Lettres à mon jardin RCF - page 6

Alors quelques dates pour y voir plus clair . Les polonais sont des slaves , les lituaniens , comme les lettons , sont des baltes , la différence entre eux est que les premiers sont catholiques alors que les seconds sont luthériens , sujets des barons baltes , les successeurs des chevaliers teutoniques sécularisés à la Réforme . . Deux histoires se confrontent , les lituaniens très proches des polonais depuis le mariage de la reine de Pologne avec le grand duc de lituanie , Jagellon , en 1386 , les deux peuples se rapprochent pour faire front commun façe aux chevaliers teutoniques et leurs cousins « Portes-Glaives »qui conquièrent tous les bords de la baltique de Gdansk /Dantzig jusqu’au golfe de Finlande . Et c’est cette union des lituaniens et des polonais qui battent et arretent les chevaliers allemands à la bataille de Tannenberg/Grunwald en 1410

La Règle parle de la dimension spirituelle du jardin , se nourrir est un acte nécéssaire , mais que l’on peut concevoir aussi comme un acte de prière ; ce jardin monastique est dès le début un lieu chargé de symboles , que les moines souvent réinterprétés de l’antiquité , mais qu’ils ont forgés également à partir de la Parole , du livre sacré et de ses commentaires , notamment de ceux des pères du désert , les premiers moines , ceux du désert d’Egypte .

Vous l’avez compris , l’eau que ce soit pour l’irrigation , que ce soit pour le bonheur d’exister et donc d’etre dans le jardin , l’eau est la clé du jardin persan .

Vienne: 171m d’altitude ,à l’est , au bord de la plaine du Danube , celle que l’on appelait auparavant « la Grande plaine hongroise » la »Putza » qui vient buter sur les Carpathes , au nord et à l’ouest les belles préalpes toutes remplies de bois ,la WienerWald , la foret viennoise , célébrée par tous les romantiques et mis en musique par Beethoven et Schubert , au sud les collines du Wiener berg , les collines de Vienne .

"L’honnête homme" anglais aime la vie au grand air, il aime ses chiens, ses chevaux, son manoir et son jardin, dont il reste un nombre important ; ces « Country-houses » du XVIe et XVIIe et leurs jardins témoignent de la coexistence de plusieurs styles.

"L’honnête homme" anglais aime la vie au grand air, il aime ses chiens, ses chevaux, son manoir et son jardin, dont il reste un nombre important ; ces « Country-houses » du XVIe et XVIIe et leurs jardins témoignent de la coexistence de plusieurs styles.

Cette poésie de Chambord nous allons la retrouver tout le long de cette promenade , dans ce grand parc /jardin avec ce château féerique construit , contrairement à ses homologues , en une fois , en un élan ,en une volonté , et assez peu transformé par la suite . Devant nos yeux , c’est le reve de François Ier .

Le « vrai » art serait là ou on ne l’attend pas, là ou personne ne pense à lui, là ou on ne prononce pas son nom, ce ne serait que l’œuvre de marginaux, des laissés pour compte, et l’art populaire se transformant en Art Brut serait la nouvelle norme.

La forêt des bords du Rhin est une des forêts les plus luxuriante d’Europe, inondations fertilisante du fleuve , forte chaleur estivale , sols poreux ont créé des conditions optimales pour la végétation. Ce qui a donné une véritable analogie avec la forêt tropicale ! Grandes lianes, richesse en espèces ligneuses, clématites et lierres atteignent des proportions gigantesques et couronnent la cime des arbres, la canopée .

Pour Rousseau les choses sont claires , le premier jardin et le premier champ sont à l’origine d’un arsenal juridique qui a étouffé l’innocence première , qui ne pourra etre retrouvée qu’en se plongeant au sein de la nature . Alors l’espèce humaine retrouvera peu à peu sa pureté et sa bonté .

