
Grand écran RCF - page 3
présentée par Henry VEDRINES
Quelle toile, quelle étoile fera sinscitller vos yeux dans la galaxie cinéma chaque semaine. Grand écran fait entendre la voix d'un film inatendu ou espéré, coup de coeur qui offre une vision du monde et du cinéma. 10 minutes pour situer, présenter et éveiller l'envie d'aller voir soi même. C'est l'optique Grand écran.
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6 décembre 2024Cap de l'esperance
Dans LA VALLE DES FOUS Xavier Beauvois nous invite à un voyage intérieur, faire le Vendée globe dans son jardin ! Comme dans albatros, son opus précédant, on retrouve la réconciliation, l’estime de soi a retrouver, la fraternité. Ici pour regagner sa propre dignité, un homme blessé et addict va faire le Vendée globe dans son jardin.
Une belle fable sur le plus beau des voyages et le plus dur des caps à passer, celui de combattre ses démons.
Optimiste me direz-vous, oui mais ça fait du bien d’espérer.
Alors embarquez-vous sans vous mouiller.Droits image: Grand écran
29 novembre 2024DU GRAND CLINT
Les films de procès abondent au cinéma depuis quelques années, peut-être par recherche de la vérité dans un monde qui n’a plus d’appuis stable ?
A 93 ans le grand Clint dont c’est le 41 opus, décline ses thèmes, justice, vérité et culpabilité, comment vivre et être juste ? Juré n° 2 nous entraine avec rigueur et compassion dans un cas de conscience, le juré est impliqué dans l’affaire jugée ! suspense et choc moral ; vous allez être retenu deux heures en haleine.
Eastwood est digne héritier de Lumet, Ford, Preminger
Un classique
Vive le grand âge de l’expérience !Droits image: Grand écran
22 novembre 2024Les chemins du coeur
Emmanuel MOURRET continue à décliner, les chemins du cœur et de l’amour dans TROIES AMIS
mais là, il va encore plus loin, à travers une palette de situations, de ces trois amies, la question de l’amour, de la durée, de l’amour de la mort, des sentiments du désir et du choix se mêlent avec finesse et surtout intelligence et tendresse pour tous les personnages. Que vous soyez amoureux, ou en recherche, vous trouverez un écho, vivre c’est se donner le droit d’aimer ou tenter avec nos faiblesses et nos petits travers.
Du grand art digne de Truffaut, Rohmer ou MOURRETDroits image: Grand écran
15 novembre 2024Rediff - TOUT LE MONDE Y PENSE
Tout est dans le manque d'amour dans Misericorde d'Alain Guiraudie.
Un homme retourne dans son village, et va reveiller les desirs de chacun, avec au centre un meurtre, un secret, une confession ?
jusq'où aller ? Le cineaste ose melanger, humour et drame policier mais avec respect pour explorer l'ambiguïté et les zones d'ombre du desir d'être, même un peu.
Attention, il faut acceppter les surprises.Droits image: Grand écran
8 novembre 2024Quand la difference exclut
Premier film de l’acteur roumain Emanuel Pârvu
« Trois km jusqu’à la fin du monde » par sa rigueur et son ambiance pesante, nous fait vivre l’exclusion d’un jeune homme dans un village traditionnel roumain. Le point de départ, une agression HOMOPHOBE, va révéler le poids des traditions, des regards, des racismes quotidiens et faire découvrir une communauté incapable de comprendre la différence. Que reste-t-il comme horizon, le film achevé ?Droits image: Grand écran
25 octobre 2024En route vers la liberté
La liberté pour Suleyman passe par l’obtention de ses papiers de refugie. En attendant dans la course quotidienne de ce livreur, il faut travailler sans se faire remarquer.
L’HISTOIRE DE SOULEYMAN nous plonge dans le quotidien des gens exploités, qui sont en attente, désormais, vous mettrait une histoire, des gestes, un visage sur ce qu’on appelle des migrants
Prix d’interprétation pour celui qui est véritablement en attente de papiers.
Pas de plaidoyer, des faits, haletant et humain.Droits image: Grand écran
18 octobre 2024Les Lumières de la ville
Grand prix à cannes, ALL WE DESIRE IS LIGTH de la jeune réalisatrice Payal KAPADIA a séduit le public et a ramené l’inde devant la scène du cinéphile.
Réussite qui d’une beauté qui mêle réalisme poésie et politique en évoquant par touches sensibles à travers trois femmes, la difficulté de celles-ci dans une mégapole lumineuse.
Voir l’espérance au quotidien, et renaitre dans un monde qui pourrait vous engloutir, est un sujet universel. Tendre mais très dur à y regarder de près.
La femme est-elle l’avenir de l’Inde ?Droits image: Grand écran
11 octobre 2024Mégalo Francis ou pas ?
Faut-il aller voir mégalopolis de Coppola ? oui si on croit aussi à la fidélité du rêve, a un côté opératique du cinéma et on ne peut que tirer le chapeau a un grand cinéaste. Mais a une condition, dépasser une certaine naïveté pour se laisser aller. Comme dans un opéra, il y a des moments flamboyants, d’autres plus lourds mais pas de quoi mériter le démontage en règle que le film a reçu. On a vu pire même à cannes dans certaines palmes.
Un dernier adieu à une époque ? Peut-être…Droits image: Grand écran
4 octobre 2024le diable est rentre dans la maison
Mohammad Rasoulof, qui a quitté l’Iran pour se sauver, décrit le portrait d’un pays en révolte contre l’arbitraire. Mais dans LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE il le fait de l’intérieur, par l’affrontement d’une famille dont le père juge important de préserver de l’extérieur la cohésion. Le mal va rentrer.
