
Rats d'Opéra RCF - page 10
Une émission de RCF Jerico Moselle présentée par Jean-Pierre Vidit
Cette émission est proposée par Jean-Pierre Vidit, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale.
Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.
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26 décembre 2021Rat d'opéra 250 ème
C’est une émission un peu spéciale que nous proposons puisqu’il s’agit du
250 ème numéro de Rats d’Opéra, l’émission que vous retrouvez chaque
dimanche à 11H sur les ondes de RCF Jérico-Moselle.
Vous y entendez une heure des commentaires et des présentations d’un lyrique qui va des plus belles pages de notre patrimoine d’opéra – italien, français, allemand, russe, espagnol….- mais aussi des œuvres les plus célèbres du chant baroque et sacré qui ont aussi marqué les époques plus anciennes. Mais nous ne nous confinons pas au passé pour nous laisser gagner par les rythmes endiablés de la comédie musicale ainsi que ceux des opérettes qui ont, en leur temps, remplies les théâtres. Nous donnerons, cette fois, la parole à ceux qui préparent puis font cette émission afin qu’ils parlent de ce qu’ils aiment dans le lyrique. Nous leur demanderons de lever le voile sur leurs goûts et de choisir un extrait d’une œuvre qu’ils affectionnent particulièrement. Nous passerons ainsi l’année pour vous donner rendez-vous tout au long de l’année 2022… jusque la 500 ème ! Belle année à tous.Droits image: Rats d'Opéra
19 décembre 2021Spécial Noël avec Camille Saint-Saens.
Il est encore temps de célébrer Saint Sens dont nous commémorons le 100 ème anniversaire de sa mort le 16 décembre 1921 à Alger où le compositeur aimait séjourner tant à la fois pour des raisons touristiques que pour des indications médicales dont la finalité était de soigner ses poumons fragiles.
C’est pourquoi Jean-Pierre Pister nous propose de découvrir la Suite algérienne – en mémoire de ce séjour et de l’affection qu’il portait à cette contrée - qui sera achevée en 1880 pour ouvrir cette émission qui sera consacrée à l’Oratorio de Noël dont Camille Saint-Sens commence la composition en 1858. Il faut préciser que cet oratorio porte les traces de l’intérêt que le musicien accorde à l’orgue par la pièce « Saint François d’Assise s’adressant aux oiseaux» ainsi qu’à J.S.Bach. L’oratorio de Noël comporte dix parties que J.P.Pister commentera avec précision avant d’aborder d’autres compositions de musique sacrée comme la Messe Opus 4 composée une année avant l’Oratorio c’est-à-dire en 1857 alors que Saint-Sens commence sa carrière comme grand organiste de la Madeleine.Droits image: Rats d'Opéra
12 décembre 2021Un Verdi méconnu : Stiffelio Deuxième partie
Nous poursuivons la découverte des actes 2 et 3 du
Stiffelio de Verdi dont l’intrigue, il faut le reconnaître, est assez complexe et
forte de plusieurs rebondissements. A l’acte 2, qui se passe dans un cimetière,
Lina – le femme du pasteur Stiffelio soupçonnée d’adultère – s’adresse à
Raffalele, son amant venu la rejoindre tandis que le père de Stiffelio – Stankar –
surprenant les amants vient demander raison et imposer à Raffaele un duel.
L’irruption de Stiffelio qui tente d’arrêter le combat fait que ce dernier est
maintenant au courant de la situation de trahison de son épouse qui lui jure
son amour!. A l’acte 3 – l’acte de la rédemption – Stiffelio laisse éclater sa
colère tandis que sa femme – Lina- implore son pardon. Le père de Stiffélio tue
l’amant de sa belle-fille tandis que Stiffelio impose un divorce à sa femme. Le
pasteur, dans le plus grand désarroi, poussé par Jorg, un écclésiastique
fanatique, veut parler à ses frères dans le temple où l’on va implorer la
clémence de Dieu face au désarroi de la situation. La scène ultime de Stiffelio
voit ce dernier sortir le livre de la parabole de la femme adultère et pardonner
à Lina son pêché.Droits image: Rats d'Opéra
5 décembre 2021Stiffelio : un Verdi presque inconnu.
