Teilhard de Chardin

Après quatre siècles de science coupée de ses racines philosophiques, la physique quantique renoue inéluctablement avec la métaphysique en nous obligeant à nous projeter au-delà du monde matériel et à nous interroger sur la nature de la réalité et de l'Esprit omniscient dont elle semble dériver. Yves Dupont nous présente le long travail de synthèse des travaux des grands physiciens quantiques du siècle dernier ainsi que des derniers développements de cette physique pour le moins surprenante. Il parvient à cette conclusion inattendue et stupéfiante : un Esprit créateur semble se manifester derrière les méandres du monde quantique. On retrouve dans ce monde quantique la vision du Père Teilhard de Chardin : « l'Étoffe de l'univers est esprit-matière ».

Le Prix Nobel d’économie 2025 a été attribué à 3 économistes, le français Philippe Aghion, le canadien Peter Howitt et Joël Mokyr (Etats-Unis/Israël). Le Comité Nobel a mis en avant leurs recherches sur le rôle de l’innovation technologique, des brevets, et du progrès organisationnel dans la croissance économique expliquant comment ces facteurs génèrent une croissance soutenue dans les économies avancées. Leurs travaux servent aujourd’hui de référence pour l’analyse des politiques d’innovation et de compétitivité industrielle. C‘est le concept, bien connu de Schumpeter, « La destruction créatrice » qui a été reconnu comme moteur du développement économique durable !
Ce constat n’est-il pas, de manière plus générale, la réalité fondamentale de la vie et en conséquence l’origine de ce phénomène de l’évolution que Teilhard a si bien mis en évidence dans ses travaux de recherche scientifique de paléontologie !

Tout de suite nous vous invitons à suivre avec le Père Dominique Degoul notre visite au Centre Teilhard de Chardin haut lieu d’échanges scientifiques, éthiques et spirituels du campus universitaire Paris-Saclay.

Dans l’inconscient collectif, la préoccupation environnementale se concrétise au cours du 20ème siècle. Elle semble donc « ne pas avoir existée » auparavant. Un seuil a été atteint qui a révélé brutalement l’impact de l’activité humaine sur notre espace vital et sur nous-mêmes L’Homme est ainsi jugé comme le prédateur de « sa maison ». Associé au développement, il n’en faut pas plus pour que ce phénomène conduise à « rejeter l’enfant avec l’eau du bain ». La Nature devait être un
lieu merveilleux que l’Homme est venu perturber. Les conflits , les guerres et les déséquilibres politiques prennent actuellement une ampleur
inégalée depuis la seconde guerre mondiale ; Visionnaire et d’actualité, la prospective élaborée par Teilhard trouve une résonance particulière
dans ce constat de l’évolution du monde aujourd’hui et de ses conflits.
Va-t-on vers une déflagration mondiale ou vers un nouvel équilibre géopolitique stable. La géopolitique fait partie intégrante de l’écologie, comme l’a fort bien analysée le Pape François dans son encyclique Laudato Si !

Dans l’inconscient collectif, la préoccupation environnementale se concrétise au cours du 20ème siècle. Elle semble donc « ne pas avoir existée » auparavant. Un seuil a été atteint qui a révélé brutalement l’impact de l’activité humaine sur notre espace vital et sur nous-mêmes L’Homme est ainsi jugé comme le prédateur de « sa maison ». Associé au développement, il n’en faut pas plus pour que ce phénomène conduise à « rejeter l’enfant avec l’eau du bain ». La Nature devait être un
lieu merveilleux que l’Homme est venu perturber. Les conflits , les guerres et les déséquilibres politiques prennent actuellement une ampleur
inégalée depuis la seconde guerre mondiale ; Visionnaire et d’actualité, la prospective élaborée par Teilhard trouve une résonance particulière
dans ce constat de l’évolution du monde aujourd’hui et de ses conflits.
Va-t-on vers une déflagration mondiale ou vers un nouvel équilibre géopolitique stable. La géopolitique fait partie intégrante de l’écologie, comme l’a fort bien analysée le Pape François dans son encyclique Laudato Si !

