
Rats d'Opéra RCF - page 11
Une émission de RCF Jerico Moselle présentée par Jean-Pierre Vidit
Cette émission est proposée par Jean-Pierre Vidit, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale.
Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.
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8 août 2021Mirelle Freni, « la Prudentisima » 2
La seconde partie de cette évocation, avec Danielle Pister, de la carrière de Mirella Freni débute par une période plus grise. Celle de ses difficultés personnelles qui la conduisent à se séparer de son mari, Leone Mageria, pianiste, chef d’Orchestre et professeur de chant. Elle divorce en, 1978 pour épouser la basse Nicola Ghiaurov en 1981. Parallèlement, sa maturité personnelle lui permet d’aborder des rôles plus complexes comme Desdémone de l’Otello de Verdi, Elisabeth de Valois du Don Carlo du même compositeur. Elle réalise les enregistrements sous la baguette de H.von Karajan avec lequel les relations se tendent en raison de son refus d’interpréter le rôle-titre de Turandot qu’elle juge non adapté à sa voix. Du fait de son remariage avec la basse russe, Mirella Freni investit le répertoire qu’elle chante en russe : E.Oneguine, La dame de pique et la Pucelle d’Orléans de Verdi s’inscrivent à son répertoire. On découvre finalement , grâce aux éclairages de D.Pister, qu’elle ne fût donc pas si « prudentissima » que la légende le colporte car il est finalement difficile de l’enfermer dans une catégorie fixe.Droits image: Rats d'Opéra
1 août 2021Mirelle Freni, « la Prudentisima » 1
Nous retrouvons Danielle Pister, Vice-Présidente du Cercle Lyrique de Metz, pour évoquer la longue carrière – 51 ans -de Mirella Freni, grande soprano italienne, née à Modène, qui eut pour frère de lait Luciano Pavarotti. Elle ne naît pas dans un milieu qui la destinait au chant mais au cours d’un radio- crochet, à 10 ans, elle chante, au risque de se casser la voix, le grand air de Mme Butterfly. Après des cours de chant à 17ans, son premier rôle à Modène est Micaela en 1955. Sa rencontre avec H.von Karajan sera décisive même si leur relation fut parfois houleuse car l’artiste refusait d’interpréter des rôles que sa voix ne pouvait supporter : d’où son nom associé à la prudence. Un passage remarqué par le festival de Glyndebourne va propulser sa carrière à l’international puisqu’elle va nouer une relation de travail privilégiée avec le Métropolitan Opéra de New York où elle peut élargir son répertoire tout en gardant sa fibre belcantiste.Droits image: Rats d'Opéra
25 juillet 2021Beethoven et la voix. La Neuvième symphonie.
En cette année 2020, nous célébrons Ludwig van Beethoven, né le 16 décembre 1770 à Bonn. Il est donc opportun de faire le point sur laconnaissance de son œuvre que permet la richesse de la discographie. Ses Neuf Symphonies se prêtent admirablement à cet exercice, en particulier, la Neuvième. C'est la première symphonie, dans l'histoire de la musique, qui dure plus de soixante minutes. Le quatrième mouvement, construit sur le texte de Schiller, Ode à la joie , comporte une partie chantée par quatre solistes et un chœur. Nous nous limiterons ici à quelques références incontournables léguées par le disque, depuis les années 1940. En les classant suivant leur date de naissance, et en assumant ce choix subjectif, nous évoquerons donc Arturo Toscanini, Bruno Walter, Wilhelm Furwängler, Herbert von Karajan et Leonard Bernstein.Droits image: Rats d'Opéra
18 juillet 2021Dumesny haut contre de Lully: la descente
Le haute-contre, dans la musique occidentale, au sein de la musique classique et plus précisément de la musique baroque, désigne une voix masculine dont la tessiture est particulièrement aigüe. On entend par tessiture l’ensemble des notes qui peuvent être émises par la voix de façon homogène. Après avoir gravi toutes les marches qui mènent au devant de la scène dans les grands rôles, Dumesny devient le chanteur qui va créer les œuvres que dans les années 1670 à la mort de Lully en 1687, le compositeur va fonder avec Philippe Quinault : la tragédie lyrique, genre national à la gloire de Louis XIV. Atys, Roland, Isis, Amadys, Armide sont autant de succès à porter au crédit de l’interprétation de Dumesny qui ne sut jamais vraiment lire la ,musique. Lully mort, la descente aux enfers de Dumesny se fait en partie à cause de l’alcool. Il devient kleptomane, vole ses partenaires…et perdra peu à peu le charme de sa voix.Droits image: Rats d'Opéra
11 juillet 2021Dumesny haut contre de Lully 01
Le disque exceptionnel interprété par Reinoud Van Mechelen et son orchestre A Nocte Temporis consacre de très jolies pages musicales et des airs chanté à un artiste assez méconnu : Louis Gaulard Dumesny qui fut actif à l’Académie Royale de Musique qui ne s’appelait pas encore l’Opéra de Paris. Cuisinier de son état, originaire de Montauban, il est repéré puis auditionné par Jean Baptiste Lully – musicien italien naturalisé français par Louis XIV qui devient Surintendant de la musique royale – qui le recrute pour sa troupe parisienne où il intègre la troupe en tenant de petits rôles. Cette première partie de l’émission nous donne l’occasion de faire un retour sur les compostions de Lully qui, au départ, fournissent les divertissements et les fêtes fastueuses de Versailles ainsi que les comédies-ballet de Molière avec lequel Lully finira fâché.Droits image: Rats d'Opéra
20 juin 2021Incursion dans l’opéra contemporain : made in Great Britain
En compagnie de Jean-Philippe Héberlé, spécialiste de la comédie musicale anglo-saxonne, nous abordons deux compositeurs qui s’inscrivent dans deux traditions musicales britanniques différentes.
