Lever de rideau ! RCF - page 2

Découvrez "Le procès de Jeanne d'Arc" au Théâtre Impérial de Compiègne

"Faust" de Charles Gounod est donné à l'Opéra de Lille pour la première fois depuis 1859 dans sa version originale !

"Comme tu me vois" de Grégori Miège est une réflexion sur la grossophobie. En création au Théâtre du Nord, ce spectacle sera donné pendant toute la durée du Festival d'Avignon

"Les Contes de Perrault" de Félix Fourdrain est un opéra pour les petits et les grands. A découvrir en famille pour la plus grande joie de tous.

Comment composer avec la fièvre destructrice qui anime le monde ? Bérangère Vantusso donne un coup de frais à Rhinocéros, réflexion sur les modes de propagation des idéologies totalitaires par le maître de l’absurde Eugène Ionesco.

au Vivat d'Armentièresest une pièce de Catherine Bernard, contemporaine de Pierre Corneille

Au théâtre de l'Idéal à Tourcoing, a mise en scène de Jean-René Lemoine donne à "Bérénice" de Jean Racine toute sa force verbale et silencieuse

"Dardanus" de Jean-Philippe Rameau est donné à l'Atelier Lyrique de Tourcoing dans sa seconde version

"Sainte-Cécile" de Charles Gounod à l'Opéra de Lille donne l'occasion de se souvenir que cette sainte romaine est patronne de la musique, ce que manifeste le tableau d'Arnould de Vuez au Palais des Beaux Arts de Lille

L'Atelier lyrique de Tourcoing présente "Le carnaval de Venise" d'André Campra, compositeur français du Grand Siècle de Louis XIV, dans un spectacle réjouissant.

"Le barbier de Séville" de Rossini est repris à l'Opéra de Lille dans la mise en scène de Jean-François Sivadier qui avait fait les beaux jours de la réouverture de l'institution lilloise.

"Je t'aime" : le dernier récital de la cantatrice Marie-Claude Chappuis est l'occasion de redécouvrir des airs d'opéras français connus avec la rare sensibilité de la cantatrice qui incarna le rôle de Didon dans "Didon et Enée" de Purcel donné en 2021 à l'Opéra de Lille.

Dans la remarquable mise en scène de Julie Duclos, sans rien actualiser, "Grande peur et misères du IIIe reich" de Bertold Brecht est d'une actualité glaçante.

"La création du monde" de Joseph Haydn est donné au Grand Théâtre d'Amiens. Après sa création à Vienne, ce chef-d'oeuvre a été créé pour la première en France en 1800, à Lille  !

Orfeo de Sartorio fait partie de cette époque si intéressante et inventive, encore peu jouée, à cheval sur le recitar cantando du premier baroque de Monteverdi et Cavalli, et le début de l’opéra qu’on qualifiera plus tard de seria, avec son alternance d’airs et de récitatifs. L’œuvre connut un immense succès à sa création à en juger le nombre de reprises jusqu’au début du 18e siècle. Sartorio y développe en effet une très grande inventivité mélodique, alternant entre des passages très rythmiques et d’autres extrêmement poignants ou magiques, comme la mort d’Eurydice ou la scène de son ombre s’adressant à Orfeo endormi. Les caractères des personnages et leurs interactions sont d’une très grande richesse, et il fallait absolument créer une vraie troupe de chanteurs- acteurs pour pouvoir rendre pleinement justice à cette œuvre si riche !

Carmen continue à susciter les passions. La sublime chanteuse du groupe Moriarty et de Birds on the wire, accompagnée par cinq musiciennes, «prend prétexte de parler» de la pièce pour finir par prêter sa voix à tous les personnages. Un geste théâtral éblouissant, joyeux et libre. Cette version racontée et chantée de Carmen, le metteur en scène François Gremaud en fait «une déclaration d’amour » à son interprète magistrale. Après Phèdre ! et Giselle, il clôt sa trilogie consacrée aux figures féminines des arts vivants classiques. L’ardente bohémienne de l’opéra‐comique de Bizet agit comme une détonation en 1875. Authentique et affranchie, elle provoque le scandale. Son destin est tragique mais Rosemary Standley la fait triompher par sa liberté et sa joie, véritables forces vitales.

L’autrice Penda Diouf prend le prétexte de l’autofiction et de sa réflexion sur la notion de courage pour révéler la grande histoire oubliée de la Namibie. En creux du récit de son road-trip en solitaire dans ce pays du sud de l’Afrique, ce sont bien les exactions de la colonisation allemande qui se dessinent.

L'Ensemble "Le Balcon" sous la direction musicale et artistique de Maxime Pascal poursuit le titanesque cycle "Licht" de Karlheinz Stockhausen, avec des Scènes de "Montag aus Licht" à l’Opéra de Lille dans une mise en scène de Silvia Costa réunissant également Trinity Boys Choir, Jeune Chœur des Hauts-de-France et Chœur de l’Orchestre de Paris.

Il est des titres dont la seule évocation suffit à plonger dans un état mêlé de fascination, d’excitation et d’appréhension. Œuvre monumentale de la littérature, du théâtre et pour le public, écrite de 1918 à 1923, Le Soulier de satin n’est créé qu’en 1943, à la Comédie-Française, par Jean-Louis Barrault qui déploie alors tous les efforts et affronte tous les risques pour obtenir l’autorisation de Claudel et la faire jouer en pleine occupation allemande. Au cœur de cette adaptation, d’environ 7 heures mise en scène par Eric Ruf et dans le souvenir de Peer Gynt qu’il avait monté en 2012, la joie cert de guide pour cette immense pièce de troupe.

Les Forteresses déroule le récit de la mère de Gurshad Shaheman et de ses deux sœurs, trois femmes puissantes, trois destins hors du commun, qui retracent 40 ans de l'histoire des femmes iraniennes face au patriarcat. C'est une histoire de famille, des récits de vie où l'intime se mêle au politique.