Hi-tech

Alors qu’a débuté hier la 25ème semaine européenne pour le travail des personnes en situation de handicap, Zoom aujourd’hui sur les applications qui proposent de l’aide à ceux qui souffrent d’une déficience. Qu’elle soit moteur, visuelle ou auditive. C’est un domaine où les initiatives sont très nombreuses. On compte des centaines d’applications et de logiciels adaptés qui visent à faciliter le quotidien des personnes en situation de handicap. Ça va de la plus simple, qui répertorie les magasins, les administrations accessibles en fauteuil à l’application plus technique qui permet en fonction du profil de l’utilisateur d’apporter des réponses à quasiment toutes les difficultés quotidiennes. Qu’est-ce que le numérique propose aujourd’hui ? Et bien à peu près les mêmes outils que ceux que vous utilisez : A commencer par Google map. Cette application développée par le géant d’internet, on ne le sait pas vraiment, mais elle est aussi adaptée aux personnes qui se déplacent en fauteuil et du coup, par extension, les itinéraires accessibles en fauteuil le sont aussi aux personnes à mobilité réduite, qui ne peuvent ou ont beaucoup de mal à monter les escaliers. Pour cela, quand vous êtes sur la page itinéraire de google, vous cliquez sur transport en commun, le petit bus qui est en haut de la page, vous allez sur option et ensuite vous cochez la case « accessible en fauteuil roulant ». Cela permet d’adapter le chemin en évitant tous les obstacles connus sur l’itinéraire. Alors Google n’est pas le seul opérateur à proposer des outils qui visent à améliorer les déplacements. On peut citer StreetCO qui fonctionne sur le principe de la collaboration générale. C’est-à-dire que ce sont les utilisateurs qui mettent à jour les données en temps réel. Ainsi, en plus des obstacles permanents comme un trottoir trop haut, les difficultés ponctuelles sont également signalées. C’est le cas de travaux sur les trottoirs ou d’une manifestation comme une foire ou un événement qui empiètent sur la chaussée. Enfin, au niveau mondial il existe aussi des applications collaboratives. Wheelmap fonctionne a peu près de la même manière mais avec des contributeurs de toute la planète. Ainsi, même en vacances, les personnes à mobilité réduite peuvent trouver les itinéraires qui correspondent à leur handicap. Qu’en est-il pour les personnes malvoyantes, malentendantes ou privées de la capacité de s’exprimer ? Et bien, elles ont, elles aussi, leurs applications dédiées. AVA, A.V.A est une application qui permet aux personnes sourdes et malentendantes de participer à une conversation. En fait le téléphone capte la conversation et retranscrit en direct les échanges sous la forme d’un chat, en gros des petits messages sur le téléphone. Ça c’est pour la plus simple. Mais on peut aussi citer RogerVoice. Le principe est quasiment le même sauf que cette fois elle permet de traduire en direct la langue des signes. En gros, à l’aide de la caméra du téléphone, l’application capte la conversation signée et met par écrit l’intégralité des échanges. Ça permet cette fois à une personne qui ne maitrise pas cette manière de s’exprimer de participer à une discussion. Be my eyes, littéralement soit mes yeux s’adresse aux personnes malvoyantes sous la forme d’une plateforme d’entraide. Le principe est simple. Une communauté de bénévoles se met à disposition de personnes qui ont des difficultés pour voir les choses. Et en un coup de fil sur l’application ils décrivent en direct les lieux à la personne en situation de handicap et vont ensuite les guider pour effectuer une tâche plus ou moins complexe. C’est la tradition de l’entraide. D’une communauté qui se gère les coudes pour faire face à un monde qui n’est pas totalement adapté à tous. Mais ça ne s’arrête pas là ! Dernier exemple avec l’application Lpliz... que l’on peut traduire par Aidez-moi s’il vous plait... L’idée de cette application est de lancer une alerte en cas de difficulté. Un bouton permet de se signaler et va déclencher une chaine de solidarité avec plus de 6000 bénévoles qui acceptent de donner de leur temps en toute bienveillance.

En cette Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées, Stéphane Longin propose quelques alternatives numériques conçues pour tenter de faciliter la vie quotidienne des personnes en situation de handicap.

Stéphane Longin énonce pour les auditeurs du 11/12 quelques moyens de réduire sa facture et de limiter son impact environnemental grâce aux nouvelles technologies.

Stéphane Longin vous propose de découvrir les nouvelles formations du numérique explorées par l'Université Clermont Auvergne, dont une qui s'est ouverte récemment au Puy-en-Velay.

Stéphane Longin, directeur des radios RCF en Auvergne est en notre compagnie pour la chronique hi-tech : aujourd'hui il nous parle d'intelligence artificielle...