La petite nouvelle RCF - page 3

« Gilberte l’avait accompagné sur le pas de la porte. Elle l’avait embrassé en passant ses bras autour de son cou et lui avait murmuré à l’oreille : « Pierrot, promets-moi que c’est la dernière fois, sinon tout sera fini entre nous . » Il avait promis, évidemment, mais Pierrot n’imaginait pas que l’auteur, Gérard Sire, avait en tête un autre scénario »

Jules Gourimont renait la ferme de Rivesèche, et ce n’était pas un mince travail pour un homme seul. Mais un jour, les messieurs de la future autoroute avaient longtemps causé avec lui et, l’année suivante, les bulldozers étaient arrivés. Jules Gourimont avait touché un paquet d’indemnités, mais…

Une fois la relecture achevée, il avait saisi son stylo-plume et apposé sa signature à l’endroit prévu à cet effet. Une signature aux lettres amples, arrondies, une belle signature, pensa-t-il avec fierté. Rendez-vous ce mercredi pour entendre la suite lue par l’auteur, au micro de RCF Loiret.

Pour ces vacances scolaires à l’horizon limité, pour échapper au confinement, je vous propose d’ouvrir une petite fenêtre, grâce à quelques textes partagés, de Colette, de Joshin Luce Bachoux et Maurice Genevoix.

Je puise aujourd’hui dans les histoires de notre écrivaine du Val de Loire, Madeleine Changeux- Gilet qui sait à merveille raconter les petits riens de la vie quotidienne, un histoire d’imperméables et de grand-père distrait, cela suffit à alimenter l’intrigue.

Le mot « dialogue », dans la nouvelle de Claude Boussard, prend une dimension à géométrie variable. Ce fut d’abord pour Camille un tête à tête avec sa conscience, une réorientation de sa vie en quête d’un engagement plus juste. C’est à présent, dans le 2 ème épisode, au tour d’Alain guidé par Camille, de se remettre en question.

Les œufs de Pâques symbolisent le renouveau, l’espérance et cette tradition a été reprise par l’Eglise pour fêter la résurrection du Christ. A sa façon, Claude Boussard nous offre lui aussi un œuf de Pâques, par l’écriture, sous forme d’une belle petite nouvelle à méditer…

L’émission La Petite Nouvelle aime bien donner la parole à un écrivain de notre région. J’accueille donc cette semaine Guy Jimenes, ancien bibliothécaire, qui revient avec de nouvelles histoires autour des mots et des stylos.

La petite Nouvelle innove cette semaine, afin d’apporter sa contribution à la Journée Internationale pour les Droits des Femmes, qui a eu lieu récemment. Ce sera donc une émission à 2 voix où, sous forme d’une interview faite par la journaliste Annick Cojean en 2017 nous entendrons les réponses de Françoise Héritier, célèbre anthropologue, évoquer les outils essentiels pour penser le féminin

La fête des grands-mères est certes d’inspiration commerciale, mais si elle s’est rapidement enracinée dans le calendrier, c’est qu’elle fait écho à quelque chose de profond en nous, une façon de se rappeler peut-être une recette de riz au lait, un tricot maison, des vacances partagées. A chacun sa petite madeleine de nostalgie…

Dernière semaine en compagnie de Guy de Maupassant, avec une nouvelle choisie dans un autre registre, celui du fantastique, créant une situation que l’esprit ne comprend pas. Frissons assurés !

Maître Chicot, l’aubergiste d’Epreville convoite la ferme de la mère Magloire, sa vieille voisine. Celle-ci, attirée par l’argent promis, finit par céder son bien en viager. Mais les années passent et la vieille tarde à trépasser. Maître Chicot décide alors d’aider la nature…

Le genre littéraire de la nouvelle est lié au nom de Maupassant. Il en a écrit plus de 300 ! C’est donc normal que de temps en temps il s’invite à l’émission. Certes Guy de Maupassant a une vision sans complaisance de l’humanité ; ses personnages sont souvent cupides, violents, cyniques, mais dans la nouvelle choisie cette semaine, c’est l’émotion qui l’emporte.

La lecture de cette semaine sera signée Jacqueline de Romilly, grande dame de la littérature, aujourd’hui décédée, mais qui nous a laissé, en plus de ses brillants écrits d’helléniste, de vraies pépites de petites nouvelles.

« Jonas allait pouvoir accomplir sa mission, Ninive était venue à lui… ». Sur cette phrase sibylline se terminait la nouvelle de Claude Boussard lue la semaine dernière. Mais l’auteur en propose une suite, « La famille de Nasim », sur le thème de l’engagement et des responsabilités de chacun.

Louise et Lucien mènent une vie bien tranquille à Moret, au bord du Loing. Mais à travers cette nouvelle qui leur est consacrée, l’auteur Claude Boussard évoquera avec malice Jonas et sa mission, et peut-être pour Louise et Lucien l’envie également d’un engagement ? A écouter cette semaine…

En ce début d’année où notre liberté est sous contrôle on a du mal à partir en voyage, à rêver d’ailleurs mais il reste quand même un moyen de s’échapper : à travers le monde des contes et des belles histoires. C’est ce que vous propose cette semaine l’émission de La Petite Nouvelle avec deux textes proposés par Jacques Devigne.

Ce mercredi 13 janvier 2021 Claude Boussard et moi, masqués mais heureux reprenons le chemin du studio de RCF pour vous partager l’histoire d’une cigogne d’Alsace, conte écrit par Claude et choisi ce jour pour apporter du rêve, de la magie, en ce début d’année 2021 où nous avons tout particulièrement besoin d’espérance.