Grand écran

Dans "C'est pas moi", Leos CARAX détourne une commande de Beaubourg pour livrer un puzzle de sa personnalité et de ses films.
À 64 ans, prenant la forme des derniers opus de Jean-Luc Godard.

Deux coups de cœur, deux films de deux jeunes réalisatrices françaises.

Dans L’Homme d'argile, le mythe de Pygmalion revisite la solitude et le regard à travers la création d’une statue d’art contemporain, l’art sert-il à manger l’autre ou à s’ouvrir à lui ? Beau coup d’essai d'Anaïs Tellenne.

Dans Le Théorème de Marguerite, réalisé par Anna Novion, une jeune chercheuse en maths commet une erreur qui lui coûte cher et va lui permettre de découvrir qui elle est. Une odyssée où vivre le quotidien est un problème à multiples inconnues.

Le plaisir des dialogues et du jeu de grands acteurs dans une croisière au petit cours, c’est tout le programme de La Petite Vadrouille de Bruno Podalydès. Un film avec beaucoup de tendresse et des personnages dignes de bandes dessinées.

Un régal.

Quentin Durieux ouvre le bal, avec DEUXIEME ACTE au festival de cannes

Un jeu avec le spectateur, et l’artifice du cinéma, mais aussi un lot de questions sur le formatage ou la création

Un régal d’humour décapant et surréaliste.

Vive le cinéma dont le spectateur est complice !

Dans le TABLEAU VOLE de Pascal BONITZER, c’est un tableau disparu qui va révéler les personnages, son histoire, et les enjeux de sa valeur. L’art comme mémoire, mais aussi une belle leçon de comédie à la Woody Allen, ou Hawks.
Quel prix a un tableau, celui du regard posé ou du prix ?
Métaphore de cet art qui est une industrie et un plaisir partage,
faites-vous plaisir dans une belle palette de personnages.

Qui est Quentin DUPIEUX, cet artiste multi carte, qui vient de faire l’ouverture de cannes 2024,
à travers des films de genre qui semblent potaches et bizarres, se cache-t-il un des cinéastes qui frappe les esprits et dont les films disent beaucoup de notre temps ?
On s’attardera sur YANNICK sorti en 2023.
En tout cas, bon choix pour ouvrir nos yeux, vive le cinéma, vive cannes 2024 !

Deux pépites, sur la difficulté de s’affirmer comme femme. A découvrir.
La Vie invisible d'Eurídice Gusmão, film de Karim Aïnouz dont le nouveau film est présenté à Cannes 2024, relate la vie séparée de deux sœurs dans le Brésil des années 50, un grand mélo émouvant à couper le souffle.
SMOOTH TALKING de Joyce Choper, sortie en 86, et redécouvert cette année, cache derrière un récit de passage à l’âge adulte d’une jeune américaine, tous les troubles du désir et les blessures de la parole et des gestes des hommes, la dernière demi-heure, ambiguë, fait froid dans le dos et peut nous faire changer de regard sur les femmes ;
Une perle !

Pas de pronostics mais un petit avant-gout des attentes de cannes 2024
Un rendez-vous de tous les cinémas qui chaque année nous surprend
Présidée par celle qui rallie cinéma d’auteur et blockbuster GRETA BARBIE !
Et le retour de Mr COPPOLA qui à 85 ans a porté un film attendu depuis 20 ans
et milles surprises.

LE MAL N EXISTE PAS. derriere ce titre intriguant, HANAGUCHI,le citadin , nous entraine dans une experience narrrative envoutante et dont la fin nous restera logtemps en tete.
UNE Equipe, de promoteurs de camping ,bouleverse cette harmonie .Construit comme une eegie ,ou un poeme avec des ruptures de ton une experience sur laz frzgilite de la beaute
un film qui se ressent plus qu il ne s annalyse
envoutant

« Vincent doit mourir » de Stephan Castang est un premier film qui ose mêler fantastique, Survival et amour, tout en abordant un thème prenant, la violence verbale ou physique qui nous entoure à la manière d’un CARPENTER ou DE PALMA des années 80, un bon film d’action carré. Est-ce Vincent qui déclenche par son regard la violence autour de lui ou le regard des autres, ou une épidémie ?
De notre regard est-il innocent, il va partir pour survivre et rencontre celle qui supportera son regard.
Belle réflexion sous couvert de film à cent à l’heure ?