2h45 de mise en scène implacable et un grand cinéaste. Dans un pays où la révolte lève comme des graines sauvages qu’on ne pourra étouffer.Droits image: Grand écran
27 septembre 2024Trueba - père et fils
Deux cinéastes espagnols
Fernando TRUEBA raconte en animation le parcours d’un musicien de jazz exécuté par la dictature argentine dans THEY SHOT THE PIANIST
et son fils Jonas TRUEBA lui, comme le Rohmer espagnol, nous livre un portrait de jeune fille en attente de sens dans le Madrid de 2020 dans EVA EN AOUTDroits image: Grand écran
20 septembre 2024Une vie rêvée
Les difficultés d’une quinqua dans sa relation avec son fils, le travail, etc.
Portée par une Valeria Bruni Tedeschi touchante et fantasque, UNE VIE REVEE porte malgré des petits défauts un bel espoir de cinéaste.Droits image: Grand écran
13 septembre 2024Deux femmes cineastes qui convertissent notre regard
Le cinéma nous fait changer de regard.
Dans la prisonnière de Bordeaux Patricia Mazuy nous raconte côté visiteuses de prison, la rencontre de deux femmes que leur milieu oppose. Porté par un duo de choc, un parcours de libération.
Dans Rosalie de Stéphanie di Giusto, c’est notre regard sur la différence, la beauté, l’amour qui est appelé à changer.
Une femme à barbe en Bretagne au 19ème siècle va transformer ce handicap en quête de liberté, un film doux, lumineux et pourtant dur, qui nous oblige à nous poser la question du respect du regard. Magnifique !
Deux regards de femmes et deux films pas assez défendus !Droits image: Grand écran
6 septembre 2024Double enfance et double papa
Les frères LARRIEU quittent leur Pyrénées natales pour le jura. Ils nous livrent un film dur et tendre à la fois, un beau mélo LE ROMAN DE JIM
Sans juger, ils montrent, construit comme un thriller sur quasi trente ans, les conséquences de l’inconstance des choix d’avoir un enfant et de changer de papa. Loin du discours moralisateur ou idéaliste ou comique, le film évoque les conséquences, les blessures, la paternité, la construction de la vie et la responsabilité d’être père ou mère.
Actuel et romanesque !Droits image: Grand écran
28 juin 2024autoportrait cache
Dans "C'est pas moi", Leos CARAX détourne une commande de Beaubourg pour livrer un puzzle de sa personnalité et de ses films.
À 64 ans, prenant la forme des derniers opus de Jean-Luc Godard.Droits image: Grand écran
21 juin 2024Deux coups de cœur
Deux coups de cœur, deux films de deux jeunes réalisatrices françaises.
Dans L’Homme d'argile, le mythe de Pygmalion revisite la solitude et le regard à travers la création d’une statue d’art contemporain, l’art sert-il à manger l’autre ou à s’ouvrir à lui ? Beau coup d’essai d'Anaïs Tellenne.
Dans Le Théorème de Marguerite, réalisé par Anna Novion, une jeune chercheuse en maths commet une erreur qui lui coûte cher et va lui permettre de découvrir qui elle est. Une odyssée où vivre le quotidien est un problème à multiples inconnues.Droits image: Grand écran
14 juin 2024Embarquez qu'ils disaient !
Le plaisir des dialogues et du jeu de grands acteurs dans une croisière au petit cours, c’est tout le programme de La Petite Vadrouille de Bruno Podalydès. Un film avec beaucoup de tendresse et des personnages dignes de bandes dessinées.
Un régal.Droits image: Grand écran
31 mai 2024Un film dans le film
Quentin Durieux ouvre le bal, avec DEUXIEME ACTE au festival de cannes
Un jeu avec le spectateur, et l’artifice du cinéma, mais aussi un lot de questions sur le formatage ou la création
Un régal d’humour décapant et surréaliste.
Vive le cinéma dont le spectateur est complice !Droits image: Grand écran
24 mai 2024Le tableau révélateur
Dans le TABLEAU VOLE de Pascal BONITZER, c’est un tableau disparu qui va révéler les personnages, son histoire, et les enjeux de sa valeur. L’art comme mémoire, mais aussi une belle leçon de comédie à la Woody Allen, ou Hawks.
Quel prix a un tableau, celui du regard posé ou du prix ?
Métaphore de cet art qui est une industrie et un plaisir partage,
faites-vous plaisir dans une belle palette de personnages.Droits image: Grand écran
17 mai 2024Qui est Quentin Dupieux ?
Qui est Quentin DUPIEUX, cet artiste multi carte, qui vient de faire l’ouverture de cannes 2024,
à travers des films de genre qui semblent potaches et bizarres, se cache-t-il un des cinéastes qui frappe les esprits et dont les films disent beaucoup de notre temps ?
On s’attardera sur YANNICK sorti en 2023.
En tout cas, bon choix pour ouvrir nos yeux, vive le cinéma, vive cannes 2024 !Droits image: Grand écran
10 mai 2024Il est difficile d'être femme
Deux pépites, sur la difficulté de s’affirmer comme femme. A découvrir.
La Vie invisible d'Eurídice Gusmão, film de Karim Aïnouz dont le nouveau film est présenté à Cannes 2024, relate la vie séparée de deux sœurs dans le Brésil des années 50, un grand mélo émouvant à couper le souffle.
SMOOTH TALKING de Joyce Choper, sortie en 86, et redécouvert cette année, cache derrière un récit de passage à l’âge adulte d’une jeune américaine, tous les troubles du désir et les blessures de la parole et des gestes des hommes, la dernière demi-heure, ambiguë, fait froid dans le dos et peut nous faire changer de regard sur les femmes ;
Une perle !Droits image: Grand écran
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