Chaque mardi à 8h45, Guillaume Goubert et Simon de Monicault présentent une exposition ou un événement qui raconte l'histoire de l'art.
Le Centre Pompidou, à Paris, inaugure demain une grande exposition retraçant l’œuvre de Germaine Richier, sculptrice française née en 1902. Ce sera pour beaucoup de visiteurs la découverte d’une inconnue ou presque. Pourtant, selon la commissaire de l’exposition, Ariane Coulondre, Germaine Richier fut "l’artiste femme la plus célèbre de son temps".
Et si on réhabilitait le gribouillage ? Une étonnante exposition à l’École des beaux-arts de Paris nous invite à considérer autrement ce mot quelque peu péjoratif. Dans le langage courant, quand on dit d’un dessin ou d’un tableau que c’est un gribouillage, ce n’est pas pour exprimer de l’admiration. Or, ce que l’on découvre aux Beaux-Arts, c’est que le gribouillage traverse toute l’histoire de l’art, et du plus grand art. "De Léonard de Vinci à Cy Twombly", pour reprendre le sous-titre de l’exposition.
Je vais débuter cette chronique en citant Albert Camus. “Les matchs du dimanche, dans un stade plein à craquer, et le théâtre, que j'ai aimé avec une passion sans égale, sont les seuls endroits au monde où je me sente innocent.” Eh bien, pour ma part, c’est exactement ce que j’éprouve en randonnant en montagne et en visitant des musées.
L’architecture est un art particulier, car il est soumis à de nombreuses contraintes, financières et techniques. Pour concrétiser un projet, l’architecte a besoin d’un client prêt à le financer. Et ce projet doit obéir à de nombreuses règles techniques pour tenir debout.
Dunkerque accueille actuellement deux expositions qui méritent le déplacement, au sein d’institutions qui fêtent la même année leur 40e anniversaire. Le Fonds régional d’art contemporain, dénommé Frac Grand Large. Et le musée Laac, ce qui signifie Lieu d’art et action contemporaine. Mais avant de parler de ces expositions j’aimerais dire un mot du bâtiment hébergeant le Frac Grand Large qui est une remarquable réussite architecturale, inaugurée il y a dix ans.
Cette semaine dans la chronique des Histoires de l’art sur RCF, on part à la découverte d’une église peu connue, celle de Saint-Louis de Vincennes, a la périphérie de Paris.
Pour commencer cette chronique un post-scriptum s’impose. La semaine dernière, j'avais évoqué l’imminence d’un accord entre le British Museum et le gouvernement grec pour le retour à Athènes des frises du Parthénon. Eh bien, il n’y aura pas d’accord. La ministre britannique de la Culture a affirmé mercredi dernier que c’était hors de question. Mais je fais le pari que, tôt ou tard, les discussions reprendront.
Bientôt, il pourrait y avoir du nouveau sur cette question qui oppose le gouvernement grec aux autorités britanniques depuis des décennies. L’origine de cette controverse se trouve au début du XIXe siècle lorsque l’ambassadeur britannique à Constantinople, Lord Elgin, voulut se constituer une collection de marbres antiques. À l’époque, la Grèce était sous la domination de l’Empire ottoman auprès duquel Lord Elgin obtint l’autorisation de fouilles sur le site du Parthénon. Les équipes de Lord Elgin firent une lecture maximaliste de cette autorisation. Et c’est ainsi que 75 mètres de frises sculptées furent transportées en Angleterre. En 1816, Lord Elgin, ruiné, vendit ce trésor à l’État britannique. Le British Museum en devint le dépositaire et le demeure aujourd’hui.
Il y a en France peu de tableaux de Caravage, un grand maître italien qui a vécu à la charnière des XVIe et XVIIe siècles. Les collections françaises ne comptent que quatre toiles. Trois au Louvre, à Paris, et une au Musée des Beaux-Arts de Rouen. C’est là que se tient actuellement une petite exposition qui mérite le déplacement.
Pour saluer le musée de Grenoble, il faut évoquer une bande dessinée. Ailefroide altitude 3954, de Jean-Marc Rochette. Magnifique récit autobiographique sur le cheminement d’un jeune garçon vers sa vocation. Les premières pages posent le choix auquel Rochette sera affronté entre deux passions, l’art et la montagne.