Il faut saluer l’initiative du nouveau Directeur de l’Opéra du Rhin à Strasbourg –
Alain Perroux – d’avoir inscrit à son programme de saison cet opéra très
rarement représenté car tombé dans l’oubli depuis le 16 Novembre 1850, date
de sa création à Trieste. Opéra en trois actes, il se trouve être le 16 ème – pris entre Louisa Miller en 1949 et avant Rigoletto qu’il compose presque
parallèlement et édite en 1851. Il ne s’agit donc pas d’une œuvre de jeunesse
et il suffit pour s’en convaincre que d’écouter l’ouverture pour apprécier la
maîtrise d’écriture de Verdi et entendre çà et là des phrases mélodiques
typiques de son écriture. Mais trois jours avant la première, la censure s’oppose à la représentation en raison du caractère religieux de l’intrigue qui décrit l’adultère commis par Lina, l’épouse du pasteur, Stiffelio qui va pardonner cet écart de conduite lors d’une célébration liturgique. Verdi est contraint d’accepter. L’œuvre tombée dans l’oubli sera remodelée en 1856 et la rebaptise Arldo. Dans cette première émission nous découvrons le premier acte de l’œuvre qui, à la fois, brosse le portrait des divers personnages et de leur caractère et esquisse les prolégomènes du drame qui va se jouer devant nous.Droits image: Rats d'Opéra
28 novembre 2021Jodie Devos Mélodie anglaise
Avec Jodie Devos, nous poursuivons le cycle d’exploration d’un genre lyrique plus confidentiel que l’opéra puisqu’il s’agit de la mélodie que la plupart des chanteurs lyriques pratiquent lors de concerts plus restreints.
Nous reviendrons sur les enregistrements lyriques antérieurs de J.Devos avant d’aborder son disque de mélodies. Ce dernier est dit -elle « le reflet d’un voyage personnel » car, si elle est belge de nationalité, elle a fait ses études à la Royal Academy of Music à Londres donc en langue anglaise. C’est d’ailleurs la mélodie anglaise qu’elle choisira pour entrer à la Royal Aacdemy of Music. Le disque de Jodie Devos consacré à la mélodie est en, même temps, le reflet de son apprentissage artistique métissé : belge, français, anglais. Patrick Leterme, un compositeur belge, offre deux mélodies à partir de deux poèmes
dO.Wilde. Mais il y a aussi, dans le disque, des mélodies écrites sur les textes
anglais par des compositeurs français. C’est le cas de D.Milhaud, de G.Taillefer.
« Chanter en anglais conclut la cantatrice est un vrai travail d’orfèvre ». C’est à cette dextérité que s’emploie J.Devos dans les « English songs » de B.Britten sur des poèmes de W.Auden. Et le disque se termine par la reprise d’une chanson extraite d’un album de…Queen en raison de l’admiration que J.Devos porte à Freddy Mercury son leader.Droits image: Rats d'Opéra
21 novembre 2021Andréa Guiot : Mireille à jamais.
