La Symphonie du cinéma - page 8

Souvent employé dans des rôles de durs à cuire au grand cœur tout au long de sa carrière, l’Américain a réalisé en parallèle une quarantaine de films devenus des classiques pour certains traitant de thèmes aussi variés que la quête existentielle (Sur la Route de Madison), l’histoire de l’Amérique (Mémoires de nos pères, J. Edgar), sans oublier son amour pour la musique (Bird).

Que ce soit dans la série des "Gendarmes" ou dans "Oscar", Louis de Funès a laissé le souvenir d'un jeu d'acteur comique exceptionnel - servi par des musiques de films inoubliables.

"L’Aile ou la cuisse", "Les Sous-doués", "Les Ripoux"... Certaines comédies populaires de Claude Zidi ont connu un succès phénoménal. Retour en musique sur des films devenus cultes.

Pour la dernière de la saison, les chansons de films dont l’action se déroule en été sont cette semaine dans la Symphonie du cinéma. Du Grand Bleu à West side story, chantez, dansez…

Avec Alberto Sordi, il incarnait à lui seul la comédie à l’italienne, mélange subtile et féroce d’humour et de satire sociale de l’Italie des années 60 et 70. Vittorio Gassman était un "monstre" de charisme d’abord chez Dino Risi, le maître du genre où la musique d’Armando Trovajoli s’exprime le plus souvent.

Dans l’histoire du cinéma, il reste le cow-boy absolu sans peur et sans reproche. Un roc indéboulonnable, au style débonnaire et au regard malicieux qui incarna l’essence même du western hollywoodien. Cette semaine dans La Symphonie du cinéma, la carrière de John Wayne en musique et en neuf petites madeleines.

Buñuel, Sautet, Ferreri mais aussi Rivette, Godard, Nanni Moretti et bien d’autres encore l’auront dirigé. Michel Piccoli, disparu le 12 mai dernier, était en quelque sorte le dernier lien entre le cinéma d’hier et celui d’aujourd’hui.

Cette semaine La Symphonie du cinéma rend hommage à Michel Legrand qui nous a quittés à l’âge de 86 ans, le 26 janvier. Avec sa disparition, c’est tout un pan de l’histoire du cinéma de ces 50 dernières qui se tourne. Compositeur fétiche des films de Jacques Demy, il avait eu le privilège rare, pour un musicien français, de réussir aux Etats-Unis. C'est ce que nous rappelle aujourd'hui Fabien Genest.