L’un Jonathan Dove – dont nous découvriront trois opéra : Siren Song (1994), Flight ( 1998) et Tobias and the Angel(1999) – est souvent présenté comme l’héritier de Benjamin Britten que l’on peut qualifier de post-minimaliste, spécialement créateur d’une vingtaine d’opéras destinés aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
Le second est Mark-Anthony Turnage dont nous découvrirons deux opéras – Greek (1998) et The silver Tassie (1997-1999)- qui le révèlent comme un compositeur singulier influencé à la fois par la tradition classique et moderniste européenne d’une part et le rock et le jazz d’autre part. A ce jour Turnage est le créateur de 5 opéras. Découvrez au fil de cette émission et sous la conduite de J.P.Héberlé une des facettes de l’opéra.Droits image: Rats d'Opéra
30 mai 2021Alagna l'indomptable Premier Volet
Ténor vedette à la longévité artistique incontestable, R.Alagna occupe l’art du chant depuis 37 ans – si l’on compte les années d’apprentissage et les scènes lyriques depuis 25 ansDroits image: Rats d'Opéra
23 mai 2021Un opéra rare : Fidélio de Beethoven
En compagnie de Jean-Pierre Pister est évoqué le seul opéra de L.V Beethoven : « Fidélio » créé en 1806 au Theater an der Wien sous le titre « Leonore » du nom du personnage principal. L’accueil de l’œuvre est réservé comme le sera la nouvelle version après quelques modifications les années suivantes. La forme définitive de l’œuvre voit le jour en 1814 remaniée par un nouveau librettiste Friedrich Treitschke qui construit le livrfet à partir d’une pièce de Jean-Nicolas Bouilly intitulée « Léonore ou l’amour conjugal ». L’opéra porte alors le nom de Fidelio car elle est une célébration de l’amour conjugal où une femme se travestit en homme pour tirer son mari des griffes de Pizzaro qui est la figure parfaite du tyran qui exerce sa dictature à l’insu du gouverneur de la province Don Fernando. On retrouve donc ici la marque de l’Esprit des Lumières qui se répandait depuis la France dans toute l’Europe. Cet opéra est une œuvre « hybride » puisque l’on y trouve, à la fois, des passages dignes de l’opéra- comique français avec dialogues parlés, de la tragédie lyrique…et un accompagnement orchestral particulièrement soigné dont les trois ouvertures – consécutives aux différentes versions – sont l’expression visible et l’objet de débats passionnés dont J.P.Pister dressera le tableau avec de très belles versions discographiques de l’opéra.Droits image: Rats d'Opéra
16 mai 2021Brownlee et Spyres : Amicci e Rivali
Amici e rivali : Lawrence Brownlee et Michaël Spyres.Droits image: Rats d'Opéra
11 avril 2021Missa solemnis de Beethoven
On présente souvent Beethoven comme un héritier de l’époque des Lumières bien que le musicien se revendique comme croyant et partisan d’une monarchie tempérée proche du modèle britannique
4 avril 2021Messe en si de Bach et Grand Messe en ut mineur de W.A.Mozart.
La période pascale nous permet de nous intéresser à un autre aspect de l’art lyrique : celui du chant sacré auquel de grands noms de la scène lyrique ont prêté leur concours. Grâce à l’éclairage de J.P.Pister nous découvrons la Messe en si de J.S.Bach dirigée par le Chef Otto Klemperer. A cette époque, la messe tend à devenir, notamment à Vienne, une œuvre de concert, très riche sur le plan instrumental d’une durée qui excède les limites de la liturgie. Suivra, La Grande Messe en ut mineur de W.A.Mozart qui est, avec le Requiem, l’œuvre la plus aboutie de Mozart dans le domaine de la musique religieuse. Elle est, toutefois, incomplète et certains éléments comme le Crédo, le Sanctus et le Benedictus sont partiellement perdus. Cette version est dirigée par le chef hongrois Ferenc Fricsay qui avait enregistré de nombreuses œuvres du compositeur salzbourgeois.Droits image: Rats d'Opéra
28 mars 2021Messe en si de Bach et Grand Messe en ut mineur de W.A.Mozart.
La période pascale nous permet de nous intéresser à un autre aspect de l’art lyrique : celui du chant sacré auquel de grands noms de la scène lyrique ont prêté leur concours. Grâce à l’éclairage de J.P.Pister nous découvrons la Messe en si de J.S.Bach dirigée par le Chef Otto Klemperer. A cette époque, la messe tend à devenir, notamment à Vienne, une œuvre de concert, très riche sur le plan instrumental d’une durée qui excède les limites de la liturgie. Suivra, La Grande Messe en ut mineur de W.A.Mozart qui est, avec le Requiem, l’œuvre la plus aboutie de Mozart dans le domaine de la musique religieuse. Elle est, toutefois, incomplète et certains éléments comme le Crédo, le Sanctus et le Benedictus sont partiellement perdus. Cette version est dirigée par le chef hongrois Ferenc Fricsay qui avait enregistré de nombreuses œuvres du compositeur salzbourgeois.Droits image: Rats d'Opéra
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