Ingénieur Agronome et Docteur ès Sciences, Philippe De Reffye a conduit une action de recherche suivie pendant plus de trente années, dans un cadre pluridisciplinaire, avec comme objectif de mettre au point un modèle mathématique qui permettrait de modéliser et simuler à la fois l’architecture et la production des plantes en vue d’applications tant en Botanique et en Agronomie qu’en Images de Synthèses. L’introduction de l’ouvrage qu’il a écrit, « Architecture et croissance des Plantes », résume parfaitement l’esprit et la démarche scientifique qui
s’inscrit dans une coopération mondiale de nature Noosphérique teilhardienne ! Comment modéliser la croissance et l’architecture des plantes et pourquoi faire ? Combien de paramètres, nécessaires et suffisants, faut-il identifier dans la mise au point du modèle, pour pouvoir simuler la morphogenèse végétale le mieux possible ? Réciproquement, dans ce que l’on appelle « la méthode inverse », à partir des observations sur une plante, comment retrouver ces paramètres qui pilotent la croissance en biomasse et le développement architectural ? Sans théorie, il n’y a pas de mesures valables… Le sujet est beau et passionnant ! Il est par nature, pluridisciplinaire car il emprunte à la botanique, à l’agronomie, à la physique, aux mathématiques
appliquées et à l’informatique. Un spécialiste de ces disciplines ne trouvera, dans cet ouvrage, rien de nouveau dans la sienne. Mais les choix faits dans chacune d’elles les font communiquer et fonctionner ensemble dans un modèle mathématique original par son étonnante adéquation à la diversité du règne végétal. La modélisation de la croissance et de l’architecture des plantes s’inscrit logiquement dans le cadre d’une discipline récente, dénommée « biologie intégrative ».
Cette démarche est fondamentalement de nature environnementale et répond à nos préoccupations écologiques. Parmi les retombées applicatives, il convient de noter l’application PlantNet de reconnaissances des plantes, chargeables sur nos téléphones portables personnels pour le grand public.

Des sévices infligés en direct, des spectateurs complices, une barbarie digne des jeux du cirque : l’affaire Jean Pormanove révèle jusqu’où peut mener le voyeurisme en ligne et interroge notre civilisation.

Le progrès véritable ne peut être uniquement technique, car il touche aussi au sens que nous donnons à notre existence. Le développement des neurosciences, de la physique quantique et des sciences du cosmos nous amène à nous interroger sur la nature même de la conscience et
sur notre place dans l’univers. Cette réflexion dépasse la seule accumulation de connaissances pour rejoindre une quête philosophique et spirituelle. Le progrès ne doit pas être vu comme une simple course en avant technologique, mais comme une évolution globale de l’humanité, intégrant éthique, écologie, spiritualité et justice sociale.
Sans cette vision holistique, le progrès technique risque de devenir une impasse, voire une menace, au lieu d’être une promesse d’accomplissement.

Dans l'Église catholique, le droit canonique est l'ensemble des lois et des règlements adoptés ou acceptés par les autorités catholiques pour le gouvernement de l'Église et de ses fidèles. Le terme vient du grec Kanôn, la règle, le modèle. Le terme a rapidement pris une connotation ecclésiastique en désignant au IVème siècle les ordonnances des conciles.

Le Code de droit canonique de 1983 est le code qui régit actuellement l'Église latine de l'Église catholique. Il a été promulgué par le Pape Jean-Paul II le 25 janvier 1983 et a pris effet le premier dimanche de l'Avent de la même année, c'est-à-dire le 27 novembre. Il remplace le Code de droit canonique de 1917 et tient compte des changements apportés par le concile Vatican II.

Abbé Hervé Miayoukou prêtre catholique originaire de la République du Congo, actuellement maître de conférences en droit canonique à l'Institut Catholique de Toulouse (ICT). Il est également official au tribunal ecclésiastique de Montpellier. Titulaire d'un doctorat en droit canonique et d'un doctorat en droit civil, il a participé à diverses conférences et sessions sur le droit canonique, notamment en France. Dans le diocèse de Carcassonne où il exerce habituellement son ministère comme prêtre, l'abbé Miayoukou a aussi en charge l’église Saint-Gimer qui fait partie de la paroisse sainte Marie Reine en pays de Carcassonne.

