
Dialogue avec le passé
présentée par Catherine Boschian-Campaner
Après la première guerre mondiale, un mouvement d'euphorie envahit l'Europe et la France en particulier. Les années 1920 deviennent "les années folles", synonymes de bouillonnement et de effervescence... Mais les années 30 ne sont pas loin.
100 ans après, Catherine Boschian-Campaner nous invite à redécouvrir les liens entre cette histoire et l'époque contemporaine.
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30 juin 2025La Russie à Paris (3ème partie)
Me voici de retour pour notre dernier dialogue avec le passé avant les vacances. Nous y retrouverons le Paris des années folles autour de l’artiste et éditeur d’art Iliazd, qui a fait l’objet de l’ouvrage « Iliazd, un apatride à Paris » paru aux Classiques Garnier.
Fermons les yeux, nous sommes le 9 août 1925 à Paris, au Café Voltaire. Le jeune journaliste géorgien Grigori Veschapely, qui s’est rapproché des bolcheviks, donne une réunion de propagande où sont conviés ses compatriotes. Comme nombreux sont ceux qui estiment qu’il pactise avec le régime soviétique au détriment de la nation géorgienne, plusieurs d’entre eux sont déterminés à faire obstacle à son entreprise.Droits image: Dialogue avec le passé
23 juin 2025La Russie à Paris (2ème partie)
Me voici de retour pour un nouveau dialogue avec le passé qui nous plongera un siècle plus tôt, à Paris, peu après la reconnaissance de l’URSS par la France le 28 octobre 1924 au cœur de la biographie d’Iliazd, l’éditeur d’art qui a fait l’objet de l’ouvrage « Iliazd, un apatride à Paris » paru aux Classiques Garnier.
Fermons les yeux et rejoignons les années vingt et le Paris où vit l’artiste et éditeur d’art Iliazd, né en 1894 en Géorgie, à Tbilissi. Nous sommes au début de l’année 1925, et Iliazd se hâte vers l’hôtel d’Estrées qui abrite l’ambassade d’URSS où on lui a demandé de se rendre pour servir d’interprète. Bien que Géorgien, Iliazd parle parfaitement le russe et assez bien le français. Dans ce lieu luxueux où il effectue ses missions, le voilà qui rencontre à nouveau un compatriote. C’est Grigori Veschapely.Droits image: Dialogue avec le passé
16 juin 2025La Russie à Paris (1ère partie)
Me voici de retour pour un nouveau dialogue avec le passé qui nous plongera un siècle plus tôt, à Paris, où nous nous immergerons dans le contexte où évolua le célèbre éditeur d’art géorgien Iliazd Zdanévitch dit Iliazd, né en 1894.
Nous sommes en 1924 et Iliazd, qui ignore encore qu’il ne retournera jamais dans son pays natal, la Géorgie, est témoin de la reprise des relations diplomatiques de la Russie et de la France. Elles avaient été interrompues par la Révolution d’octobre de 1917. Mais le 28 octobre 1924 le gouvernement d’Edouard Herriot reconnaît l’URSS. Paris accueille dès lors des membres du gouvernement soviétique.Droits image: Dialogue avec le passé
9 juin 2025Victor Hugo à la Maison de Verlaine : le visionnaire
Nouveau dialogue avec le passé qui fait écho à l’exposition « Victor Hugo, homme de l’est » présentée à Metz par la Maison de Verlaine : fermons les yeux et forçons les codes de la narration pour plonger sans préambules en plein cœur du mythe qu’est devenu Victor Hugo. Fils, père, amant, mari, mari adultère, grand-père, député, écrivain, poète, dramaturge, révolté, exilé, auteur de pamphlets satiriques, enterré au Panthéon, Victor Hugo est tout cela.
Il a réussi à vivre plusieurs vies, c’est impressionnant. Mais sa fécondité et sa puissance d’expression ont parfois été ressenties comme pesantes pour ses contemporains.Droits image: Dialogue avec le passé
2 juin 2025Victor Hugo à la Maison de Verlaine : le justicier
Deuxième volet du triptyque consacré à Victor Hugo : il n’implique pas d’avoir écouté le premier. Le voyage que je vous propose fait écho à l’exposition « Victor Hugo, homme de l’est », présentée à la Maison de Verlaine au 2 rue de Haute-Pierre. Une exposition où vous pourrez vous rendre tous les jours entre 14h et 17h, sauf le lundi, et ce jusqu’au 31 décembre. Vous êtes aussi invités à écouter la prochaine causerie portant sur Victor Hugo, le samedi 14 juin à 20h, au même endroit ; l’entrée en est libre, comme celle de l’exposition. Mais assez parlé du futur puisque nous sommes ensemble pour remonter le temps.Droits image: Dialogue avec le passé
26 mai 2025Victor Hugo à la Maison de Verlaine : écoutez le poète
Un nouveau dialogue qui nous emmènera dans un passé proche, celui du dimanche 11 mai 2025, qui sera la rampe de lancement vers un passé beaucoup plus lointain, le temps de Victor Hugo, mort il y a 140 ans, le 22 mai 1885.
