Par monts et par vaux

Nous terminons cette série d'émissions sur l'Arc jurassien avec un dernier épisode sur Belfort. D’une cité militaire au départ, la ville va se transformer au fil des ans en une cité fière d’un patrimoine qu’elle a su mettre en valeur et aux activité culturelles riches et variées. On ne peut plus aujourd’hui imaginer que cette cité a été l’objet de conflits terribles par le passé de par sa position entre l’est et le sud : la célèbre trouée de Belfort.

Dès la fin du Moyen Âge, est attesté la présence d’un château fort à Belfort. Avec les avancées techniques au cours de siècles suivants, le château subit de profonds aménagements par Vauban puis au 19ième siècle par Haxo.
La citadelle devient le cœur du dispositif de défense de Belfort. Le lion de Bartholdi devient le symbole de la résistance.

La ville de Belfort a un patrimoine militaire, culturel et architectural très riche. Compte tenu de sa situation stratégique, le patrimoine militaire est très important. Belfort a été entouré de multiples forts situés sur les collines environnantes, une véritable ceinture fortifiée. Et dans la ville même la citadelle réalisée par Vauban est impressionnante. C’est le cœur de la défense de la cité.

De par sa situation, Belfort est un lieu stratégique militaire. Son histoire depuis la fin du Moyen Âge jusqu’au 20ième siècle le montre. Louis XIV l’a bien compris en demandant à Vauban de fortifier cette cité.
Suite à la guerre de 1870, Belfort devient un département de facto, mais il faudra attendre1922 pour qu’il le soit officiellement. Belfort sera contraint d’accueillir le gouvernement de Vichy à l’agonie en 1944. Mais il recevra la croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze.

Après plusieurs émissions sur l’arc jurassien suisse, nous nous rendons maintenant sur le territoire de Belfort, avec la commune de Croix et ses curiosités comme les deux puits à Balancier. Puis nous irons à Villars-le-Sec avec son rocher appelé les pas du Diable.

Dernière émission consacrée à la Suisse, avec la découverte des curiosités du Val Terbi, formé de petits vallons et de gorges tout à l’est du canton du Jura. Nous irons également découvrir un site archéologique suisse très important.

Dans le canton du Jura Suisse, un chêne immense, le plus vieux d’Europe, rivalise avec le sapin président. Nous découvrirons ensuite le siège des pouvoirs de ce canton : Delémont qui se déploie sur trois étages. Le centre historique de la cité se trouve sur une terrasse naturelle au confluent de la Brise et de la Sorne avec un pont en dos d’âne du 16ième siècle. Dominant la cité voici les ruines du Château de Vorbourg partiellement détruit dans le tremblement de terre de 1356.

Nous allons cheminer dans la Haute-Sorne du canton suisse du Jura où nous découvrirons six villages, dont le nom est formé par le mot cour.
Ces villages sont sans grand attrait mais cachent certaines merveilles dans des églises restaurées : vitraux de Fernand Léger et de Hans Stocker qui donnent de l’éclat à ces églises très sombres.
Des fouilles archéologiques ont prouvé l’existence de ces villages dès l’Antiquité.
La poterie et les mines de fer ont contribué au 19ème siècle à leur développement.

Nous poursuivons notre voyage dans le canton du Jura Suisse pour y découvrir un ensemble de villages regroupés sous le nom de Clos-du-Doubs. Vous y découvrirez des puits-citernes pour les alimenter. Saint-Ursanne, vieille ville historique du canton est considérée comme la capitale de cet ensemble avec son pont à arches et la statue de Népomucène.

A nouveau, nous sommes dans le canton du Jura Suisse. Nous y découvrons un joyau du patrimoine baroque : la commune de Porrentruy, puis direction le Museum jurassica avec ses serres thématiques et plus loin le sentier avec ses traces de dinosaures vieilles de 152 millions d’années.

Nous poursuivrons notre voyage dans le canton du Jura Suisse sur le haut-plateau des Franches-Montagnes : un paysage caractérisé par des pâturages, des forêts d’épicéas et de sapins ainsi que des fermes isolées.
C’est sur ce rude plateau que se sont développés les villages du Noirmont, de Saigneliéger, le chef-lieu du canton et au Moyen Âge Montfaucon la paroisse-mère de tous les habitants du haut-plateau des Franches-Montagnes.