La triste épidémie de la COVID n’a pas épargné le monde lyrique et parmi ses victimes Andréa Guiot qui nous a quittés le 15 Février 2021 à 93 ans. Pour nombre de mélomane, elle reste l’interprète exceptionnelle de Mireille dont elle « connaissait le rôle et la partition avant de l’interpréter sur scène… Elle faisait partie de ma culture et de ma vie ». Mais Danielle Pister, qui est aux commandes de cette émission, ne réduira pas sa carrière à ce seul rôle. La cantatrice débutera à Vichy en 1954 dans Die Walküre avec Régine Crespin puis se produit dans le rôle d’Antonia dans les Contes d’Hoffmann. Elle participera à l’enregistrement de Carmen - avec Callas - dans le rôle de Micaëla avant d’esquisser une carrière internationale à Carnegie Hall à New-York. Son répertoire évoluera : Rossini – G.Tell- , E.Reyer pour Sigurd récemment exhumé à l’O.N.L, Hérodiade de Massenet puis Liu de Turandot…Toute une sélection dont D.Pister vous fera entendre les plus beaux extraits sans oublier la musique légère et religieuse.. A.Guiot se retire relativement jeune et s’adonne à la peinture dans une région qu’elle affectionnait : la sienne en Provence. Comme Mireille.Droits image: Rats d'Opéra
14 novembre 2021Barbara Hendricks: une Américaine à Paris
Il est difficile d’évoquer la carrière de Barbara Hendricks, cantatrice afro-
américaine sans évoquer ses racines dans l’Arkansas en 1948 où sévit la
ségrégation.
C’est, il ne faut pas l’oublier, grâce à son professeur de chant, Miss Tourel que son destin bascule. Fille de pasteur, elle a gardé et revendique une dimension spirituelle « je crois à l’âme » dit-elle qui trouve son expression presque littérale et concrète dans le chant sacré mozartien ainsi que dans les lieds - poème germanique accompagné par un piano ou un ensemble instrumental limité – que le compositeur salzbourgeois met en musique sur des textes de Houdar de la Motte. S’approchant de la mélodie française dans le disque qu’elle lui consacre, elle fixe deux bornes temporelles – le Martini de plaisir d’amour et le Chausson de la chanson perpétuelle - pour dessiner la carte du désespoir et du chagrin d’amour. Certains le fond avec gravité ou avec légèreté comme R.Hahn tandis que d’autres célèbrent l’évocation de la nature et de l’exotisme exhumant alors les plus belles mélodies de Bizet ou de Delibes.Droits image: Rats d'Opéra
7 novembre 2021Nuits : I.Giardini - V. Gens
Après avoir débuté cette série sur la mélodie – un autre genre lyrique – avec
Sabine Devieilhe accompagnée par le pianiste Alexandre Tharaud autour des
chants d’amour mis en musique. Dans cet opus, Véronique gens explore le
thème de la nit qui est propice à la méditation, à la rêverie ainsi qu’aux peines
de cœur, thème tout à fait romantique. Rien d’étonnant à ce que ce disque soit
placé sous les auspices du Palzetto Bru Zane. Chanteuse au départ
essentiellement centrée sur le répertoire baroque sous la baguette de
W.Christie, elle évolue grâce à J.Claude Malgloire vers le répertoire
mozartien.La mélodie française, précise A.Dratiwicki dans la notice du disque
est « le fleuron des salons de la belle époque » Peu à peu le genre attire des
compositeurs de talents : Duparc, Saint Sens, Debussy et l’on passe alors de la solitude du piano aux richesses d’un regroupant autour d’un orchestre
regroupant autour du piano un quatuor à corde. La nuit est donc, par essence, le domaine du mystère qui s’oppose à la vie diurne où tout un chacun peutobserver ce qui se passe. Mais ce cadre familier et finalement assez
conventionnel ne suffit pas toujours. Pour y remédier, l’exotisme est convoquéparce que les sortilèges y sont plus puissants. L’Espagne devient « l’exotismeDroits image: Rats d'Opéra
31 octobre 2021Alexandre Taraud et Sabine Devielhe: Chansons d'amour
La mélodie, un art discret avec A.Tharaud et S.Devieilhe.