La coïncidence des décès du Pape François et de Pierre Teilhard de Chardin lors des Fêtes de Pâques 2025 et 1955, tous deux jésuites, formés à la spiritualité d’Ignace de Loyola interpellent sur le sens christique de la résurrection ! Tous deux imprégnés de l’énergie de l’amour auprès de tous et comme fondement même pour Teilhard de la source de l’évolution, nous interpellent sur son importance pour la foi chrétienne ouverte à tous les hommes au-delà des églises et des religions et des dogmes. L’exemplarité et la singularité de l’impact de « théologie du peuple » du Pape François a marqué les esprits de par sa centration sur les plus faibles et les pauvres. Il a été un Pape, finalement très politique qui a enthousiasmé les uns et déstabilisé les autres, ne laissant personne indifférent. Il a secoué l’Eglis en se donnant pour mission d’appliquer pleinement les consignes et l’esprit de Vatican 2, notamment par la synodalité et l’ouverture aux questions de notre temps sans être bridé par des règles morales. Son exigence de Paix l’a peut-être égaré sur des analyses biaisées des conflits de l’Ukraine, des Arméniens, de Gaza et même de la Syrie, masquant le fait qu’il y avait, au-delà des conflits, un agresseur et un agressé. Leur non conformisme chrétien à tous deux convergent sur l’aspect subversif de l’amour, essence même du christianisme pour la diversité des hommes ! L’union différencie dit Teilhard !

« Une civilisation où l’on ne donne pas de place aux personnes âgées (…) porte en elle le virus de la mort », disait le pape François à l’audience générale du 4 mars 2015, place Saint-Pierre. Mais quelle place exactement ? Les efforts pour ouvrir des établissements d’accueils se sont accrus ces deux dernières décennies : ASH, EHPADs, résidences autonomie, accueillant familial. Les technologies d’aide à la personne âgée qu’on appelle les gérontechnologies ont fait leur apparition dans les établissements : exosquelettes, déambulateurs intelligents, véhicules autonomes, capteurs alarmes et même robots de compagnie comme Paro et Zora.

Mais quel sort la société réserve-t-elle à nos ainés et nous-mêmes ? Pourquoi ne pas exploiter tout ce que les gérontechnologies permettent ?

Un entretien avec Bruno Dufay, expert en intelligence artificielle et en transformation digitale. qui nous entraine dans un combat qui interroge la notion cruciale de l’éthique face à la technologie déchaînée.
Un combat qui repose sur un cheminement spirituel qui remet en cause la société du tout technologique.

Les préoccupations de l’état de notre planète et de sa dégradation consécutive à nos activités humaines sont indiscutablement avérées ! La première conséquence est de changer nos comportements pour aller vers une sobriété d’usages et de consommation pour préserver les ressources et ne pas détériorer les cycles biologiques de la faune et de la flore ! Il convient dès lors d’identifier si la correction des dégradations environnementales, nécessitant une certaine sobriété de comportement, impose une décroissance économique. Il est clair que le système économique actuel, centré sur l’augmentation permanente des chiffres d’affaires se traduit automatiquement pour les entreprises par l’augmentation du nombre des produits vendus encouragés par l’obsolescence programmée et le renouvellent des modes. Mais des perspectives encourageantes émergent par le changement de paradigme économique. Il s’agit de l’Economie Fonctionnelle et de Coopération, qui apporte un avantage considérable à l’optimisation d’emploi des ressources et de leurs usages en abandonnant la possession des objets assurant ces fonctions nécessaires à notre vie courante.
La sobriété aujourd’hui passe au contraire par une croissance économique ambitieuse pour assurer les changements nécessaires à l’évolution et à la pérennité, notamment par les performances technologiques assurées en particulier par le numérique et l’IA, appuyées sur la formation et le développement des compétences.

Ingénieur ENSAE, Jean-Charles Cointot est un créateur d’entreprises pendant 15 ans dans les NTICs (Nouvelles technologies de l'information et de la communication). Il rejoint IBM en 2003 pour accompagner des entreprises du CAC 40 dans leur transformation digitale et l’adoption de technologies innovantes. A partir des années 2010 il se spécialise dans le Big Data puis l’intelligence artificielle dans les domaines des Telecom et de la Défense. Il participe dans le monde entier à la mise en place de réseaux de communication en particulier lors de l’ouverture du bloc de l’Est et de la Corée du Sud au début des années 90 et plus tard au Brésil, en Inde et en Chine.
Il est un spécialiste de l’IA générative, la nouvelle vraie révolution depuis l’avènement d’internet, étudie ses impacts sociétaux et économiques mais aussi plus généralement les liens entre technologie, société, éthique et spiritualité

