Dialogue RCF - page 12

Enfin , nos sociétés prennent conscience que les animaux ont une intelligence, que les animaux souffrent et que sûrement il faut changer nos pratiques, notre regard à leur propos. Les travaux d'Eric Baratay nous permettent de mieux comprendre cette lente évolution qui conduit à un respect de l'animal, respect bénéfique également, par ricochet, au vivre-ensemble. Monserrata Vidal a invité l'historien Eric Baratay pour nous parler de la condition animale.

On connaît le Jaurès père du socialisme. On connaît moins la conception philosophique et mystique du monde de celui dont l'engagement politique était étroitement lié à la quête spirituelle.

Jusqu'à sa mort Louis XIV a donné à voir le spectacle de la dignité royale. Invitée de Monserrata Vidal, Sylvie Toucheboeuf propose une lecture de l'ouvrage de Joël Cornette.

On n'en finit pas de lire l'oeuvre de Simone Weil, qui dans les années trente a construit une oeuvre vibrante et exigente. "Désarroi de notre temps" éclaire cette période de montée de l'histlérisme mais éclaire aussi notre présent de désarroi et de crise. Plus que jamais Simone Weil est à lire dans des temps de désarroiet de crises.

Qu'a-t-elle donc à nous dire encore ? Simone Weil, jeune femme morte à 34 ans en pleine guerre, a réalisé en quelques années une œuvre fulgurante, considérable.

​On les réduit à des chiffres, des acronymes, des néologismes. Une novlangue qui tente de camoufler la douleur de milliers d’êtres humains transformés en numéros de dossiers, les migrants.

Que dit la Bible sur l'homme et son devenir? Sommes-nous invités à un progrès, à une croissance sans fin? Dans les Béatitudes le but n'est pas l'homme augmenté, mais l'homme éveillé.

Que dit la Bible sur l'homme et son devenir? Sommes-nous invités à un progrès, à une croissance sans fin? Dans les Béatitudes le but n'est pas l'homme augmenté, mais l'homme éveillé.

La grande question pour Bruno Bioul est de savoir si on peut considérer les Évangiles comme des récits historiques en plus d'être des récits de foi.

La grande question pour Bruno Bioul est de savoir si on peut considérer les Évangiles comme des récits historiques en plus d'être des récits de foi.

Il y a un avant et un après mai 68. Il y eu des figures de proue et il y au des vaincus dont les rêves et les utopies ont sombré après les bourrasques de mai.Yves Bichet s'attache à dire les révoltes et le désenchantement quand l'histoire bascule dans la tragédie.

Yves Bichet s'attache à dire les révoltes et le désenchantement quand l'histoire bascule dans la tragédie, au travers d'une fiction dans l'après-mai 68.

Lorsque Fra Angelico prend les pinceaux pour représenter l’enfance de Jésus, son art tout de douceur et de fraîcheur trouve son expression la plus aboutie et la plus profonde.

Mort dès les premiers jours de la Grande Guerre, Charles Péguy fut tour à tour écrivain, poète, polémiste, dreyfusard, anticlérical, catholique... Un auteur qui mérite d'être questionné.

Georges Bernanos (1888-1948) est un écrivain qui ne s'est jamais dérobé à la tâche d'écrire et de dire ce qu'il pensait. Pour commémorer l'année Bernanos (les 130 ans de sa naissance, les 80 ans de l'écriture de l'un de ses plus beaux livres "Les grands cimetières sous la lune" et les 70 ans de sa mort), Sarah Brunel reçoit un lecteur exigeant et fidèle compagnon de l'œuvre de Bernanos, Sébastien Lapaque, auteur en 1998 de "Georges Bernanos, encore une fois" (éd. L'Âge d'Homme/Les Provinciales), réédité chez Actes Sud. Il nous parle de "cette singularité à l'égard de la vérité" chez un écrivain dont l'œuvre comporte "deux versants : une œuvre de romancier et une œuvre d'écrivain de combat".

Transhumanisme, robots, procréation médicalement assistée... Pour Bertrand Vergely en cédant aux désirs de toute-puissance des individus on en vient à détruire l'humanité.

Les premiers chrétiens ont souvent été des premières chrétiennes et le Christ ne s'est jamais passé de la parole des femmes. Et pourtant, l’Église les a mises à l'écart des ministères.

Avec La défaveur le critique littéraire Patrick Kéchichian résout le dilemme de l'autobiographie. Parler de soi sans complaisance, avoir la pudeur nécessaire pour dire sa faiblesse.

Avec La défaveur le critique littéraire Patrick Kéchichian résout le dilemme de l'autobiographie. Parler de soi sans complaisance, avoir la pudeur nécessaire pour dire sa faiblesse.

Que savons-nous d'Aragon? Philippe Forest publie sa biographie, un portrait sensible qui n'ignore rien des multiples contradictions du poète, du romancier et du militant.