Fête du Livre

Alexandra Charroin Spangenberg est directrice de la Librairie de Paris à Saint-Etienne et présidente du syndicat national de la librairie indépendante qui regroupe plus de  3 500 librairies (il y a plus de librairies en France qu'aux USA...). Notre rencontre sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne est l'occasion de faire le point sur la situation des librairies chez nous et dans notre pays. Une grande fragilité avec l'augmentation des charges et la baisse du lectorat mais les libraires veulent surmonter la crise, il y a des indicateurs montrant que la lecture pourra sans doute repartir en avant ! Un plaidoyer argumenté et plein d'enthousiasme. Et le succès de la Fête du livre montre bien que notre ville résiste et garde tout son dynamisme en terme de culture et d'éducation, grâce à un "écosystème" vertueux ! Enlivrons donc avec jubilation en achetant les livres dans les librairies indépendantes ! 

Un périple loufoque et effarant, dont le héros d’Olivier Merle ne sortira pas indemne. On ne devrait jamais, à l’improviste, rendre visite à un ami d’enfance perdu de vue depuis de nombreuses années. C’est pourtant l’erreur commise par David, de passage à Paris, qui décide de renouer avec son vieux copain Hector.  Celui-ci absent, il tombe sous le charme d’une jeune femme, Libertad, qui se présente comme étant sa compagne. Elle lui annonce que sa venue est providentielle : il va pouvoir tirer son compagnon d’un mauvais pas.  Lors d’une rencontre secrète, dans un hôtel miteux où il se terre comme un rat, Hector refuse d’avouer la nature de ses ennuis, mais supplie son vieux camarade de l’aider. Et c’est la seconde erreur de David, fatale celle-ci : il accepte.

Olivier Merle, né en 1956 à Rennes, est professeur émérite à l’université de Clermont-Ferrand. Il a obtenu en 2013 le prix Charles-Exbrayat. Sa trilogie Hubert Grimm (Dans l’ombre du loup, Le Manoir des sacrifiées, Les Entrailles du mal) a rencontré un joli succès avec 50 000 exemplaires vendus.

Rencontre très tonique et très souriante avec Olivier Merle, un fidèle de la Fête et de RCF. Le challenge, un roman loufoque mais cohérent, un héros attachant et nul, est réussi et Olivier nous dévoilera son prochain projet, dans les mers du sud au XVIII ème siècle, le désir de se surprendre et de surprendre ses fidèles lecteurs !

On racontait qu'on allait marcher sur la Lune, on disait qu'en l'an 2000 on se déplacerait en voiture volante. On parlait d'un Aérotrain capable de battre tous les records de vitesse. Mais comment participer à tout ça quand on vit, comme Gino, au fin fond d'un village de l'Orléanais, quand le bulletin scolaire est en berne, quand on se demande comment séduire Roxane, la fille entrevue au bal du village des années plus tôt ? Gilles Marchand, fidèle à ses personnages toujours en décalage, nous offre une traversée poétique des Trente glorieuses par un jeune idéaliste, la tête pleine de rêves plus grands que lui, acteur à sa manière d'un monde en accélération où le bonheur pour tous semblait à portée de main.

C'est Solange Simon qui rencontre Gilles Marchand sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne. Tous deux nous font découvrir ce roman délicat et tendre, à fleur d'émotions, un roman que Gilles marchand avait mis en scène et en musique, à l'occasion de l'ouverture de la 39ème Fête du livre.

Marc Chassaubéné est adjoint chargé de la culture à la ville de Saint-Etienne. Nous faisons avec lui un premier bilan de la 39ème Fête du livre de Saint-Etienne qui a connu un franc succès. C'est l'occasion de remercier tous ceux et celles qui concourent à la réussite de ce rendez-vous festif entre les auteurs, les libraires, les éditeurs, les professionnels du livre.... et les lecteurs, une Fête qui compte parmi les toutes premières en France ! 

Sophie de Baere ( Le secret des mères, éditions JC Lattès) et Vincent Maillard ( La spirale du milan royal, éditions Philippe Rey) viennent de rencontrer les lycéens qui vont participer au prix Exbrayat des lycéens. Ils sont élèves de seconde au lycée de la mode Adrien Testud, au lycée hôtelier Le Renouveau et au lycée Honoré d'Urfé. Des rencontres riches en partage et en émotion ! Lorsqu'ils sont bien accompagnés, les lycéens sont capables de se lancer dans la lecture de romans de fiction, complexes et originaux, d'en ressentir les enjeux et de s'investir dans des lectures longues et la découverte d'univers parfois loin de leur quotidien. Rencontrer un auteur, le questionner, découvrir ses doutes, son travail, son investissement dans le projet d'écriture, c'est un moyen fort pour faire vivre la culture littéraire, de donner l'envie de lire et pour certains celui d'écrire ! Le vote final aura lieu au printemps. Le prix Exbrayat des lycéens est coordonné par Solange Simon.

