Ondes poétiques RCF - page 21

Pour terminer cette semaine à l’image de notre temps , il faut peut-être
espérer qu’un jour, pour les populations en guerre, le retour à la vie sans
bombes et sans massacres reviendra. Un poème de douceur et de beauté de
Paul Éluard
publié en 1918 dans le recueil « Poèmes pour la paix » intitulé « Monde
ébloui ».

En ces temps tourmentés, guerriers et haineux, le thème de cette semaine se
concentre sur des poèmes sur la violence du monde toujours renouvelée. De
Primo Levi, juif italien, prisonnier dans le camp de concentration
d’Auschwitz, élément déterminant de sa vie et principal thème de
son œuvre, voici le poème « Si c’est un homme ». Il est suivi de
celui de Mahmoud Darwich , figure de proue de la poésie
palestinienne, « J’ai la nostalgie du pain de ma mère » extrait du
recueil « La guerre nous est étroite  et Autres poèmes »

En ces temps tourmentés, guerriers et haineux, le thème de cette semaine se
concentre sur des poèmes sur la violence du monde toujours renouvelée.
Paul Déroulède est un militaire et militant politique du 19 ème siècle connu
pour sa politique de droite nationaliste qui combat la Commune et crée La
Ligue des Patriotes. Mais il est aussi poète et marqué par la défaite de la
guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe ; fait prisonnier il
s’évade et rejoint Les tirailleurs algériens. Voici le poème « Le Turco »
extrait de « Poésies militaires » suivi de « l’arrière-garde. »

En ces temps tourmentés, guerriers et haineux, le thème de cette semaine se
concentre sur des poèmes sur la violence du monde toujours renouvelée.
Extrait du recueil « Toute la lyre » (1888) de Victor Hugo, un poème sur la
violence des mots qui pourrait s’appliquer au contenu parfois haineux des
réseaux sociaux intitulé «  Jeunes gens, prenez garde ».

En ces temps tourmentés, guerriers et haineux, le thème de cette semaine se
concentre sur des poèmes sur la violence du monde toujours renouvelée.
Voici « Le tonneau de la haine », un poème peu connu de Charles Baudelaire
(1821-1867), extrait de la 1 ère partie « Spleen et Idéal » des Fleurs du mal.
Ensuite de Xavier Marmier (1808-1892), homme de lettres et grand voyageur,
extrait du recueil « Les poésies et sonnets d’un voyageur(1844), le poème
s’intitule »La crainte et la haine »

Hölderlin vécut peu de temps en France ,à Bordeaux.Il évoque cet épisode dans ce texte intitulé « Souvenir ».

Les amours du poète Hölderlin et de Diotima furent  partagées mais contrariées....Ecoutons « La séparation »

Écoutons Hölderlin parler d’amour dans ce poème bien romantique intitulé « L’Amour » puis évoquer la femme qu’il a aimée sous le nom de Diotima dans ce 2e texte « Au soir ».

Pour Hölderlin ,le poète a une  mission ,il se doit d’accomplir son œuvre pour devenir immortel .Mais il ne peut échapper à son destin d’homme.

Voici « Aux Parques »,les divinités de la destinée humaine, suivi du poème « Chant du destin »

Nous écouterons cette semaine quelques textes de Hölderlin ,écrivain allemand né en 1770 et mort en 1843.Il fut un des auteurs majeurs de la pensée en Allemagne au  XIXe siècle.Essayiste,il est également poète ,figure du romantisme allemand ;sa poésie fut redécouverte et reconnue en France  au début du XXe siècle.

Nous nous contenterons de présenter une sélection de ses poèmes, extraite d’un ouvrage consacré au poète par Maxime Alexandre.

Le poète se présente lui-même dans ce texte intitulé « Lorsque j’étais un enfant ».Au contact de la nature,le poète est sensible à tout un monde inconnu du commun des mortels.

Le poète libertaire Gaston Couté est né dans la Beauce en 1880 et mort à Paris en 1911, à
moins de 31 ans. Celui qu'on appellera le poète-paysan montera à Paris, aux heures de gloire
de Montmartre pour une brève vie de bohème, laissant des textes sociaux, antimilitaristes et
anarchistes. Mais c’est l’amour qui l’inspire dans les 2 poèmes suivants :
« L’aveu » et « Dans vos yeux ».

Pour conclure cette semaine consacrée à la poésie de Marc Alexandre Oho Bambé, parrain de la Fête du Livre de Saint-Etienne aux côtés d’Éric Emmanuel Schmitt, j’ai choisi trois textes « De vous à moi, Il y aura toujours » et » je suis venu » .