Un anniversaire à l’origine de la très belle exposition que tout le monde peut voir, gratuitement, à la Maison de Verlaine, située 2 rue de Haute-Pierre, à Metz. L’exposition, intitulée, « Victor Hugo, homme de l’est », est ouverte jusqu’au 31 décembre 2025. Elle est accessible tous les après-midis, de 14h à 17h, à l’exception du lundi.
Autour de cette exposition il a eu, et il y aura encore, des lectures et des causeries consacrées à Victor Hugo. Trois de nos voyages dans le passé y seront consacrés.Droits image: Dialogue avec le passé
19 mai 2025Conversion d'Erik Satie
Fermons les yeux et plongeons dans l’été 1925 où, autour du couple de Raïssa et Jacques Maritain, les conversions se multiplient.
L’instant est grave, nous atterrissons à Paris, dans une salle de l’hôpital saint Joseph. Le musicien Erik Satie, dans son lit, sait qu’il va bientôt mourir.
Né à Honfleur le 17 mai 1866, le pianiste et compositeur a connu un succès tardif. Auteur des « Trois gymnopédies » et des « Pièces froides » pour piano, il l’est aussi de « Socrate », considéré comme son chef d’œuvre. Pour l’avant-garde, il est un mentor, avec ses compositions originales, telle la musique de « Parade » de Cocteau et celle du ballet « instantanéiste ».Droits image: Dialogue avec le passé
12 mai 2025Coups de foudre spirituels
Fermons les yeux, remontons le temps et franchissons l’espace qui nous sépare du pavillon de Meudon où nous nous trouvions déjà lundi dernier. Le foyer du philosophe Jacques Maritain et de son épouse Raïssa, connu pour être un haut lieu de réflexion spirituelle est en effervescence.
Nous sommes au début de l’été 1925, et la conversion de Jean Cocteau a suscité de nombreuses réactions dans les milieux intellectuels et artistiques parisiens.Droits image: Dialogue avec le passé
5 mai 2025Un cœur rouge au milieu d'une forme blanche
Fermons les yeux et glissons-nous près de Paris, dans le pavillon de Meudon où habite le couple formé par Raïssa et Jacques Maritain. Rappelez-vous, nous les avons déjà rencontrés lors d’un précédent voyage dans le temps, ce sont de fervents catholiques qui font des émules dans les années vingt.
Nous sommes le 15 juin 1925, et Jacques Maritain, qui a 43 ans, est alors un philosophe chrétien reconnu, spécialiste de la doctrine thomiste. Ce soir, le petit pavillon de Meudon accueille différents invités, dont l’écrivain Jean Cocteau qui a été baptisé dans son enfance mais a perdu la foi.Droits image: Dialogue avec le passé
28 avril 2025L'exposition des arts décoratifs de 1925
Fermons les yeux et plongeons dans la presse du 29 avril 1925.
L’humanité et Lacroix s’attachent principalement à rendre compte d’une situation politique nationale et internationale tendue et marquée par des drames. La fusillade de la rue Damrémont, où l’affrontement de groupes extrémistes entraîne la mort de membres de la jeunesse patriotique, tués par de jeunes communistes, y prend une place importante.Droits image: Dialogue avec le passé
21 avril 2025L'enfant et les sortilèges
Fermons les yeux et retrouvons-nous propulsés au samedi 25 avril 1925. Nous lisons le supplément littéraire du Figaro. Aujourd’hui, c’est exceptionnel, le journal nous propose un extrait d’une partition accompagnée de paroles. Il s’agit de « L’enfant et les sortilèges » de Maurice Ravel, l’auteur du célébrissime Boléro.Droits image: Dialogue avec le passé
14 avril 2025Pour l'abrogation des lois anti-religieuses à Nancy en 1925
Fermons les yeux et transportons-nous au 15 avril 1925. Ouvrons le journal La Croix. La victoire du Cartel des gauches en France en mai 1924 va de pair avec un renforcement de l’anticléricalisme. Le gouvernement Herriot, qui veut entre autres faire appliquer les lois laïques en Alsace et Moselle suscite de violentes réactions de la part des catholiques.