" Qu'est ce qui nous fait humains ?"  Pour répondre à cette question, il faut – aussi déstabilisant que cela puisse paraître – aller aux marges. Martin Steffens nous emmène là où l'humanité se fait, et se défait. C'est un seul et même lieu puisque l'humanité inclut, comme lui étant constitutive, un moment fondateur d'exclusion : nous ne sommes homme qu'aux dépens d'un autre, à qui l'humanité est refusée. Il ne s'agit pas seulement de s'en indigner. Mais de chercher à enrayer une logique logée au plus profond de notre espèce.
À l'aide des travaux du philosophe italien Giorgio Agamben et des ressources de la spiritualité franciscaine, Martin Steffens nous permet de dépasser notre sidération face au mal récurrent que l'homme fait à ses semblables. Cet essai indique, de façon poétique et lumineuse, des façons de vivre qui sont une manière de résister.

C'est Anne-Marie Vergnon qui nous fait rencontrer Martin Steffens, philosophe, auteur déjà d'une dizaine de livres et chroniqueur régulier dans La Croix et La Vie. Des questions centrales pour chacun de nous, une leçon de vie pour nous permettre d'être pleinement humains, malgré tout...C'est la 39ème Fête du livre de Saint-Etienne, en public et sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne

Témis habite dans une petite maison à la lisière d’une majestueuse forêt des Vosges. Tatoueuse, Témis, qui s’est juré de ne jamais tomber amoureuse, aime par-dessus tout arpenter seule les sentiers forestiers, la nuit, pour écouter le brame du cerf, observer la vie trépidante de la nature, et chasser à l’arc dans le respect du vivant. Autour d’elle, des êtres sensibles, engagés, comme Remy, son frère de cœur, bûcheron hanté par la protection des arbres, Eloïse, jeune activiste climatique très hostile à la chasse, Maxence, audio naturaliste obsédé par retrouver la trace du lynx mystérieux, Victoire, guérisseuse aux mains bienfaisantes, ou encore Jean-Noël, membre de la fédération des chasseurs et garçon au grand cœur. Quand un meurtre survient dans le petit village, les sentiments s’affrontent et les secrets se dévoilent…Sage-femme de formation, Agnès Ledig est l’une des romancières préférées des Français. Elle est l’autrice de neuf romans, dont Marie d’en haut, Juste avant le bonheur (prix Maison de la presse 2013), La Toute Petite Reine et Un abri de fortune. Ses ouvrages sont traduits dans dix-neuf langues. Elle écrit également des livres pour enfants.

C'est Anne-Marie Vergnon qui rencontre pour nous en public Agnès Ledig, marraine de la Fête et qui a fêté son anniversaire à l'occasion  avec les " Mots en scène " consacrés à la mise en espace de son roman. Une belle surprise pour elle qui n'oubliera pas les stéphanois !

Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions  invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ? « À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le  pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père – et le père de son  père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques  murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs  cinétiques, dont les couleurs saturées s’assombrissaient au fil du temps, et  dont l’instabilité visuelle voulue par l’artiste, se transformait, année après  année, en incertitude. »
Après La Carte Postale et Gabriële, Anne Berest déploie un nouveau chapitre  de son œuvre romanesque consacrée à l’exploration de son arbre  généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière- grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de se mêler,  depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu’à mai 68,  en passant par l’Occupation allemande dans un village du Léon et la  destruction de la ville de Brest.
Anne Berest, née en 1979 à Paris, est romancière et scénariste. Elle est  l’autrice de La Fille de son Père (éd. Seuil), Les Patriarches (Grasset), Sagan 1954 (Stock), Recherche Femme parfaite (Grasset), Gabriële (avec sa sœur  Claire Berest, Stock) et La Carte Postale (Grasset). 

Un grand bonheur de retrouver Anne Berest. Un entretien passionnant pour découvrir un livre qui nous fait traverser la grande histoire de plus d'un siècle à travers 4 générations de Berest et qui nous touche au plus profond. Maladresses, silences, occasions manquées, malentendus...et le temps qui passe, inexorablement. 

