjeux pour l'Église protestante aujourd'hui ? Qui sont les protestants en France ?
Mgr Jacolin est notre invité dans Vie dans le Diocèse. Avec lui nous parlons de sa rencontre avec les futurs confirmés, de la synthèse de la démarche Synodale et de l'Ascension.