La semaine dernière, je vous parlais du dernier tableau de Nicolas Poussin que le peintre n’a pu achever avant de mourir. L’œuvre ultime d’un artiste mérite toujours une attention particulière. Il y a quelques années, l’écrivain Bernard Chambaz a consacré à ce sujet un très bel ouvrage intitulé “Le dernier tableau”. Aujourd’hui, je voudrais évoquer une des dernières toiles d’Oskar Kokoschka. Elle conclut la très belle exposition monographique actuellement présentée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Le tableau est intitulé, en anglais : “Time, gentlemen, please”. Soit, en français : “Il est l’heure, messieurs, s’il vous plaît.” Ce sont les mots utilisés dans les pubs anglais pour annoncer la fermeture. On y voit un homme se diriger vers une porte de sortie où l’attend une silhouette qui pourrait bien personnifier la mort. Conclusion émouvante d’une vie de près d’un siècle. Oscar Kokoschka est né en 1886 en Autriche. Il est mort en Suisse en 1980.
Peut-on encore découvrir quelque chose sur un peintre aussi réputé que Nicolas Poussin ? La réponse est oui, on peut encore faire des découvertes sur ce peintre du XVIIe siècle, né aux Andelys, en Normandie, en 1594 et mort à Rome en 1665. Une exposition au Musée des Beaux-Arts de Lyon en fait la démonstration.
Libourne près de Bordeaux, la ville natale d’Eugène Atget, a voulu rendre hommage à ce précurseur de la photographie, né en 1857 et mort à Paris en 1926, quasi inconnu avant d’être élevé plus tard au rang de grand maître. À vrai dire, il a vécu fort peu de temps à Libourne. Il passe une partie de son enfance et de sa jeunesse à Bordeaux avant de rejoindre Paris où il rêve de faire une carrière d’acteur. Il n’y parviendra pas.
Une exposition à Paris pose la question du réalisme pour les artistes. Je m’autorise cette expression familière pour prévenir les auditeurs. Les sculptures que l’on voit au musée Maillol peuvent mettre mal à l’aise et pas seulement parce qu’il s’agit, pour une bonne part, de la représentation de corps dénudés.
Aujourd’hui, vous nous parlez d’une exposition parisienne qui connaît un remarquable succès
Il s’agit de l’exposition consacrée à l’artiste mexicaine Frida Kahlo présentée au Palais Galliera où se trouve le musée de la mode de la ville de Paris. Je le dis d’emblée : si vous souhaitez la visiter, prenez la précaution de réserver votre entrée sinon vous risquez de faire la queue longtemps, voire de ne pas entrer. L’affluence confirme la fascination planétaire que suscite cette femme née en 1907 et décédée en 1954 à l’âge de 47 ans. Frida Kahlo s’est imposée comme une des figures les plus marquantes de l’art au XXe siècle.
Pour la première fois, un musée, celui de l’Orangerie à Paris, rend hommage à Sam Szafran, trois ans après sa mort. On dirait que notre époque veut corriger quelques injustices à l’égard d’artistes dont le tort principal était de rester à l’écart de la mode.
Une exposition du musée du Louvre porte un titre étonnamment banal : "Les Choses". Le sous-titre est plus explicite et plus classique : "Une histoire de la nature morte"...
J’ai eu la chance, il y a quelques jours, de rencontrer à Bordeaux l’artiste néerlandais Theo Jansen. Son nom ne vous dit probablement pas grand-chose. Mais ses œuvres sont très connues, car elles ont beaucoup de succès sous la forme de vidéos diffusées sur Internet. On y voit des structures articulées faites de tubes de plastique et qui, animées par la seule force du vent, se déplacent sur des plages. Comment de telles créatures ont-elles pu voir le jour ? Pour le comprendre, il faut se rendre à Bordeaux, au musée des beaux-arts, où les œuvres de Theo Jansen sont exposées jusqu’au 1er janvier prochain dans le cadre du Festival international des arts.
Découverte d’une rétrospective à 24 artistes étrangers venus travailler à Paris de 1945 à 1972. Au Palais de la porte Dorée au bord du bois de Vincennes à Paris.
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