Anne-Marie Vergnon rencontre Frédéric Couderc, en public, sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne, à l'occasion de la 39ème Fête du livre. Ils nous font découvrir " Les secondes chances (éditions Les escales ). Une histoire d’amour bouleversante qui mêle secrets de famille et grande Histoire Alger, 1962. Adrien et Madeleine tombent amoureux. Malgré l’indépendance de l’Algérie, Adrien souhaite rester. Madeleine aussi : elle travaille au musée des Beaux-Arts où elle restaure et veille sur des Delacroix, Ingres, Courbet, Monet, Renoir… Mais Madeleine n’est pas qui elle prétend être. Lorsque tombe l’ordre de rapatrier au Louvre trois cents œuvres majeures, un tableau vénitien oublié fait soudain sa réapparition. Il ressemble au Judith de Giorgione. Ce tableau ne quittera plus jamais Madeleine qui, rattrapée par les secrets de son passé, doit fuir en Argentine, où se réfugient de nombreux pieds-noirs. Des années après, à Buenos Aires, Blanche, la fille de Madeleine, remonte le fil de la vie de sa mère jusqu’à dévoiler ses plus sombres secrets et découvrir sa véritable identité.

Frédéric Couderc, écrivain confirmé, publie depuis de nombreuses années. Les Secondes chances est son deuxième roman aux éditions Les Escales après Hors d’atteinte, « défi littéraire » et « réussite bouleversante » d’après Sud-Ouest.

Un décor somptueux et des personnages bouleversants: le conte de la Belle et la Bête superbement revisité par Benjamin Lacombe qui est l'invité de Solange Simon sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne, en public, pour cette 39ème Fête du livre de Saint-Etienne. Benjamin Lacombe était le parrain des " Mots en scène " sous la Gayola, place Jean Jaurès, 20 propositions de mise en scène, en espace, en musique, en design, en graff de livres d'auteurs présents à la Fête !

Un vieux marchand égaré trouve refuge dans le château d’une créature effrayante : la Bête. Par malheur, il enfreint la règle ultime en cueillant une rose pour sa fille, la Belle, et se voit puni par le maître des lieux. Pour sauver son père, la Belle décide d’affronter la Bête et découvre une altérité bouleversante. Cécile Roumiguière offre une réécriture magnifique de ce conte classique, en situant l’action dans un château inspiré de Chambord, au cœur d’un cadre vénitien enchanteur. Les émotions des personnages sont sublimement mises en lumière par les illustrations grandioses de Benjamin Lacombe. La réécriture d’un grand classique qui le renouvelle notamment par son cadre vénitien. Les illustrations virtuoses de Benjamin Lacombe qui s’inspirent de l’animé de Walt Disney et du château de Chambord. Un livret final passionnant: la correspondance entre la Belle et la Bête, ainsi qu’une partie documentaire sur les Gonsalvus, une famille du XVIe siècle atteinte d’hypertrichose (extrême pilosité).

Benjamin Lacombe est né à Paris en 1982. Auteur, illustrateur et peintre, il est un représentant phare de la nouvelle illustration française et développe une pratique artistique riche. Son travail fait régulièrement l’objet d’expositions, en France et à l’international, et ses ouvrages sont traduits et primés dans de nombreux pays. Chez Albin Michel, il dirige les collections « Les Classiques illustrés » et « L’Encyclopédie du Merveilleux ».

De retour dans les rues de Magnapole, Zem Sparak, l’ancien flic déclassé de la zone 3 – le « chien » au matricule 51-, assure désormais la sécurité rapprochée de Barsok, l’homme qui a promis d’abolir les différences de classe et de réunifier la ville. À l’approche du jour censé célébrer l’avancée des Grands Travaux, et alors que toutes les caméras sont tournées vers le port où arrive un cargo chasseur d’icebergs, un container livre une funeste découverte : assis côte à côte, cinq cadavres anonymes portent les traces d’atroces souffrances. L’occasion pour Zem de retrouver l’inspectrice chargée de l’enquête, Salia Malberg. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce que cache le consortium GoldTex : à Magnapole, comme ailleurs, le confort des uns semble bâti sur la vie de milliers d’autres…

