LA VIE DE CHÂTEAU

Durant toute cette saison nous avons tenté de vous faire partager un tant soit peu la vie de château de propriétaires passionnés par leur monument. Une vie de château qui est loin d’être un long fleuve tranquille et certainement pas une sinécure mais qui est aussi source de bonheur et de satisfaction. Aujourd’hui, je vous emmène en Touraine dans le petit village de la Chapelle Blanche Saint Martin en Indre et Loir pour découvrir le château de Grillemont. Un château de style 18ème qui appartient, entre autres, à Mme Chantal de Saint-Seine, que nous retrouvons tout de suite.

photos: https://www.chateau-de-grillemont.com/

Cette semaine, je vous emmène en Anjou, près du village de Durtal. Une délicieuse demeure de famille du 18ème siècle, située à 30 min au nord-est d’Angers, où vous accueillera sa propriétaire Anne Crouan dans l’une de ses 5 chambres, suites ou gîtes répartis dans le château ou dans les communs. Le tout entouré de 1000 hectares de terres et dont une grande part de forêts exploitées. Bienvenue au château de Chambiers.

Aujourd’hui je vous emmène dans le Haut-Anjou, découvrir une demeure que beaucoup d’entre nous connaissent. Ça va certainement rappeler des souvenirs de lecture de collégiens, puisque cette maison est le lieu où se déroule le roman autobiographique Vipère au poing du célèbre écrivain angevin Hervé Bazin : le château du Patys, situé à Segré en Anjou bleu. Une demeure achetée il y a 8 ans par l’actuel propriétaire Jean-Christophe Garnier, qui l’a restauré et réinstallé dans sa configuration quasi d’origine pour en faire un musée consacré à l’écrivain Hervé Bazin.

Dans cet épisode de la « Vie de château », je vous emmène à la découverte du château de Brissac, surnommé "le géant du Val de Loire" en raison de ses sept étages, ce qui en fait le plus haut château de France. Nous évoquerons le rôle important joué par Charles II de Cossé-Brissac, maréchal de France, instigateur des transformations architecturales qui feront du château un chef-d’œuvre mêlant style médiéval et influences Renaissance. Nous découvrirons également une pièce rare : un théâtre privé, de style Belle Époque, aménagé à la fin du XIXe siècle par Jeanne Say, marquise de Brissac et héritière de la fortune des sucriers Say. Mélomane passionnée, elle rêvait d’un lieu dédié à l’opéra au sein même du château familial. La salle, pouvant accueillir environ 200 spectateurs, est un véritable bijou architectural. En compagnie de Daniel Renaud, guide conférencier attaché au château de Brissac depuis 40 ans, nous découvrirons également la vie actuelle au château, encore habité par la même famille depuis plusieurs siècles, et ouvert au public pour des visites et des événements prestigieux. Entre Histoire, patrimoine et anecdotes familiales, cet épisode vous offre une immersion passionnante dans l’un des plus beaux joyaux de la vallée de la Loire.

Aujourd’hui, je vous emmène découvrir un château des bords de Loire dont le nom vous rappellera certainement le titre de quelques anciennes lectures. Il s’agit bien évidemment du château de Montsoreau, immortalisé par Alexandre Dumas dans son célèbre livre « La dame de Monsoreau », suite de son précédent ouvrage « La reine Margot ». Nous sommes à la frontière avec le département d’Indre et Loire, avec vue sur la confluence entre Vienne et Loire. Un château qui a une longue histoire et qui accueille aujourd’hui un musée d’art contemporain, dont nous rencontrerons la directrice tout à l’heure, mais, pour l’heure, c’est notre guide du jour, l’archéologue Emmanuel Litoux, que nous retrouvons pour nous faire la visite.

Aujourd’hui, direction le saumurois, pour découvrir le château de Montreuil-Bellay. Lorsque l’on traverse ce charmant village au patrimoine préservé, impossible de manquer le château qui domine la petite rivière du Thoué depuis bientôt mille ans. Une découverte en compagnie de sa propriétaire Marie-Guilhem de Valbray.

Aujourd’hui, je vous emmène aux portes d’Angers, un peu en aval de la Maine, sur un promontoire de schiste dont le célèbre roi René en fera un couvent au 15ème siècle. Édifié en hauteur, sur un rocher surplombant la Maine, ce site angevin vous offre donc la plus belle vue sur la ville d’Angers! On découvre ce site enchanteur en compagnie du fils de l‘actuel propriétaire, Thierry Bourgeois.

Le manoir des Lauriers est situé au cœur du petit bourg de Savennières, l'un des plus prestigieux villages viticoles de l’Anjou, face à la Vallée de la Loire. Témoignage de la beauté du lieu, le Manoir et ses jardins remarquables sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques et nous le découvrons en compagnie de son propriétaire Hugo Bony.

Aujourd’hui, nous découvrons le château du Martreil. Nous sommes à Sainte Christine, sur la commune de Chemillé-en-Anjou. Le château du Martreil et son parc à l’anglaise est avant tout une histoire de famille. Celle des Clémenceau de la Lande, famille industrieuse du XIXème siècle qui laissera sa marque dans ce territoire des Mauges. Un héritage que ses descendants, la famille de Romans, entretiennent depuis des décennies, de génération en génération.