CHRNIQUES DE TEHERAN
en 9 vignettes,de situations ordinaies et kafkaienne ,un portrait sans concession de la difficulte de vivre dans l iran actuel.Le pouvoir, la corruption , le religieux, la surveillance sont a dejouer au quotidien
des petits moyens mais aussi un grand film sur la dignite des petites gens et la valeur d un acte de courage qui rend libre
porteur d esperance
comme quoi avec peu de moyens,des artistes exercent a leur risque et peril leur art

un temps et un film entre parenthese, pour stephane BRIZE;ce cineaste deliczt, sensible rompt sa trilogie du marche et du capitalisme pour revenir aux blessures des amours et des pages non tournees .
DANS UN RYTHME PRESUE ASIATIQUE? SEREIN ? LES RETROUVAILLES PLUS DE 10 ANS APRES ENTRE UN ACTEUR EN THALASSO ET SON AMOUR D AVANT ;l OCCASION POUR EUX DE REFERMER OU PAS? UNE RUPTURE? ET VIVRE A NOUVEAU
AVEC LA PETITE MUSIQUE DE VINCENT DELERM ET
GUILLAUME CANET ET ALBA ROCWACKER

FERRARI, de Michael MANN, dont c’est le retour au cinéma après 10 ans d’absence pour un projet cher à cet ancien passionné de courses, est loin d’être un simple biopic !
C’est un véritable mélodrame, construit sur la course qui en 1957, redonna à Ferrari sa force, mais aussi apporta la mort dans un terrible accident.
Portrait de cet homme, solitaire, blindé contre les émotions, mais ou la vie est un opéra digne des grands mélos flamboyants du grand Hollywood.

Découvrez une histoire incroyable du marché de la taxe carbone. Autour de cette enquête portée par des comédiens superbes, la spirale de l’argent mène au sang. Un vrai thriller, dramatique mais aussi instructif sur le pouvoir séducteur de l’argent.
Avec d’Argent et de sang, Xavier Giannoli, réussit un grand film découpé en 12 épisodes.
Une autre forme de plaisir pour nous et une autre dimension pour de grands cinéastes.

A presque 90 ans, et après plus de 40 films dénonçant les difficultés des plus petits dans son Angleterre, ou dans d’autres pays face aux défis de l’économie mondialisant. Ken Loach ne baisse pas les bras.

THE OLD OAK, raconte le réveil de la solidarité, d’une région abandonnée de l’Angleterre, ou le seul point de rencontre est un pub.

Face à l’arrivée de migrants, l’hostilité, le racisme ordinaire, la peur de la différence vont mettre à mal le petit village et diviser la communauté, mais tout n’est pas fini, l’espérance et l’entêtement vont venir à bout et, sans naïveté, nous donner une leçon ?

MERI MR LOACH

Cinéaste qui a ses admirateurs, et ses détracteurs, Bruno Dumont transpose la guerre des étoiles dans son nord de prédilection depuis son premier film.
On y retrouve le grotesque mais aussi la beauté des visages de non comédiens, dont lui seul tire une beauté à la Goya.

Derrière le grotesque, et l'absurdité, il y a du Péguy, le combat de la grâce dans le charnel, la terre, la lourdeur de la vie.
Primitif, austère, beau, si on est sensible à cet univers, L'EMPIRE ou la condition humaine.

ON AIME OU ON REJETE.

Un de nos grands modernes.

L’actualité cinématographique va trop vite, trop de sortie. Peu de chances en salles. Voici deux films français qui, en nous racontant une histoire, nous indiquent les difficultés de choisir dans la vie, dans le monde économique complique où nous vivons
Dans MARIE LINE ET SON JUGE, c’est la rencontre improbable entre une jeune fille peu cultivée, et impulsive et un juge, qui va les éduquer tous les eux. De JP AMERIS
Et dans Anti-Squat, Nicole SIHOL montre l'engrenage, du logement, et du travail, et de la compétition, et du détournement des lois, une jeune maman, qui doit travailler à tout prix, va-t-elle devenir malgré elle, exploiteuse de la miséreux collaboratrice à ce qu’elle condamne ?
A REDECOUVRIR

Quelle est cette bête qui rôde autour de nous, la peur ? Celle qui nous dépasse, et qui peut nous empêcher de vivre ? Mais tellement humaine. Adaptant ? Avec un mélange de styles, la nouvelle de Henry James « la bête », Bertrand Bonello, s'amuse à mélanger trois époques, en reprogrammant son ADN. Une jeune femme, une des dernières humaines, est confrontée, à toutes sortes de peur, dont la pire, ne pas savoir de quoi avoir peur ! Sans visage.
Envoutant et moderne ! Porté par Léa Seydoux
Magnifique ! si on se laisse aller.

Film choc sur la difficulté à représenter la shoah, et l'horreur banalisée ou au contraire, a force de dispositif intellectuel, film qui reste dans une zone froide de confort, ambigüe ?
La nouvelle œuvre de GLAZER, grand prix à Cannes, divise, un point de vue pour vous aider à vous décider.

A l'heure où les biopics sont de mode, Todd HAYNES, nous plonge dans un abyme de fiction et de mirages avec MAY DECEMBER.
Un étrange duel de séduction et de mise à nu de la vérité, difficile à représenter, se joue entre une actrice venue saisir la véritable personne qu’elle doit interpréter. A travers une relation entre une femme mure, et un jeune homme pas adulte qui a défrayée la ville de Savannah, presque 30 ans plus tôt, un film qui envoute, porte par deux comédiennes de haut vol. Mais aussi, une réflexion sur : peut-on saisir et représenter l'intime, et comment la fiction peut-elle s'emparer de la réalité si difficile à saisir.
Envoutant et beau.