
Voyages en récits RCF - page 11
Votre émission littéraire sur RCF Finistère. Partez en voyage, évadez-vous ! Geoffroy sera votre capitaine de bord.
Episodes
3 juin 2022Florence Delay, auteur d'Il n'y a pas de cheval sur le chemin de Damas
Ce livre aux sentiers qui bifurquent part de son titre.
Pourquoi la plupart des peintres ont-ils prêté un cheval à Saül, futur apôtre Paul, qui allait à Damas ?
La réponse s’en va rejoindre d’autres questions que posent à l’auteur tant les histoires vraies que les fables du « merveilleux » chrétien. Si elle les conte et raconte en les confondant avec allégresse, c’est sans doute grâce à l’esprit d’enfance cher à Bernanos.Droits image: Couverture de l'ouvrage de Florence Delay ©Seuil
27 mai 2022Rencontre avec François Angelier, au sujet de sa biographie de Georges Bernanos
Georges Bernanos fut, de 1926 où il fit se lever le Soleil de Satan sur la France des années folles à l’ultime Dialogue des Carmélites en 1948, un romancier de la sainteté et de l’enfance autant qu’un écrivain de combat. De L’Action françaiseà L’Intransigeant, il emboucha la presse comme une trompette de l’Apocalypse, et ses innombrables articles se confrontèrent sans répit à la ploutocratie démocratique et à la bien-pensance bourgeoise. Son engagement, mené seul au nom du Christ pauvre et de la vocation religieuse de la France de Jeanne d’Arc et de Péguy, le conduisit du tableau d’honneur des Camelots du roi aux rangs de la France libre. Véritable lanceur d’alertes politiques, il donna aussi l’assaut à l’Europe fasciste comme aux États-empires de la guerre froide et à leurs contingents d’hommes-machines. Monarchiste et catholique, nourri de Drumont et de Balzac, de Bloy et d’Hello, celui qui déclarait en 1935 : « le bon Dieu ne m’a pas mis une plume entre les mains pour rigoler », a vécu sans filet ni garde-fou, dans la main de Dieu. Père d’une famille chimérique, accompagné d’une élite d’amis fervents, il mena, entre la Picardie, Majorque, la Provence et le Brésil, une vie d’errance et d’écriture, de clameurs et d’espérance. C’est cette vie que nous entreprenons de raconter.
Droits image: Couverture de l'ouvrage de François Angelier © Seuil
20 mai 2022Entretien avec Bertrand Vergely, philosophe orthodoxe (2)
« Pour vivre, il faut le maximum et non le minimum. Pour penser l’homme, il faut également le maximum et non le minimum. Il y a quelque chose non seulement de royal mais de divin en lui. La pensée grecque en a eu conscience en honorant ceux qui, comme les sages et les héros, étaient capables de devenir les égaux des dieux. Dans les Évangiles, c’est ce qu’enseigne le Christ quand il lance à ceux qui veulent le lapider parce qu’il se dit fils de Dieu : " Vous êtes des dieux. " »
Droits image: Monastère de Zographou (domaine public)
13 mai 2022Entretien avec Bertrand Vergely, philosophe orthodoxe (1)
« Pour vivre, il faut le maximum et non le minimum. Pour penser l’homme, il faut également le maximum et non le minimum. Il y a quelque chose non seulement de royal mais de divin en lui. La pensée grecque en a eu conscience en honorant ceux qui, comme les sages et les héros, étaient capables de devenir les égaux des dieux. Dans les Évangiles, c’est ce qu’enseigne le Christ quand il lance à ceux qui veulent le lapider parce qu’il se dit fils de Dieu : " Vous êtes des dieux. " »
Droits image: Couverture de l'ouvrage Dieu veut des dieux, de Bertrand Vergely
8 mai 2022Rencontre avec Yvon Tranvouez, auteur de L'ivresse et le vertige (2)
Aujourd'hui, rencontrons Yvon Tranvouez, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'UBO de Brest au sujet de son dernier ouvrage au sujet de la vie de l'église des années 60 et 70. Parcourons avec lui ces années du concile Vatican II, du moment 68, de la crise, voyageons de Brest à Rome mais aussi Boquen, oscillant entre sujets de politique et de liturgie...
Droits image: Couverture de l'ouvrage L'ivresse et le vertige
6 mai 2022Rencontre avec Yvon Tranvouez, auteur de L'ivresse et le vertige (1)
Aujourd'hui, rencontrons Yvon Tranvouez, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'UBO de Brest au sujet de son dernier ouvrage au sujet de la vie de l'église des années 60 et 70. Parcourons avec lui ces années du concile Vatican II, du moment 68, de la crise, voyageons de Brest à Rome mais aussi Boquen, oscillant entre sujets de politique et de liturgie...
Droits image: Couverture de l'ouvrage L'ivresse et le vertige
1 mai 2022Rencontre avec Jean-Marie Rouart, académicien (2)
Pourquoi « mes révoltes » ? Pourquoi, sous l’apparence d’un enfant gâté — du succès, une famille célèbre, l’Académie —, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu’à s’exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ?