Né en 1972, Laurent Gaudé a fait des études de Lettres Modernes et d’Etudes Théâtrales à Paris. En 1997, il publie sa première pièce, Onysos le furieux, à Théâtre Ouvert. Ce texte sera monté en 2000 au Théâtre National de Strasbourg dans une mise en scène de Yannis Kokkos. En octobre 2025, sortira au cinéma l’adaptation de Chien 51 par Cédric Jimenez (réalisateur de Bac Nord, La French, Novembre), avec Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos dans les rôles principaux. Ce film est l’un des plus attendus de l’automne. Une nouvelle version poche de Chien 51, sortira à cette occasion. C'est Solange Simon qui rencontre pour nous Lauret Gaudé sous le chapiteau RCF, en présence d'un public nombreux et attentif, place Dorian, pour la 36ème édition de la Fête du livre de Saint-Etienne. Les 21 autres invités sont à retrouver sur le podcast "Fete du livre" sur notre site : rcf.fr choix Saint-Etienne

Née en 2000 à Lyon, Maëlle Reat dessine « depuis qu’elle a l’âge de tenir un crayon », selon les dires de sa mère. Après des études d’art à Paris, elle est repérée par différents éditeurs, mais c’est avec Virages graphiques qu’elle décide de publier sa toute première bande dessinée. Elle réalise depuis peu des illustrations pour la revue La Déferlante, et travaille actuellement sur les dessins d’un futur livre de référence sur les jeunesses à paraître aux éditions La Découverte.

Solange Simon la rencontre pour nous sur le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne pour présenter  " Blanche ", C’est l’histoire d’un passé insoupçonnable et d’un incroyable parcours, enfoui depuis trente ans, que le récit magnifie. Maëlle Reat s’empare de cette histoire vraie et la porte avec force. Elle signe un témoignage bouleversant et terriblement inspirant qui nous rappelle la fragilité de la vie. Récit personnel avec un éclairage historique sur le VIH, message d’information, de prévention mais aussi d’espoir pour les personnes marginalisées, Blanche est tout ceci. Une œuvre puissante, émouvante et nécessaire à une époque où l’épidémie n’est pas terminée et où les moyens pour la combattre se voient parfois menacés. Sera évoqué en fin de rencontre " Murmures de café " Maëlle pousse la porte des cafés, écoute et croque – avec un sens de l’humour exceptionnel – les scènes d’un quotidien auquel on ne prête souvent que trop peu attention.

" Seul celui qui a traversé la nuit peut la raconter. " Le roman événement de Michel Bussi. Une œuvre magistrale entre suspense et Histoire." Un pays si beau, vu du ciel. Un pays, à hauteur d'hommes, si cruel. "

Michel Bussi est un fidèle de la Fête du livre de Saint-Etienne. Nous l'avions rencontrer pour son premier roman, alors qu'il était un jeune auteur débutant inconnu  et il vient désormais chaque fois à la rencontre de l'équipe de RCF Saint-Etienne. C'est Anne-Marie Vergnon qui a eu le plaisir de présenter son dernier roman, consacré au génocide rwandais devant un nombreux public sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne. Merci à lui pour son talent et sa fidélité.

Gaëlle Nohant est notre invitée sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne pour la présentation de son dernier roman " L'homme sous l'orage " (éditions de l'Iconoclaste).

Janvier 1917. La guerre s’enlise tandis que l’arrière s’épuise. À 19 ans, Rosalie sort de pension. La guerre l’a forcée à quitter Paris pour le château familial. Elle étouffe dans cette vie confinée auprès d’une mère rigide, Isaure, qui a pris la tête du domaine viticole depuis le départ au front de son mari et de son fils. Une nuit d’orage, un homme sonne à la porte, il demande asile avant de tenter le passage vers l’Espagne toute proche. Autrefois, ce jeune peintre talentueux était reçu au château, mais désormais c’est un déserteur que la maîtresse de maison met sèchement à la porte. Quelques heures plus tard, sa fille le cache au grenier, saisie de compassion devant ce fugitif aux abois. C’est le début d’un huis clos prenant où alternent les points de vue des protagonistes tiraillés par leurs dilemmes, leurs désirs, leur urgence. Peut-on agir sur le destin ? Chacun à leur manière, les personnages de cette histoire refusent les injonctions qui pèsent sur eux. Envers et contre tout, ils s’éveillent à leurs sentiments, s’émancipent et se confrontent, tissant un roman d’amour et de liberté. Pour eux comme pour nous, l’orage se lève, il faut tenter de vivre.

Gaëlle Nohant manie les mots comme d’autres sculptent le marbre : avec précision, ferveur et une infinie délicatesse. Née en 1973, elle explore, roman après roman, les méandres du passé pour en raviver la flamme, offrant aux lecteurs des récits où l’histoire devient chair et souffle.