Le disque des grands chanteurs bute tôt ou tard sur la question du choix des œuvres. On ne peut pas chanter indéfiniment les grands airs du répertoire lyrique même si l’excellence est au rendez-vous. Il faut alors explorer d’autres
territoires de l’art lyrique au premier rang desquels se trouve la mélodie qui fera ensuite le bonheur de spectateurs venus entendre le chanteur ou la chanteuse dans le registre plus intimiste d’une salle de concert. Nous allons consacrer une série d’émissions à ce genre où s’illustrent de grands chanteurs accompagnés de musiciens émérites. Le disque Chanson d’Amour de S.Devieilhe accompagnée par le pianiste A.Tharaud ouvre cette série dont une source se trouve chez Mozart qui écrivit des mélodies et des romances pour Aloysia Weber dont il était éperdument amoureux. La mélodie est donc une composition musicale écrite à partir du texte d’un poème avec, généralement, un accompagnement au piano. Cette forme de répertoire a essaimé dans toute l’Europe : la romance et la mélodie française, le lied allemand, l’art song britannique ou américain relève de ce genre musical que nous allons explorer au cours de cette série d’émission.Droits image: Rats d'Opéra
24 octobre 2021Ludovic Tezier entre bronze et basalte
Nul doute que Ludovic Tézier - dont nous allons suivre le parcours artistique
dans le récent disque sobrement intitulé « Verdi » - ne soit devenu au fil des ans un baryton de tout premier plan qui défend sur toutes les scènes nationales et internationales.
Les rôles prévus pour cette tyessiture. Signalons par la même occasion que ce disque a été gratifié d’un Diapason d’Or et dans Opéra Magazine, le journaliste M.Mahdavi, qualifie la couleur de sa voix d’être prise « entre bronze et basalte ». Si L.Tézier est particulièrement reconnu pour ses rôles de baryton verdien, il n’en demeure pas moins un excellent interprète du répertoire français dans la tradition de ses prédécesseurs : R.Massard, E.Blanc ou G.Bacquier. Né à Marseille dans une famille de mélomane, il étudie le chant avec Cl.Duprat avant de rejoindre la troupe de Lucerne et d’entrer à l’Opéra de Lyon. Il débute dans les rôles verdiens à l’Opéra de Tel Aviv avec Falstaf et évoque pour Verdi la figure tutélaire du père – associée au sien propre - qui modélise les goûts artistiques de son fils. Il va peu à peu endosser tous les grands rôles aussi bien verdien que puccinien ou wagnérien dont nous ferons de larges échos discographiques au cours de l’émission.Droits image: Rats d'Opéra
17 octobre 2021Caruso, « The Great ténor »
Roberto Alagna, dans le livret du disque qu’il lui consacre, ne tarit pas d’éloges sur les qualités et la carrière exceptionnelle d’Enrico Caruso, ténor napolitain, dont la carrière lyrique – courte, il est mort à 48 ans- fit évoluer le chant lyrique.
Rompu aux technique belcantistes, il fut contemporain de l’arrivée du courant vériste – de P.Mascagni (1890 pour Cavalleria Rusticana), Léoncavallo pour Pagiaci en 1892) Puccini -en participant à, la création de plusieurs des œuvres représentatives de ce mouvement. Caruso modifia en profondeur la manière de chanter dont les ténors actuels sont les héritiers et les continuateurs. Le 17 Février 1902, il est consacré et ovationné à l’issue de 12 représentations à la Scala de Milan dans l’œuvre de Donizetti L’elisir d’amore.
Ce qui fera prédire à Toscanini le triomphe imminent du chanteur « Si ce napolitain continue à chanter comme il le fait, le monde entier parlera de lui ».Il fera une grande partie de sa carrière sur la scène du Metropolitan opéra – « sa » scène -où il assura plus de 628 représentations et dut sa popularité et son aura aux nombreux disques qu’il enregistra quelque fois accompagné d’un seul piano dans une modeste chambre d’hôtel. Une légende était née. Comme en témoigne la chanson crée en 1986 par Lucio Dalla : Caruso.Droits image: Rats d'Opéra
10 octobre 2021Christa Ludwig : vivre pour chanter
Nous poursuivons l’évocation, en compagnie de Danielle Pister, de la carrière de Christa Ludwig qui, après Carmen, se mesure à des rôles difficiles sous la
direction de chefs prestigieux : K.Böhm , G.Solti, C.M.Giulini….