C’est ce mystère de la destinée qu’il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s’efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l’ont confronté à autant d’échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d’une jeunesse hantée par l’idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l’ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d’exception : Jean d’Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d’Omar Raddad, l’auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l’ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d’avoir bénéficié d’une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.Droits image: Couverture de l'ouvrage Mes révoltes, de Jean-Marie Rouart
29 avril 2022Rencontre avec Jean-Marie Rouart, académicien (1)
Pourquoi « mes révoltes » ? Pourquoi, sous l’apparence d’un enfant gâté — du succès, une famille célèbre, l’Académie —, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu’à s’exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ?
C’est ce mystère de la destinée qu’il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s’efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l’ont confronté à autant d’échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d’une jeunesse hantée par l’idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l’ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d’exception : Jean d’Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d’Omar Raddad, l’auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l’ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d’avoir bénéficié d’une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.Droits image: Jean-Marie Rouart
22 avril 2022Rencontre avec le philosophe Pierre Magnard au sujet de Gustave Thibon (2)
Esprit de la nation, sens de la terre... Pour éviter les égarements, les faux et contre sens, partons sur les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard racontant l'enseignement reçu auprès de Gustave Thibon dans son vignoble du terroir ardéchois.
Droits image: Gustave Thibon
10 avril 2022Du transhumanisme : rencontre avec Pierre Magnard, philosophe (2)
Continuons à parcourir les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard ! Aujourd'hui, posons-nous la question du transhumanisme : qu'en penser au regard de la philosophie et éclairés par notre foi chrétienne ?
Droits image: Pierre Magnard
8 avril 2022Du transhumanisme : rencontre avec Pierre Magnard, philosophe (1)
Continuons à parcourir les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard ! Aujourd'hui, posons-nous la question du transhumanisme : qu'en penser au regard de la philosophie et éclairés par notre foi chrétienne ?
Droits image: Pierre Magnard
1 avril 2022Rencontre avec le philosophe Pierre Magnard au sujet de Gustave Thibon (1)
Esprit de la nation, sens de la terre... Pour éviter les égarements, les faux et contre sens, partons sur les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard racontant l'enseignement reçu auprès de Gustave Thibon dans son vignoble du terroir ardéchois.
Droits image: Gustave Thibon
25 mars 2022Rencontre avec Jean-Luc Bitton, auteur d'une biographie sur Jacques Rigaut (2)
Paris, novembre 1929 : les «Années folles» s'achèvent. Dans sa chambre d'une maison de désintoxication, un jeune homme se tire une balle dans le cœur. C'est Jacques Rigaut ; le plus beau, le plus radical des dadaïstes. Ce non-conformiste absolu avait prévenu : «Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière.» Tous ses amis écrivent, photographient, tournent des films : ils s'appellent René Clair, André Breton, Paul Éluard, Pierre Drieu la Rochelle, Man Ray ou Tristan Tzara. Lui, en dandy désinvolte, ne laisse que quelques fragments et des dettes. Après son mariage avec Gladys Barber, une riche héritière américaine, il vit quelque temps à New York. C'est en passant à travers un miroir, dans une villa de Long Island, qu'il fait la connaissance de son double littéraire : Lord Patchogue.
De retour à Paris, brisé, Rigaut se perd dans les nuits du Bœuf sur le toit, la drogue, l'alcool et les femmes. Personne ne parvient à sauver le fondateur de l'«Agence générale du suicide». Des années plus tard, André Breton lui rend hommage dans son Anthologie de l'humour noir. Mais c 'est surtout Drieu la Rochelle et Louis Malle qui le font entrer dans la légende : Le Feu follet, c'est lui. Rigaut n'est pas mort ; il hante toujours les avant-gardes et la contre-culture des deux côtés de l'Atlantique.
À ce « suicidé magnifique » disparu à l'âge de 30 ans, dont Gallimard a publié les rares Écrits en 1970, Jean-Luc Bitton consacre pour la première fois une biographie monumentale. Fruit de quinze années de recherche, illustrée de nombreuses photographies et de documents inédits, cette somme se lit comme le grand roman des «Années folles» et de la «génération perdue».Droits image: Couverture de l'ouvrage de Jean-Luc Bitton ©Gallimard
18 mars 2022Rencontre avec Jean-Luc Bitton, auteur d'une biographie sur Jacques Rigaut (1)
Paris, novembre 1929 : les «Années folles» s'achèvent. Dans sa chambre d'une maison de désintoxication, un jeune homme se tire une balle dans le cœur. C'est Jacques Rigaut ; le plus beau, le plus radical des dadaïstes. Ce non-conformiste absolu avait prévenu : «Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière.» Tous ses amis écrivent, photographient, tournent des films : ils s'appellent René Clair, André Breton, Paul Éluard, Pierre Drieu la Rochelle, Man Ray ou Tristan Tzara. Lui, en dandy désinvolte, ne laisse que quelques fragments et des dettes. Après son mariage avec Gladys Barber, une riche héritière américaine, il vit quelque temps à New York. C'est en passant à travers un miroir, dans une villa de Long Island, qu'il fait la connaissance de son double littéraire : Lord Patchogue.