Nous voici aujourd’hui dans le canton du Jura suisse, dernier canton à visiter. Cette partie de l’arc jurassien Suisse résume toutes les caractéristiques de ce massif.
On y découvre le lac artificiel de Biaufond formé par le barrage français du Refrain. Le milieu du Doubs sui forme la frontière. Dans les endroits où la rivière se resserre dans les gorges, beaucoup de moulins ont été construits. Enfin l’éperon des Sommêtres offre un panorama unique sur le Doubs, la France et les Franches-Montagnes.

A nouveau cette semaine, nous sommes en Suisse et direction la commune de Tavannes où la Birse prend sa source. Celle-ci s’est frayée un chemin à travers les plissements calcaires jusqu’à Bâle. C’est elle qui aurait percé le passage de la Pierre-Pertuis.
Puis en pleine nature nous découvrons l’abbaye de Bellelay fondée au 12ième siècle, devenue un centre culturel. Et enfin Moutier avec ses grands bâtiment industriels, vestiges de la grande époque industrielle de la ville au 19ième siècle et épicentre mondial alors de la machine-outil.

Nous franchissons à nouveau aujourd’hui la frontière pour nous retrouver dans le canton de Berne en Suisse pour découvrir encore un mont important le Chasseral et son parc régional. C’est là que se sont réfugiées les anabaptistes fuyant les persécutions.
Entre le Chasseral et le lac de Bienne se blottit Neuveville où après l’abaissement du lac apparurent des cités lacustres. Autre mont important, le Mont Soleil. Sur son versant sud s’étend la cité horlogère de Saint-Imier.

Nous découvrons aujourd’hui le sentier des bornes délimitant la frontière franco-suisse. Les inscriptions sur ces bornes sont un véritable livre ouvert de l’histoire de la région.
Puis voici la cité des princes de Wurtemberg : Montbéliard avec son château, ses églises, la société Peugeot, son marché de Noël, et berceau du luthéranisme en Franche-Comté.

La chaine de montagne du Lomont dans le Doubs domine la porte de Bourgogne. Sur cette chaine a été construite un fort et en arrière du Lomont le château de Belvoir qui a été utilisé par le maquis en 1944.
Puis, nous irons à Audincourt où vous serez émerveillés par l’église pleine de lumière et de modernité.
Enfin, à Mandeure, nous retournons dans la Gaule gallo-romaine avec le plus grand théâtre romain de France.

Nous revenons dans le Doubs près de Maîche dans la vallée du Dessoubre : une longue reculée enfermée entre des falaises de 350 mètres de haut.
Au début du 15ième siècle, des ermites s’installèrent au cœur de cette vallée sauvage. Au i7ième siècle un monastère fut construit et transformé plus tard en séminaire.
Dans cette vallée du Dessoubre, il y a Maîche, une petite ville de moyenne montagne du massif du Jura avec son horlogerie. Puis Montéchoux capitale mondiale de la pince d’horlogerie jusqu’à l’arrivée des machines-outils.

Nous sommes toujours en Suisse et nous nous rendons aux sources de l’Areuse, situées à Saint-Sulpice. Ce village a développé une industrie important grâce à la force hydraulique. Plus loin dans le village Travers, des mines d’asphaltes ont été exploitées pendant 250 ans.
A côté de Travers, il ya la commune de Couvet qui s’est développé grâce à la fabrique de machines à tricoter...

Aujourd’hui nous nous intéressons aux gorges de l’Areuse dans le canton de Neuchâtel en Suisse. L'Areuse prend sa source au fond du Val-de-Travers. Ses gorges sont pleines de cascades, de ravins et de grottes. Surplombant les gorges, les ruines du château de Rochefort, pic occupé dès l’antiquité comme en contrebas la grotte de Cottencher.
Et voici le joyau du haut-Jura Suisse : le Creux -du-Van qui attire plus de 100 000 visiteurs par an. Enfin la capitale culturelle du Val-de-Travers : Môtiers.

Après le moulin de Bayerel, voici le hameau de Borcaderie dans le canton de Neuchâtel qui, après avoir fabriqué des indiennes au 18ième siècle, s’est tourné vers la production de fruits.
Vient ensuite Engollon avec ses peintures datant du 16ième siècle sur les murs de l’église. Enfin nous arrivons à Valangin situé à l’entrée des gorges du Seyon avec sa forteresse qui domine le village, sa collégiale bâtie sur le ruisseau de la Sorge et une maison à colombage du 16ième siècle