Les Dieux créent les roses pour les offrir aux Hommes , pour que leur vie soit plus douce , Les Dieux crèent la nature , ses forces mystérieuses , et ses beautés , rien n’est écrit , chacun suit son destin , qu’il a la faculté de changer si , il n’est pas trop présomptueux et voulant voler trop près du soleil , se bruler les ailes .....

« Figurez vous qu’elle était debout leur ville , absolument droite , New York c’est une ville debout ! On en avait déjà vu des villes bien sur , et des belles encore . Mais chez nous , n’est-ce pas , elles sont couchées les villes , au bord de la mer ou sur sur les fleuves , elles s’allongent sur le paysage , elles attendent le voyageur , tandis que celle là , l’américaine , elle se tassait pas , elle se tenait bien raide , là , raide à faire peur

Imaginez un peu , d’abord il y a le Vesuve , 1277m , et s’étageant doucement les pentes couvertes de genets qui font comme manteau doré à la floraison , puis semées de vignes , d’oliviers , la plaine , et l’immense baie , à votre gauche au sud donc la presqu’ile de Sorrente , à votre droite au nord , le cap Misène , et tout au bout de ce formidable panorama , de cette vue d’anthologie , les iles Ischia et Capri .

J'étais ...... J'étais ..... un jardin.... le ciel couleur de peche rose au couchant.... Une voix enfantine , aigue , qui répond aux cris des hirondelles ......." Son mari le disait à ses proches : "Il se dégage de Colette quelque chose d'agreste et de sain , une sorte de nymphe des champs, une divinité de la Terre. "

Un nouveau style est lancé, il va accompagner le grand mouvement du romantisme, ce style néo-gothique, que l’on qualifiera plutot de «  troubadour » en France, essaime dans tout le paysage, avec ses églises, ses chateaux, ses chapelles et la redecouverte des jardins médievaux et ceux de style « Tudor » dont nous avons parlé. Rendez -vous à Oxford et promenez vous, les batiments des universités sont dans un curieux mélange.

Tout est di, il est là le secret de la campagne anglaise. Le paysage comme un jardin et le jardin comme un paysage, par l’action de tous, enfin de tous, disons de la « gentry » de ceux que nous retrouverons plus tard dans les romans de Jane Austen. Rompre avec les formes géométriques, elles n’ont pas de racines pas d’Histoire, retrouver la verité des horizons tels que le temps et la nature les ont façonnés, avec leurs couleurs, leurs formes, leurs souvenirs témoins de la grande ou la petite Histoire, la terre, les morts, comme le dit Alfred de Vigny: » là ou les morts sont passés «

"L’honnête homme" anglais aime la vie au grand air, il aime ses chiens, ses chevaux, son manoir et son jardin, dont il reste un nombre important ; ces « Country-houses » du XVIe et XVIIe et leurs jardins témoignent de la coexistence de plusieurs styles.

Une grande allée, qui débouche sur un terre plein, avec des douves en forme d’arbalète, un autre terre plein qui mène en montée douce vers le château qui s’étire longuement du nord au sud, Gizeux c’est maison des siècles. Visite de Stéphanie de Laffon propriétaire.

Au départ il y a la grande plaine qui change de nom selon les changements historiques, plaine de l’Allemagne du Nord, plaine germano-polonaise, plaine de l’Europe du Nord ; ce qui est sur c’est que elle débute dans les flandres pour se terminer à l’Est, à l’orée de ce qui fut la Prusse- Orientale, Koenigsberg, les bords de la mer baltique et le pays des oies sauvages et des chevaliers teutoniques.

Le héros, l’explorateur du Mississipi, avec un seul « p », à la française, c’est un jésuite, parfaitement oublié en France et célèbre dans le nouveau monde, le père Marquette, des villes, des statues, une très fameuse université portent son nom ; en 1673, partant de Quebec, il alla presque jusqu’au delta, 5000km en pirogue d’écorce, à pagayer. Connaître et évangéliser et comme au commencement était le Verbe, par la parole et la douceur.