La situation de l’Ukraine, après une résistance héroïque, pendant plus de 3 ans, de son peuple et de son armée à l’agresseur Poutine, est fragilisée par la position invraisemblable et scandaleuse du Président américain Trump ! En dépit d’une aide certaine des européens et des Américains, tout du moins, jusqu’à aujourd’hui, les hommes politiques Européens sont divisés et semblent hésiter à affronter la Russie pour défendre sérieusement et sécuriser la souveraineté de l’Ukraine ! Mais en finale, c’est la propre sécurité des européens, eux-mêmes qui est en jeu !
Le désastre des accords de Munich avec Hitler le 30 septembre 1938, où le britannique Chamberlain et le français Daladier ont abandonné la Tchécoslovaquie aux griffes du fasciste nazie, vient immédiatement à
l’esprit et donne froid dans le dos !
Sommes-nous à la veille d’un Munich 2 ou les Européens auront-ils le courage de se ressaisir ?

La pensée visionnaire de Teilhard, sur les rapports de forces des nations et la guerre, est toujours d’actualité.

A l’appui de son expertise de l’évolution du climat, des besoins énergétiques de la planète et de sa compréhension de l’œuvre de Teilhard, Jacques MASUREL montre à quel point les certitudes et les dogmatismes polluent le débat sur les risques climatiques et les mesures nécessaires à prendre.
Il insiste sur la prise de conscience de l’opportunité d’avoir un ennemi commun à nous tous habitants de la terre, le réchauffement climatique, pouvant nous fédérer pour agir de manière convergente au lieu de nous combattre entre nations.

Construire l’Humanité ou périr est un constat fondamental de la perception de l’évolution par Pierre Teilhard de Chardin ! En ce sens, il est écologiste avant l’heure .L’évolution, entraîne des interactions permanentes entre tous les systèmes pour bifurquer de manière inattendue sur d’autres chemins dans ce
mouvement incessant de la causalité circulaire où l’effet rétroagit sur la cause.
C’est tout à fait l’idée d’Ecologie Intégrale du Pape François dans son encyclique Laudato Si !

Elle estime que les migrations « sont un important facteur de développement économique et humain pour les migrants eux-mêmes, pour les pays de départ et pour les pays d’accueil ». Réagissant au drame
de Lampedusa, elle dénonce le contrôle de l’immigration par les autorités européennes et propose d'ouvrir davantage les possibilités d’immigration légale.
Les politiques publiques de lutte contre l’immigration sont inefficaces et ne servent à rien. Elles ne sont qu’un trompe-l’œil pour calmer les opposants. Il convient de développer l’accueil légal, notamment pour le travail. Le refus d’accueil pour le travail génère les flux illégaux totalement pervers.

Marie de Hennezel, née sous le nom complet de Marie Marguerite Jacqueline Gaultier de la Ferrière, le 5 août 1946 à Lyon, est une psychologue, psychothérapeute et écrivaine française.

Elle est connue pour son engagement à l'amélioration des conditions de la fin de vie. Ses ouvrages, ses deux rapports au gouvernement et ses prises de parole sur le sujet ont contribué à l'évolution de l'image du vieillissement et du grand âge dans notre société.

En 1987, elle intègre la première unité de soins palliatifs créée en France, à l'hôpital international de l'université de Paris, par François Mitterrand. À partir de 1992, elle partage son temps entre cette unité et
une unité de soins Sida, à l'Hôpital Notre-Dame-du-Bon-Secours. Elle relate cette expérience auprès des personnes en fin de vie dans un livre préfacé par François Mitterrand : La mort intime, publié aux éditions Robert Laffont (1995) et traduit dans une vingtaine de langues.

Son travail au sein d’associations diverses, et son engagement dans l’accompagnement de la fin de la vie auprès de personnes atteintes par le VIH, l’amènent à compléter sa formation en psychanalyse
jungienne avec une formation en hapno-psychothérapie au Centre international de recherche et de développement de l'haptonomie (CIRDH) en 1992.

Elle émet une opinion défavorable à la légalisation de l'aide à mourir par l'euthanasie volontaire ou le suicide assisté.