Le prieuré de Cléré-sur-Layon: le havre de paix d'Isabelle Roorick

Je vous emmène aujourd’hui à Cléré-sur-Layon, dans le choletais, pour y découvrir, non pas un fier château mais plutôt un humble bâtiment religieux, chargé d’âme et d’émotion que la nouvelle propriétaire des lieux, Isabelle Roorick, s’attache à restaurer depuis 2021. Bienvenue au prieuré de la Sainte Famille ! Un beau logis vendéen qui renferme une ancienne chapelle du 11ème siècle presque oubliée de tous.

C’est un chantier hors normes dans lequel il se sont lancés ! Par inconscience nous avouerons-t-ils… C’est en 2017 que Jean-Louis et sa compagne Dominique ont acquis le château de la Tremblaye, sur la commune de Meigné, situé à 7 min de Doué la Fontaine. Un ancien château 17ème, construit sur des bases médiévales mais réaménagé au cours des années 50 en centre d’accueil pour enfants et adolescents polyhandicapés, que certains appelleront le « châteaupital » et qui nécessitera l’ajout de plusieurs corps de bâtiments en béton, accolés au bâtiment originel. Autant de verrues qu’ont entrepris de détruire le couple d’acheteurs afin de retrouver, au plus près possible, l’aspect néoclassique de la bâtisse. Voilà de quoi occuper largement le temps libre que leur offrent leurs retraites...

Du haut de leurs 27 et 23 ans, ce jeune couple n’a vraiment pas froid aux yeux. Venus de l’Est de la France pour s’installer en Anjou, ils ont entrepris, il y a deux mois, la restauration du château de la Verrerie, à Ingrandes-sur-Loire. Une bâtisse qui a une longue histoire liée à la production des vins pétillants sur notre terroir puisqu’il a appartenu à l’exploitant viticole à succès Henri Grandin qui décida, à la fin du 19ème siècle de construire sa demeure au bord de la Loire. Laissé à l’abandon au début des années 2000, le château a désormais besoin d’un bon coup de neuf ! Pas de quoi s’ennuyer pour Charlotte et Grégoire qui ne manquaient pourtant pas d’activité avec leurs deux enfants (et bientôt un troisième). Ils ont pris tout de même le temps de nous accueillir chez eux.

Le jardin du château de la Baronnière est un lieu qui ne s’ouvre au curieux que très rarement. Après avoir découvert il y a quelques semaines, l’exubérant château néogothique et son élégante cour carrée 18ème, sa propriétaire Anne du Boucheron nous invite à découvrir, en sa compagnie, ce magnifique jardin-potager qu’elle a entièrement redessiné voilà 16 ans et dans lequel elle s’investit avec passion. Sa structure en amphithéâtre, marquée par des structures en bambou, chanvre et réglettes en fer, abrite 500 variétés de plantes.

A la frontière entre château fort et demeure d’agrément, la bâtisse à la particularité de n’avoir jamais été remanié depuis sa construction au XVème siècle, lui donnant un aspect de château de contes de fée avec ses tours rondes et leurs toits pentus, ornées de mâchicoulis… C’est en 1992 que Patricia et Eric Laigneau décident de racheter ce château endormi. Et de le faire revivre.

La première chose qui frappe lorsque l’on sort de la route, c’est cette vue sur la bâtisse, en haut de sa colline, au bout de l’allée. Jamais remanié depuis sa construction en 1498, le château de Brétignolles, situé sur la commune d'Anché, près de Chinon, présente un très bel exemple d’architecture gothique de la fin du Moyen-Age. Depuis 2016, l’actuel propriétaire Joël Brendel, tente, avec sa famille, de lui redonner vie. Un chantier pharaonique dont ils n’avaient peut-être pas pris totalement conscience au départ…

L’achetant en 1444, René 1er d’Anjou fera de ce manoir de Launay sa demeure privilégiée pour y loger, écrire, étudier, y recevoir ses amis et organiser des tournois. La visite, en compagnie de son actuel propriétaire, Bernard di Marzio, est un prétexte pour découvrir quelques facettes de ce personnage haut en couleur qui a façonné l’Anjou.

Rendez-vous au château de la Baronnière, à la Chapelle-Saint-Florent, dans les Mauges. Ses actuels propriétaires, Anne et Olivier du Boucheron, nous font visiter le château néo-gothique, construit au 19ème siècle par l'architecte angevin René Hodé sur les ruines de l'ancienne demeure du général vendéen Bonchamps, incendiée par les révolutionnaires et dont il ne reste plus que la grande et néanmoins magnifique cour carrée des communs, servant aujourd'hui de logis aux actuels châtelains.

Au cours d'une promenade dans un parc du 17ème et 18ème siècle, partez à la recherche de l'Ile d'Amour et son temple de Vénus, après avoir traversé le grand canal du parc à la française puis emprunté le souterrain mystérieux du parc à l'anglaise... C'est le voyage onirique que vous propose à Breil (49) dans le noyantais, Patrice et Catherine de Foucaud, les copropriétaires du château de Lathan: une belle demeure construite avant tout pour orner son magnifique jardin

Surplombant de 70 m la vallée de la Loire, le château de la Colinière à Champtoceaux bénéficie d'une vue exceptionnelle. Un véritable coup de cœur qui a poussé Hervé Tribot la Spière et son épouse à l'acquérir en 2016. Mais ils ne se doutaient pas que ce château du XIXème siècle cachait dans son parc, enfouis sous les broussailles depuis plusieurs siècles, les ruines d'une cité médiévale qui fût deux fois plus grande que celle de Carcassonne. Celle-ci fût entièrement rasée par vengeance en 1420 dans le cadre d'une lutte dynastique dans le trophée était le duché de Bretagne.