Elle investit les personnages redoutables des opéras de Verdi comme dans Macbeth ou interprète le personnage d’Ulrica dans le Bal Masqué. Elle poursuit
parallèlement quelques incursions dans la musique religieuse : La Messa da
requiem du même compositeur. Un tournant se dessine lorsque l’artiste aborde
sous la direction d’O.Klemper les lieders de Malher comme Le chant de la terre
ou sous la direction de L.Bernstein le cycle de mélodies Des Knaben Wunderhorn du même compositeur qu’elle interprète dans des récitals. Elle puisera aussi dans le répertoire opératique français – Samson et Dalila, Pélléas et Mélisande – ou wagnérien – Tristan et Isolde- avant de faire des débuts remarqués en 59/60 au Metropolitan Opéra de New York où elle a chanté 15 rôles avec au total 119 représentations. Ce qui la hisse au statut d’une des plus grandes mezzo-sopranos de la seconde moitié du 20 ème siècle qui laisse une panorama discographique important qui retrace finalement les grandes étapes de sa carrière.Droits image: Rats d'Opéra
26 septembre 2021Un viaggio d’opera ou l’Italie qui chante
Le 2 0ctobre 2021, sous l’égide de Monsieur le Consul Général d’Italie, le Cercle Lyrique de Metz « Un viaggio d’opéra » se proposait de retracer l’histoire de l’opéra depuis sa naissance dans la Mantoue du 16 ème siècle jusqu’aux rives du XXème siècle.
Il s’agissait de proposer aux participants – dont cette émission retrace le programme – un « voyage » où apparaisse la place particulière que cet art occupe tant par rapport à l’identité italienne c’est-à-dire dans la population mais aussi dans l’unité politique de la péninsule lors de sa construction. Mais l’originalité de cette manifestation et le souhait de ses organisateurs sera de ne pas être uniquement un colloque savant mais de tenter de mettre toujours en rapport l’histoire et la production musicale de l’époque et de la période considérées. A chaque période historique qui sera dépeinte, une illustration musicale viendra faire briller l’impressionnant répertoire lyrique de la péninsule depuis la naissance de l’opéra jusqu’aux formes prises à l’extrême limite du 19 ème et au début du 20 ème . C’est ce que nous déroulerons au cours de cette émission et de cette manifestation où RCF Jérico-Moselle est partenaire.Droits image: Rats d'Opéra
19 septembre 2021Le comte Ory
Le Comte Ory de G.Rossini ou l’art d’accommoder la musique !
C’est Patrick Thil qui sera notre guide dans l’évocation du Comte Ory de G.Rossini. Avant dernier opéra en deux actes, écrit en français, créé le 22 Août 1828 à Parsi où le musicien séjourne désormais. S’il faut un guide c’est que précisément le Comte Ory est une œuvre qui reprend de très nombreux airs d’’une œuvre de commande pour les fêtes du couronnement à Reims du roi Charles X en 1825. Il s’agit d’une « cantata », un « dramma giocosa » Il viaggio à Reims qui donné quatre fois avec un succès relatif disparaît pendant cent cinquante ans. Réhabilitée au Festival de Pesaro en 1984 sous la baguette de Claudio Abbado, chacun put découvrir les subtilités et la beauté d’une partition inspirée qui laisse éclater le brio et la maestria de Rossini. C’est presqu’un catalogue de toutes les possibilités, qu’offre, sur le plan vocal le »belcanto ».Installé à Paris et devant, par contrat, produire un opéra pour le théâtre Italien, Rossini entame, parallèlement l’écriture de son dernier opéra Guillaume Tell, celle du Comte Ory. Il décide de réutiliser une partie de la musique écrite d’ Il Viaggio a Reims : en fait, la moitié. Et c’est précisément ce que notre guide nous fera découvrir.Droits image: Rats d'Opéra