De retour à Paris, brisé, Rigaut se perd dans les nuits du Bœuf sur le toit, la drogue, l'alcool et les femmes. Personne ne parvient à sauver le fondateur de l'«Agence générale du suicide». Des années plus tard, André Breton lui rend hommage dans son Anthologie de l'humour noir. Mais c 'est surtout Drieu la Rochelle et Louis Malle qui le font entrer dans la légende : Le Feu follet, c'est lui. Rigaut n'est pas mort ; il hante toujours les avant-gardes et la contre-culture des deux côtés de l'Atlantique.
À ce «suicidé magnifique» disparu à l'âge de 30 ans, dont Gallimard a publié les rares Écrits en 1970, Jean-Luc Bitton consacre pour la première fois une biographie monumentale. Fruit de quinze années de recherche, illustrée de nombreuses photographies et de documents inédits, cette somme se lit comme le grand roman des «Années folles» et de la «génération perdue».Droits image: Couverture de l'ouvrage de Jean-Luc Bitton ©Gallimard
11 mars 2022Rencontre avec Julien Hervier, sur les écrits de Drieu La Rochelle (2)
Poursuivons notre échange avec Julien Hervier au sujet des écrits de Drieu à l'occasion de la parution des carnets inédits jusque-là de cet auteur. Fruit d'un travail de recherches, d'accès aux manuscrits détenus par la famille, ces inédits sont désormais accessibles : comment peuvent-ils nous aider à mieux comprendre cet auteur mais aussi son époque contrastée, et partant, la nôtre aujourd'hui ?
Droits image: Drieu La Rochelle
4 mars 2022Rencontre avec Julien Hervier, pour la réédition de L'homme à cheval (1)
Drieu la Rochelle. Un nom tombé dans l’oubli, sinon synonyme de collaboration. Sans revenir sur le fait qu’en France on ait sans doute moins pardonné aux écrivains qu’à toute autre profession le fait d’y avoir versé, en quoi L’Homme à cheval, roman que Drieu écrivit en 1942, réédité et complété de manuscrits inédits par Julien Hervier, peut-il nous inspirer aujourd’hui ?
L’Homme à cheval est avant tout un très beau roman, extrêmement réussi, mêlant aventure et amitié, lutte pour un idéal et espérance pour une nation, sans oublier les subtiles complications de la politique, des luttes sociales, et bien sûr de l’amour.Droits image: Pierre Drieu la Rochelle
25 février 2022Rencontre avec Adèle Lorenzi, chanteuse lyrique
Ouvrons une parenthèse en partant pour un voyage en musique avec Adèle Lorenzi, chanteuse lyrique. Après une formation au CNSMD de Lyon, Adèle Lorenzi participe à de nombreux projets extrêmement diversifiés : elle joue Flaminio dans l’opéra Il Flaminio de Pergolese, incarne Blanche de la force dans une mise en scène du Dialogues des Carmélites de Mireille Delunsch, interprète le Pierrot Lunaire, chante le rôle de Suzanne dans les Noces de Figaro, est soliste dans la 4ème symphonie de Mahler avec la Chambre Symphonique (https://www.lachambresymphonique.fr/) , chante pour la création de l’oratorio Christophe Guyard « Venez, esprits des marais » aux musicales de Redon... Aujourd'hui, elle continue sa formation en master d'opéra à Berlin. Rencontre !
Droits image: Adèle Lorenzi
18 février 2022Rencontre avec Paul Veyne, professeur émérite du collège de France (2)
Aujourd'hui, rencontrons Paul Veyne, professeur émérite du Collège de France, expert de la Rome antique, au sujet notamment de son livre publié en 2015 sur Palmyre.
« Ayant eu pour métier l'étude de l'Antiquité gréco-romaine, je n'ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l'organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats. Malgré mon âge avancé, c'était mon devoir d'ancien professeur et d'être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d'esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu'on ne peut plus désormais connaître qu'à travers les livres. »Droits image: Couverture du livre de Paul Veyne, Palmyre
11 février 2022Lecture et rencontre avec Paul Veyne, professeur émérite du collège de France
Aujourd'hui, rencontrons Paul Veyne, professeur émérite du Collège de France, expert de la Rome antique, au sujet notamment de son livre publié en 2015 sur Palmyre.
« Ayant eu pour métier l'étude de l'Antiquité gréco-romaine, je n'ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l'organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats. Malgré mon âge avancé, c'était mon devoir d'ancien professeur et d'être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d'esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu'on ne peut plus désormais connaître qu'à travers les livres. »Droits image: Couverture du livre de Paul Veyne, Palmyre
4 février 2022Rencontre avec Didier Lemaire, auteur de Lettre d'un hussard de la République
Suite à la lecture de quelques extraits de Lettre d'un hussard de la République, Geoffroy Scrive a choisi de nous partager une rencontre avec son auteur, Didier Lemaire. Il est ancien professeur de philosophie à Trappes, en Île-de-France.Droits image: Logo Voyages en récits ©2021 RCF
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