La Symphonie du cinéma RCF - page 5

"Disparu le 21 avril, Jacques Perrin fut tour à tour un marin poète dans Les Demoiselles de Rochefort, un prince enchanteur dans Peau d’âne, un militaire en proie au doute dans Le Désert des Tartares et La 317e Section, un journaliste d’investigation dans Z, ou encore un cinéaste dans Cinema Paradiso.
Il avait tourné avec Demy, Costa-Gavras, Chabrol, Schoendoerffer, Zurlini, Tornatore. Dans les années 2000, il devient un producteur avisé et comblé. L’acteur s’effacera peu à peu tout en continuant à tourner par amitié, notamment pour son neveu, Christophe Barratier dans Faubourg 36 ou Les Choristes, énorme succès de l’année 2004.
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Les copains, la campagne, l’enfance, les femmes, autant de thèmes chers au cinéma d’Yves Robert, qui disparaissait il y a 20 ans. Cinéaste de la comédie permanente, ses films mettaient en lumière des personnages tantôt timides et maladroits (Le Grand Blond, Courage fuyons, Un Eléphant, ça trompe énormément), tantôt idéalistes (Alexandre le bienheureux), tantôt enfantins et cabotins (La Guerre des boutons, Bébert et l’Omnibus). Un cinéma d’artisan, consciencieux, fraternel, potache et complice qu’il partageait avec une famille d’artistes fidèles : l’acteur Jean Rochefort, le scénariste et dialoguiste Jean-Loup Dabadie, et Vladimir Cosma, le compositeur de plus de la moitié de ses films et de partitions devenues des références et des tubes du cinéma français.

Il y a 20 ans disparaissait l’un des plus bels ambassadeurs de Paris et d’une chanson française populaire et intemporelle. A la fois chanteur, interprète et compositeur pour les autres, notamment pour Yves Montand, Edith Piaf ou Juliette Gréco, Francis Lemarque avait également fait une incursion remarquée au cinéma dans les années 60 et 70, essentiellement en cosignant avec son grand ami Michel Legrand

Compositeur au style à la fois intime et puissant, sombre et élégant, Howard Shore, c’est d’abord les BO pour les films de Cronenberg mais aussi, pour la spectaculaire trilogie du “Seigneurs des anneaux“ et celle du “Hobbit“ chez Peter Jackson, plusieurs fois oscarisés et qui l’ont propulsé dans une autre dimension.
C’est encore la musique de films culte tels que “Le Silence des agneaux“,“Aviator“,“Mrs Doubtfire“ ou “Seven“ et puis aussi deux collaborations chez le Français Arnaud Desplechin.
Ses partitions souvent grandioses et symphoniques impriment l’esprit et l’oreille pour longtemps. La Symphonie du cinéma revisite, cette semaine, l’oeuvre du Canadien qui a soufflé ses 75 bougies, le 18 octobre.