19 septembre 2021Alexandre Taraud et Sabine Devielhe: Chansons d'amour
La mélodie, un art discret avec A.Tharaud et S.Devieilhe. (1) Le disque des grands chanteurs bute tôt ou tard sur la question du choix des œuvres. On ne peut pas chanter indéfiniment les grands airs du répertoire lyrique même si l’excellence est au rendez-vous. Il faut alors explorer d’autres territoires de l’art lyrique au premier rang desquels se trouve la mélodie qui fera ensuite le bonheur de spectateurs venus entendre le chanteur ou la chanteuse dans le registre plus intimiste d’une salle de concert. Nous allons consacrer une série d’émissions à ce genre où s’illustrent de grands chanteurs accompagnés de musiciens émérites. Le disque Chanson d’Amour de S.Devieilhe accompagnée par le pianiste A.Tharaud ouvre cette série dont une source se trouve chez Mozart qui écrivit des mélodies et des romances pour Aloysia Weber dont il était éperdument amoureux. La mélodie est donc une composition musicale écrite à partir du texte d’un poème avec, généralement, un accompagnement au piano. Cette forme de répertoire a essaimé dans toute l’Europe : la romance et la mélodie française, le lied allemand, l’art song britannique ou américain relève de ce genre musical que nous allons explorer au cours de cette série d’émission.Droits image: Rats d'Opéra
12 septembre 2021survolons la saison deuxième Partie
Nous poursuivons la découverte des œuvres à l’affiche des maisons d’opéra de notre Grande Région.
On notera que la programmation de certains opéras est assez audacieuse en proposant soit des créations soit des œuvres peu représentées comme, entre autres, Ariane et Barbe Bleue de P.Dukas à l’O.N.L ou les Oiseaux de Walter Braunfels, librement adapté de la comédie d’Aristophane créée en 414 avant J.C au théâtre de Dionysos à Athènes pour l’Opéra National du Rhin. Saluons l’initiative de l’Opéra de Reims qui propose la version intégrale de la dernière comédie-ballet de Molière, musique de M.A.Charpentier, qui vit la mort de Molière au cours de la 4ème représentation. Idoménéo à Metz, Cosi fan tutte à Strasbourg pour les fans nombreux de Mozart suivi de la Somnambule de Bellini à l’Opéra de Metz, un des sommets du belcanto. Fortunio, d’André Messager adapté de la pièce d’A.de Musset dans une mise en scène très classique et très élégante de D.Podalydès reprise de l’Opéra-Comique – Salle Favart- pour finir à l’Opéra National du Rhin par West Side Story, comédie musicale de L.Bernstein, dans la mise ne scène de Barry Korskie, directeur du Komishe Oper de Berlin, dont on a admiré en 2020, dans ce même opéra de Strasbourg, un somptueux Violon sur le toit. Belle saison !Droits image: Rats d'Opéra
5 septembre 2021Survolons la saison 01
Après les difficultés, les annulations de spectacles qui ont été « à l’affiche » de
la saison 20-21, au grand dam des amateurs de l’art lyrique, chacun se précipite
sur la saison 21-22 brillera pour découvrir ses affiches. Nous vous proposons de
feuilleter la programmation des différentes maisons d’opéra de l’Est de la
France et de ceux de nos voisins limitrophes : Allemagne et Luxembourg. Le
Comte Ory de Rossini débute à Metz où l’on retrouve la maîtrise inégalée de la
voix du « Cygne de Pésaro » tant sur le plan des chanteurs que sur celui des
chœurs. L’Opéra Baroque vous fera découvrir un autre opéra de Luigi Rossi : le
Palais enchanté à Nancy. La création contemporaine sera à l’honneur à
Strasbourg avec un opéra crée en 2019 à Copenhague à partir d’un conte
d’Andersen « La reine des Neiges » qui a dû faire la fortune des studios Disney