La Une du journal Lacroix du 15 avril annonce que « A Nancy, 50 OOO hommes exigent l’abrogation des lois anti-religieuses ». À partir du reportage du correspondant spécial du journal, revivons cet événement.Droits image: Dialogue avec le passé
7 avril 2025Elles deviendront des hommes... Ou à peu près
Début d'une série de quatre chroniques la forme d’une immersion dans la presse de 1925 : fermons les yeux et transportons-nous au 8 avril 1925.
C’est le journal Comoedia qu’il nous est donné de parcourir. Une profusion d’articles, de publicités écrites et d’illustrations s’offrent à nous. Il est ici beaucoup questions des femmes.Droits image: Dialogue avec le passé
31 mars 2025Une auteure née à Metz
Nous voici ensemble pour un nouveau dialogue avec le passé, et celui-ci nous plongera au cœur de l’univers d’une auteure messine au début des années 1980. Elle s’appelle Catherine Lhote et elle est née à Metz en 1967.
Quand paraît « L’amour d’un piège en miroirs », elle a 19 ans et la presse locale salue son talent, que démontreront aussi des poèmes primés, des recueils parus ultérieurement et différentes œuvres mais ce qui nous retient aujourd’hui c’est l’univers singulier que Catherine Lhote a su créer dans « L’Amour d’un piège en miroirs », pour lequel elle a participé, peu après sa publication, à l’émission « Le Jour du Seigneur » sur France 2.Droits image: Dialogue avec le passé
24 mars 2025Un rendez-vous avec Amable Tastu à Metz (2ème partie)
Pour ceux qui n’auraient pas écouté la première chronique, je rappelle qu’Amable Tastu est une auteure messine née le 30 août 1795 et morte à Palaiseau le 10 janvier 1885.
Fermons les yeux, suspendons un moment notre rationalisme et plongeons dans la pièce « Amable Tastu, une femme libre ». Nous nous trouvons dans une zone de temporalité où se mêlent le 19ème siècle, le 21 ème siècle et le flou spatio-temporel où évoluent les âmes des personnes disparues.Droits image: Dialogue avec le passé
17 mars 2025Un rendez-vous avec Amable Tastu à Metz (1ère partie)
Bienvenue dans le premier volet d’une chronique s’articulant sur deux semaines, consacrée à l’auteure messine Amable Tastu. Son œuvre, sa vie, et la remarquable pièce théâtrale que lui a consacrée la Messine Claire Antoine, vont faire l’objet d’une lecture-spectacle à la maison de Verlaine, à Metz, le 22 mars. L’entrée en est libre. En attendant ce bel événement fermons les yeux et plongeons dans la toute fin du 18ème siècle.Droits image: Dialogue avec le passé
10 mars 2025Tables tournantes dans les années folles
Fermons les yeux et gagnons l’appartement cossu que Jean Hugo et sa femme occupent, durant l’été, au numéro 11 de la rue Chateaubriand, aux Champs Elysées. Nous sommes le 21 avril 1923 et l’artiste qui est peintre et décorateur est alors marié à Valentine, elle-même décoratrice. Tous deux forment un couple à la mode, féru d’occultisme.Droits image: Dialogue avec le passé
3 mars 2025Les suffragettes en 1925
Nous sommes en février 1925. Les femmes n’ont pas le droit de voter et certaines mettent tout en œuvre pour l’obtenir. Au Royaume-Uni, les femmes ont obtenu depuis 1918 le droit de voter à partir de 30ans, elles luttent encore pour que cela soit à 21 ans comme les hommes.
En France, où les femmes s’inspirent des militantes londoniennespour revendiquer le droit de vote, elles sont alors près de 350 000. Revenons Paris, rue Daunou. Nous franchissons un porche d’aspect sévère et grimpons deux étages. La porte s’ouvre sur une rencontre de militantes que la presse appelle de manière péjorative les suffragettes, du mot suffrage, c’est-à-dire vote.Droits image: Dialogue avec le passé
24 février 2025L'Opéra Garnier : bonheur et apoplexie
Nous voilà au début de l’an 1925, et l’on fête le cinquantenaire de l’Opéra Garnier à Paris. L’occasion pour les journaux de 1925, dont le quotidien Comoedia, de rappeler la genèse de sa construction et une anecdote de caractère tragique.Droits image: Dialogue avec le passé
17 février 2025Maryse Bastié : une héroïne
Nous voilà arrivés en 1925. Un petit groupe comportant des aviateurs et des mécaniciens est en liesse. Ils fêtent l’exploit réalisé par Marie-Louise Bastié, née Bombec, dite Maryse Bastié, née à Limoges en 1898. Maryse Bastié qui a perdu son père précocement, a travaillé dès l’âge de 12 ans dans une usine en tant que piqueuse sur cuir.Droits image: Dialogue avec le passé
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