Révélée par "L’Ancre des rêves", elle s’impose avec "La Part des flammes", fascinante immersion dans l’incendie du Bazar de la Charité, avant de frapper les esprits avec "Légende d’un dormeur éveillé", hommage au poète Robert Desnos. Après " La femme révélée " , c'est  "Le bureau de vérification des destins" (Grand prix RTL)  : un parcours bouleversant dans l'enfer de la Shoah à travers les destins croisés des victimes, des bourreaux, des héros et des lâches... Chaque livre est une invitation à écouter les voix enfouies, à sonder l’âme humaine avec une élégance aussi érudite qu’émotive.

Mai 1962. La fin de la guerre d’Algérie déverse sur les quais de Port-Vendres, sur la côte Vermeille catalane, des milliers de rapatriés. Ils ont tout perdu, ils sont en colère, désespérés, déracinés. Qu’en faire? Où les loger ? Comment les intégrer dans un département qui connaît déjà de nombreuses difficultés ? Au milieu de ce drame national, se noue un drame plus intime, celui qui déchire la famille Fuster. Émile, le vigneron, avait vu avec soulagement son ambitieux aîné, qui l’a écrasé pendant toute leur enfance, partir tenter sa chance au loin, sur «l’autre rive» de la Méditerranée. Robert a brillamment réussi à Oran mais voilà que le vent de l’Histoire le ramène avec les siens, les mains vides, au mas familial qu’il a laissé à son cadet devant notaire. L’affrontement est inévitable. En écho à celles qui tiraillent Port-Vendres, les tensions entre les deux frères se multiplient. Un roman qui témoigne des obstacles, des animosités mais aussi de la solidarité et de la résilience qui ont permis l’intégration des rapatriés dans les Pyrénées-Orientales.

Née à Perpignan, journaliste, chroniqueuse radio et romancière, Hélène Legrais a reçu le prix Méditerranée Roussillon 2012 pour Les Héros perdus de Gabrielle. Elle a travaillé à France Inter et à Europe 1 avant de retourner dans sa Catalogne natale pour se consacrer à l’écriture. Hélène nous fait l'amitié de venir régulièrement de son Roussillon pour nous présenter ses derniers livres à ses fidèles lecteurs... et lectrices ! . C'est Solange Simon qui la reçoit sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne

Michel Thiollière a été maire de Saint-Etienne de 1994 à 2008, après avoir été adjoint de 1983 a 1994. Il a fondé la " Métropole " de Saint-Etienne, été élu au département, à la région, puis sénateur de 2001 à 2010. Il nous livre dans ce livre " bilan et témoignage " les raisons de son engagement :" Si je me suis investi dans un premier temps dans le vie politique locale puis nationale par la suite, c'est tout simplement que j'avais des convictions et l'envie de changer ma ville. Des convictions dans un monde où les totalitarismes fleurissaient; une ville qui souffrait et avait besoin de se transformer". 

Rencontre avec un "sage", un homme qui allie convictions et tolérance et qui revient sur sa stratégie pour faire renaître la belle endormie qu'était Saint-Etienne. Un parcours engagé, mais toujours dans le respect des personnes et la conviction qu'on est plus fort lorsque sait ouvrir des chemins qui allient tradition et nouveautés. Une manière de faire et d'être qui nous réconcilie avec la politique et celles et ceux qui s'y engagent. 

Je suis Georges, enfant de Villars, fils du Bois Monzil. Ici, chaque pavé résonne d’histoires, chaque cani garde l’écho des rires d’hier. Je me suis autoproclamé Prince du Bois Mon , non par vanité, mais pour raconter. Pour garder vivantes les voix, les rires, les mots en Gaga qui roulent comme des galets dans l’Furan. À travers ces pages, je vous livre des bribes de vie, des souvenirs égrainés au fil du temps, des éclats de voix en pur Gaga, ce parler qui roule et qui chante, qui râle et qui cajole. Après deux recueils, voici le troisième, toujours tissé d’anecdotes, de poésie et de cette douce mélancolie qui habille les rues où l’on a grandi. On y croise des gueules, des expressions qu’on croyait perdues et des souvenirs qui tintent comme un canon de gnole de babet sur le comptoir. Alors ouvrez ce livre comme on pousse la porte d’un troquet familier, laissez les mots vous imprégner, et venez, vous aussi, respirer l’âme du Bois Monzil car ici au Bois Mon, on a toujours une histoire à raconter. ..