et un tube dans le jeune public. Reims révèlera une œuvre peu connue
d’Offenbach »Monsieur Choufleuri restera chez lui » et les fêtes de Noël
permettront de s’émerveiller à Nancy avec La Flûte enchantée de Mozart ou
rire du Chapeau de Paille d’Italie – pièce célèbre de Labiche mise en musique
par Nino Rota, célèbre compositeur de musique de film qui n’écrivit pas moins
de 14 opéras.. à suivre.Droits image: Rats d'Opéra
29 août 2021Le Trouvère de Verdi
Il Trovatore a été créé la même année que La Traviata en 1853 et présenté en France en 1854. La première a eu lieu au Teatro Apollo de Rome. Ce qui rend probable une composition en parallèle des deux œuvres. L’utilisation de processus d’écriture que l’on retrouvent communément au fil de chacune des œuvres - notamment les célèbres quatuors - qui tissent, chacun séparément, un fil de la narration et une facette de la psychologie du personnage. L’histoire du Trovatore est l’histoire d’abord d’une méprise puis celle d’une vengeance implacable parce que tragique. Mais le fil conducteur des trois œuvres de ce que l’on appelle la « Trilogie populaire » qui va rendre Verdii immensément célèbre et…riche, c’est le sort reservé aux femmes qui se sacrifient pour le bonheur des hommes.Droits image: Rats d'Opéra
29 août 2021Alcina, la magicienne
Après avoir évoqué la carrière opératique de Georg Friedrich Haendel en compagnie de René Fleming, nous allons nous pencher sur Alcina qui est l’un des premiers opéras du compositeur créé dans le théâtre de Haendel Le royal Covent Garden. C’est lors d’un voyage en Italie que le compositeur acquiert le livre de « l’Isola d’Alcina » un opéra écrit par Riccardo Broschi pour les récitals de son frère : Farinelli. Mais cet opéra ne connaît pas le succès – il ne sera joué que 18 fois en raison de la guerre que se livre les amis de l’Opéra de la Noblesse, les partisans de l’Opéra des gueux et les admirateurs de Haendel. L’intrigue d’Alcina est passablement compliquée. On peut toutefois résumer l’histoire de façon concise de la manière suivante : Bradamante, déguisée en homme, accompagnée de Mélisso, débarque sur l’Ile magique de la sorcière Alcina,, afin de délivrer son mari, Ruggiero, du sort qui le rend amoureux de la magicienne. Cela donne lieu à de nombreux numéros chantés où vous retrouverez J.Di Donato, Karina Gauvin, Maîté Beaumont et Sonia Prina sous la direction d’Alan Curtis à la tête d’Il complesso Barocco.Droits image: Rats d'Opéra
22 août 2021Ataulfo Argenta, un Karajan espagnol.
Ataulfo Argenta, un Karajan espagnol. en compagnie de J.P.Pister, nous évoquons la carrière d’Ataulfo Argenta qui, non seulement va devenir un très grand chef espagnol reconnu internationalement qui, parallèlement, en créant le futur Orchestre National d’Espagne dont il deviendra le directeur musical en 1948 sort son pays de l’isolement musical. Rien ne prédestinait ce jeune homme à cette carrière qui commence professionnellement comme… chef de gare ! Il montre une grande dextérité au piano et sur les conseils de Carl Schuricht entame sa formation à la direction d’orchestre. Sa passion pour le théâtre lyrique le conduit à valoriser la zarzuela puis à redonner à Manuel de Falla toute sa place dans l’échiquier musical mondial. Une carrière internationale brillante auprès des plus grandes phalanges l’amènent à explorer le répertoire des plus grands compositeurs européens jusqu’à ce qu’en janvier 1958, un accident ne lui enlève la vie interrompant brutalement une très brillante carrière dont de nombreux extraits vous feront découvrir les qualités.Droits image: Rats d'Opéra
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