Un très grand plaisir de rencontrer sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne un des "régionaux de l'étape". Ses histoires sont complètement ancrées dans son quartier  et en même temps, elles touchent chacun de nous ! Nostalgie, émotions, gentillesse, le Prince du Boi Bon nous fait du bien ! Et voilà t'y pas que ce garagnat se met à la grande littérature et va nous sortir de derrière les fagots un vrai roman de fiction, avec la complicité de JP Abatos, l'éditeur d' Abatos ! 

Nouvelle enquête au (dangereux) pays des libraires.

Emma Darcy, l’inoubliable propriétaire des Livres penseurs à Saint-Flour, demande à sa jeune et fantasque nièce Miranda de gérer sa librairie en son absence. Celle-ci, néophyte mais dévoreuse de romans, sera secondée par un « libraire volant ». Toutefois, l’homme qui se présente n’est pas celui qu’il prétend être car le véritable employé a été renversé par un chauffard à sa sortie de la gare… L’imposteur, qui agit pour le compte de collectionneurs de livres rares, est-il le tueur du libraire ?

Professeur agrégée, passionnée de littérature et amoureuse de la nature, Sylvie Baron écrit des romans captivants ancrés dans une France des territoires traversée par de profondes mutations. Sylvie Baron, la reine du cosy mystery à la française : + de 100 000 ex. (GFK) chez J’ai lu ! La suite de son grand succès Le Cercle des derniers libraires : + de 60 000 ex. (GFK). Sylvie Baron est l'invitée de Solange Simon, en public, sous le chapiteau RCF Lire à Saint-Etienne, à l'occasion de la 39ème Fête du livre de Saint-Etienne

Entre le Larzac et Notre-Dame-des-Landes, il y a eu la lutte pour la Loire sauvage. À la fin des années 1980, l’État avait acté la construction de quatre barrages sur ce qui est pourtant considéré comme l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe. À Serre de la Fare, en Haute-Loire, l’ouvrage menaçait d’engloutir 20 kilomètres de gorges magnifiques. C’est alors qu’un collectif d’habitants et d’habitantes a décidé d’occuper le site, au pied du futur barrage. Ce récit sensible et documenté d’un acteur de la lutte, expert de la renaturation des cours d’eau, est nourri de photos d’archives et de dessins réalisés par Jean-Alfredo Albert, paysagiste militant. Il témoigne de cette lutte oubliée et pourtant victorieuse, qui a pris une dimension internationale et contribué à changer la culture de l’aménagement des fleuves et de la gestion du risque d’inondation en France. Il tisse un lien entre les luttes passées et actuelles, alors que la défense des terres contre les grands projets inutiles est plus que jamais d’actualité.

Martin Arnould est engagé depuis une trentaine d’années dans la conservation et la restauration des rivières, des fleuves et de l’eau. Il s’est investi en 1988 dans la campagne « Loire Vivante » qui a permis de stopper un programme de grands barrages superflus sur le « dernier fleuve sauvage d’Europe » et de porter un autre regard sur notre relation aux milieux aquatiques, notamment pour mieux gérer le risque naturel d’inondations. Il a animé le programme « Rivières Vivantes » du WWF-France entre 2000 et 2015. Il est très investi dans la protection des poissons migrateurs, préside le Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages. Il est administrateur du Chant des Rivières, une association qui s’emploie à métisser les enjeux de conservation de la biodiversité avec ceux de la transition énergétique en s’appuyant sur les arts et la culture. Il est membre du Comité National de l’Eau.

C'est Anne-Marie Vergnon qui reçoit notre voisin de la Haute-Loire dont le parcours personnel est impressionnant, car rien ne le prédestinait à s'engager et à faire "bouger les lignes" pour sauver notre Loire sauvage. Tout a changé, nous apprenons à vivre avec une nature "déréglée"  en réunissant les scientifiques, les militants, les politiques et ... nous tous, les citoyens !

Philippe Georjon est le responsable de l'action culturelle des médiathèques de Saint-Etienne qui sont, bien sûr, largement investies dans la 39èmeFête du livre ! C'est l'occasion avec lui de faire le point sur l'actualité de nos médiathèques. Une journée professionnelle autour des "ateliers philo ", la venue d'écrivains en résidence, le "Combo" un nouvel espace autour du digital à Tarentaise, le nouveau "Tiers lieux" du quartier de Beaulieu en construction, l'élargissement des missions des médiathécaires pour aller vers celles et ceux qui spontanément ne vont pas vers la lecture ... Les initiatives sont nombreuses et l'engagement des professionnels est bien visible !